Episode Transcript
[00:00:02] Speaker A: Yes! C'est fait. Il va lâcher les gants. C'est une sous-carte, mais quand même, il faut arriver de bonheur. Parce que les sous-cartes sont sous-estimées. Les sous-cartes sont très, très fortes. Éric Duhem qui fait son entrée.
Avec le short bleu, c'est ça qu'on dit? Oui, la robe de chambre et le short bleu. La robe de chambre et voilà. Ben Éric Duhem qui est là.
[00:00:32] Speaker B: J'ai déjà allé au musée à Philadelphie. Bonjour tout le monde.
[00:00:35] Speaker A: Je suis jamais allé. Salut Éric Duhem, chef du Parti conservateur. Dom Dumas est allé, je suis jamais allé.
[00:00:39] Speaker B: Moi j'étais allé et il y a même le circuit Rocky où tu peux passer par toutes les scènes importantes, mais évidemment la suprême c'est quand tu montes les marches devant le musée, il y a même la statue.
[00:00:50] Speaker A: La statue d'un gars qui n'existe pas.
[00:00:52] Speaker B: Qui n'existe pas, mais qui est là pareil. Ceux qui veulent le faire tantôt, je vous ai entendu un peu plus tôt à matin, vous parliez des road trips aux États-Unis.
[00:01:00] Speaker A: Oui.
[00:01:01] Speaker B: Mais tu sais, Philadelphie, c'est pas loin. Si vous voulez aller passer une belle fin de semaine, allez voir un match des Eagles. Ils sont en feu cette année en plus. C'est un beau petit week-end de la NFL.
[00:01:12] Speaker A: C'est tout dans le même coin en plus, les Eagles avec les Flyers.
[00:01:15] Speaker B: Tu peux jouer les deux là, si tu veux aller voir une game de hockey en même temps. Pis même cette année, les Félix, d'après moi, ils vont se rendre loin dans les séries aussi. Ils avaient eu le temps d'aller les voir.
[00:01:23] Speaker A: Mitchkov, le joueur qu'on aurait dû repêcher au lieu de Ryan Baker, mais ça, c'est un autre dossier. Question de se faire mal, là, hein? Tu pourrais jouer à Montréal.
[00:01:30] Speaker B: On partit du road trip avant de parler de politique?
[00:01:32] Speaker A: Toi, tu peux parler n'importe quoi ce matin.
[00:01:34] Speaker B: Avant ton combat de boxe, bien sûr. Je m'en vais faire un road trip dans trois semaines, un mois. On s'en va cette année à... Baltimore. Parce qu'à tous les ans, on part avec des amis, je sais, je m'en vais au pays de Donald Trump, je sais, ma mère m'a engueulé. Mais là, j'écoute le messe, on l'a fait avant Donald Trump, on va continuer à le faire après Donald Trump, tu vois, t'as tous les ans... Non, ta.
[00:01:57] Speaker A: Mère répond, elle questionne pas ça.
[00:01:58] Speaker B: Ah oui, oui, ma mère.
[00:01:59] Speaker A: Ben voyons donc!
[00:02:00] Speaker B: T'es-tu sérieux? Elle prend une demi-heure de plus pour faire l'hypsérie parce qu'elle regarde tous les produits avec tout en envers.
[00:02:06] Speaker A: T'es pas sérieux? Elle est pas dédemisée. Même si c'est la mère d'Eric Duhem.
[00:02:10] Speaker B: Tu t'es pas rendu compte qu'il y en a plus qu'un ou deux, là? C'est un phénomène quasiment générationnel.
[00:02:15] Speaker A: Non, non, c'est générationnel. En tout respect.
[00:02:17] Speaker B: C'est un phénomène de génération, là.
[00:02:18] Speaker A: En tout respect.
[00:02:19] Speaker B: Pis regarde les statistiques des gens qui vont plus aux États-Unis pantoute, là.
[00:02:22] Speaker A: Je le sais. Qu'est-ce que tu veux?
[00:02:24] Speaker B: Bon, en tout cas, nous autres à Toussaint, on y va. On va voir un match de la NFL à Toussaint dans une ville différente. Pis en même temps, c'est un petit road trip. Sauf que des fois, quand c'est trop loin, on prend l'avion. Mais quand c'est proche, là... Quelle date?
[00:02:35] Speaker A: Moi, j'y vais le 12 octobre.
[00:02:36] Speaker B: Je pense que c'est le 26 octobre, 25 octobre.
[00:02:39] Speaker A: OK, Rams. Ravens Rams.
[00:02:40] Speaker B: Le 12. Toi, tu sais, le 12, tu y vas. Oui.
[00:02:43] Speaker A: Thanksgiving canadien.
[00:02:44] Speaker B: Mais nous autres, mais là, sauf que le Mark Jackson, il est-tu blessé ou pas, là, parce qu'il s'est blessé dimanche, mais je sais pas si...
[00:02:49] Speaker A: Certains disent « fake news », on verra. C'est son orgueil qui était blessé, c'était.
[00:02:55] Speaker B: Son bras ou c'était...
[00:02:56] Speaker A: L'orgueil des Iskios-Jambiers, là, on verra bien, je pense pas que ça soit très sérieux, pour être ben honnête.
[00:03:01] Speaker B: Tu penses qu'il va être de retour...
[00:03:02] Speaker A: Ben c'était une game qui allait nulle part, donc tu protèges le Mark, qui se fait saquer pis qui se fait shaker les Smarties, c'est pas pire, là, depuis le début de l'année. C'était pas leur game dimanche, là. Non, c'est ça. Exact.
[00:03:11] Speaker B: Mais en tout cas, tout ça pour dire que...
[00:03:12] Speaker A: Mais tout ça pour dire que quand même...
[00:03:14] Speaker B: Les road trips, c'est le fun aux États-Unis, mais faut pas...
[00:03:16] Speaker A: Là, tu t'es poigné de faire des road trips à l'Assemblée nationale à aller voir ton chumier et chassin?
[00:03:20] Speaker B: Ouais, c'est ça. Là, la semaine passée, pour la première fois en plus que trois ans, j'ai réussi à rentrer dans l'Assemblée nationale pour faire une conférence de presse.
[00:03:26] Speaker A: Mais là, il veut pas mettre le chandail de hockey, mais il veut être dans ton équipe. Explique.
[00:03:31] Speaker B: Bien, il est un allié, mais pas... Comment est-ce qu'il a le devoir de titrer ça? Un allié, mais pas un député conservateur. Il est un allié conservateur, mais pas un député conservateur.
[00:03:40] Speaker A: Est-ce un faux ami?
[00:03:41] Speaker B: Non, non, mais écoute, c'est son droit. Il veut rester indépendant. Il a été élu sous une bannière. Il se sent mal de porter le gilet d'un autre équipe.
[00:03:50] Speaker A: C'est ça.
[00:03:51] Speaker B: Il va regarder l'enquête toi, mais il prend pas pour le Canadien.
[00:03:54] Speaker A: Il prend pas pour aucun équipe. Mais il va applaudir ses Canadiens Scores.
[00:03:59] Speaker B: Mais de toute façon, l'important, c'est que je suis rentré à l'Assemblée nationale, on a quand même pu dire nos idées. Puis, tu sais quoi? Ça fait peut-être trois ans qu'ils me laissent pas rentrer à l'Assemblée nationale, mais aujourd'hui, vous écouterez le discours d'ouverture de François Legault, vous allez voir que nos idées rentrent à pleine porte.
[00:04:13] Speaker A: Qu'est-ce qui t'a volé? Parce que tu l'as dit quand même de manière expresse que t'étais content qu'ils te volent des idées. Parce qu'au final, on fait ça pour les idées et tu as tout à fait raison, Éric. Il faut que les idées du gros bon sens, les idées d'équilibre, de rigueur, cheminent.
[00:04:27] Speaker B: Ça avance. Tout son volet, par exemple, de réduire la taille de l'État, c'est conservateur à côté. Lui, il a déjà dit ça. Mais ça fait 7 ans qu'il fait le contraire. Il a engagé des fonctionnaires comme jamais on n'a engagé dans l'histoire du Québec. Juste la fonction publique, c'est au-dessus de 10 000 postes de plus, alors qu'il avait promis d'en réduire de 5 000. Ça, c'est un exemple. Puis là, aujourd'hui, il va parler de l'importance de réduire de 6 000. Mais c'est parce que ce qu'il vous dit pas, c'est que lui-même l'a augmenté de 10 000. Fait que c'est juste comme la moitié de ce que lui-même a augmenté depuis qu'il est arrivé là.
[00:04:57] Speaker A: Un alcoolique qui se claque une caisse de 24 pis dit « Non, non, Bruce, je me siffle une dose.
[00:05:02] Speaker B: » Ça, c'est un exemple. D'autres exemples, évidemment, dont on va entendre encore plus parler parce qu'ils vont être très vocaux, c'est l'attaque sur les syndicats. Il veut redonner le contrôle des syndiqués aux syndiqués.
[00:05:17] Speaker A: Ça, Éric, il faut être fair play.
Bravo M. Boulay, là.
[00:05:23] Speaker B: S'ils vont de l'avant, là, je vais l'appuyer.
[00:05:25] Speaker A: Parce que là, il est en train de se faire torturer par ses hauts fonctionnaires qui trouvent que ça va trop loin, pis ma gueule est pas contente.
[00:05:32] Speaker B: Là, je vais te donner de l'exclusif aujourd'hui, pis de l'inside, pis y'a personne qui sait ça, on est trois au Québec à savoir ça, ok? En 2019, la CAQ n'a été élue l'année d'avant.
Un conseiller du cabinet du premier ministre m'appelle. Moi, j'avais publié quelques années plus tôt « Libérez-nous des syndicats ». C'est un sujet que je connais sur le bout de mes doigts. J'ai étudié, j'ai tout lu. Je connais ce sujet-là comme pas beaucoup de monde au Québec. Là, il m'appelle. Il me dit « Éric, on a l'intention d'aller de l'avant avec tes idées sur les syndicats. » Je dis « Ah oui ! » Moi, j'étais tout énervé. À l'époque, je travaillais pour une station concurrente. J'étais animateur à radio. Fait que là, il me donne rendez-vous. J'arrive là.
Il y avait le sondeur de la CAQ qui était autour de la table. OK, on est trois. Conseiller de M. Legault, moi, sondeur de la CAQ.
[00:06:18] Speaker A: Un certain M. Léger.
[00:06:19] Speaker B: Non, non. Je n'aimerais pas nommer interne.
[00:06:22] Speaker A: À l'interne. Comme ça mettre des noms.
[00:06:26] Speaker B: Et là, on commence à jaser. M. Lourd. Et là, on montre c'est quoi les questions et les enjeux. Tout ce que vous avez entendu, tout ce qu'il y a été, le projet de loi qui a coulé de la QS la semaine passée, tous ces enjeux-là, on les avait sondés il y a 6-7 ans. Tout ça, c'était prêt. puis ils ont choqué quand ça a été le temps de le présenter, OK? Fait que moi je suis prêt à les appuyer encore, puis t'as raison, il faut appuyer M. Boulay qui est le ministre responsable du dossier.
[00:06:57] Speaker A: Oui, parce que je te n'entends sur la Formule Ren, c'est-à-dire, rappelons-le, ce qu'il va faire c'est de faire en sorte que la Formule Ren ne s'appliquerait pas La perception à la source, donc pour les cotisations syndicales, ne s'appliquerait pas pour les activités hors-syndicales. Les dépenses politiques et l'activisme écolo de gauche, blablabla.
[00:07:19] Speaker B: Vous comprenez pourquoi c'est la seule organisation au Québec, à part le gouvernement, dont vous êtes obligé d'être membre, OK, puis vous êtes obligé de payer des cotisations syndicales, puis ils vont le prendre sur votre chèque de paye avant même que l'argent est dans vos poches, OK? Il n'y a personne. N'essayez pas ça si vous êtes le club XYZ. C'est impossible pour vous autres de faire ça. Mais eux, ils ont ce privilège-là. Pourquoi ils ont ce privilège-là? Parce que le juge Rand, a rendu une décision dans les années 40 en disant, si je négocie pour une usine des conditions de travail pour tous les employés, bien, même ceux qui ne sont pas membres du syndicat vont profiter des avantages et des salaires qu'on va négocier pour eux. Donc, au nom de la négociation collective, on va les obliger à payer, puis on va le percevoir sur leur chèque de paye, une cotisation. OK? C'était ça, l'esprit de base. Aujourd'hui, c'est rendu que vos cotisations sont toujours perçues obligatoires. Ce bout-là, le syndicat ne l'a pas oublié.
Mais l'argent, c'est plus pour la négociation, là. Ils prennent ça, ils décident qu'ils vont contester une loi qu'ils n'aiment pas du gouvernement de 20 tribunaux, ils décident que Magali s'en va à Dubaï avec 9 autres de ses chumés-chumés aller passer une semaine à Dubaï pour parler d'environnement pendant que le monde se gèle les fesses en grève ici à moins 20 pendant un conflit de travail avec le gouvernement.
[00:08:37] Speaker A: Ou littéralement s'en prendre à un autre parti politique comme ils l'ont fait avec le Parti conservateur.
[00:08:41] Speaker B: Ils font des publicités contre Paul-Yves avec l'argent de vos cotisations, ou bien non, ils se payent des soupers.
[00:08:46] Speaker A: Sans consulter de membership.
[00:08:47] Speaker B: Sans consulter jamais personne.
[00:08:48] Speaker A: Alors que des membres qui se font littéralement détourner une partie de leur paye aux deux semaines, des membres du Parti conservateur qui votent Paul-Yves, qu'est-ce que c'est ça? Y'a personne qui m'a consulté. C'est ça l'histoire.
[00:08:59] Speaker B: Ou encore, l'argent va à des soupers aux morts à 6000$ comme le Journal de Québec vous l'a appris il y a quelques semaines.
[00:09:04] Speaker A: Oui, EDF 150.
[00:09:05] Speaker B: EDF 150 ou des verres de scotch à 55 piastres du verre. Ça, c'est vos cotisations syndicales. Un moment donné, il y a des limites. Un, il faut que vous le sachiez. Qu'est-ce qu'ils font avec votre argent? C'est pas vrai qu'ils prennent 1 500, 2 000 piastres sur votre chèque pour aller juste négocier vos conditions de travail. Il y a beaucoup d'abus. C'est important, un, qu'il y ait de la transparence, que vous le sachiez. Deux, si vous voulez pas financer des campagnes contre vos idées, vous avez le droit de vous retirer qu'il y ait des contributions, des cotisations, Facultative, c'est ça l'objectif.
[00:09:36] Speaker A: Bon test de Robitaille ce matin. Y'a rien d'anti-syndical à améliorer la transparence syndicale.
[00:09:40] Speaker B: Ben non.
[00:09:41] Speaker A: T'es d'accord.
[00:09:41] Speaker B: C'est pas anti-syndical, au contraire, c'est pour les travailleurs.
[00:09:44] Speaker A: S'Occupe des conditions de travail. C'est-à-dire, le syndicat, à la base, c'est venu au monde dans la révolution industrielle en Angleterre pour, justement, limiter le travail des enfants, limiter les horaires abusifs, etc. Ça a commencé comme ça pour encadrer le capitalisme sauvage, car oui, c'était du capitalisme sauvage à ce moment-là. Mais là, c'est rendu que ça déborde.
[00:10:04] Speaker B: Exact. Puis pour vous donner un exemple, Magali Picard, qui, quand elle est devenue présidente de la FTQ, c'est quand même le plus gros syndicat au Québec, c'est pour ça que j'en parle plus, là, Elle est allée, tout le monde en parle, la première semaine où elle est arrivée là. Et elle est allée dire que sa priorité, c'était que les travailleurs votent pas pour Poliev et Duhaime. Elle a dit ça, tout le monde en parle. Moi, j'ai pris le téléphone, je l'ai appelé le lendemain. J'ai dit, Mme Picard, je veux vous rencontrer. J'étais allé dans son bureau à FTQ. Quand vous allez à Montréal et vous passez sur Métropolitain, vous voyez, il y a des affiches de la FTQ, c'est là qu'elle est. Est-ce qu'elle a mis une cage pour se protéger? Quasiment, mais non. Elle m'a reçu. Et là, j'étais arrivé là avec des sondages.
J'ai dit, Mme Picard, votre priorité c'est de nuire et d'empêcher l'élection du Parti conservateur à Ottawa et à Québec. Je vous ai amené des chiffres pour vous montrer une chose. Vos travailleurs, qui sont membres de votre syndicat, qui payent vos cotisations, qui payent votre salaire, qui payent votre...
J'ai dit, ces gens-là, ils sont plus conservateurs que la moyenne des autres Québécois. Les travailleurs syndiqués au Québec votent plus conservateurs que les non-syndiqués. OK? Fait que je voulais arrêter de dire que c'est un attaque contre les travailleurs, là. Les travailleurs, c'est pas tous des caves, là. S'ils votent pour nous autres... Ben elle dit, mon objectif c'est justement que ça change. Ben je dis, non, votre objectif ça devrait être de défendre ce monde-là, plutôt que de penser que c'est des idiots et qu'il faut que vous voulez laver le cerveau. Mais là, fait qu'on a eu une discussion, ça a pas été positif, mais au moins j'y ai dit mes quatre vérités, j'y avais amené mon livre Libérez-nous des syndicats, j'ai dit, je pense que j'aurais besoin de lire ça. Pis après ça, tu te rends compte, là, mettons, je vous donne un exemple. Je vais rencontrer les métallos ou je vais rencontrer la FTQ Construction. Pensez-vous qu'ils savent même pas. J'étais arrivé pis je leur ai dit voici l'argent de vos syndicats, de vos cotisations, de vos travailleurs, qui va pour promouvoir la théorie de genre, OK, pis des organisations pro-trans. Est-ce que vous pensez que les métallos pis les travailleurs de la construction de la FTQ sont pour financer ça avec leur salaire? Pensez-vous beaucoup qu'il y a beaucoup de gars sur la construction, que si on leur donnait le choix, ils enverraient de l'argent pour faire la promotion de la théorie du genre, vous? Là, les présidents de syndicats, ils me disent « Ouais, là-dessus, t'as raison ». Ben oui, là-dessus, on a raison. Présentement, ils sont en train de contester la loi sur la laïcité de l'État. Ils vont mettre peut-être un million en frais d'avocat, la Fédération autonome de l'enseignement. D'abord, les enseignants sont pour la loi, majoritairement.
Puis la majorité des Québécois est d'accord. Pourquoi ils vont prendre de l'argent alors qu'il n'y a même pas un travailleur qui est ciblé? Ce n'est pas comme s'ils sont de tête 20 tribunaux et qu'il y avait un problème.
[00:12:31] Speaker A: Ce n'est pas un cas de discrimination typée.
[00:12:33] Speaker B: C'est un cas idéologique. Donc à un moment donné, ça fera. Alors je pense que ça va être important. Moi, je n'ai pas de problème à appuyer le gouvernement. Tu l'as dit tantôt, l'important, c'est les idées. C'est juste le seul problème que j'ai avec ce gouvernement-là, Dominique, c'est qu'il y a six ans, j'ai déjà joué dans ce film-là, puis on s'est fait avoir. C'est sûr qu'au niveau de la crédibilité, j'ai de la difficulté à les croire, mais il faut donner quand même la chance aux coureurs. C'est un nouveau ministre qui arrive avec un nouveau discours d'ouverture aujourd'hui, puis on va voir comment vont se positionner aussi les autres partis politiques. Parce que le PQ, qui est en avance dans les sondages, puis Paul Saint-Pierre Plamondon, qui se trouve fin et beau, Il va réagir comment? Parce que vous vous souvenez qu'au micro de Patrick Lagassa à Montréal, il y a quelques semaines, Magali Picard est allée dire qu'elle avait un deal avec Paul-Saint-Pierre Plamondon.
[00:13:19] Speaker A: Oui, qu'elle parle au... Pis... Plamondon, là. Pis SPP me l'a dit ici, qui parlait à FTQ. Me l'a dit.
[00:13:25] Speaker B: Elle est allée dire qu'elle avait un deal.
[00:13:26] Speaker A: Elle avait un engagement. Ils ont un engagement.
[00:13:28] Speaker B: Fait que là, c'est quoi le deal?
[00:13:30] Speaker A: Ben le deal, il nous l'a dit beaucoup, là. Pis moi, j'ai compris ça beaucoup, que quand ils vont arriver au pouvoir, la loi Boulay va tomber. C'est un deal qu'eux vont faire campagne pour le PQ en fin du changement pro-syndical et ils vont combattre la CAQ et ils vont te combattre aussi dans la région de Québec.
[00:13:55] Speaker B: Paul Saint-Pierre Plamondon va se battre contre les droits des travailleurs, contre la transparence syndicale, contre la démocratie syndicale, puis contre le fait que leur argent serve à des causes politiques contraires à leurs intérêts. Fait que c'est quand même assez spécial ce qui est en train de se passer.
[00:14:11] Speaker A: Vite comme ça avant de te laisser les priorités, puis là t'es déjà énoncé avec Youri Chassain en point de presse. Aujourd'hui, donc répétons le discours important de Legault, demain c'est le début des travaux, et c'est la même législature jusqu'à l'élection générale de l'an prochain. Donc c'est vraiment un dernier coup de barre, c'est le dernier sprint, comme on dit. Vos priorités au Parti conservateur, c'est quoi?
[00:14:32] Speaker B: Il y en a une sur laquelle je veux mettre l'emphase parce que... Puis je veux remercier les auditeurs de Radio X aussi parce que je sais que vous avez été nombreux à nous aider là-dedans. Vous savez que je suis même venu à ce micro-ci plusieurs fois parler de mon char, mon choix, l'importance d'annuler ces quotas de véhicules électriques. Vendredi dernier, là, Bernand Drinville a annoncé qu'ils vont reculer, OK? Puis dans le discours d'aujourd'hui, vous allez entendre parler de ça. Si vous aviez pas été là, si les conservateurs avaient pas été là, il y a personne qui aurait parlé de ça au Québec. Vous êtes un des seuls médias aussi qui en a parlé abondamment. C'est une aberration. Les Québécois s'apprêtent à payer 20 000$ de plus par char à partir du 1er janvier pour bien du monde si cette affaire-là reste en place. Et grâce au... T'sais, on t'entend... Je t'ai entendu parler que ça donne rien de faire des pétitions, ça donne rien de faire ça, ça donne rien de faire ça.
[00:15:16] Speaker A: Je suis devenu un peu cynique, Éric, désolé.
[00:15:19] Speaker B: On a réussi, ce qui est très exceptionnel. Ils ont trois parties d'opposition à l'Assemblée nationale qui reçoivent des millions par année. Nous autres, on n'a pas une scène. On a réussi à faire un gain très concret qu'on va pouvoir célébrer aujourd'hui. Ils vont annoncer notamment que c'est la fin des quotas. En tout cas, c'est la réduction des quotas de véhicules électriques.
[00:15:36] Speaker A: Mais il y a des pénalités qui restent si on n'atteint pas certains niveaux. Ça, c'est assez complexe. Mais M. Sagnucci, des concessionnaires, va venir possiblement demain nous expliquer ça. C'est quand même complexe.
[00:15:47] Speaker B: C'est très complexe.
[00:15:47] Speaker A: L'abattant n'est pas gagné, à mon avis. T'en dis quoi?
[00:15:50] Speaker B: Je n'ai pas le temps, là, mais... Normalement, là, cette année, c'est 20 %. Il faut qu'ils vendent 20 % d'auto électrique. À partir du 1er janvier, c'est supposé monter à 32,5 %. Sauf que dans la dernière année, les ventes n'ont pas monté, ils ont descendu. Et donc, là, si on garde les quotas pour le 1er janvier, ils vont être dans la merde jusqu'aux oreilles. Là, Bernard Drinville, tout ce qu'il a annoncé pour l'instant, il a dit en 2035, ce ne sera plus que 100 % des véhicules électriques.
[00:16:12] Speaker A: C'est 90, ce qui est déjà beaucoup.
[00:16:14] Speaker B: Mais il n'a pas dit... à quel rythme ils vont monter les pourcentages. Donc, on le sait pas à partir du 1er janvier, mais les concessionnaires, puis tu y parleras, monsieur, demain, c'est important qu'ils le sachent. Parce qu'eux autres, ils ont trois mois pour commander les voitures. Les voitures n'apparaissent pas dans le cours comme ça du jour au lendemain. Ils ont besoin de prévisibilité. Au Québec, on n'en a aucune présentement, ce qui va avoir un impact sur le coût des véhicules, la disponibilité des véhicules, le temps d'attente quand vous achetez un nouveau véhicule. Tout ça à cause d'un gouvernement qui ne se mêle pas de ces affaires. Ce n'est pas le rôle du gouvernement de décider le char que vous conduisez. C'est à vous de choisir et d'acheter votre char. Il faut défendre ce droit fondamental-là. Là, tranquillement, le gouvernement recule, Ça va toujours être des mesurettes à moitié en 5, là. Ils sont comme... parce qu'ils ont parti sur une mauvaise politique pour au lieu de faire «Méa coule pas, on recule», ils essayent de dire «Ah bon, on va essayer de rentrer la pantalonne dans le tube d'une autre façon.» Ils ont peur des médias. Ils ont beaucoup peur des leviers où ils vont aller.
[00:17:08] Speaker A: T'as vu la réaction de Le Ressac? «Oh, ils reculent sur l'agenda climatique, blablabla.».
[00:17:13] Speaker B: Mais il faut reculer! On s'en va dans le mur. C'est quoi qui est mauvais quand tu vois qu'il y a un mur devant toi de reculé? T'es pas un être intelligent qui s'est-tu dit, au nom de l'idéologie, je vais aller me frapper à la tête sur le mur?
[00:17:22] Speaker A: Non, c'est carrément insensé. C'est carrément insensé. Je vois que t'es en forme, c'est le fun. C'est le début et t'auras un allié. On va suivre ça de près. Il pourra pas poser des questions, les livers, là, tous les jours. Ça arrive pas. Ça vient pas poser de questions. C'est très limité, le pouvoir qu'il y a.
[00:17:38] Speaker B: C'est une par semaine. C'est ça.
[00:17:40] Speaker A: Exact, exact. Merci beaucoup d'être passé. Bonne session parlementaire. Nous autres, on s'en va à pause. Hey, Ray est revenu de l'Abitibi.
[00:17:49] Speaker B: Oui, il réussit.
[00:17:50] Speaker A: Il a l'air en forme. Et puis là, il est sur un décalage. Il est en train de récupérer. Il a surtout mis un hoodie que tu vas aimer. Ah ouais, maintenant, moi? Il n'ose pas se montrer.
[00:18:02] Speaker B: OK, je l'ai vu.
[00:18:06] Speaker A: Ouais, ils vont me faire suer, les Red Sox.
[00:18:08] Speaker B: T'es avec les tout, t'as pas rien des Yankees aujourd'hui.
[00:18:10] Speaker A: Non, non, Yankees, je mets de la guenille des Yankees à longueur de semaine, je n'ai pas mieux aujourd'hui, et toi la vache. Ouais, fait que c'est ça, fait que Ree vient me troller.
[00:18:18] Speaker B: Ree de troll. C'est les séries des Losers qui commencent aujourd'hui.
[00:18:22] Speaker A: Ouais, les Losers. Un peu insultant. C'est là que je me mets à courir pour taper sur Éric.
[00:18:28] Speaker B: Toi, c'est qui ton club? Moi, je prends les Blue Jays. On est au Canada, j'ai pas le choix. On n'a rien qu'à un club. C'est pas comme si on en avait deux. J'étais pour les Expos, mais on n'en a plus.
[00:18:37] Speaker A: Ça a l'air. Merci beaucoup, Éric. On va à la pause et le troll s'assoit.