Harris est... UNE POULE PAS DE TÊTE!

September 16, 2024 00:09:29
Harris est... UNE POULE PAS DE TÊTE!
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Harris est... UNE POULE PAS DE TÊTE!

Sep 16 2024 | 00:09:29

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[00:00:06] Speaker A: Comment ça va mon prof? [00:00:08] Speaker B: Ça va bien et vous? [00:00:09] Speaker A: Très bien. Vous étant le groupe, on est prêt et on a hâte d'entendre ton podcast avec Jocelyn Coulon, spécialiste en affaires internationales, qui a été l'un des premiers conseillers de Trudeau, qui a été très déçu de Trudeau. On va écouter ça quand ça sera prêt. Je veux qu'on plonge dans l'actualité internationale. Évidemment, l'histoire de Trump, je vais t'entendre là-dessus. L'Ukraine également. Je t'ai envoyé des extraits de cette enquête-là en France sur la corruption au sein de l'armée ukrainienne. Il y a l'histoire des missiles à portée profonde ou à longue portée. Il y a plein plein de choses, prof. On est dans la classe, on écoute. [00:00:52] Speaker B: J'ai aussi eu l'occasion en fin de semaine de rencontrer deux profs de sciences politiques d'une université ukrainienne de Kharkiv. C'est Kharkiv qui est à quelques kilomètres seulement du front. Ils m'ont quand même raconté certaines choses. J'aurais peut-être l'occasion de vous en reparler. Mais d'abord, ce qui s'est passé avec Trump. Ce qu'on sait, c'est que Les agents des services secrets ont aperçu le canon d'un fusil qui sortait d'un buisson à 300 pieds, donc à peu près à 275 mètres de Trump, puis ils ont fait feu. Le suspect a réussi à s'enfuir, puis par la suite est arrêté sur l'autoroute. Donc ça s'est passé sur le terrain de golf où Trump jouait une partie. Le suspect, ce qu'on sait sur les réseaux sociaux, a manifesté son opposition à Trump dans le passé, puis il a aussi manifesté son appui à l'Ukraine, puis il s'y est aussi rendu depuis le début de la guerre en 2022. Rapidement, la première chose, c'est que la protection dont bénéficie Trump, Cette fois, il semble qu'il n'y a pas eu de niaisage de la part des agents des services secrets. L'agent qui a fait feu avait été déployé un ou deux trous devant Trump de manière à ce qu'il puisse scanner l'environnement et s'assurer qu'il n'y avait pas de menaces avant que Trump y arrive. L'agent en question semble avoir fait un bon boulot. Mais on peut aussi se poser des questions sur l'incapacité des services secrets à sécuriser les environs de la résidence de Trump et son terrain de golf. Évidemment, c'est un vaste territoire, ce n'est pas facile à faire, mais il n'en reste pas moins que c'est quand même étonnant qu'un véhicule ait pu se stationner comme ça, tout près du terrain du président, où il se trouvait, puis qu'un individu ait pu se promener avec une AK-47 sans que ça attire l'attention de qui que ce soit. Donc, Edward Snowden, celui qui avait, vous vous souviendrez, qui avait tiré la sonnette d'alarme sur la surveillance du gouvernement américain, des citoyens américains, mais aussi de chefs d'État à l'étranger. Lui, il évoque le parallèle avec l'IRV Oswald, Oswald qui avait été déployé, qui s'était rendu en ex-Union soviétique à l'époque. Donc, lui, il trouve qu'Angui est sous roche et que clairement, il doit y avoir une enquête indépendante et en profondeur de la part du Congrès. Et deuxièmement, c'est la réaction des adversaires de Trump. C'est des hypocrites, rien de moins. Ces gens-là, ils déplorent tous en ce moment que la violence n'est pas acceptable en politique, mais comment est-ce que vous voulez les prendre au sérieux alors qu'ils ne cessent de répéter à nos âmes que Trump c'est un danger pour la démocratie, c'est une menace, c'est un fascisme. [00:03:35] Speaker A: Ça devait changer tout ça à la cassette au lendemain de l'attentat de Butler. [00:03:40] Speaker B: Absolument pas. Ça n'a absolument pas changé. Ces gens-là ont continué à souffler sur les braises de la haine. Puis après, ils viennent s'étonner que des gens en viennent à recourir à la violence. C'est une belle gang de clowns. Est-ce que les médias dénoncent Harris, Walls, Biden pour leurs propos, qui entretiennent cette haine-là? Non. Vous pouvez être certain, par contre, que si eux étaient la cible de ces tentatives d'assassinats-là, on clourait Trump au pilori. [00:04:06] Speaker A: Absolument. Pis quand ils disent aussi «non à la violence» et tout ça, c'est un code word pour dire «ouais, ça prendrait des lois pour contrôler encore plus les armes à feu». [00:04:17] Speaker B: Ah ben oui. Mais ça, de toute façon, on sait pas trop où Harris veut en venir. Dans le débat de mardi dernier, elle disait qu'elle était opposée à tout contrôle. [00:04:24] Speaker A: Ouais, c'était une gonise, une tiers gonise. Elle l'a répétée dans son entrevue poche à Philadelphie, là. Quelle entrevue minable. [00:04:30] Speaker B: Mais sauf que vendre... Ça, c'était mardi pendant le débat. Elle disait non, pas question de contrôler les armes à feu. C'est le deuxième amendement. Les Américains, on doit posséder les armes à feu. Mardi. Vendredi, elle affirme que le gouvernement a l'obligation de resserrer le contrôle. C'est une poule sans tête. On ne sait pas trop où elle veut en venir. Mais moi, ce que je trouve déplorable ici, c'est que les politiciens ont toujours tendance à se déresponsabiliser. Puis dans ce cas-ci, ils accusent les réseaux sociaux d'être la cause de cette polarisation-là en politique. Mais les réseaux sociaux, ils n'en sont pas la cause. La cause, ça vient des politiciens eux-mêmes qui, puis je reprends une expression en science politique ici, ils sont passés de l'agonisme à l'antagonisme. L'agonisme, c'est le débat. C'est où on considère l'autre comme un adversaire. Tandis que l'antagonisme, on dépeint l'autre comme un ennemi, comme une menace. Puis ça, c'est les politiciens eux-mêmes qui ont... qui sont sombrés dans cette évolution-là. Regardez les publicités du début du mois de juillet, la campagne de Biden lorsqu'il était toujours candidat. Ça commence en disant, il y a 250 ans, nos ancêtres ont pris les armes. pour s'opposer à un roi qui menaçait nos libertés. Et aujourd'hui, ces mêmes libertés sont menacées par un individu qui a promis, dès sa première journée à la Maison-Blanche, d'agir en dictateur. Le message ici, il ne peut pas être plus clair que ça. S'il y a 250 ans, la menace à la liberté nécessitait le recours aux armes pour s'en prendre au roi Georges III, aujourd'hui, le message implicite, Il faut aussi prendre les armes pour s'opposer à Trump parce qu'il menace exactement les mêmes libertés que le roi George III menaçait il y a 250 ans. Vous avez Nancy Pelosi qui, il y a quelques années, disait « Je n'ai aucun regret d'avoir un jour menacé de mettre mon poing sur la gueule à Donald Trump ». Même si la menace est absolument loufoque, il n'en reste pas moins que Par cette affirmation-là, elle en vient à valider l'idée selon laquelle on peut physiquement s'en prendre à Donald Trump. Et après ça, ces gens-là, ils sont surpris, ils se surprennent qu'il y ait des individus qui ont recours à des moyens violents pour s'opposer à Donald Trump. Ces gens-là n'ont clairement pas inventé l'eau tiède. [00:06:55] Speaker A: Et au final, la campagne qui se poursuit, juste pour clore là-dessus, avant de parler de l'Ukraine, parce que je veux parler de l'Ukraine, c'est trop important. Est-ce que Trump, selon toi, devrait dire oui à un deuxième débat? Il avait dit non au début, Harris voulait, mais avec le déroulement des choses, avec l'entrevue absolument minable à réaliser vendredi, Philadelphie, Paris, c'est quelqu'un qui est faible. Si Trump s'engage à suivre un plan de match encore plus discipliné, je pense qu'il peut gagner un deuxième débat. C'est pas fact-checké, il a pu finir. Et l'autre a des softballs. [00:07:32] Speaker B: L'autre a des passes droites, c'est ça. Non, mais... Qu'est-ce que t'en dis? Je pense que le débat de mardi dernier a démontré une chose, c'est que Trump s'adressait à une certaine clientèle d'individus qui sont davantage actifs sur les réseaux sociaux. Tandis que Harris, puis les chaînes, les grands médias, eux, ils s'adressaient davantage aux individus qui s'adressaient encore aux sources de médias traditionnels. Par exemple, des gens que je connais qui ne sont pas actifs sur les réseaux sociaux me disaient tous, c'est quoi l'histoire des chats et des chiens qui sont mangés? C'est complètement farfelu, c'est ridicule. Or, le fait est, si vous êtes sur les réseaux sociaux, effectivement, vous voyez des images, non seulement aux États-Unis, mais beaucoup en Europe, de migrants qui égorgent des chats et qui les font cuire. Donc, le débat, pour moi, a démontré qu'il y a deux réalités parallèles. Et puis, Trump s'adressait à une clientèle qui est davantage active sur les réseaux sociaux, tandis qu'Harris s'adressait à une clientèle qui suit davantage les médias traditionnels. Et c'est la raison pour laquelle elle ne se faisait pas fact-checker, mais Trump, lui, c'était sans arrêt. Parce que, c'est ce qu'on dit sur les réseaux sociaux, il n'y a que des fausses nouvelles. Donc, est-ce que Trump a réellement quelque chose à gagner dans la mesure où il va s'adresser à une clientèle qui est déjà convaincue de voter pour lui, puis les gens qui sont convaincus de voter pour Harris, ils vont juste se convaincre encore davantage que c'est un débile qui parle, qui invente des fausses trucs. [00:09:04] Speaker A: Ça prendra un débat à Joe Rogan. [00:09:07] Speaker B: Oui, c'est ça. Oui, oui. Mais tu sais, les débats aujourd'hui, je pense pas que... Non, est-ce que ça. [00:09:12] Speaker A: Influence autant que ça l'a influencé en 1982? [00:09:15] Speaker B: T'as raison de te poser la question. En 82, les gens écoutaient les mêmes nouvelles. [00:09:20] Speaker A: Il y a tellement de gens qui disparaissent. Merci beaucoup Jeff et bon podcast avec Coulon. Merci infiniment Charles.

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