Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Luc Poirier, comment ça va? M. Poirier?
[00:00:06] Speaker B: Oui.
[00:00:06] Speaker A: Oui, comment ça va?
[00:00:08] Speaker B: Super bien.
[00:00:09] Speaker A: Super bien, parfait. Il y a un terrain à vendre?
[00:00:12] Speaker B: Il n'est peut-être pas à vendre pour l'instant, parce que j'ai levé ma main il y a quelques mois et je n'ai pas eu de nouvelles encore.
[00:00:20] Speaker A: Allez-vous appeler?
[00:00:22] Speaker B: Moi, j'ai laissé savoir que j'étais intéressé, mais je n'ai pas eu de nouvelles pour l'instant.
[00:00:28] Speaker A: OK. Qu'est-ce qui s'est passé, selon vous? Allez-y avec votre analyse. Est-ce qu'on a trop risqué? Est-ce qu'on a mal évalué le risque? Est-ce qu'un gars comme Fitzgibbon a joué avec notre cash un peu comme on joue au Monopoly?
[00:00:43] Speaker B: En fait, c'était facile de faire comme le gouvernement canadien. Le gouvernement canadien a promis plus d'aide que nous, le gouvernement québécois. mais de façon plus intelligente, en disant, bon, on va être là quand l'usine va fonctionner, puis on va vous donner les subventions par la suite. Tandis que nous, à Québec, bien, c'est pas ça qui est arrivé. C'est qu'on a... Un mois, j'ai vendu le terrain à Northvolt. Northvolt aurait dû le payer avec ses propres fonds, ses propres investisseurs. Puis malheureusement, c'est pas ça qui est arrivé. C'est qu'eux, ils ont pas rien déboursé, donc ils ont pris l'argent du gouvernement pour acheter le terrain.
en plus de 170 millions d'euros et ainsi de l'argent aussi de la Caisse de dépôt. Donc, c'est complètement illogique de payer 100 % des frais de développement d'un projet quand on n'est pas sûr que ça va fonctionner. Surtout que le marché, en fait, c'est une conjoncture économique au niveau des automobiles électriques à travers le monde qui a changé très, très rapidement, puis c'est ça qui est arrivé, les déboires, en fait. C'est à cause de ça. Si la demande d'automobiles électriques allait... Continuait dans le bon sens, comme tout le monde avait prévu. Il n'y aurait pas eu de problème.
[00:02:03] Speaker A: Mais là, on continue d'investir dans le tout électrique. Fréchette a dit, ah, mais ça, c'est une aventure qui n'a pas marché. Mais soyez-en certains que le gouvernement continue d'être là pour toutes les autres compagnies qui vont s'installer, entre autres, à Bécanco, des compagnies dont on n'a jamais entendu parler, on ne parle pas ça. Le gouvernement est encore très, très pesant, très impliqué. dans le tout électrique. Donc, on dit que l'électrique est en baisse, effectivement. Mais le gouvernement continue d'être premier là-dedans. Est-ce une bonne stratégie?
[00:02:31] Speaker B: Bien, c'est en baisse temporairement parce que l'avenir est tout électrique dans tous les produits.
[00:02:38] Speaker A: Et essence synthétique, on verra pour la suite.
[00:02:41] Speaker B: Oui, c'est ça. Mais tu sais, d'ici 7, 8, 10 ans, ça va être pas mal électrique, même si... Moi, je suis J'aime pas tant que ça, les voitures électriques. Je préfère les voitures au gaz pour l'instant, mais l'avenir est là, pareil. Donc, t'sais, on critiquait beaucoup Robert Bourassa à l'époque des centrales hydroélectriques, mais si on n'avait pas ça aujourd'hui, ça irait mal. T'sais, c'est notre moteur économique, c'est l'hydroélectricité. C'est comme l'or noir que l'Alberta a, le Petra. Bien, nous, on a l'hydroélectricité. Donc, c'est quand même intéressant, la filière électrique, T'sais, ils ont eu des investissements encore pires que Norvold, d'après moi.
[00:03:23] Speaker A: Lesquels?
[00:03:24] Speaker B: Lyon et Taïga, là. C'était évident, évident, évident que ça allait planter.
[00:03:29] Speaker A: Mais bébé a fait du gibbon.
[00:03:31] Speaker B: Ben, écoute, je comprends pas. Je comprends pas. Je pense qu'il comprend pas comment partir une compagnie, là, parce que c'était évident que Taïga, il avait aucune chance de succès. T'sais, peu importe le produit que t'as, là, ton...
[00:03:45] Speaker A: Un skido électrique à l'eau.
[00:03:47] Speaker B: Oui, aussi en plus. Ça va venir un jour, mais les infrastructures électriques ne sont pas près de l'eau aujourd'hui. Quand je vais dans les marinas, elles ne sont pas prêtes à recevoir des bateaux et des sidous électriques, ce n'est pas vrai. Taïga, c'était un bon exemple. Taïga, ces deux jeunes qui sortent de l'université, le gouvernement leur donne des centaines de millions, mais pourquoi donne-t-il cet argent-là à BRP qui a déjà le réseau de distribution? Ils ont déjà la chaîne de montage, ils ont déjà le réseau de distribution. Deux nouveaux qui essayent de percer le marché, c'est impossible, c'est impossible. Le BRP doit détenir 80% des parts de marché des motoneiges au monde. Tu ne peux pas concurrencer.
[00:04:33] Speaker A: Et que dire de Lyon d'ailleurs, ça mériterait quasiment une autre commission d'enquête. Lyon, quand on regarde le prospectus, ils ont fait accroire quand même à des commissions scolaires aux États-Unis, mais un peu partout. Regarde, Amazon veut acheter nos trucs électriques. C'est un paquet de menteries. On a fabriqué une histoire qui était pas vraie. Ça, c'est très grave. Puis au-delà de ça... Oui, allez-y.
[00:05:02] Speaker B: C'est ça. Ils ont donné des subventions à une compagnie qui sont subventionnées de l'autre côté par l'achat des autobus. Les autobus coûtent 450 000. Le gouvernement paye à peu près, je crois, c'est 300 000 sur le 450 000 parce que personne n'achèterait. Personne, personne. Parce qu'un autobus normal, je pense, c'est 120 000. Un autobus électrique, je pense, c'est 450 000. Donc, ça ne fonctionne pas. En plus de donner des millions, ce que les gens ne savent pas, c'est qu'on donne des millions pour les commissions scolaires. les compagnies d'autobus pour qu'ils achètent leurs produits. Sinon, personne n'en achèterait.
[00:05:37] Speaker A: Mais ça, c'est un scandale, M. Poirier, quand on lit les commentaires des transporteurs scolaires qui sont poignés avec des autobus qu'ils peuvent même pas réparer. Donc, on a subventionné des commissions scolaires, moi, je les appelle encore comme ça, pour qu'ils achètent des autobus, les transporteurs sont poignés avec, Mais finalement, on annule, ça fait faillite. Ils sont pognés avec ça. C'est épouvantable, pareil, comment on gère mal.
[00:06:06] Speaker B: Oui, puis il y a une loi au Québec qui dit qu'un autobus, après 12 ans, c'est désuet. On ne peut plus l'utiliser pour les commissions scolaires. Donc, qu'à 150 000, s'il n'y a pas la subvention, 12 ans après, tu le mets en vidange, personne n'en jetterait. Ça fait qu'ils n'ont pas le choix de subventionner de l'autre côté. Ça fait que c'est complètement ridicule. Puis le plus drôle dans tout ça, c'est que je sais pas si vous avez regardé, les autobus Lyon, ils ont un exhaust en arrière, là. Il y a un mofleur. Bien, écoute, c'est pas 100 % électrique. Ça prend un moteur...
[00:06:36] Speaker A: La chaufferette est au diesel.
[00:06:38] Speaker B: Oui, puis c'est très, très, très polluant parce que c'est direct. Donc c'est plus polluant probablement qu'un autobus nouvelle génération d'une compagnie autre. Tu sais, ça a aucun bon sens. Puis encore là, aujourd'hui, au Québec, il y a deux compagnies d'autobus, dont Girardin, là, à Drummondville. qui fabrique ce genre d'autobus-là, pourquoi pas avoir donné la subvention qu'ils ont donnée à une de ces deux compagnies, une ou deux? C'est comme si le gouvernement, avec des centaines, des centaines de millions, concurrence une compagnie qui est déjà là, qui a déjà un système de manufacture, qui a déjà des employés, des centaines d'employés depuis 50 ans, Gérardin est là.
C'est illogique, c'est de la concurrence déloyale pour un produit qui est totalement aberrant, qui va durer seulement 12 ans, qui est complètement cinglé, parce qu'après ça, après 12 ans, faut-tu faire de quoi avec les batteries, on n'était pas prêt pour le recyclage, etc. Tout ça, ça n'a aucun sens.
[00:07:36] Speaker A: Vous êtes un gars de business, vous êtes bâti, safe-maid-man, incroyable. Vous êtes un modèle, on le sait. Quand vous regardez la manière avec laquelle ils gèrent ça, vous écoutez les fraîchettes de ce monde, le go, Fitzgibbon, vous devez être découragé anti-péché.
[00:07:52] Speaker B: Ah, tellement, tellement, parce que c'est... C'est vos impôts, mais c'est mes impôts à moi aussi, donc je suis... Moi, j'ai très hâte que la CAQ parte, ça va faire du bien. puis j'espère que ça va être mieux géré dans le futur parce que tout ce que Fitzgibbon a fait, c'est pas juste un parmi dix, là. Non, non, c'est les dix sur dix, ils ont tous foiré ces projets, là.
[00:08:14] Speaker A: Donc... Ah, c'est incroyable. Est-ce que c'est le pire du Québec? Le pire ministre, ça a été qui? On peut les mettre en nomination ou on peut leur donner des trophées, là, ce matin?
[00:08:23] Speaker B: Bien, en fait, la feuille de route, t'sais, on voit par la suite la feuille de route d'un ministre ou d'un conseiller ou d'un politicien. Mais dans le cas de Chris Gibbons, qu'est-ce qui a pas aidé? Bon, le timing. Mais le timing, il aurait pu laisser faire Tiger puis Lyon assurément. Ça, c'est des flops assurés d'avance. Fait que je comprends pas son point d'avoir voulu passer un Lyon pour concurrencer deux autres compagnies qui existent déjà au Québec, avec une nouvelle compagnie qui n'ont pas d'expertise, qui connaissent pas ça et tout. Donc, je comprends juste pas. Fait que la réponse à votre question, c'est probablement oui.
[00:09:01] Speaker A: Le terrain, la meilleure manière de faire du cash avec ce matin, ça serait quoi? Du résidentiel? Le fameux terrain dont le vote?
[00:09:09] Speaker B: C'est certain qu'en résidentiel, en ce moment, parce que... On n'a pas besoin. Ça peut changer. Il y a deux ans, c'était plus l'industriel que la valeur était là. Mais là, à cause de Trump, des tarifs et tout ça, le marché industriel a comme tombé depuis six mois. Mais ça va revenir en trois, quatre ans. Moi, je pense que l'industriel va revenir, mais... soit qu'on attend, dans 3-4 ans, puis on le vend à l'industriel, il va y avoir de la demande, ça, il y a pas de souci.
[00:09:36] Speaker A: Si vous le lavez ce matin, ce terrain-là, vous faites quoi avec?
[00:09:39] Speaker B: Moi, je fais du résidentiel, je fais pas de l'industriel.
[00:09:41] Speaker A: C'est de l'unifamilial ou des toits recondos?
[00:09:44] Speaker B: Non, bien, c'est un mix. On peut pas faire un gros projet comme ça juste avec des toits ou juste avec des maisons. C'est un mix que ça prend. C'est pas des grandes toits, parce qu'on est près de Montréal, mais pas assez près de Montréal pour que ça soit des toits...
[00:09:55] Speaker A: Un mini 10-30?
[00:09:57] Speaker B: Non, non, un 10-30, c'est... Il y a beaucoup de commerces.
[00:10:01] Speaker A: Non, je comprends, mais mini, ça prend des commerces de proximité.
[00:10:05] Speaker B: Oui, ça prend des commerces parce que c'est une petite ville dans une ville. Des commerces de proximité, coiffeurs, nettoyeurs, ces choses-là. Mais aussi, c'est du petit multi qu'on appelle. Donc, beaucoup de maisons de ville, des semis détachés, des triplexes, ces choses-là. Un peu de quatre à six étages, mais je ne vois pas à cet endroit-là des dix, vingt étages, pas du tout.
[00:10:30] Speaker A: Comment on devrait gérer Donald Trump?
[00:10:33] Speaker B: Aïe, aïe, aïe. Il est ingérable. Bon, la bonne nouvelle, c'est que dans un an et quelques mois, il y a le midterm. Il va avoir, d'après moi, une pleine conscience à y avoir parce qu'il va perdre des plumes à ce moment-là. Puis après ça, il va juste rester deux ans, va compter les mois, les jours. Puis après ça, ça devrait mieux aller avec les prochains au pouvoir.
[00:10:57] Speaker A: C'est dur de négocier avec quelqu'un comme ça?
[00:11:00] Speaker B: C'est parce qu'il est irrationnel, il est vengeur, il est hautain. Donc, ses décisions, comme on a vu avec Harvard et d'autres universités, c'est vraiment de la vengeance pure et simple. Donc, c'est irréfléchi. Donc, il n'y a pas grand-chose à faire avec un homme comme ça, malheureusement.
[00:11:20] Speaker A: Vous avez commencé dans les cartes de hockey quand vous étiez petit gars. Vous achetez des boîtes pour essayer de trouver la carte de Demidov? Comme moi, je sais que je n'ai pas.
[00:11:28] Speaker B: Non, non, pas du tout.
[00:11:30] Speaker A: Vous ne serez pas là-dedans?
[00:11:32] Speaker B: Non, je connais moins les cartes de hockey aujourd'hui.
[00:11:35] Speaker A: On est rendu ailleurs.
[00:11:37] Speaker B: Je comprends.
[00:11:37] Speaker A: Allez-vous aller aux Canadiens cette année? Êtes-vous un tripeux? Qu'est-ce que vous faites de votre journée? Comme là, aujourd'hui, vous allez faire quoi? Parce qu'on n'arrête pas, puis évidemment, c'est glamour. Votre garage avec les Ferraris, puis tout ça. On se demande, Luc Poirier, il fait quoi de ses journées? Il va faire quoi? Il n'est même pas en retard.
[00:11:53] Speaker B: Beaucoup de courriels. J'ai un dîner d'affaires également. J'ai beaucoup de rencontres du jour.
[00:11:59] Speaker A: C'est quoi vos projets? Vous bâtissez quoi ces temps-ci?
[00:12:02] Speaker B: On développe à quatre endroits. On construit à Saint-Philippe, Saint-Luc, Sorel et La Prairie. Puis on développe de grands terrains. On vient d'acheter Place Laval, qui est presque un million de pieds carrés.
[00:12:14] Speaker A: Bref, vous développez partout, sauf à Montréal.
[00:12:17] Speaker B: Je commence un projet à Montréal. La Maison Rose, qu'on appelle à Montréal, sur le canal de la Chine, c'est l'ancien Canada Mounting. On vient d'acheter ça. On va développer plusieurs centaines d'unités là-bas. Mais un jour, je vais peut-être aller à Québec. J'avais essayé de construire les deux plus autour de Québec, entre là peut-être 8-9 ans, puis on m'avait bloqué à l'époque. Ça fait que j'avais laissé tomber.
[00:12:45] Speaker A: Mais... Qu'est-ce que t'es en train de développer à Québec?
[00:12:48] Speaker B: En ce moment, rien, mais dans le temps d'un projet. Mais pour l'instant, rien. Je vais acheter probablement un terrain prochainement. Vous allez voir l'année prochaine. Je suis en train d'acheter quelque chose.
[00:12:59] Speaker A: À Québec?
[00:13:00] Speaker B: Oui, à Québec.
[00:13:01] Speaker A: Dans le Nord?
[00:13:02] Speaker B: Je ne peux pas le dire tout de suite, mais il y a quelque chose qui s'en vient.
[00:13:05] Speaker A: Vous pouvez le dire, on n'a pas.
[00:13:06] Speaker B: Le temps de le dire. Au niveau du hockey, j'ai une loge au Centre Bell, puis j'ai des billets à Canada, puis je vais être à Québec le 30 septembre pour aller voir la game de hockey au Centre.
[00:13:18] Speaker A: La mairie de Montréal, on oublie ça. Avec le rapport ce matin, vous avez vu ça, plus de 200 millions de déficits prévus 2026. Vous êtes maire de Montréal ce matin, vous faites quoi?
[00:13:30] Speaker B: Bien, beaucoup de choses, là, surtout la sécurité, les itinéraires.
[00:13:34] Speaker A: Au niveau financier, d'entrée de jeu, vous faites quoi?
[00:13:37] Speaker B: Bien, c'est sûr que ça a été géré par... bien, un socialiste un peu, là, donc c'est différent d'être géré, mettons, par un entrepreneur. Ça fait que c'est certain que moi, je ferais des trucs pour ramener des sous d'abord avant tout, mais augmenter les taxes, c'est pas une bonne idée, là. Les Montréalais sont vraiment, vraiment... à bout de souffle au niveau des taxes. Donc, bien, tu sais, il y a des incongruités, un peu comme le centre Bell qui paye, je crois, une évaluation de 50 millions. Le centre Bell, juste le terrain doit valoir 500, 600 millions, juste le terrain du centre Bell. Tu sais, il y a des trucs qui fonctionnent pas du tout. Fait qu'au lieu d'égorger les petits commerçants, bien, genre, je regarderais des gros projets comme ça qui sont non taxés convenablement, là, tu sais.
[00:14:27] Speaker A: Et on coupe aussi des fonctionnaires. Il y en a trop. Il y a trop de fonctionnaires dans les arrondissements. Ça n'a pas d'allure.
[00:14:34] Speaker B: Beaucoup trop de syndiqués aussi. Donc, le privé, déléguer plus au privé, ça aiderait beaucoup. Ce serait plus rapide.
[00:14:44] Speaker A: Les syndicats sont trop forts au Québec?
[00:14:46] Speaker B: Oui, 100 %. D'ailleurs, c'est pour ça que la société va mal. Donc, il y a beaucoup de choses. Pour vous donner une idée, 91,5% de toutes les grèves au Canada sont au Québec. Donc, une des raisons pourquoi notre productivité est la plus basse en Amérique, c'est parce que les syndicats sont trop présents. Donc, quand un syndicat est présent dans une compagnie, la productivité automatiquement baisse et on le voit très bien.
[00:15:16] Speaker A: C'est le discours d'Éric Duhaime. Est-ce à dire qu'Éric Duhaime deviendra une option incontournable aux prochaines élections?
[00:15:23] Speaker B: Malheureusement, il y a des bons points, il y en a d'autres un peu moins bien, mais la problématique, c'est qu'il n'est pas accepté par la population. Mais effectivement, au niveau des syndicats, je le rejoins assurément.
[00:15:35] Speaker A: Pourquoi il n'est pas accepté? Est-ce lui ou la société le problème?
[00:15:39] Speaker B: Premièrement, le nom de son parti fonctionne pas au Québec, que ce soit lui ou un autre, Pourquoi? Le Parti conservateur est très mal vu au Québec à cause du gouvernement canadien. Donc le Parti canadien conservateur a toujours été mal vu ici au Québec. Ça fait que lui, en adoptant un peu le même nom, c'est sûr que ça fonctionne.
[00:16:02] Speaker A: On repart ça sur un autre nom. Allez-y, M. Poirier. On appelle ça comment?
[00:16:06] Speaker B: Ben, sérieusement, moi si c'était lui, j'aurais pas utilisé ce nom-là à la base, ça c'est sûr.
[00:16:14] Speaker A: Le Reform Party? Il faut réformer! Le Parti Réformé, ça serait quoi un autre nom? Il faudrait que ça reparte sur un autre nom, c'est ça que vous dites?
[00:16:22] Speaker B: Oui, ben ça aiderait, ça aiderait certainement. Ça, c'est sûr.
[00:16:25] Speaker A: Les médias aident pas non plus, hein? C'est sûr qu'à chaque fois que le Parti conservateur parle, c'est toujours... Les médias, là-dessus, sont très unilatéraux, vous trouvez pas?
[00:16:35] Speaker B: Bien, ils mettent en punitance un peu, là. À chaque fois qu'ils parlent, même s'il y a parfois des très bonnes idées, bien, il est toujours mis de côté, puis les médias le ridiculisent pour rien, donc... T'sais, aujourd'hui, les médias, c'est... C'est beau, t'sais, quand Québec solidaire parle, il y a plus d'attention souvent qu'Éric Duhem, ça devrait pas, là, t'sais, je veux dire. Mais bon, les médias sont souvent de gauche, donc ça va avec la ligne des médias.
[00:17:06] Speaker A: Les gens trippent sur vous. Est-ce qu'il y a pas un peu de jalousie? T'sais, les Québécois sont jaloux des riches. mais vous êtes populaire avec vos shorts, on va se le dire, là, puis le glamour qui vient avec ça. C'est dur à saisir, hein? Parce qu'il y a un fond de jalousie incroyable des Québécois. Est-ce qu'on vous regarde par admiration ou avec envie?
[00:17:28] Speaker B: Bien, c'est un peu... C'est typique québécois, là. Ailleurs dans le monde, on voit pas ça, là. Ailleurs en Amérique, je dirais. Mais c'est... Si on demandait à tous les Québécois, vous contre les riches, la plupart répondraient qu'ils sont contre les riches. Mais quand on leur demanderait la même question, voulez-vous être riche, ils seraient tous pour d'être riches. Donc, c'est un peu de la... Comment je pourrais dire? C'est un peu de l'hypocrisie, là, mais malheureusement, c'est ça, le Québec, t'sais. Mais bon, les Québécois sont le peuple que j'aime le plus au monde, c'est pour ça que je suis encore ici. On l'est! On l'est, Québécois! Ha, ha, ha! C'est ça! On est bien ici, quand même, malgré la jalousie des Québécois, mais dans l'ensemble, t'sais, J'ai beaucoup de hate et d'intimidation sur les réseaux sociaux, mais j'ai commencé jeune à faire des sous puis à avoir ce genre d'intimidation-là, puis je me suis fait une carapace, puis aujourd'hui, ça ne m'atteint pas.
[00:18:24] Speaker A: Vous avez un capital de « fuck you », comme on dit en latin.
[00:18:28] Speaker B: Oui, oui, oui. Mais aujourd'hui, ça ne m'affecte pas. Ma femme, ça l'a affecté un peu dans les premiers temps, mais là, ça va bien. Elle ne prend pas ça personnellement.
Tu sais, les gens derrière un clavier avec une photo, profil d'un chat ou d'un chien, là, c'est facile, là, bitcher contre le monde, puis dire des bêtises, mais la réalité, c'est que personne, dans la rue ou les gens qu'on rencontre, les gens sont tous gentils, là, tu sais. Fait que, tu sais, derrière un clavier, souvent, c'est d'autres choses, là, mais en général, les gens sont tous gentils, puis c'est ça, le peuple québécois, là, tu sais. On n'a pas une culture de paparazzi, de haine devant en personne, donc c'est quand même bien, là.
[00:19:13] Speaker A: Merci beaucoup pour l'entrevue, ç'a été un grand plaisir.
[00:19:16] Speaker B: Ça fait plaisir, bonne journée.
[00:19:17] Speaker A: Merci Bobeil. Wow, c'est un top. Luc Poirier. Vraiment, vraiment, vraiment gentil. Comment vous avez trouvé ça, les livers? 418-670-9098.