Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: On.
[00:00:12] Speaker B: Est.
[00:00:17] Speaker C: Mardi, il est 9h07, on est en direct de Grande Allée. Jean-François, salut.
[00:00:23] Speaker B: Salut, ça va?
[00:00:24] Speaker C: Très bien, et toi?
[00:00:25] Speaker B: Oui, super, merci.
[00:00:27] Speaker C: Le prof analyse ça comment?
Charlie Kirk, l'événement, mais également les conséquences, les retombées du meurtre et les réactions également.
[00:00:39] Speaker B: Ben oui, moi c'est surtout les réactions parce que, tu sais, pour quelqu'un qui connaît le prix de la culture de la cancellation pour l'avoir vécu, là, moi je dois avouer qu'une forme de Sheldon Freud, à la vue de tous ces woke gauchistes puis hautes adeptes de la bonne conscience qui subissent maintenant les conséquences de la graine qu'ils ont eux-mêmes plantées ou arrosées, Parce qu'après avoir eux-mêmes célébré, sans broncher les gens qui ont perdu leur emploi à cause de leurs propos, entre guillemets, indécents ou inacceptables, ils goûtent désormais à leur propre médecine. Ils capotent, ils crient à la censure, puis ils citent même Voltaire. On aurait aimé qu'ils en fassent autant avant qu'ils soient les victimes d'une irréalité qu'ils ont eux-mêmes contribuée soit à créer ou bien à valider. On voit bien ici leur hypocrisie et je pense qu'elle mérite d'être soulevée. Parce qu'en réalité, ils n'agissent pas par principe démocratique ici. Non, non. Ils réagissent uniquement parce que le monde de leur gang est maintenant victime de la censure et des conséquences qui viennent avec. Il n'y avait pas la même générosité quand Guillaume Lemity-Vierge a tout perdu pour sa vidéo qui était, il faut l'avouer, un peu conne, ou encore Patrick Provo, le prof d'université Laval, qui s'est fait clairer comme un malpropre. Comme ils ne faisaient pas partie de la bonne gang, ils ont soit gardé le silence radio sur ces cas-là, ou ils ont préféré jeter de l'huile sur le feu en les traitant de racistes ou de coucous. Vous direz que je manque peut-être de mon suétude ici, mais je ne peux pas m'empêcher de pousser un tirer moqueur face à ce qui leur arrive. Leur crachat a finalement été rattrapé par la force de la gravité. Mais moi, la question que je me pose depuis la semaine dernière, c'est la suivante. C'est le fait que le wannabe humoriste de Cube Radio, qui a été suspendu, suspendu, pas renvoyé, il n'a même pas été soumis à un régime de rééducation, comme ça a été le cas pour Jérémie Filosa, Et puis, même chose pour une professeure d'Université de Toronto qui a aussi tenu sur les réseaux sociaux des propos orduriers. Moi, je me pose la question, est-ce que c'est une violation inacceptable de la liberté d'expression? Puis, ma réponse, ça va peut-être vous surprendre, mais moi, je pense que non. Je crois plutôt qu'il s'agit ici d'une limite raisonnable qu'on peut accepter au sein d'une société libre et démocratique. Puis, si vous me donnez ces deux petites minutes, je vais vous expliquer mon raisonnement. Moi, je pense que le contexte dans lequel ces propos-là ont été tenus, ça compte énormément. Souvenez-vous, ils ont été tenus au moment même où on apprenait que Charlie Kirk avait été pris pour cible, puis où les premières images horribles du tir qu'il a atteint au coup circulaient déjà en boucle sur les réseaux sociaux. Donc le contexte, c'est un contexte normalement d'anxiété, de désir de vengeance, de haine. Puis dans des situations comme celles-là, les gens, ils réfléchissent plus. Ils sont plutôt guidés par leurs émotions. Donc dans des moments pareils, les gens qui ont une voix qu'ils portent, qui ont le pouvoir d'influencer les autres, ils ont le devoir de mettre le couvercle sur la marmite et non pas de jeter de l'huile sur le feu. C'est leur responsabilité de calmer la situation. Puis à cet égard-là, moi, je trouve que les sorties de Barack Obama, Joe Biden ou Nancy Pelosi étaient tout à fait appropriées dans les circonstances. Puis, d'une certaine façon, je dirais que c'est aussi notre rôle. Parce que, tu sais, on est écouté par des milliers de personnes, puis qu'on le veuille ou non, on a un pouvoir d'influence sur eux. Puis, tu sais, comme le disait l'oncle de Spider-Man, avec de grands pouvoirs vient de grandes responsabilités. Puis la suite des choses après un événement comme celui-là dépend en grande partie de gens comme nous. Si on déconne, si on verse de l'huile sur le feu avec des blagues de mauvais goût, on empoisonne le processus de guérison puis de pacification qui devrait suivre ce genre d'événements-là. Ce n'est pas ce que le gars de Cube a fait, et en ce qui me concerne, je pense que sa suspension est méritée. Parce que dans un contexte d'une société libre et démocratique, les conséquences de ce qu'il a dit nuisent à la manière dont une société libre et démocratique devrait fonctionner.
[00:04:46] Speaker C: Oh, t'es pas correct là! Caron, c'est de la culture d'annulation? Non, c'est de la culture de la responsabilisation. Quand t'es en onde, tu es responsable de tes propos. Sacrifice, c'est la première affaire qu'on m'a dit qu'on m'engageait à Radio X en février 2004. Puis avec ce qu'on venait de vivre, la responsabilité des propos en ondes, nous on est responsable de par le CRTC, de par le CCNR, les organismes fédéraux, de par le code de déontologie appliqué par le diffuseur. par le code civil et, le cas échéant, si ça dégénère, le code criminel, si j'éructe des propos haineux en onde. Donc il y a des responsabilités. Ding dong!
[00:05:41] Speaker B: Mais c'est un appel à banaliser un acte qui mine la démocratie elle-même. Parce que s'il y a de la violence à grande échelle, la démocratie ne peut pas survivre. Et pour moi, son propos était tout aussi répréhensible qu'un médecin qui se moquerait de la chimiothérapie tout de suite à la avoir mort. annoncé à une femme qu'elle a un cancer du sein, ou un pilote d'avion qui ferait une blague sur un crash d'avion au micro de l'appareil alors que l'avion est en pleine zone de turbulence. Dans deux cas, ces blagues, à cause de leur contexte, porteraient préjudice aux gens. Pour moi, c'est la même chose quand, dans un contexte d'assassinat politique, on rit d'une situation qui est incompatible avec la démocratie, qui lui nuit. Donc tu sais, les gens peuvent être en accord avec moi, mais donc... Moi, c'était pire.
[00:06:34] Speaker C: Les propos tenus par une chroniqueuse dans le show de Radio-Canada, Radio-Montréal, étaient pires encore. Parce qu'il y avait une incitation à la haine, il y avait comme une jouissance face au meurtre. Moi, je pense que c'était beyond ce qu'on a entendu à Cube. Il y avait de la méchanceté là-dedans, il y avait de la haine. Il y avait une forme de perversion. Tout le monde a éprouvé un malin. Je ne sais pas si on peut peut-être, Dan, tenter de retrouver cet extrait-là. Je ne sais pas si tu l'as entendu hier dans La Légion, c'est Dom Dumas qui nous a fait entendre ça. Mais bref, on les réécoute pour le bénéfice des auditeurs, Jean-François, à l'instant.
[00:07:10] Speaker D: J'aurais vraiment, vraiment préféré ne pas voir ces images-là. C'est pourtant la vidéo la plus épeurante que j'ai vue de ma vie. Je suis sous le choc et j'ai beaucoup envie de pleurer. Je regarde les gens se tirailler, assis dans leur trône de bien-pensance, quatre secondes après les événements, avec une froideur princière et des textes de 800 mots qui nous expliquent en détail exactement comment on devrait réagir, parce que personne n'a le droit de se réjouir de la mort de ce gars-là, un complotiste misogyne, homophobe et raciste qui souhaitait, entre autres, la disparition des personnes trans. J'haïssais ce gars-là, je l'haïs encore, et même si j'aurais probablement mis ma main pour arrêter le sang de son cou, j'arrive à comprendre le soulagement qu'éprouvent beaucoup de gens dans l'idée, dans l'idée que ce gars-là ne prononcera plus jamais son discours de marde. J'y arrive et d'y arriver me bouleverse. Ce monde est complètement fucké, Patrick. Ça se peut que nos réactions soient émotives, ça se peut qu'on ne dise pas toujours exactement la bonne affaire, qu'il y a des bottes qui dépassent, qu'on ait de la misère à comprendre ce qu'on ressent parce que ce dont on est témoin, ce à quoi on assiste, n'a aucune allure. On peut-tu respirer deux secondes? Les affaires commencent à aller pas mal vite là. Le terrain est après glissé et nos maisons se dirigent tout droit vers un grand trou où j'ai de plus en plus peur qu'on réchappe personne.
[00:08:36] Speaker C: Qu'est-ce que t'en dis? L'avais-tu entendu?
[00:08:38] Speaker B: Non, non, mais tu sais, le terrain glisse. Où est-ce qu'on s'en va, Pierre? La réaction rationnelle normale, ça devrait être on se calme, on ne se réjouit pas de l'assassinat, de la mort d'un individu comme ça. Alors qu'elle dit elle-même qu'on est sur un terrain glissant, à la limite, les États-Unis approchent peut-être même d'une guerre civile. Tu sais, elle dit ça d'un côté, puis de l'autre côté, elle vient d'une certaine façon valider le fait que d'une certaine façon, c'était normal de souhaiter sa mort. Elle se contredit elle-même dans son propos, c'est... C'est... Mon Dieu. Radio-Cannes, c'est... Le média d'État... Le média d'État.
[00:09:17] Speaker C: — Bon sang de jouissance face à la mort de ce gars-là. — Oui, oui.
[00:09:22] Speaker B: C'est pas la seule, hein. Et c'est ça que je trouve vraiment... Mais c'est de notre faute!
[00:09:27] Speaker C: C'est la faute de la droite! La pire période pour regarder RDI, en passant, je vous dis ça de même, en parenthèse, c'est la trahie de l'après-midi. Qu'est-ce qui est saussé? Ça n'a pas de sens. Ah! Il y a eu les Américains. Ça n'a pas d'allure. Hier, c'était délirant. C'est la droite, encore une fois, la droite qui a provoqué ça. C'est Donald Trump. Regardez, regardez. Mais aucun mot sur Black Lives Matter. La violence de l'extrême gauche dans les rues des États-Unis, rien sur des fonds de police, les MEU, t'as vu?
[00:09:57] Speaker B: C'est une violence légitime.
[00:09:58] Speaker C: Ouais, la bonne violence.
[00:10:00] Speaker B: En tout cas, moi je trouve que la suspension du gars de Cubs, ça n'a rien à voir avec la cancellation d'un gars qui partage des opinions que vous n'aimez pas, que vous faites des ridicules. comme dans le cas de Philosa où vous vous trouvez niaiseux, comme dans le cas de Guillaume-Étivierge. Ça, dans ces cas-là, c'était une violation de la liberté d'expression, puis ça devrait pas être toléré, parce que ce que ces gens-là ont dit, ça portait absolument pas atteinte au format de la démocratie, ça diffamait personne, c'était pas des menaces de mort, des incitations à la violence ou aux meurtres, c'était donc rien interdit par les tribunaux. Ce qu'ils ont dit, c'était juste un peu con, mais ça, on peut pas interdire aux gens de l'être, là. Le chroniqueur de Québécois, que je n'aimerais pas, qui déchire sa chemise sur Facebook parce qu'un membre de sa gang a été cancellé, puis qui fait des amalgames foireux avec des propos que Jeff Fillion a tenus dans le passé, il est dans le champ.
[00:10:50] Speaker C: Des propos que Jeff a jamais tenus en passant, je tiens juste à préciser ça.
[00:10:54] Speaker B: Oui.
[00:10:54] Speaker C: C'est carrément mensonger. Jeff l'a expliqué hier à Radio Pirate, puis Dom était là pour en témoigner parce qu'il travaillait avec dans le temps. Jeff n'a jamais ri. de la mort de Taïfa. C'est une histoire inventée, ça, cette affaire-là. C'est inventé. C'est un émoticon en rapport avec Amazon. Jeff n'a jamais ri. Il s'est jamais moqué d'eux. Histoire inventée, torturée. Mais quand tu veux salir un adversaire idéologique, donc à ce moment-là, tu peux prendre les recourses que tu veux.
[00:11:24] Speaker A: Mais oui, c'est Québécois qui a décidé de le suspendre, personne d'autre.
[00:11:26] Speaker B: Ben oui, c'est ça.
[00:11:27] Speaker C: Exactement, c'est ça. Il faut à un moment donné que tu t'achètes un miroir. Ils en vendent des miroirs. Ils vendent des miroirs.
Moi, je me suis jamais fait poursuivre. J'ai jamais eu de mise en demeure. Je me suis jamais excusé en honte. J'ai jamais dû le faire. Bon, bien, il y en a qui dérapent. Est-ce que j'ai dit des conneries dans le passé? Oui, mais savez-vous quoi? J'ai jamais eu à m'excuser de quoi que ce soit. Bon, bien, si ça arrive un moment donné, je le ferai. Mon boss m'enjoindra de le faire. Et je vais m'acheter un miroir. Mais je blâmerai pas Dan Gravel ou Dom Dumas des erreurs des autres. Je vais m'essuyer, puis je vais recommencer, puis je vais me relever le matin, puis je vais me présenter à la job. C'est ça que je vais faire. Dans la vie, c'est ça qu'il faut faire aussi. Il faut se comporter en homme. On se lève debout, à la cadrette, les oreilles molles. C'est de ma faute, on regarde en avant puis on continue, au lieu de tenter de blâmer tout le monde et son père.
[00:12:22] Speaker B: Je pense que tu t'attendrais aussi de tes co-animateurs si tu te déconnais et tu disais quelque chose absolument horrible.
[00:12:29] Speaker C: Je vais me ramener. Comme moi je ramène les autres, comme on est responsable là-dedans en tant que diffuseurs.
[00:12:35] Speaker B: Tu t'attendais à ce qu'ils disent « Écoute, Dom, t'es allé un petit peu loin là.
[00:12:40] Speaker C: » Je travaille pas que des bénis oui-oui. Ça a toujours été ma volonté d'être entre autres gens qui peuvent nous ramener le cas échéant. On n'est pas parfait là. Mais ça arrive. C'est pas grave, pis y'a pas personne à canceller, y'a pas personne, tu comprends? Ça arrive, et on s'essuie pis on recommence. Y'a quand même un gars qui a mis en doute qu'on ait marché sur la Lune, qui a été suspendu pis envoyé dans un camp de rééducation. Avec Louis Lacroix. qui a fait un gag concernant des patentes de rap du monde qui dansait ces genres-là. C'est à un moment donné, quand même, pas qu'apothèque ça. Louis Lacroix qui suit encore la politique, puis il n'y a personne de mort.
[00:13:24] Speaker B: C'est ça. Mais ça, c'est ridicule de canceller pour des propos comme ça. Parce que c'est malhabile, ça porte préjudice à personne, ça porte préjudice à la société. Honnêtement, je me suis fait une comparaison dans ma tête. Qu'est-ce que les gens de Radio X, la radio poubelle, qu'est-ce qu'ils auraient pu dire d'aussi dégueulasses, d'aussi horribles, d'indécents que le type de cube. Au moment même de l'assassinat de Charlie Kirk, je me suis dit, imaginez, on annonce à la radio la tragédie de la mosquée de Québec.
Pis là, y'a un animateur en onde, cinq minutes après, qui ferait par exemple la joke suivante. «Ah ben, ils sont morts, mais au moins ils vont aller retrouver leurs 72 vierges au paradis.» Non, non, c'est vrai.
[00:14:13] Speaker C: C'est vrai. Et tu le sais que c'est jamais arrivé. Mais Katsuya, c'est nous mêlé à ça en passant, là. Le salaud.
[00:14:20] Speaker B: C'est ça. Mais ça, c'est les amalgames foireux. D'essayer de rendre responsable, coupable, des personnes pour des propos qui ont été mal interprétés ou par d'autres personnes qui leur manquaient une coupe de fusible au deuxième étage. Ça, c'est dégueulasse. Mais si vous aviez dit... Quelqu'un de la radio aurait dit une chose pareille.
[00:14:41] Speaker C: Ah, suspendu automatique. Peut-être même congédié, mais tout le monde suspendu. En droit du travail congédié. qu'on j'ai dit directement, il y a une gradation quand même, il y a des principes à suivre, ceci étant dit, c'est sûr qu'il y aurait une sanction. On se comprend Jean-François, il n'y a aucun doute là-dessus. Parce que le contexte... Non, non, ça aurait été inacceptable.
[00:14:59] Speaker B: Ben oui, c'est ça. Tu sais, c'est comme en mai 1945, je pense que ça aurait été vraiment malhabile puis indécent, ça aurait dépassé les limites de faire des blagues sur des juifs par exemple. Le matin du 11 septembre 2001, ça aurait aussi été indécent de faire des blagues sur le terrorisme et des gens qui font des vols planés à partir d'un centième étage dans le gratte-ciel. Par contre, 80 ans plus tard, les humoristes ont le droit de faire des blagues sur les juifs, les musulmans, puis les gens de toutes les nominations religieuses.
[00:15:33] Speaker C: — Ouais, c'était « too soon ». Ça, c'est l'expression « too soon » existe.
[00:15:36] Speaker B: — Exactement. « Too soon », parce que c'est ça, justement, le contexte.
[00:15:39] Speaker C: — Voilà.
[00:15:40] Speaker B: — Ça, pour moi, c'est fondamental. Dans des moments comme ceux-là, c'est pas le temps de mettre de l'huile sur le feu. Au contraire, c'est d'être calme, puis d'essayer de raisonner. pour ne pas tenir des propos qui vont être interprétés par la suite comme menant à une escalade de la part de l'autre groupe qui a été victime, dans ce cas-ci, de l'attentat. C'est comme ça que tu tombes dans un cercle vicieux que tu ne peux plus arrêter. Et ces cercles vicieux-là en viennent ultimement à détruire la démocratie.
[00:16:07] Speaker C: Merci beaucoup, Jean-François. Ça a été un plaisir.
[00:16:08] Speaker B: Merci, bonne journée.
[00:16:09] Speaker C: Bye-bye. 9h23. Commentaires, ajouts, suggestions? Dan?
[00:16:14] Speaker A: Ben non, je pense que tout a été dit sur cette histoire de Charlie Kirk là. On n'a pas fini d'entendre parler. Puis tout le monde met de l'huile sur le feu, partout, partout, partout, partout. Je pense que la meilleure solution qu'on devrait faire pour au moins 48 heures, c'est de prendre ce sujet-là, le mettre dans le premier tiroir de la temple de nuit, puis attendre un peu pour le ressortir.
[00:16:31] Speaker C: Ce qu'on fera pas, parce qu'on va parler avec parce que c'est la première américaine à qui je parle depuis que c'est arrivé.
[00:16:37] Speaker A: Mais je ne parle pas de Radio X, je parle de tout le monde dans le monde entier. On est en train de complètement l'échapper, l'échapper partout. C'est hallucinant, hallucinant.
[00:16:47] Speaker C: C'est exactement lui, c'est exactement ce qu'il voulait éviter en invitant à l'échange. Je suis d'accord avec Jean-François aussi. Obama... Bernie Sanders, même, tu peux le rajouter, ont quand même bien réagi dans les circonstances.
[00:17:01] Speaker A: J'ai pas trouvé que des politiciens de gauche avaient mal réagi jusqu'à maintenant. Pas beaucoup, en tout cas.
[00:17:06] Speaker C: C'est juste les fêlés, entre de part et d'autre, les no-names des gens qu'on connaît pas.
[00:17:09] Speaker A: Mais il y en a partout, là.
[00:17:11] Speaker C: Des profs d'université, des infirmiers, oui, oui. Il y en a partout.
[00:17:15] Speaker A: On va répondre, on va répondre. Les menaces des politiciens de gauche...
T'sais, c'est... c'est arrêté, là.
[00:17:24] Speaker C: Faut lever le pied. T'as raison. Doume Dumas vient de m'envoyer un sondage. Palace, jusqu'à quel point c'est fiable? 55 % votent réno au référendum. Le PQ va être content. Ils vont dire 545, oui.
[00:17:38] Speaker A: 55 %, les autobus sont pas encore partis.
[00:17:41] Speaker C: C'est pas mauvais. Ils vont être contents, c'est ça. 45 % oui. Tu brasses la soupe. Immigration. C'est ça qui va arriver.
[00:17:50] Speaker A: Oui, oui, c'est sûr.
[00:17:51] Speaker C: Ça risque de lever. Mais juste PSPP, ça lèvera pas. Ça va prendre un capitaine. Ça va prendre... Si tu mets Hubert Gazal, oublie ça, là. Dans l'autobus, oublie ça. Donc, c'est 35 %, oui, qu'il y a 55. Il y a comme un genre de 20 % d'élimbre ou un genre de 10 % d'élimbre. Oui, il y a 10 % d'élimbre. 10 % qui sont au ciel, au paradis. Il est mêlé.
Ok. Le genre de truc qui... Aller dans les... Aller dans les Normandais aujourd'hui, écouter conversation, pour moi on parle pas de souveraineté. On parle plus de pince à la table. C'est pas mal ça l'histoire.