CARON: Y'aura-t-il assez de policiers à Montréal POUR LA SÉCURITÉ DU GRAND-PRIX CYCLISTE?

September 09, 2025 00:12:40
CARON: Y'aura-t-il assez de policiers à Montréal POUR LA SÉCURITÉ DU GRAND-PRIX CYCLISTE?
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CARON: Y'aura-t-il assez de policiers à Montréal POUR LA SÉCURITÉ DU GRAND-PRIX CYCLISTE?

Sep 09 2025 | 00:12:40

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[00:00:00] Speaker A: À. [00:00:12] Speaker B: 9H24. [00:00:18] Speaker A: Jean-François Caron, mes hommages. [00:00:20] Speaker B: Salut, ça va? [00:00:21] Speaker A: Ça va très bien. Ça va très bien. Oh, attends un peu, j'ai vu un cycliste avec un drapeau. Oh, c'est un drapeau d'Israël. Oh, on l'annule! On l'annule! La culture de l'annulation, mon cher ami. Si on faisait ça pour les Olympiques, on annulerait tous les pays africains. Parce que dans certains pays africains, on exploite les mineurs, ce sont des enfants, d'autres c'est les femmes, d'autres c'est les gays. Il faudrait enlever un anneau aux Olympiques parce que les Olympiques, un anneau, c'est un continent. C'est un délire cette affaire-là. Qu'est-ce que tu penses de ce délire-là, toi qui es féru de cyclisme? [00:00:59] Speaker B: Ben oui, écoute, la politique s'invite dans le sport, le cyclisme en ce moment. Puis on a vu des événements récents autour d'Espagne contre l'équipe Israel Premier Tech. Donc ça a commencé d'abord au contre-la-monte par équipe. Ça, c'est les gars qui roulent à 55-60 km heure, la tête dans le guidon. Il y a des manifestants pro-palestiniens qui ont bloqué la route, ce qui aurait pu entraîner une chute massive et des blessures importantes pour les coureurs. Lors d'une étape dans le Pays Basse, des manifestants ont à nouveau bloqué la route et ont défoncé les barrières de sécurité à l'arrivée, ce qui a forcé l'organisation à neutraliser l'étape. Lors de la dixième et de la quinzième étape, il y a des manifestants pro-palestiniens qui ont fait chuter lourdement deux coureurs qui ont été blessés. Moi je vais vous dire de quoi, tomber en vélo à 40-50 km heure, soit tu te casses une clavicule ou tu te fais une bonne brûlure d'asphalte qui risque de s'infecter. C'est pas le fun pantoute. Pis tout ça, ces événements-là, ça a amené les organisateurs du Tour d'Espagne à se questionner sur leur capacité à pouvoir terminer l'épreuve. sans encombre si l'équipe Israël Premier Tech continue à y participer. Vous avez son directeur qui s'est dit ouvert à l'expulsion de l'équipe, tout comme le ministre espagnol des Affaires étrangères. Puis là, vous avez les Grands Prix de Québec puis Montréal qui vont bientôt avoir lieu avec un groupe qui exige que l'équipe soit interdite de participation. Puis là, à ce jour, l'Union cycliste internationale continue à soutenir l'équipe, mais pour combien de temps? À la lumière de toute cette pression politique-là. Puis reste à voir, ça va être quoi la réaction de la mairesse de l'Île-aux-Génie, puis le maire de la ville dont dépend la survie des pingouins en Antarctique, deux maires proches des radicaux pro-palestiniens de Québec solidaire. Moi, la question que je me pose, c'est est-ce qu'ils vont déployer les effectifs policiers nécessaires? pour assurer la protection des coureurs de l'équipe, donc il va y avoir des Québécois, Hugo Hull va y participer, mais aussi faire en sorte qu'il n'y aura pas de manifestants qui vont être en mesure de s'immiscer sur le parcours des deux épreuves. On a la preuve qu'on vit dans un monde où le nouveau héros, c'est la victime. Au lieu de mettre en place des moyens additionnels pour sanctionner ces abrutis-là qui posent des gestes extrêmement dangereux pour des athlètes qui ont absolument rien à voir dans le conflit israélo-palestinien, L'organisateur du Tour d'Espagne et les dirigeants politiques préfèrent ne pas sévir contre eux, mais plutôt contre les coureurs en cherchant à les empêcher de courir. Si on s'entend, si l'équipe commence à être empêchée de participer à des courses, ça va signifier ni plus ni moins que cette dissolution. Les 25 coureurs de l'équipe vont tous se ramasser au chômage. C'est le monde à l'envers. [00:03:41] Speaker A: Israël, tout le monde en parle, tout le monde est là-dessus, ça vient de tomber, ont attaqué le Qatar. Israël a attaqué le Qatar et a mené une opération militaire dans la ville de Doha, la capitale du Qatar, contre l'establishment du Hamas. [00:03:58] Speaker B: Voilà. [00:03:59] Speaker A: Le Hamas, parce que les vrais leaders du Hamas, c'est veston, cravate et ça prend le petit café. [00:04:05] Speaker B: Ah oui, ben oui, ils sont à Doha, là. Ils sont au Qatar, ils sont pas à Gaza, là. Ça roule en Bersadez, en BMW. [00:04:12] Speaker A: C'est ça. [00:04:12] Speaker B: La grosse vissale de Pacha, là. Mais ça laisse mourir les petits soldats qui doivent... À qui ils demandent, là, d'enlever des jeunes filles israéliennes, les violer pis les égorger, là. Ben non. C'est... Ils ont commencé ça en... Lorsqu'ils ont lancé leur opération en 2023, puis pour Israël, ça va se terminer uniquement quand ils vont avoir enrayé la menace du Hamas. Les Israéliens vont y aller all out jusqu'à ce que le problème soit réglé. [00:04:43] Speaker A: C'est une tentative d'assassinat, il y a différents reporters. Allez-y, c'est toujours sur X que ça se passe maintenant, Jean-François. J'ai les vidéos, je vois l'explosion. dans un immeuble à Doha. Ça vient d'être filmé. Alors, tout est en instantané aujourd'hui. Tout est en instantané, quel que soit le média. Allez-y. [00:05:05] Speaker B: Ça doit ressembler à ce qui s'est passé, l'attaque à Teheran. [00:05:08] Speaker A: Oui. [00:05:08] Speaker B: Les dirigeants militaires, des trucs vraiment ciblés. [00:05:12] Speaker A: Du grand Mossad. [00:05:13] Speaker B: Oui, ils savaient exactement où les trouver, les gars du Hamas. Mais bon. [00:05:18] Speaker A: Voilà. OK. Comment ça va toi pour ça? Jase-moi de toi un peu. As-tu défait tes boîtes? As-tu quand même déménagé dans un autre pays? Parle-moi de toi un peu, les cours. Es-tu dans un milieu stimulant? Est-ce que tu seras plus heureux dans... Parle-moi de ton nouveau pays brièvement. Moi, je trouve ça intéressant, la vie que tu mènes, et de préserver quand même une implication. Véritable, au Québec, tu suis la poc. T'en manques pas bien, bien, pour vrai. Mais tu restes quand même loin. Je comprends qu'il y a Internet, mais quand même, il y en a qui sont décrochés quand ils demeurent loin du Québec. Parle-moi de ton vécu. Comment ça se passe, ton intégration? [00:06:02] Speaker B: Ça se passe super bien. Les collègues sont sympathiques. C'est une plus petite université que celle d'Astana. Mais les étudiants sont brillants. Ils sont sélectionnés. En fait, l'université est assez petite. [00:06:16] Speaker A: C'est quoi le nom de l'université? [00:06:18] Speaker B: C'est American University of Armenia, donc l'université américaine d'Arménie. Ça a été créé au début des années 90 parce qu'à la fin des années 80, en Arménie, il y a eu un gros tremblement de terre. Puis vous avez des membres de la diaspora arménienne qui habitent en Californie. dans la région de Glendale. Donc c'était des profs qui enseignaient à l'Université de la Californie qui ont décidé. [00:06:39] Speaker A: De venir ici pour... Arizona ou Glendale? Ah, il y a un autre Glendale à Californie. Ok, je comprends. [00:06:45] Speaker B: Donc ces profs-là, des profs d'ingénierie, ont décidé de venir en Arménie pour donner un coup de main, pour rebâtir le pays après le tremblement de terre. Puis ils se sont dit, t'sais, pendant qu'on est là, pourquoi est-ce qu'on ouvrirait pas une espèce de branche de l'Université de la Californie? Et puis, le projet s'est concrétisé en 1991. Donc, cette université a déjà plus de 30 ans. Très bien établie, il y a des anciens gradués, des anciens qui ont été députés, qui ont été ministres, qui ont été ambassadeurs. Donc, vraiment, l'université a fait une grosse différence dans le pays depuis plus d'une trentaine d'années. Fait que je nage dans un environnement comme ça. Mais tu vois, à Astana, nous, il y a beaucoup plus d'étrangers dans le département. Dans notre département de 15 ou 16 profs, il y a seulement 4 profs kazakhs. Alors qu'ici, on est 3 non-arméniens. Tous les autres collègues, c'est des arméniens. Fait que ça change un petit peu la dynamique. Mais c'est des gens qui ont tous des doctorats d'université européenne ou d'université américaine. [00:07:50] Speaker A: On dit qu'elle est affiliée, je suis en train de lire le résumé, t'es affilié avec l'Université de la Californie, carrément. [00:07:56] Speaker B: Berkeley, je suis dans les classements internationaux aussi. [00:07:59] Speaker A: Oui, 8 programmes de bac, 11 de maîtrise, 2200 étudiants, donc c'est une petite université. C'est ça qui est le fun avec, j'imagine, un petit campus. c'est que t'as le droit à un suivi plus personnalisé, j'imagine? Une approche plus personnalisée, c'est sûr? [00:08:16] Speaker B: C'est ça. Puis ça fait en sorte que comme l'université est petite, physiquement, il y a peut-être... Moi, ce qu'on m'a dit, c'est qu'il y a à peu près 5000 étudiants qui font des demandes d'admission à chaque année, mais l'université peut juste en admettre 1500. Donc ça fait en sorte que les étudiants qui sont sélectionnés, c'est les étudiants qui, sur papier, sont les plus brillants, qui ont les meilleures notes au secondaire. Leur anglais est absolument exceptionnel. C'est vraiment étonnant. J'aime ça ici. La ville, c'est une super belle ville. [00:08:48] Speaker A: C'est à Yerevan, c'est ça? [00:08:50] Speaker B: Yerevan, qui est la capitale, c'est au pied du mont Arara. On dit que c'est là où l'arche. [00:08:56] Speaker A: De Noé... Oui, l'arche, ça se peut que... On disait que Noah avait une poignée de 30 sous, là. Si tu te penches un peu, d'après moi, tu peux peut-être en ramasser. Tu prends ton temps. [00:09:09] Speaker B: Mais tu sais, c'est contrairement à Asitana... [00:09:11] Speaker A: Donnez des pilotes aux girafes aussi. [00:09:13] Speaker B: Oui. Astana, c'est une ville artificielle. Elle a été créée il y a 25 ans. Ils ont déplacé l'ancienne capitale d'Almaty vers au milieu de nulle part. C'est une ville qui n'a pas d'âme. C'est une ville un peu plate. Tandis qu'ici, Erevan, elle a été fondée il y a plus de 3000 ans. C'est une ville qui est remplie d'histoires très anciennes, qui a aussi une histoire soviétique, d'une architecture post-soviétique. C'est vraiment fascinant. [00:09:40] Speaker A: Félicitations! [00:09:42] Speaker B: Un gars comme moi qui adore l'histoire, qui tripe sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Moi, je suis vraiment dans mon élément ici. [00:09:51] Speaker A: Je ne regrette pas choix. mon On dit que la mission de l'université, c'est l'excellence. C'est Yark, la libre pensée. Yark, la tête mêlée, la libre pensée. Quoi, vous êtes libre? [00:10:00] Speaker B: C'est pas comme à Lucam. [00:10:01] Speaker A: Non? [00:10:01] Speaker B: C'est pas comme à Lucam. Non. Il n'y a personne qui se fait canceller ici non plus. [00:10:05] Speaker A: Non, non, non, oui. [00:10:06] Speaker B: Non. [00:10:07] Speaker A: C'est très bon. Je te laisse le mot de la fin, mon cher prof. Le mot de la fin, un mot d'esprit ou peut-être une lancée scientifique, quoi? [00:10:17] Speaker B: Écoute, j'ai pas pensé, mais ce qui m'a marqué dans les derniers jours au Québec, c'est les dépenses absolument ahurissantes. [00:10:27] Speaker A: Il y a une polyvalente de demi-milliard! Ça, c'est la nouvelle. [00:10:32] Speaker B: Excuse-moi, mais tu sais, dans n'importe quel autre pays normal, dans le monde, les gens qui ont autorisé ces dépenses-là, ils seront en prison. Il y aura un procès contre eux. [00:10:41] Speaker A: Plutôt d'exécution. Mais disons qu'on va y aller avec un procès, c'est correct. [00:10:45] Speaker B: On va y aller plus mollo. Mais tu sais, ça clique. Le scandale, ça clique. Au final, ça a coûté combien cette patente-là? Un milliard et des poussières? [00:10:54] Speaker A: Je sais pas, mais en tout cas, la commission se prolonge, puis trêve de galanterie, ça va coûter une beurrée. La commission va coûter combien? J'en suis quasiment rendu à se poser la question. [00:11:04] Speaker B: Mais moi, j'avais lu que ça avait coûté plus d'un milliard de dollars, le scandale cyclique. Juste en comparaison, le Burj Khalifa à Dubaï, qui est la plus haute tour du monde, elle a coûté 1,5 million. [00:11:18] Speaker A: Ça, je peux te faire le même comparatif, mon cher Jeff. Le tramway de Québec, Il va coûter 8 SoFi Stadium à Los Angeles. J'aime ça ces comparatifs-là. [00:11:34] Speaker B: On n'est pas dans des 5% plus chers qu'ailleurs. On est dans les 5, 6, 7. [00:11:40] Speaker A: 8, 10 fois plus chers qu'ailleurs. [00:11:42] Speaker B: Honnêtement, faites l'analyse de l'air et de l'eau au Québec parce qu'il y a quelque chose qui ne marche pas. Ce n'est pas normal tout ça. [00:11:50] Speaker A: Évidemment, on aura un nouveau gouvernement quand même. Sois gentil. Demain, la CAQ sera relancée avec une nouvelle mouture. On va ramener des plantes vertes dans le solarium. Donc tout le monde va avoir du soleil et de l'eau. [00:12:04] Speaker B: Mais tu sais, Drenville va rester au Conseil des ministres. Girard va rester ministre des Finances. L'autre, qui est à Santé, va rester à Santé. C'est pas un nouveau départ, ça, là. Il va nommer 3-4 plantes vertes. [00:12:17] Speaker A: Puis voir un nouveau Fardoch à l'agriculture qui va venir nous dire de manger notre broco. C'est pas... [00:12:22] Speaker B: Écoute, c'est fini pour Legault, là. C'est fini pour Legault, là. C'est pas comme ça qu'il va se relancer, là. [00:12:28] Speaker A: Non, non, non, non. Les Legaults, ça achève. Legoland. [00:12:32] Speaker B: C'est fini pour M. Legault. [00:12:33] Speaker A: Legoland, ça achève. Aïe, merci beaucoup. Aïe, on se reparle la semaine prochaine. Salut, bye.

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