Chassin est un radical et COUPER EST IMPOSSIBLE!

September 13, 2024 00:23:49
Chassin est un radical et COUPER EST IMPOSSIBLE!
Maurais Live
Chassin est un radical et COUPER EST IMPOSSIBLE!

Sep 13 2024 | 00:23:49

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Show Notes

Legion of Doom

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[00:00:00] Speaker A: Ce segment d'émission présenté par Crown qui t'offre 20 $ de rebais sur le traitement à l'anti-rouille numéro 1 au Canada. Garde ta voiture propre longtemps, fais-la traiter maintenant. Trouve le centre le plus proche au crown.com. Allons-y en live maintenant, de la Tour du Dôme. [00:00:37] Speaker B: C'est Moray Live. [00:00:38] Speaker A: On devient légionnaire et on reste jusqu'à la mort. De Radio-X, la frontière mondiale, voici votre légendaire Cajun du Dôme. [00:00:59] Speaker C: Ça va-tu rentrer, mon dôme, dans la boîte? [00:01:01] Speaker A: On va essayer que ça rentre. OK, let's go, on se lance tout de suite. [00:01:03] Speaker C: Éric Duhem, tantôt, ne manquait pas ça. Youri Chassain avec nous autres plus tard. [00:01:07] Speaker A: C'était quoi, justement, le discours de Youri Chassain, hier? [00:01:10] Speaker D: Force est de constater qu'on fait face à des services gérés par l'État. C'est une crise des services publics. On va nous dire qu'il manque d'argent. qui manque de personnel, ça fait des années qu'on a augmenté le budget, ça fait des années qu'on embauche à pleine porte, pis qu'on donne des meilleurs salaires. Moi j'ai tenu la ligne, j'ai voté en faveur du budget, même avec le déficit historique, parce qu'on allait s'atteler à faire un examen de dépense, pis qu'on allait faire des choix parce que le gouvernement peut pas être tout pour tout le monde. Mais devant mes électeurs qui me disent C'est bien beau, mais ça s'améliore pas vraiment dans les résultats pour nous. Mais là, j'ai comme plus rien à dire. [00:01:49] Speaker A: Il y a plus d'excuses à donner à ses citoyens et surtout, le problème, c'est pas juste la CAQ. Le problème, c'est le modèle québécois. Le modèle québécois ne tient plus. La CAQ était supposée le changer, mais ils ne l'ont pas faite. Ils ont continué business as usual. Mais au moins, ce qui est le fun, c'est que les autres parties, eux autres vont le changer. [00:02:11] Speaker E: Et là, le mérite de dénoncer de manière très transparente les échecs de la CAQ qui le rendent insatisfait, tout comme le reste de la population, donc échecs en éducation, graves échecs en matière de logement, échecs en accès aux soins de santé, accès au CPE, même chose, les tribunaux. Mais surtout, il insiste sur la promesse de la CAQ, réduire la taille de la fonction publique. Il parlait de couper 5000 postes. Et aujourd'hui, on se retrouve que c'est exactement l'inverse. On a fait croître la taille de la fonction publique par 15 %, et pendant ce temps-là, il y a moins de services, il y a une détérioration des services à la population. [00:02:47] Speaker A: Donc le PQ, lui, il va couper? Oui, c'est ça. [00:02:49] Speaker D: Est-ce qu'on va comprendre que le Parti québécois a coupé la fonction publique? Vous dites qu'on a fait grossir la taille de l'État sans plus de services. Est-ce qu'on reviendrait à la situation de 2018? Est-ce que vous iriez en dessous? [00:02:58] Speaker E: On est en réflexion sur le fait que la CAQ multiplie les programmes et surtout les entités d'administration. Donc, quand on regarde sur quoi on investit notre temps en ce moment dans l'administration de l'État, c'est contrôle par-dessus contrôle pour protéger l'image du gouvernement au point où tu ne laisses pas les gens faire leur travail. Les fonds publics devraient servir au service à la population. [00:03:22] Speaker C: Ah, du blabla, arrêtez. [00:03:24] Speaker A: Ouais. [00:03:25] Speaker C: Du blablabla. [00:03:26] Speaker A: Ouais, finalement, ils vont pas mal garder le modèle québécois. Bon, au moins, il y a les libéraux. Libéraux, c'est la partie de droite, ça. [00:03:30] Speaker F: Ce matin, Youri Chassain nous donne raison, qui fait le même constat que nous, l'opposition officielle libérale. Les Québécoises et Québécois, François Legault nous a endettés comme jamais. C'est le king des déficits. Et les Québécoises et Québécois sont doublement perdants parce qu'ils ont pas les services. [00:03:47] Speaker A: OK. Fait qu'ils ont le même constat. Fait qu'il faut-il savoir les mêmes solutions? [00:03:51] Speaker D: Donc le Parti libéral réduirait la taille de l'État? Vous trouvez que depuis 2018, on a trop engraissé l'État? [00:03:57] Speaker F: Il y a plusieurs aspects à votre question. Clairement, il faut faire mieux. François Legault a employé 10 000 fonctionnaires de plus. On ne le voit pas dans les services. [00:04:07] Speaker E: Il écrit aussi. [00:04:08] Speaker D: Vous avez promis de réduire la taille de l'état de réingénierie. Vous avez promis un médecin en je sais pas combien de minutes. Puis vous avez choisi aussi. [00:04:18] Speaker F: Oh mon dieu. Lorsqu'on a quitté le pouvoir en 2018, il y avait un équilibre budgétaire et les Québécoises et Québécois avaient de meilleurs services. Entre autres, on attendait trois heures de moins dans les urgences. [00:04:29] Speaker E: Ça, ça a été la déroute sous François Legault. Pas sur un gouvernement libéral en aucun temps. [00:04:33] Speaker A: Ok, fait que toi t'es de la faute de la CAQ finalement, avec les libéraux ça irait mieux. Pis ça allait mieux en santé, on n'attendait pas 18h, on en attendait 15. [00:04:41] Speaker C: Il y a trop de gouvernement. Il y a trop d'employés. Mais pourquoi virent-ils autour du pot? Ils ont peur... Oui, oui, finissez ma phrase, allez-y. Poussez là, poussez, poussez, poussez. Vous allez la finir ma phrase, vous êtes capables. Ils ont peur des... Allez-y! Syndicat! [00:05:05] Speaker A: On va y venir, ça sera pas long. [00:05:06] Speaker C: Syndicat! Ça, c'est comme quelqu'un qui dit « Je suis trop gros, mais je veux pas le dire, je mangerai plus de poulet frit, j'ai peur de faire de la peine au colonel Sanders. [00:05:17] Speaker A: » On va y venir, ça sera pas long. Le statu quo! [00:05:20] Speaker D: Enfin sortir d'un modèle sclérosé, même usé à la corde, où c'est toujours le gouvernement qui prend tout en charge. À l'époque, j'avais comme la crainte que le Québec devienne la République du statu quo, mais la CAQ allait changer ça. Et malheureusement, l'énergie et l'audace nécessaires pour bousculer le statu quo semble ça être dissipé. Mais quand on remonte au lucide, quand on regarde à nouveau l'illusion tranquille, le documentaire de John Marcotte, puis que ça n'a pas vraiment tant changé, on peut voir un symptôme tangible que le Québec est en train de devenir une république du statu quo. [00:05:52] Speaker A: J'ai beaucoup aimé qu'il cite le documentaire de Joanne Marcotte. En effet, il n'y a rien qui a changé depuis ce temps-là. Puis, veux-tu voir à quel point on est le statu quo? Puis comment les médias aident pas à ça aussi. Michel David, hier, donc, était là pour commenter. Puis, tout le monde là, Legault, puis Chassin, ils ont été très naïfs. [00:06:14] Speaker G: La plateforme de la CAQ en 2018 était effectivement dans le sens d'un désengagement de l'État. Mais il était évident, quand on la lisait, que la réalité allait rattraper M. Legault et que tout ce qui était écrit là-dessus et la suite des choses démontrées ne pouvaient pas être réalisées. Et lui, c'est l'idéologue du caucus caquiste, il voulait, lui, vraiment une grande privatisation dans la santé, la SAQ, une partie d'Hydro-Québec. [00:06:45] Speaker D: Les ressources, le pétrole, le gaz... [00:06:47] Speaker G: Tout ça, alors c'était vraiment naïf de penser que M. Legault, son discours d'austérité ne pouvait pas tenir la route. [00:06:54] Speaker A: Non, ça se fait pas. Privatiser des choses au Québec, couper des dépenses, couper dans la taille de l'État, ça ne se fait pas. Il y a juste une manière de fonctionner au Québec, plus d'État, plus de dépenses, plus de déficit. Ça semble... J'en revenais pas. Pis c'est pas le seul que j'ai entendu comme ça. Pour eux autres, Chassain, c'est un idéologue, c'est un extrémiste. Ben, ils pensent finalement comme Québec solidaire. [00:07:17] Speaker E: Où se place donc le gouvernement Legault et va-t-il aller vers encore plus d'austérité, répondre donc aux appels de ce député, M. Chassain, qui est pour le moins qu'on puisse dire un radical. C'est-à-dire, on l'a déjà entendu, avant qu'il soit élu, parler de privatiser à peu près tout ce qui existe, de la SAQ à Hydro-Québec. Je pense qu'il vit dans un monde de radicaux économiques, de libertariens. [00:07:46] Speaker C: C'est un pro-Israël aussi, tant qu'elle l'aïe. Il y en a-tu parlé? [00:07:49] Speaker A: Les communistes de QS qui disent que Chassin est un radical, ça c'est quand même très drôle, déjà en partant. Écoute, Michel-David, avant, pour eux autres, c'est ça, la moindre privatisation, rendre des choses publiques, ça, c'est correct. Mais la moindre privatisation, ça, c'est vraiment radical. [00:08:05] Speaker C: On s'en sort pas. Syndicat et médias. Ben... Syndicat, médias, c'est le triomphera. État, syndicat, médias. [00:08:10] Speaker A: Syndicat. [00:08:11] Speaker C: Médias, c'est les chroniqueurs, les commentateurs, les José Legault, qui va sûrement nous pondre un... Il y a un trompien! Elle va sûrement nous pondre ça en fin de semaine. Il me semble qu'on serait dû pour un petit trompien. [00:08:24] Speaker A: Les syndicats. [00:08:25] Speaker B: La majeure partie de notre rencontre est assise à me convaincre de poser des gestes sur la transparence syndicale. Donc, Youri, c'est un de ses dadas depuis longtemps. Il aimerait qu'on force les syndicats à publier leurs états financiers, les détails sur les salaires et tout ça. Je lui ai dit, bon, lui il considère que ce serait urgent qu'on fasse ça, moi je lui ai dit, c'est pas dans mes priorités. Bon, ce serait un peu une guerre atomique à mon avis. Demain matin, là, si on disait, bon, je dis pas que je suis nécessairement contre, mais il faut choisir ses batailles, puis actuellement, les batailles que je choisis, c'est la clafique, puis la FMOQ, c'est pas d'aller dans la transparence syndicale. [00:09:11] Speaker C: Écoute, c'est gros ça. [00:09:12] Speaker A: C'est gros. Ça serait une bombe atomique de mettre de la transparence. Fait qu'on le fera pas, on va reculer et on va essayer de travailler avec les syndicats. [00:09:20] Speaker C: C'est eux autres les boss. [00:09:21] Speaker A: C'est tout. Ben c'est le feeling que j'ai depuis un bout là. [00:09:24] Speaker C: C'est eux autres les boss. [00:09:25] Speaker A: Christian Dubé cet été, quand il parlait du milieu de la santé, quand il parlait de son équipe volante, t'as compris que c'est les syndicats qui menaient. Pis le fait de tasser les agences privées d'ailleurs pour les infirmières là, c'est une demande des syndicats. C'est pas le gouvernement qui voulait là. Non, c'est les syndicats qui y tiennent absolument. Ils veulent retrouver leur monopole. C'est vraiment ça. [00:09:44] Speaker C: Là, y'a Éric qui s'en vient. Comment on gère ça là? Je sais qu'à 8h20, Youri Chassin, comment on gère ça? Je te laisse gérer ça. Je sais que t'as une légion. Faut aller à la pause. [00:09:52] Speaker A: Oui, je te dirais que je te passe encore un ou deux extraits pis on part en pause tout de suite. Regarde, j'y vais avec cela. [00:09:59] Speaker D: Pour la transparence syndicale, la démocratie syndicale, moi je trouve ça invraisemblable qu'on ait vu à Noël passé des jeunes voter à 1h40 du matin pour voir si on entérinait ou non l'entente de principe, puis là c'est en janvier, février, mais ce sont des professeurs, des enseignants, puis là on se tape de la procédure pendant des heures parce qu'il faut avoir suivi tout ça pour voter. Moi, je trouve que c'est invraisemblable. Il y en a plusieurs qui ont pris la plume pour dénoncer ça. Ils nous lancent un SOS, puis on répondrait pas. Moi, moralement, j'ai un problème avec ça. [00:10:33] Speaker A: Donc, il y a ça, et je termine là-dessus. Là, on crée des agences de toutes, l'agence en transport, l'agence de santé, etc. Ça va changer quoi? [00:10:42] Speaker D: L'agence mobilité infra, j'espère que ça va marcher. Mais la mode des agences, il y a quelqu'un, un ancien mandarin qui m'a dit À une autre époque, c'était pas des agences, c'était des sociétés. Est-ce que vous trouvez que la Société des Traversés du Québec fonctionne bien? Je l'ai regardée avec les grands yeux, puis j'ai dit, ah, misère. [00:11:01] Speaker A: On répète les erreurs du passé. On essaie de jouer dans le modèle, mais toujours pour le conserver. [00:11:07] Speaker C: C'est ça. [00:11:08] Speaker A: Puis ça marche pas. [00:11:09] Speaker C: C'est ça. C'est ça. C'est bien dit. On va à la pause. Éric Duhaime au retour. [00:11:12] Speaker A: Ce segment d'émission. Présenté par Crown qui t'offre 20 $ de rebais sur le traitement à l'anti-rouille numéro 1 au Canada. Garde ta voiture propre longtemps. Fais la traiter maintenant. Trouve le centre le plus proche au crown.com.

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