DÉDÔMISEUR: OK l'islam, mais on ne peut pas juste parler D'IDENTITAIRE!!!

September 29, 2025 00:13:43
DÉDÔMISEUR: OK l'islam, mais on ne peut pas juste parler D'IDENTITAIRE!!!
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DÉDÔMISEUR: OK l'islam, mais on ne peut pas juste parler D'IDENTITAIRE!!!

Sep 29 2025 | 00:13:43

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[00:00:00] Speaker A: Morelife présente... Frank, le dédomiseur. Le dédomiseur. Frank, le dédomiseur. Dédomise-toi, quelqu'un. [00:00:12] Speaker B: Frank, le dédomiseur. Salut Frank, bon lundi. [00:00:20] Speaker A: Bon matin, messieurs. [00:00:22] Speaker B: C'est le grand retour de Rocky. [00:00:25] Speaker A: Oui, le grand retour de Rocky, René Lévesque, je sais plus trop. Il y a eu beaucoup de comparaisons qui ont été faites. J'ai écouté le petit... En fait, le discours de la première journée qu'on peut consulter sur YouTube, sur la chaîne de CIPAC. J'ai écouté ça tantôt. C'est très low energy, on va se le dire. [00:00:43] Speaker B: Très. C'est Rocky après 16 commotions. [00:00:47] Speaker A: Ouais, c'est ça, ben Rocky aurait besoin d'une coupe de Red Bull. Je sais pas là, t'sais. Un moment donné, faut que t'alignes l'énergie avec le discours qui est tenu. J'ai le goût de... J'ai le goût de me battre, là. Ben t'sais, non. Ça, ça donne pas l'impression que t'as le goût de te battre fort fort. Mais t'sais, c'est honnêtement, en dehors des allusions un peu weird à Rocky pis à René Lévesque pis à je sais plus trop qui, Moi, il y a une affaire qui est un méga red flag dans ce qui a été dit là-dedans. À part, il faut quand même dire au passage que le slogan qui a été gardé pour la fin de semaine fait très covidien. On protège notre monde. On protège notre monde. En 2025, de quoi vous parlez? Je comprends, ça fait référence à la sécurité, la laïcité, tout ce que tu veux, mais c'est pas choisi au hasard, cette affaire-là. [00:01:41] Speaker B: Mais non, non, non, non, c'est pas choisi au hasard. [00:01:44] Speaker A: Pendant la COVID, c'était on continue de se protéger. C'était au summum de leur popularité. Et là, on protège notre monde. Tout est dans les détails, comme on dit, devil is in the details. Mais moi, un truc qui me le plus Frapper, quand j'écoutais ça, c'est leur histoire qu'ils veulent s'en venir avec une constitution. Ça, on l'entendait dans les branches en arrière, mais je veux dire, je vois pas dans quel contexte un gouvernement que les projections de sondage mettent à zéro siège a la légitimité d'arriver avec quelque chose d'aussi fondamental qu'une constitution. Ça, faut que tu soumettes ça par affaire à Dom. Tu n'adoptes pas ça de même sur le coin d'une table, personne n'a été consulté, puis voici, c'est la constitution du Québec. C'est sérieux. Moi, je trouve qu'on n'est pas une place sérieuse. On ne démontre pas qu'on est une place sérieuse au Québec. Un moment donné, il faudrait le démontrer un peu. Une constitution, ce n'est pas une napkin. Vous pouvez pas faire comme vous avez fait avec le tramway, avec une constitution. On savait pas trop, on a tricoté ça, voici la constitution. Il faut qu'il y ait des... Moi, de ce que je comprends, y'a pas eu de consultation publique là-dessus, y'a pas eu d'assemblée, y'a pas eu rien. On va nous présenter ça, pis ça va être ça, la constitution du Québec, avec un gouvernement qui est sur le bord de se fermer ta porte. C'est-tu sérieux ou j'ai halluciné ça? [00:03:02] Speaker B: Une constitution, ça sert à garantir des droits individuels. Et le régime en Amérique du Nord qui a le plus bafoué les droits individuels dans les dix dernières années, c'est le gouvernement québécois. Avec la liste des mesures qui ont été imposées. Bafoué par en avant et par en arrière, et le barreau du Québec ne s'est même pas levé. pour défendre le monde. C'est un gouvernement qui a dirigé par décret pendant des mois et des mois et des mois et qui a signé pour des milliards de dollars de contrats sans appel d'offres. Fait que ne t'en déplaise, Frank, je pense que c'est une napkin, ce qu'ils vont faire. C'est une napkin et c'est surtout une diversion à la lumière de ce qu'a révélé Girard en fin de semaine. Ça, c'est fondamental, le pouvoir d'achat des Québécois en chute libre sous le gouvernement Legault. Ça, ça confirme l'échec total de ce gouvernement-là. Et eux veulent nous amener dans une réalité crypto-péquiste. C'est du crypto-péquisme ça là. Tout ce qui s'appelle constitution et l'élologue, c'est pour donner de l'argent à des constitutionnalistes. [00:04:16] Speaker A: Oui, mais ce qui a été dit dans l'allocution de François Legault, moi, personnellement, je trouve ça inquiétant. Parce que, comme tu l'as dit, une constitution, c'est pour enchasser des droits et des libertés et des grands principes généraux. Article 1, tout individu a le droit à la liberté d'expression. Article 2, tout individu peut jouir de sa propriété comme bon lui semble. Là, tu descends. C'est ça, une constitution. [00:04:44] Speaker B: Liberté académique, entre autres, aussi. [00:04:47] Speaker A: Eux, ils nous parlent d'enchasser les valeurs du Québec, la laïcité, toutes des patentes de la CAQ. Là, tu te dis, je suis pas nécessairement en désaccord avec ça, mais c'est pas à ça que ça sert une constitution. Constitution, ça sert pas à assacrer la loi 21 là-dedans. Ça sert à dire que t'es dans un état libre, que t'as le droit de parler sans qu'on te poursuive pour tes opinions. C'est à ça que ça sert une constitution. Ils vont nous arriver avec une patente, c'est plus inquiétant qu'autre chose. J'invite les gens à regarder, je comprends que ça a l'air un peu ésotérique, mais c'est important. Puis comme tu le dis, ça va être la surenchère, parce qu'on l'a vu, il y a un système de vase communiquant entre la CAQ et le PQ. Quand les électeurs désertent la CAQ, oui, il y en a quelques-uns qui s'en vont peut-être chez Libéraux, peut-être un peu aux conservateurs ou ailleurs, mais essentiellement, c'est un vase communiquant avec le PQ. Ça veut dire que plus la CAQ baisse, plus le PQ monte. Grosso modo, c'est ça que ça veut dire. Bien, comment tu se fais? Les autres, ils se sont dit, comment tu se fais pour prendre, comme disait Pauline Marois, les brebis égarés et les ramener aux Bercailles? [00:05:52] Speaker B: Il fait peur au monde avec les référendums. Les vieux partis, le référendum, ça peut faire peur au monde. [00:06:00] Speaker A: Oui, mais aller jouer dans les choses identitaires. Il faut que t'ailles jouer dans l'identitaire parce que c'est là que tu peux couper l'herbe sous le pied. [00:06:06] Speaker B: Oui, dont l'histoire du visage dévoilé. Le visage doit être dévoilé tout le temps. [00:06:11] Speaker A: Ça marche-tu en temps de pandémie, ça? [00:06:13] Speaker B: Ouais. [00:06:14] Speaker A: C'était une question de même que j'avais quand j'ai entendu ça. Ils veulent passer une loi où quelque chose disait qu'en tout temps, tu dois avoir le visage découvert dans des lieux publics. C'est parce que moi, les électeurs, je les vois encore avec des masques dans la face, dans la rue. Ça, ça marche-tu ou ça marche pas? [00:06:33] Speaker B: C'est un peu n'importe quoi. [00:06:35] Speaker A: C'est du n'importe quoi. On comprend qu'on vise le phénomène religieux, puis l'islam, puis tout ça. Je comprends qu'il y a des points à aller chercher de ce côté-là. Les Québécois sont inquiets, la société change au niveau démographique, puis ça soulève toutes sortes de questions. Ça, je le comprends très bien. Mais à un moment donné, dans l'état actuel d'où est le Québec, des services publics, le déficit, la fiscalité étouffante, toutes ces choses-là, on fera toujours bien pas les prochaines élections, Yann, sur des thèmes identitaires. [00:07:04] Speaker B: Ils n'ont rien. Ils n'ont plus rien. Ils n'ont plus rien à offrir. C'est une catastrophe mur à mur. Il est tellement désespéré. Il est désespéré. Hier, il a dit également sur le stage, j'ai demandé à Éric Girard d'en redonner un peu plus aux Québécois. Non, on n'est pas équipé pour leur donner des chèques. On se doit le cul. Un déficit de combien? 12-14 milliards? Tu ne peux pas faire ça. Non, il est désespéré. C'est quelqu'un qui, fondamentalement, de manière très simple, mon analyse est très simple, c'est quelqu'un qui est désespéré et qui veut garder le pouvoir. C'est des gens qui sont amusés, c'est des gens qui ont abusé, c'est des gens qui ont contrôlé et c'est des gens qui, comme un chien, qui a tout grugé après l'os, ne veut pas lâcher l'os. Et un chien qui a un os dans la bouche, tu te mets pas en main là, parce que tu vas te faire mort dans un sacrifice. Ils ne veulent pas lâcher le morceau. Parce qu'ils le savent très bien que quand ils vont perdre le pouvoir, ils l'auront plus jamais. On va retomber dans une dichotomie, une alternance libérale-PQ, libérale-PQ. C'est la fin des émissions, c'est la fin des haricots. S'il respectait vraiment son parti aussi, il aurait démissionné en fin de semaine. Parce qu'honnêtement, c'est insultant, maudit. Il y a du monde, des associations, de comtés, ça c'est des full-patchs qu'acquissent, qui vont au micro pour dire « le gars démissionne, t'es plus capable ». Fait que lui, il est dans ses derniers retranchements. Il est dans ses derniers retranchements. [00:08:42] Speaker A: Le parallèle, parce que pendant son allocution, il dit il y a personne qui en a fait plus que nous autres depuis René Lévesque, déjà ça c'est drôle. Mais le parallèle avec Lévesque, il n'est pas si mauvais que ça. Aujourd'hui, on l'a canonisé, René Lévesque, puis c'était l'une des plus grandes histoires, mais allez voir à quoi ressemblait sa fin de règne. Quand a commencé, tout le monde a démissionné. Jacques Parizeau, Louise Arel, tout le monde quittait le caucus. Puis il s'est ramassé complètement isolé jusqu'à temps qu'il y ait le congrès de 85, si ma mémoire est bonne, où il annonce qu'il a démissionné. Mais il s'est passé un genre de six mois où il longeait les murs. Ça n'a pas été joli, on ne s'en rappelle plus aujourd'hui parce que ça fait longtemps, mais Donald Jarrett pourrait nous en parler. La fin de l'ère Lévesque, ce n'était pas joli. Tout le monde sacrait son camp. Aujourd'hui, il est bon, il est grand, l'histoire a un peu recolorié tout ça. Mais la fin de l'ère Lévesque, pourquoi tout le monde se mettait contre lui? Parce qu'il avait dit le beau risque. Il avait tendu la main à Mulroney, pis les souverainistes purs et durs sacraient le camp du parti. C'est ça qui est arrivé. Ben là, Legault, c'est à sa fin de règle, commence à ressembler un peu à ça. Un qui part, un qui s'en va, un qui est pas content. Pis là, on sent qu'on est comme à une goutte d'eau dans le vase, que t'aies trois, quatre autres démissions, cinq. Ben, pis un moment donné, il va se retrouver isolé. Ben, c'est pas... C'est pas une fin. [00:09:58] Speaker B: Il en est panique. Il est en panique. parce que c'est un PM qui est rabroué, c'est un PM qui mange une maudite claque d'un sondage, et c'est surtout un PM qui n'a aucun leg. Tiens là, nous autres on a juste une vie, les humains, et à un moment donné arrive un temps où tu te dis qu'est-ce que je leg à la terre? Je leg quoi à mes enfants? Je leg quoi à ma famille? Lui c'est un chef politique, je leg quoi au Québec? Son leg, c'est une catastrophe. Les espaces bleus, le panier bleu, le tout électrique. Je veux dire, tout est une catastrophe. Les garderies à 4 ans, les maternelles 4 ans. Regarde tout ce qu'elle a voulu faire. C'est une catastrophe. La réforme dans la santé, en éducation, c'est un dérapage monumental. Et que dire de la qualité des infrastructures? Je veux dire, ils n'ont aucun leg. C'est ça qui fait en sorte que lui, qui se voit très gros dans l'histoire du Québec, il a une grande opinion de lui-même, il se regarde dans le miroir et il se dit, sacrifice, je me fais rabrouer, je tire à 12% dans les sondages. Le duème, il me dépasse même dans certains sondages. Selon les projections, j'ai zéro député et je lègue rien au Québec à part de la marde. Le gars, il capote, là. C'est pour ça qu'il prend toutes sortes de figures de style, là. L'évêque, Rambo, Rocky, whatever. Toutes sortes de personnages, là. Des personnages qui existent pas en passant. Peut-être qu'ils disent aussi que ça existe pas, Rocky, là. [00:11:26] Speaker A: Ouais, c'était un film. [00:11:27] Speaker B: Ça existe pas. [00:11:28] Speaker A: Faut peut-être juste s'en rappeler. Mais tu sais, en concluant, l'image qui me venait en tête quand je regarde ce qui se passe avec cette fin de mandat-là, pour les plus jeunes qui nous écoutent, ça va peut-être vous rejoindre, vous êtes au cégep ou à l'université, et là, le professeur vous a dit, le 15 décembre, il faut que tu me remettes ton travail, travail de 10 pages avec une bibliographie, toute la patente. Puis là, on est rendu le 13 décembre au soir, puis il y a rien de fait encore. Là, t'es en panique. Tu trouves un sujet sur le coin d'une table, prends 12-13 cafés, s'en va à la bibliothèque, tu commences à essayer de trouver. Là, tu te dis aux gens, tu commences à te dire, il va falloir que je trouve une manière d'avoir une extension. Là, c'est là qu'on est. Il y a rien qui a été fait ou pas grand chose. On est à deux jours de remettre le travail à cas les élections. Puis on commence déjà à dire ça va nous prendre un troisième mandat, sinon on n'aura pas le temps de finir ce qu'on était censé faire. Oui, mais vous aviez eu 7 ans avant ça. 7 ans pour faire le ménage dans la fonction publique. 7 ans pour les faire les projets d'infrastructure. [00:12:31] Speaker B: C'est de sa faute. De sa faute. Il a écrit un livre. Il a fait le contraire de son livre. Il s'est fourré lui-même. Il s'est fraudé lui-même. Logo s'est auto-fraudé. Et résultat, il est obligé d'emprunter un personnage fictif. Rocky est aussi inventé que Capitaine America. C'est aussi fictif, là. Rocky, c'est Batman. Rocky, c'est Capitaine America. Rocky, c'est Aquaman. C'est la même affaire, là, dans mon livre, là. C'est une invention, là. [00:13:06] Speaker A: C'est une invention. Pis ces promesses de fin de régime-là, ben malheureusement pour eux autres, personne, ben en tout cas, je pense, personne n'y croit. Les journalistes font semblant d'embarquer là-dedans. Ah ouais, c'est tout un virage, là. [00:13:18] Speaker B: La droite! [00:13:19] Speaker A: La droite dure, pis j'ai même lu la droite très dure, je pense, dans le... La droite très dure. [00:13:24] Speaker B: Ben oui, les Zillions ont pris le contrôle des salles de nouvelles. T'inquiètes pas avec surprise. [00:13:27] Speaker A: La En quel monde on vit? C'est incroyable. [00:13:30] Speaker B: C'est incroyable. [00:13:31] Speaker A: Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, pis là, ben, je pense que la plupart du monde, ils nous écoutent, ils sont capables de voir que c'est de l'esbrouf de fin de régime, ça. [00:13:40] Speaker B: Absolument. Merci beaucoup, Frank. Bonne semaine. [00:13:42] Speaker A: Yes.

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