LÉGION: Mon char, mon choix, C'EST PAS TERMINÉ!!!

September 29, 2025 00:22:28
LÉGION: Mon char, mon choix, C'EST PAS TERMINÉ!!!
Maurais Live
LÉGION: Mon char, mon choix, C'EST PAS TERMINÉ!!!

Sep 29 2025 | 00:22:28

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[00:00:00] Speaker A: This is Moray Live. On devient un légionnaire et on reste jusqu'à la mort. From the Radio X world headquarters, here is your legendary Legion of Doom. [00:00:23] Speaker B: J'ai toujours été candidat avec les auditeurs, je vous le dis, je n'ai pas trippé sur François Lambert. Moi je suis transparent de même, c'est mon propre show, je suis capable de m'auto-critiquer. J'ai un moment de se préparer, François n'était pas prêt. Très déçu parce que moi je me suis préparé, j'ai élu les crucifix de Projet de loi, il y en a C2, C9. Demain, on va jaser. Puis toute la semaine, je veux qu'on jase de ça. Éventuellement, Joe Poulin va venir nous rejoindre. Vous allez dire, Joe, ouais, c'est un avocat. C'est un avocat. Donc, il a lu les lois, puis il est capable de les analyser. Puis on aura ce que je qualifie quasiment de superstar. Le gars, il est bon en baptême. Comment il s'appelle, le gars? [00:01:05] Speaker A: David Proulx. [00:01:05] Speaker B: David Proulx, c'est un Christy-chef, ce gars-là. Très bon en intelligence artificielle aussi. Ce sera pas notre sujet de demain, mais si on a le goût d'en parler, j'ai l'impression qu'on se gênera pas. Mais vraiment, demain, on va plonger au coeur de la matière. C'est un dossier qui devrait tous nous interpeller. Si la liberté d'expression nous interpelle... Il y a pas juste Charlie Kerr comme sujet, là. C'est notre pays. C'est une loi qui va permettre aux autorités de venir circonscrire la liberté d'expression et limiter notre capacité de critique. Moi, je trouve ça très interpellant, il faut aller au fond des choses. [00:01:44] Speaker A: Et je t'ajoute un danger à ça, parce que souvent, au Québec, dans les médias, ce que j'ai beaucoup entendu, c'est que pour eux autres, la liberté d'expression, c'est la liberté de presse. Le petit monde, on s'en sacle là. Tant qu'eux autres, ils ont de la liberté, Le reste de la population, on s'en fout. Justement, c'est sur le web, ils n'arrêtent pas de dire qu'il y a de la haine. Regarde comment ils ont limité, puis Renaud en parle souvent les mercredis, « Ah, c'est les citoyens le problème au municipal, avec les élus qui ne sont pas fins. » On a passé une loi. Il a passé une loi pour limiter les libertés des citoyens. [00:02:18] Speaker B: Même sur le web, les commentaires. et la présence en conseil également. Donc on y revient, mais là t'as une grosse Légion, on branche. [00:02:28] Speaker A: Oui, mais regarde, Rocky pis Legault l'ont couvert en masse, fait que j'avance un petit peu plus loin. On nous a sorti les grands classiques hier, quand t'es allé voir les partisans dans les corridors, entre autres au Téléjournal, ça a donné ça. Je peux faire un petit montage vite avec un extrait qu'on connaît bien. Oui. [00:02:45] Speaker B: Vous auriez fait quoi, vous autres, à sa place? [00:02:48] Speaker C: Il prend des décisions, il prend des décisions. [00:02:50] Speaker A: Oui, il y en a qui sont pas aimées. [00:02:52] Speaker D: C'est pas grave de se tromper, c'est de l'avouer. [00:02:54] Speaker E: Qui aurait fait mieux? [00:02:55] Speaker B: Oh non, non, Dom, arrête. [00:02:57] Speaker A: J'en jouais à Madame à la fin, mais le gars dans les corridors hier, c'est pas mal ça. Écoute le début. [00:03:02] Speaker C: Vous auriez fait quoi, vous autres, à sa place? [00:03:05] Speaker A: Hein? Vous auriez fait quoi, vous autres? Auriez-vous fait mieux? C'est la même chose. C'est les mêmes phrases, finalement. Et là, tu sais, là ils annoncent... Il y a des abrutis. [00:03:11] Speaker B: Excusez, là, des abrutis. C'est mon opinion et je la partage. [00:03:15] Speaker A: Et là, le pseudo virage à droite de la CAQ. Rappelez-vous une chose, puis merci à ceux qui l'ont renvoyé entre autres sur le web hier. [00:03:25] Speaker F: Quand on est dans l'opposition, il faut. [00:03:26] Speaker B: Se correr à trois jours. [00:03:28] Speaker F: Là, on a quatre ans, donc les deux premières années, même les trois premières, on va faire ce qu'on pense qui est bon. Puis la quatrième année, bien là, on commencera à se soucier des sondages. [00:03:39] Speaker A: Ça m'étonne que vous le disiez, ça. Oui, c'est vrai. Je vais me faire chicaner probablement d'avoir dit ça. Pas bon, hein? François Legault qui était passé au franc-tireur. [00:03:50] Speaker B: Il y a ça quelques années. [00:03:52] Speaker A: C'est ça qu'il est en train de faire présentement. [00:03:55] Speaker B: Est-ce qu'on mérite mieux? Là vous allez dire ben oui on mérite mieux, ok. Mais est-ce qu'on mérite vraiment mieux ou est-ce qu'on mérite ce qui nous arrive? Moi je pense qu'on mérite ce qu'on a. Ça, là, c'est de notre faute. C'est nous autres qui avons élu ces gens-là. [00:04:11] Speaker A: Non, c'est surtout nous autres qui... Et. [00:04:12] Speaker B: On les a réélus encore plus fort! [00:04:14] Speaker A: Il est là, le problème. Les avoir élus, c'est une chose. On s'est fait avoir, on a cru à leur promesse. Mais de les réélire... [00:04:21] Speaker B: On les a réélus. [00:04:22] Speaker A: Il est là, le problème. [00:04:23] Speaker B: Avec plus de députés. [00:04:25] Speaker A: Ça, c'est « fool me once », là. La première fois, c'est correct, tu peux te faire avoir. La deuxième fois que tu te fais avoir, c'est toi le cas. [00:04:29] Speaker B: C'est de notre faute. On a acheté un taco et on est pogné avec. Mais c'est de notre faute, c'est notre décision. À un moment donné, il va falloir se le dire qu'on est les artisans, oui, de notre propre malheur. Le modèle, c'est notre modèle. Pourquoi je le dis? Oh non, moi je veux des baisses d'impôts, moi je veux tout, tout, tout garder, tous les services, je veux tout, tout, tout, tout, tout. Ouais mais les syndicats... Ah non non, mais les syndicats là, faut se protéger, ils sont là, faut les garder, faut tout garder intact tout le temps, tout le temps, tout le temps. Donc on veut aller au ciel, on veut pas mourir. C'est ça le québécois. [00:05:12] Speaker A: Je vais y venir dans pas long ça. Mais tu parlais avant juste de tacos. Tu sais, dans les changements que t'as annoncés, là, on a un peu trippé vendredi. Hey, yes! Finalement, la CAQ y recule sur, mon short, mon choix, 2035, l'obligation d'acheter une voiture. [00:05:25] Speaker B: C'est encore contraignant. [00:05:26] Speaker A: Ben, c'est encore très contraignant. Écoutez, détail. Ben, à cause des... Ah, pis la chose aussi, c'est... C'est la faute de qui, hein? [00:05:32] Speaker F: Ben, à cause des nouvelles circonstances que nous a imposées M. Trump. M. Trump a fait sauter à peu près tout ce qu'il y a de mesure pour favoriser le véhicule électrique aux États-Unis. Il nous impose des tarifs sur l'acier, sur l'aluminium. Il y a beaucoup d'incertitudes par rapport à l'industrie de l'auto canadienne. Tellement que M. Carney a lui-même annulé la cible. Au Canada, ils n'ont plus de cible. Au niveau fédéral, ils n'ont plus de cible. Ils sont en consultation. Oui, on prend un pas de recul, mais ça reste 90% du marché en 2035. Ça reste quand même un objectif qui est très ambitieux. [00:06:13] Speaker A: Donc il y a une obligation en 2035 encore que 90% des voitures sont électriques ou hybrides. Puis de ce que je comprends, ils n'ont pas donné tous les détails, c'est surtout électrique dans le 90%. Comme je dis, je n'ai pas encore vu tous les détails, mais de la manière dont il parle en entrevue, il dit lui-même que c'est surtout du hall électrique. Donc ça, ça va être à suivre. Puis d'ici là, c'est parce que ça n'arrivera pas, bang, 2035, là. Il va encore avoir des quotas en 2030, puis des pénalités à payer pour les concessionnaires. [00:06:44] Speaker B: Ça, je vais me faire expliquer ça comme il faut parce que les concessionnaires... [00:06:47] Speaker A: Bien, il va falloir qu'ils le présentent. [00:06:48] Speaker B: ... ne seraient pas contents. Yann Souchy, le monsieur... Oui. Ça, c'est spécial. D'ailleurs, il invite Chantal Hébert à faire une conférence. Ça, c'est un peu ouac, là, par contre. Help me to help you. On va essayer de s'aider. Les constructeurs, les corporations, on est là de votre bord, mais... Parce que là, vous invitez Chantal Hébert à faire une conférence. Je comprends pas trop. Une anti-voiture. Je l'ai pas coachée, c'est en fin de semaine. Vraiment, là. Mais on va tosser Chantal Hébert. Help me to help you. OK? On va vous aider. Mais exprimez exactement ce que vous voulez. Il y a beaucoup de contraintes encore. [00:07:21] Speaker A: Donc c'est vraiment pas gagné. Il va falloir que ce soit un sujet à la prochaine élection dans un an. Parce que l'autre chose qu'il dit, il. [00:07:26] Speaker B: Va falloir... Oui, oui, Dom. Très bon. Avec Duhem, entre autres. [00:07:30] Speaker A: Mais oui. [00:07:30] Speaker B: Qui va forcer la discussion. Duhem, c'est son utilité. Parce que ce n'est pas terminé. Il va recadrer la discussion. C'est pas fini. [00:07:42] Speaker A: Regarde ça, je le ferais pas jouer, mais en gros, Dreville disait des bornes, des bornes, il faut des bornes, il va falloir en ajouter encore, de plus en plus, le besoin va être là. Bonne question, je dois le donner. Puis ça, ça revient toujours dans cette émission-là, le retour à Radio-Canada à Montréal. Ils ramènent une fois de temps en temps les autobus électriques. Puis là, je parle pas des autobus scolaires. Tout ce qu'on a dans les villes, Il y en a qui ont fait des sorties, même des groupes environnementaux. Le 870 de Salaberry, eux-mêmes ont avoué que les autobus de ville électriques, ça sert pas tant que ça au côté environnement. Ça coûte une fortune, ça fait en sorte qu'on fait moins de transport en commun. [00:08:18] Speaker B: Ça coûte un million et demi du véhicule. [00:08:19] Speaker A: Oui, mais à la grandeur de la province, c'est au-dessus d'un milliard. [00:08:23] Speaker B: On s'est ruiné. [00:08:24] Speaker A: Oui. [00:08:25] Speaker B: Nous sommes les artisans de notre propre malheur. On a pris, au sens figuré, un fusil. On s'est tiré des balles dans le genou. [00:08:33] Speaker A: Oui. [00:08:34] Speaker B: On s'est dit «Adieu, adieu, adieu donc!» Ben voilà. C'était qui la main qui poignait après le fusil? Au sens figuré, c'est nous. Nous sommes les artisans. de nos propres lois, de notre propre carcan réglementaire, de notre propre réglementation, qui fait en sorte qu'aujourd'hui, on se retrouve dans la situation dans laquelle on est. [00:08:59] Speaker A: Puis c'est un peu improvisé ce que Dreville a présenté vendredi, fait que quand tu lui demandes des détails de ce genre-là... Donc on pourrait peut-être voir ça, les constructeurs d'autobus, transporteurs aussi, de personnes. [00:09:09] Speaker E: Par autobus disent, ce serait peut-être même mieux pour l'environnement d'enlever cette obligation d'électrification du parc d'autobus. [00:09:17] Speaker F: C'est trop tôt pour... Je veux pas m'avancer là-dessus. Je risquerais de dire des bêtises. Je suis pas... Je suis pas prêt à répondre à votre question. [00:09:26] Speaker B: C'est le deep state en haut qui va décider. Avec les fonctionnaires. Les fonctionnaires, les barbichettes. Ils vont appeler le Trump d'Équiterre. Ouais, ouais, il va tuer avec ça. Ouais, appelle Guilbault. Il est plus ministre, c'est pas grave, c'est notre chômé. Il va parler à John Kearney, puis on y va-tu avec ça, non? Regarde, j'ai oublié ça, là. La gang d'Équiterre, la gang de Green, ont pris le contrôle du ministère. Lui, pauvre diable! Lui... Il est à marche limitée, là, Bernie, là. Pour vrai, là. [00:10:00] Speaker A: Je peux-tu faire ci? [00:10:01] Speaker B: Je peux-tu faire ça? C'est ça qu'il a. Il en met sur le téléphone. Je peux-tu faire ci? Je peux-tu dire ça? [00:10:06] Speaker A: Si tu parles de fonctionnaires, ils sont en train de couper des fonctionnaires, supposément à la CAQ, beaucoup moins que ce qu'ils en ont ajouté. Mais c'est toujours trop. Tu ne peux pas couper personne. On est dans l'émission de Marie-Louise Arsenault. [00:10:16] Speaker B: On veut couper 2000 postes de fonctionnaires d'ici un an. Remarquez, le député libéral Frédéric Beauchemin a tweeté qu'il y avait 1600 fonctionnaires de plus à l'environnement depuis 5 ans. Donc une centaine de postes, c'est un gros bof. Les libéraux et l'austérité, c'est vraiment une histoire d'amour. [00:10:32] Speaker A: Minute, t'ajoutes 1600 fonctionnaires juste en environnement dans les dernières années, mais t'en coupes ça, c'est de l'austérité. Tu vois comment eux autres y pensent? Eux autres, c'est impossible de couper. Jamais, jamais, jamais. Faut jamais couper, sinon c'est de l'austérité, sinon vous êtes... Yeah, pis je vais même arriver avec d'autres termes. [00:10:49] Speaker B: Eux autres, c'est pas Deep State, c'est Fat State. [00:10:51] Speaker A: Oui. [00:10:52] Speaker B: Fat State. [00:10:53] Speaker A: Toujours plus. Faut toujours en ajouter. [00:10:54] Speaker B: C'est la chanson des fonction... des syndicats. [00:10:57] Speaker A: Ils recevaient... Ils recevaient, Véronique, ils vont. [00:11:00] Speaker G: Mettre la hache dans la fonction publique, partir une bataille contre les syndicats, on va y revenir avec les médecins, langage guerrier et c'est M. Legault lui-même qui notamment d'habitude le chef de l'État et le pacificateur mais là c'est le guerrier en chef. [00:11:16] Speaker A: Fait que là, c'est un langage guerrier coupé à la hache. Ça n'a pas de sens. Et ajoute à ça, là après ça, t'en reçois un prof de philo du cégep du Vieux-Montréal, qui est le club-école de l'UQAM, pis t'en reçois une prof de l'UQAM en plus. [00:11:29] Speaker B: Je sais pas si t'as une jupe en toute. [00:11:30] Speaker A: Non, non, mais c'est tout le temps ça, ce show-là. Et ils vont dire ceci. [00:11:34] Speaker C: Le conducteur de la nation, le père de la nation, c'est des métaphores qui ne sont pas propres à nos sociétés, qui sont en fait propres à des sociétés autoritaires. Faire le ménage, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est des gens qu'on met à pied, il faut quand même dire des choses comme ça. Ça ne veut pas faire du ménage. [00:11:47] Speaker E: C'est vrai qu'il n'y a eu aucune empathie dans ces annonces. [00:11:50] Speaker C: On dit 3000, 6000, c'est des personnes qui ont une vie réelle, qui ont. [00:11:54] Speaker E: Des enfants, qui ont des foyers, qui ont des parents, qui ont des familles. [00:11:58] Speaker C: Donc on déshumanise en quelque sorte avec une expression faire le ménage et on part de vue que faire le ménage c'est quelque chose qui peut être très violent en fait. [00:12:05] Speaker B: Ah, c'est dégueulasse. [00:12:06] Speaker A: C'est violent. Couper des postes, le gouvernement, c'est quelque chose de violent, donc vous pouvez pas faire ça. Faut commencer à faire comme eux autres. Faut utiliser les mêmes termes qu'eux autres utilisent. [00:12:16] Speaker B: Prendre des exemples. [00:12:17] Speaker A: Surtaxer la population pour une machine qui est trop grasse, c'est violent. Parce qu'après ça, les gens, ils ont de la misère à manger à la fin du mois, ils ont de la misère à se payer l'épicerie, qu'on va en parler un peu plus tôt aujourd'hui. [00:12:29] Speaker B: Bien, la taxe carbone, c'est très violent, parce que c'est des enfants qui mangent moins. À la fin de la journée, y'a le plein d'essence qui te coûte tant. Et y'a combien d'enfants qui auraient aimé ça faire du karaté ou du hockey kosum qui sont privés, hein? Mme Arsenault, répondez! Y'a des gens qui doivent payer plus cher également pour leur denrée à cause des coûts de transport, etc. Donc les. [00:12:51] Speaker A: Politiques de gauche sont violentes envers la population? [00:12:54] Speaker B: Absolument. [00:12:54] Speaker H: Extrêmement violentes. [00:12:57] Speaker A: Mais y'a un grand virage à droite là pis c'est partout. On revient avec Véronique Yvon. [00:13:01] Speaker E: Parlons de politique nationale, il y a un vrai virage à droite. On le remarque en Italie, on le remarque en Angleterre, au Canada, chez nous, dans les sujets abordés, dans les mesures économiques, dans les propos sur l'austérité. Au Québec, François Legault parle de la loi et de l'ordre. Je vois vos yeux s'agrandir. Il parle de sécurité, il parle du péril de l'immigration. Est-ce que ce n'est pas aussi l'effet Trump, Véronique? [00:13:24] Speaker G: Je pense en partie oui. [00:13:26] Speaker A: Ouais parce qu'on répondait à ça. Elle a dit que, ça je te joue pas là, mais elle dit qu'on parle trop des États-Unis, on parle trop de Trump. [00:13:31] Speaker B: Elle a raison. [00:13:32] Speaker A: Oui. Oui, elle a raison. Sur certaines choses, vous avez... [00:13:36] Speaker B: En fin de semaine, des gros volets sur le budget à Washington. J'en ai rien à foutre. Parle-moi du budget que ça vient carner, 100 milliards. Ça, ça m'intéresse en maudit. Et ce que Gérard nous projette comme déficit, c'est encore 13-14 milliards, on le sait pas trop. [00:13:51] Speaker H: On le dit souvent, on entend plus parler de Trump Dans les médias, ici. [00:13:55] Speaker B: Cause États-Unis. [00:13:56] Speaker H: Cause États-Unis, effectivement. [00:13:57] Speaker B: Ça, là-dessus, je vais lui donner raison. [00:13:59] Speaker A: Oui. [00:13:59] Speaker B: Elle a tout à fait raison là-dessus. La nature horreur du vide, c'est parfait. Trump, il donne de la bonne dope aux journalistes paresseux. [00:14:05] Speaker A: Oui. Et c'est parce qu'après ça, il utilise Trump. Quand elle disait qu'il y a un virage à droite, là, c'est de la faute de Trump. Le go devient Trump, Carney devient Trump. Toute politique de droite, Toute quelque chose qu'on veut qualifier en fait de droite, ça va être Trump. Donc pour le diaboliser, pour pas qu'on le fasse. [00:14:24] Speaker B: Éric se fera allègrement Trumpifier l'an prochain. Oubliez ça, il le sait aussi. Il l'a été, mais il le sera davantage. Éric va se concentrer sur les régions ici. [00:14:34] Speaker A: Il devrait se faire taire les cheveux blonds. [00:14:37] Speaker G: Pierre-Paul Yèves qui a influencé Mark Carney qui est rendu donc beaucoup plus à droite. Au Québec on voit comme la bouée de sauvetage de François Legault qui est un virage vers la droite sans doute influencé un peu par le fédéral qui lui a été influencé un peu par les États-Unis puis aussi par le du Parti conservateur du Québec sûrement. Puis cette espèce de volonté, moi, je lis dans le nouveau discours de François Legault des deux dernières semaines une volonté qui m'inquiète profondément de vraiment jouer sur la polarisation comme une manière de peut-être aller remonter un peu dans les sondages en disant, bien là, j'ai plus rien à perdre. [00:15:12] Speaker A: Il y a une stratégie. Une, la première chose, toute droite, c'est inquiétant. La seconde, quelque chose de droite, c'est inquiétant. C'est violent. [00:15:18] Speaker B: Si tu sais compter, c'est douteux. [00:15:21] Speaker A: Oui. [00:15:22] Speaker B: Donc, tu fais cinq piastres, On ne peut pas dépenser plus que 5 piastres. [00:15:28] Speaker A: Alors ça, c'est violent. [00:15:29] Speaker B: Ça, c'est très violent. Ça, c'est ça, la droite, la responsabilité, la rigueur économique. C'est un des dictats de la droite économique traditionnelle. [00:15:37] Speaker A: Il y a du monde dans les médias qui sont idiots, qui ne comprennent pas c'est quoi à gauche et à droite, mais je pense qu'il y a une stratégie aussi derrière de ça. L'espèce de virage à droite, supposément, de François Legault, c'est de dire la droite est au pouvoir présentement, donc le prochain gouvernement, on a besoin que ça soit à gauche pour faire changement. [00:15:54] Speaker B: C'est ça, le 5PQ va arriver, délivrez-nous. [00:15:56] Speaker H: C'est parce qu'à ce temps-là, il y a juste un élément qui dicte si t'es de gauche ou de droite, c'est ton opinion sur l'immigration. Peu importe ce que tu penses économique... Ouais, les coupeux. [00:16:07] Speaker B: Eux autres, ils sont beaucoup là-dedans. Ouais, mais on a trop engagé, Dan. On a trop engagé. [00:16:11] Speaker H: Non, je sais, mais c'est ce que tu penses de l'immigration. Si toi, t'es pour la sociale-démocratie au maximum, le quasi-communisme, mais que t'es contre l'immigration, t'es d'extrême-droite, là. [00:16:22] Speaker A: Oui. [00:16:23] Speaker H: C'est Sophie du Rocher, c'est l'extrême droite d'homme. [00:16:28] Speaker B: Qu'est-ce qu'elle a dit? [00:16:28] Speaker H: Ça fait juste questionner l'immigration. [00:16:31] Speaker B: Il faut questionner l'immigration, mais PSPP même le fait. PSPP le fait beaucoup. À leurs yeux, le PQ c'est quoi? [00:16:39] Speaker H: C'est l'extrême-droite. [00:16:40] Speaker B: C'est très social-démocrate et écolo. [00:16:42] Speaker A: Pour les QS, c'est l'extrême-droite. [00:16:44] Speaker H: Pour les QS, je te le jure, les tours sur les pages Facebook que je vais faire pour le D-Dan, Paul Saint-Pierre-Plamondon, c'est Adolf Hitler. [00:16:55] Speaker B: C'est un drétiste. [00:16:56] Speaker A: Je me suis intéressé pour la première fois il y a environ dix ans au programme de Marine Le Pen en France. Pis là j'ai regardé, j'étais comme... Apport pour l'immigration? C'est un programme de gauche, là. Économiquement parlant, c'est pas un programme de droite. La droite en France, c'est pas populaire. [00:17:13] Speaker B: La droite n'existe pas en France. La droite économique, c'est ce qu'on les libéraux. [00:17:16] Speaker A: Appelle Il y a l'ancien parti Sarkozy un peu, là. [00:17:18] Speaker H: Les gars, Trump... Trump c'est l'extrême droite qui impose des tarifs qui est une mesure de gauche. [00:17:23] Speaker A: Ben c'est ça. En fait, c'est parce que c'est rendu que tout ce qu'on aime pas est à droite. Selon eux autres, c'est le même qui fonctionne. Si on aime pas quelque chose, c'est à droite. [00:17:34] Speaker B: Diabolisation avec l'antenne publique payée par vos taxes en passant, répétons-le. [00:17:38] Speaker A: Un p'tit Mimosa? [00:17:40] Speaker H: Ah ben oui! Un lundi sans Mimosa, c'est pas un lundi. [00:17:43] Speaker A: Les syndicats, c'est important. [00:17:45] Speaker D: Donc d'où l'importance en terminant, Farnell, de rappeler que c'est sain, règle générale, dans une démocratie, d'avoir ces formes-là de contre-pouvoir au gouvernement, comme on disait, et les syndicats en font partie. [00:17:58] Speaker I: Oui et je pense que c'est très important de se rappeler. [00:18:01] Speaker D: Peu importe dans quel camp on est. [00:18:03] Speaker I: Exactement. La démocratie ce n'est pas juste aller voter une fois aux quatre ans et après ça s'asseoir et rester tranquille. La démocratie elle est participative. Notre démocratie nous permet des grands niveaux de participation et d'association et les syndicats en font potentiellement partie. [00:18:16] Speaker A: Mais les syndicats représentent-tu le membre? Toute la fin de semaine, ça a parlé des syndicats, ça dit jamais ça pour eux autres. Non, non, la démocratie syndicale, c'est parfait. [00:18:24] Speaker E: Vous savez, quand un parti politique, un gouvernement ne respecte pas son mandat, prend des décisions sur lesquelles il n'avait pas présenté dans sa plateforme électorale et qu'on est de mauvaise humeur avec ça, on nous dit aux élections, déposez-le et choisissez-en un autre. Les syndicats sont éminemment démocratiques. L'exécutif syndical a été choisi par ses membres, puis les membres peuvent le tasser puis le remplacer par une autre gang à n'importe quel moment. [00:18:49] Speaker A: L'exécutif syndical est choisi par les délégués, pas par les membres. Déjà là, il y a une grosse différence. [00:18:57] Speaker B: Et quand les syndicats prennent position politique, comme on le sait, ils vont prendre position contre Duhem l'année prochaine, Ont-ils soumis ça à un vote secret des autorités? La réponse est non. Donc, ce n'est pas démocratique. [00:19:14] Speaker A: Je comprends que vous pouvez le trouver Clounext, mais il y a une couple de mois, Jigisay avait reçu Rambo. Rambo Gauthier. Oui. Puis il avait parlé comment ça fonctionnait, comment Magali Picard s'était ramassé là, comment elle était redevante envers certains. Il était target, là. C'est de même que ça marche. [00:19:30] Speaker B: Ben oui, il est target. [00:19:31] Speaker A: Puis d'enlever la possibilité d'utiliser vos cotisations. Boulay, j'espère qu'il ne lâchera pas là-dessus. Il paraît qu'il se fait dire par ses fonctionnaires « Ouin, va pas là ». Mais d'après moi, en effet, il y a les syndiqués de son bord. [00:19:45] Speaker B: Rappelons ce qu'il veut faire, c'est qu'il veut empêcher les syndicats d'utiliser les cotisations pour autre chose que les droits des travailleurs. La formule Rennes, elle a été confirmée par les tribunaux. Pour, justement... [00:19:57] Speaker A: Pour la représentation. [00:19:58] Speaker B: C'est ça. Donner les moyens au syndicat de négocier des conditions communes à l'intérieur d'une boîte de données. [00:20:02] Speaker A: Oui. [00:20:03] Speaker B: Si, par exemple, on est syndiqué ici, puis moi je suis protégé par la convention, mais il faut que je cotise au syndicat qui a négocié cette convention-là. Je comprends le principe. Mais Boulay veut, justement, mettre un couteau... Ah! Que c'est violent! Il va mettre le couperet là-dedans. Mais que c'est violent! [00:20:24] Speaker H: Ben moi, c'est Magali que je trouve violente. En fait, à toutes les fois que. [00:20:28] Speaker B: Je la vois t'aider, je t'empare de lui. [00:20:30] Speaker H: Mais c'est ça, je... [00:20:32] Speaker B: Je suis micro-agressé par son arrogance. [00:20:35] Speaker A: Je termine sur un extrait parce que là c'est le nouvel argument de la gauche. Si on fait ça pour le syndicat, il faut aussi le faire pour le gouvernement. [00:20:41] Speaker D: Le processus serait démocratique au sein de nos syndicats. C'est pour ça qu'on peut faire certains parallèles avec le gouvernement. Et là on pourrait s'amuser à virer tout ça à l'envers et s'imaginer ce qui se passerait si on appliquait cette même logique-là au gouvernement lui-même. [00:20:55] Speaker I: Mais je pense que ça illustre exactement très bien la difficulté, c'est que le gouvernement dit, ah ben si les syndicats agissent à l'intérieur de ce que nous, le gouvernement, on décide d'être leur mission principale, on va rendre les cotisations optionnelles. Ben si on vire ça de bord, si moi je dis, moi je crois pas que c'est dans la mission primaire du gouvernement de faire des campagnes publicitaires contre la cigarette par exemple, alors moi je pense pas que c'est là-dedans, alors je veux retirer une partie des impôts que je paye au gouvernement, parce que je pense pas que ça rentre dans la mission principale. [00:21:23] Speaker D: Imaginez le joli bordel. [00:21:24] Speaker I: Ben exactement, ça devient un peu ridicule très rapidement. [00:21:28] Speaker A: Ben tu sais quoi, moi j'embarque. [00:21:30] Speaker H: Moi aussi. [00:21:30] Speaker A: Anytime. Lui il trouve ça ridicule, moi j'embarque. Je veux ça. [00:21:35] Speaker H: Si vous voulez faire des pubs anti-cigarettes là, vous faites des OBNL pis vous ramassez des dons. [00:21:42] Speaker B: C'est ça. [00:21:42] Speaker A: Ces gens-là trouvent ça ridicule, la démocratie. [00:21:44] Speaker B: Vive un gouvernement minimaliste, toi! [00:21:46] Speaker H: Et voilà! [00:21:46] Speaker A: C'est le même gars qui disait que la démocratie, c'est pas juste une fois au quatre ans, mais là, il dit non, non, on peut pas commencer à choisir sur tout ce que le gouvernement dépense. Oui. Go! Surtout quand c'est des grosses dépenses, on commence par les grosses, là. Mais go! Moi, je veux qu'on se prononce plus souvent. [00:22:01] Speaker B: Le plus petit gouvernement possible qui s'occupe du peu de choses qu'on peut mettre sur une... essentielle, des choses essentielles. [00:22:09] Speaker A: Oui. [00:22:10] Speaker B: La gestion de la loi. [00:22:11] Speaker H: Les routes. [00:22:12] Speaker B: Les routes. La santé. [00:22:15] Speaker H: Choisir. [00:22:16] Speaker B: Avec un système universel, moi je crois ça. [00:22:18] Speaker H: Bien choisir les sous-contractants. [00:22:19] Speaker B: De base. [00:22:20] Speaker A: Mais c'est parce qu'eux autres, ils veulent que ça soit le gouvernement puis les syndicats qui décident ensemble. Pour nous autres. [00:22:25] Speaker B: Ça va être correct. Ça va être bien, bien, bien correct.

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