Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Donald Charrette. Qu'est-ce qui se passe en ville?
[00:00:05] Speaker B: Avec Donald Charrette. Salut, mon Donald, comment ça va?
[00:00:12] Speaker C: Très bien, vous autres?
[00:00:13] Speaker B: Ça va brasser dans les chaumières. Je viens de voir ça à RDI, le sujet que j'ai abordé brièvement ce matin. En fait, c'est la une du Globe. Brèche dans la gestion de l'offre. À suivre. On ne sait pas beaucoup de choses, mais déjà que ça fait jaser, donc là, il y a des petits panels qui sont intéressés à ça.
Donc aujourd'hui, vous allez avoir une succession d'appareils de chic de l'UPA qui vont venir pleurnicher sur toutes les tribunes. Stay tuned. Alors qu'on sait pas partout de quoi on parle. C'est-tu le fromage? C'est américain? On dit que le lait américain aura une plus grande part sur les étagères. C'est ce que Carney est en train de négocier. C'est la une du globe. On n'en sait pas plus. Mais quoi de mieux que de pleurnicher dans le milieu syndical? Et là, on parle de l'UPA. À suivre. On n'aura pas le choix de négocier avec Donald. Donald.
[00:01:01] Speaker C: On n'aura pas le choix. C'est évident que la gestion de l'offre est dans la mire des Américains depuis longtemps. C'est un modèle qui ne pourra pas survivre éternellement. Mais ceci dit, ça peut menacer la survie de beaucoup de petites fermes au Québec. C'est ça qui est l'enjeu.
[00:01:16] Speaker B: C'est ça. Mais attendons, c'est-tu partiel, c'est-tu... On ne parle pas d'un ouragan à date, on parle d'une béreche.
[00:01:22] Speaker C: Mais c'est clair qu'on paye très cher ici les produits dérivés du lait. Les produits dérivés du lait, les fromages, c'est hors de prix. Mais ceci dit, c'est une balance entre maintenir un certain système de petites fermes et de payer cher quand tu vas faire ton marché.
[00:01:41] Speaker B: – Le respect des fermiers versus le respect des consommateurs.
[00:01:43] Speaker C: – Exactement, c'est ça.
[00:01:45] Speaker B: – OK, parlons Rocky.
On parle Rocky, t'es-tu un amateur de Rocky? C'est quoi ton préféré? C'est Rocky 1, Rocky 2?
[00:01:52] Speaker C: C'est Rocky 1 que je me rappelle encore. Quand j'ai vu le film, je me rappelle encore. C'était en hiver, il faisait moins 32. Je pense que je travaillais à Ottawa à l'époque. Il y avait une line-up qui faisait le tour du bloc. pour aller voir le film. On oubliait ça.
[00:02:07] Speaker B: Adrienne, le Pet Shop.
[00:02:09] Speaker C: C'était nouveau comme discours. C'était extraordinaire. J'ai beaucoup aimé. Moins les autres, mais Rocky I était extraordinaire. Ceci dit, nous avons maintenant un nouveau Rocky dans la politique québécoise. J'ai l'impression que notre Rocky est dans les câbles. Sa grande crainte, c'est que dans son coin, on lance sa serviette.
[00:02:24] Speaker B: Oh, j'aime ça!
J'aime ça!
[00:02:27] Speaker C: Parce que t'sais, moi j'ai écouté le discours hier, t'sais, c'est sûr qu'il s'adressait aux Québécois, mais je pense qu'il s'adressait beaucoup aussi aux caquistes, t'sais. Les caquistes avaient plus de raison de gouverner, t'sais, ils étaient comme déboussolés, là. Alors il avait besoin d'un ordre de marche, alors il leur a donné un ordre de marche avec ses quatre grandes priorités, là. Ceci dit, bon écoute, je pense qu'il s'est donné du temps, là en fait, il s'est donné du temps pour se rendre jusqu'à Noël.
Ah oui? On regarde en fin de semaine.
[00:02:55] Speaker B: Plus que ça. Parce que là, Dumont, matin, effectivement, il dit c'est 4 ans en 1. C'est un 4 pour 1. C'est du Tomastam. T'as des eggrolls, saucisses cocktail, t'as de la lasagne, t'as de la soupe aux nouilles.
[00:03:07] Speaker C: Ben t'sais, on a là un programme politique compressé. On a compressé 4 ans en quelques mois parce qu'il reste quoi, 10 semaines grosso modo jusqu'à Noël. la session d'automne. Alors après ça, ça va vite, t'sais, on est en période préélectorale. Il y a pas grand temps, t'sais. Puis on a vu en fin de semaine qu'il y a des joueurs, M. Legault est contesté, là, il y a de l'intérieur, t'sais, dans le Congrès, il y a des joueurs qui ont osé lever la main en disant, regardez, là. Alors lui, il fallait qu'il rassure ses troupes et qu'il dise, regarde, je t'en contrôle la situation. Alors je pense qu'il s'est donné, là, il s'est donné une extension. En tout cas, la marge de manoeuvre, au moins, il faut se rendre jusqu'à Noël. Après là, ça sert à lui à prendre des décisions. Si on voit que ça monte dans les sondages, qu'il remonte un peu, Est-ce.
[00:03:42] Speaker B: Que tu y crois comme analyste?
[00:03:44] Speaker C: Ben moi ça fait longtemps que je me dis que je pense que M. Legault sera pas là la prochaine fois et qu'il va décider. Beaucoup ont fait la comparaison avec René Lévesque par exemple, etc. à l'époque. Alors à un moment donné, après 7-8 ans, c'est difficile de remonter quand t'as commis beaucoup d'erreurs et que t'as pas livré ce que tu devais livrer.
[00:04:02] Speaker B: Je t'envoie avec des documents, des CIDSA, je me suis dit Donald il est prêt à la guerre. Je me recule, je te laisse aller. Donald, tu parles de quoi? Me semble mon petit doigt me dit que tu as le goût de parler de Weiser.
[00:04:12] Speaker C: Oui, écoutez, la semaine passée s'est passée rapidement sous la couverture l'expulsion de M. David Weiser du conseil municipal. Moi, j'ai trouvé que c'est quand même gros comme histoire. C'est pas anodin. T'as un conseiller municipal qui a été élu dans l'opposition, que M. Marchand a accueilli dans son groupe, qui a nommé à l'exécutif et lui a donné le mandat de s'occuper des entrepreneurs. Alors c'est quand même gros, il y a quand même une enveloppe de 20 millions là-dedans qui vient du Québec à distribuer, etc. Alors ce gars-là, il avait un poste de responsabilité et du jour au lendemain, on le fout dehors. Et pourquoi? Parce qu'il aurait menti, il a déjà fait une faillite puis il n'a pas déclaré. Et moi, je trouve ça assez étonnant parce que les conseillers municipaux doivent chaque année remplir une déclaration d'intérêt. dans lequel ils indiquent leurs actifs, leurs passifs, les dettes qu'ils ont, etc. Alors c'est un document qui est fait chaque année. Alors dans le cas de M. Oiseau, je serais curieux de savoir, qu'a-t-il déclaré dans sa déclaration d'intérêt, qu'a-t-il révélé?
[00:05:08] Speaker B: Parce que le marchand n'avait pas l'air impressionné. Il avait l'air fâché, à moins que ce soit une pièce de théâtre, encore une fois, du grand Bruno.
[00:05:16] Speaker C: Je trouve qu'il s'en est débarrassé assez vite. Il a juste dit, écoutez, le lien de confiance est rompu, etc. Mais j'aimerais bien ça qu'il s'explique comment tu peux faire confiance à ce gars-là. Puis tu sais, je trouve qu'il y a comme un déséquilibre. On a parlé des déclarations de M. Wu, par exemple, pendant 3-4 jours, alors que c'est un simple candidat, alors qu'un conseiller municipal qui est là depuis 4 ans et qui vote un paquet de résolutions, il a peut-être siégé de façon illégale, illégitime.
[00:05:41] Speaker B: – Illégitime ou illégale.
[00:05:43] Speaker C: C'est pas clair. Je trouve que c'est pas mal plus lourd de conséquences et on aurait pu rapidement bailler ça en dessous du tapis. Je pense qu'il y a un conseil municipal cet après-midi. J'aimerais bien que ça revienne dans la discussion.
[00:05:53] Speaker B: Qui pourrait le ramener dans la discussion et de quelle manière?
[00:05:56] Speaker C: Je pense que c'est à l'opposition de poser des questions là-dessus et de demander au maire ce que vous saviez et de demander par exemple C'est quoi les déclarations? Est-ce qu'il avait déclaré sa faillite? Ou est-ce qu'il l'avait évoqué ou pas du tout? Est-ce qu'il vous a menti? Je pense qu'il pourrait avoir des questions très légitimes. Soit durant le conseil, soit en conférence de presse. Mais je trouve que cette histoire-là devrait être un peu plus suivie. Et j'espère qu'il y a des journalistes qui ont demandé d'avoir accès aux déclarations d'intérêt de M. Oiseau.
[00:06:27] Speaker B: Hier, les journalistes laissaient sur le dos de, entre autres, la chance. Peut-être qu'on avait ça dans les Légions. Peut-être raccourcis de la Légion, peut-être un peu. En tout cas, le loup boivert, hein. Oh oui, il veut priver la ville de revenus.
[00:06:38] Speaker A: L'austérité.
[00:06:39] Speaker B: C'est l'austérité. Donc, ça, c'est un code word. Pour les doux miens, l'austérité, c'est très, très mauvais. Alors que l'austérité, vous lisez la définition, le synonyme, c'est rigueur. Donc, ça prend pas de rigueur. Faut dépenser au yabel vert. Et... Il va priver la ville de revenus. On l'enroule, je pense, nous dit Dominique. J'aimerais ça t'interpeller là-dessus, mon cher Donald. C'était à Radio-Canada hier, donc, c'était la sortie et d'Ahmad et de sa plateforme et vous avez au même moment Lachance qui dévoile son cadre financier. Est-ce qu'on est en mesure de... Et.
[00:07:14] Speaker D: C'Est un sérieux coup de barre que propose Stéphane Lachance et son équipe et ça frôle, j'ai envie de dire, même l'austérité.
[00:07:19] Speaker B: Respect citoyen maintenant, c'était le cadre financier, c'était les chiffres. Pour avoir parlé avec M. Lachance la semaine passée, ça ressemble à de l'austérité.
[00:07:26] Speaker D: Oui, oui, ça frôle l'austérité. Il veut priver la Ville d'abord de 100 millions de dollars de revenus. M. Lachance veut priver d'abord la Ville de 100 millions de revenus.
[00:07:34] Speaker A: En fait, M. Lachance veut remettre dans vos poches 100 millions de dollars.
[00:07:38] Speaker B: C'est ça l'histoire. Quel twist incroyable. T'en penses quoi, Donald?
[00:07:43] Speaker C: Bien hier, ERSP Citoyens et Leadership Québec ont publié leur plateforme politique. Je vous invite à aller lire sur leur site, etc. Effectivement, dans les deux cas, ils proposent de couper beaucoup les dépenses de la ville. Dans le cas de M. Lachance, il parle de 100 millions. M. Hamad parle de 96 millions sur quelques années quand même.
[00:08:02] Speaker B: On semblait rigoler aussi. Ils veulent couper la taxe Minou. Comme eux autres, comme eux autres, ils veulent couper. La taxe Minou, c'est une taxe de trop. Et la taxe immatriculation, c'est une taxe de trop qui ne va même pas à l'endroit d'ailleurs où ils avaient dit que ça irait. À l'amélioration de la desserte. Ça va dans le pot, dans le trou noir, dans le fond noir du RTC.
[00:08:25] Speaker C: Absolument, et dans le taxe, ça ne rapporte à peu près rien. Il y a 60$ effectivement. On reproche à des partis qui se présentent au municipal de défendre le citoyen. C'est ça qu'on fait.
[00:08:35] Speaker B: C'est ça?
[00:08:36] Speaker C: Qu'est-ce que veut le citoyen? Le citoyen veut payer moins de taxes. Il se trouve qu'il paye beaucoup de taxes. Il faut dire que l'administration marchande était extrêmement dépensière. Il y a des chiffres que les partis d'opposition ont commencé à mettre sur la place publique. Ils ont beaucoup dépensé et il est peut-être temps de resserrer les dépenses parce qu'à Québec, le niveau de taxation est trop élevé.
[00:08:56] Speaker B: C'est démontré ça? C'est démontré. Même Radkan, hein Dom? Radkan avait fait une vidéo, je crois que c'est sur RAD, en tout cas c'est le canal alternatif de Radio-Canada, où dans les villes québécoises, vous avez per capita la taxation et c'est Québec qui arrive en haut. Et c'est un tableau que la journaliste a fait. Mais ça on n'en parle pas, hein? Regarde, saluons sa mamade qui a l'air à vouloir partir de sa campagne au moins. Non, non, on va lui donner. Il part en retard, là, Sam, Ahmad. Je sais pas si t'as des sources à cet effet-là, là. Mais... Il a quand même un retard, là. Ça prend des annonces.
[00:09:35] Speaker C: Ouais, écoute, Benji... Parce que Marchand occupe.
[00:09:37] Speaker B: Le plancher avec du blabla, tu me diras, mais traverse pour les aînés, veut aider les restaurateurs avec des terrasses gratis. Ouais, mais il a juste annoncé des terrasses gratis, lui-ci, Ahmad.
Il faut qu'ils se dégourdissent un peu plus, là. T'en dis quoi?
[00:09:55] Speaker C: Écoute, là-dessus, c'est parce qu'on ne peut pas avoir le même traitement pour le parti qui est déjà là, puis le maire qui est agissant, et des partis d'opposition qui se sont constitués, tu sais. Je regarde, moi, le travail qu'on fait, et le respect citoyen, leadership, c'est difficile de partir de zéro, ramasser du monde, trouver des volontaires... C'est son choix qui le dit, le censé. Il faut voir comment ça demande d'investissement de temps, etc., bâtir un programme, essayer d'unifier...
[00:10:19] Speaker B: C'est énorme.
[00:10:20] Speaker C: C'est gros. Alors que M. Marchand qui est situé là, il a déjà ses conseillers. Il peut lui aussi aller à Saint-Émile et dire écoutez je vais asphalter ou je vais mettre des dos dents.
[00:10:31] Speaker B: Il utilise les leviers de la ville pour se promouvoir.
[00:10:34] Speaker C: Parce qu'il a déjà les données, il a déjà ses conseillers, il a les fonctionnaires. Il peut arriver et dire regarde je vais annoncer plus de dos dents. et je vais faire des traverses pour les personnes âgées. C'est comme si on était du bétail. Ça te concerne d'ailleurs.
[00:10:46] Speaker B: En fin, tu vas pouvoir traverser la vie.
[00:10:48] Speaker C: Ça, ça m'insulte un peu.
[00:10:50] Speaker B: Ça, c'est vrai que c'est insultant.
[00:10:52] Speaker C: Ça peut bête, là. Alors, tu sais, il jouit d'un avantage et c'est ça quand quelqu'un a le mal.
[00:10:58] Speaker B: Ça, je te l'accorde. Mais ça a toujours été ça.
[00:11:00] Speaker C: Ça a toujours été ça. Alors ça, ce sont les règles du jeu. Alors on ne peut pas demander aux autres parties d'être aussi présents et actifs avec les mêmes données, tu sais. Alors c'est ça qu'il faut tenir en compte. Ceci dit, oui, tu as raison, je pense que M. Hamad pourrait être plus présent, plus actif, mais la question est-ce qu'il doit chaque jour répondre... Non, pas chaque jour. Mais tu sais, c'est ça, alors...
[00:11:19] Speaker B: Mais être présent, entre autres avec les documents de Renaud Labrecq. D'ailleurs, je l'annonce, Renaud, dans le midi aujourd'hui, ne manquez pas ça, les comptes de dépenses en marchant, On va tous être aux aguets de ça, ne manquez pas ça le show de Jean-Claude. Et il y aura en réaction Amad, Lachance et Claude Villeneuve demain dans Montréal Live là-dessus, et lignes ouvertes. J'ai hâte d'entendre ça. Parait-il que c'est de la bombe?
[00:11:40] Speaker C: Oui, je vais être à l'écoute. C'est de la bombe. Pour faire le lien sur le municipal, je vous rappelle qu'aujourd'hui c'est le dernier conseil municipal de cette administration.
[00:11:50] Speaker B: Oui, Dan va être aux aguets, ça va-tu être bon?
[00:11:52] Speaker C: Ben moi je pense que ça va être bon parce que là je pense qu'il va y avoir des gens quand même un peu émotifs là parce que t'sais, y'a des gens... t'sais c'est quand même assez étonnant, je faisais le décompte, y'a au moins 7 élus actuellement qui ne se représentent pas. Ça veut dire que t'as le tiers des conseillers qui ne se représentent pas. À part les autres changements, etc., les gens qui ont changé de statut.
[00:12:08] Speaker B: Dan, vas-tu pleurer?
[00:12:10] Speaker A: Parce qu'il se présente pas. Non.
[00:12:12] Speaker C: Mais Pierre-Luc Lachance...
[00:12:13] Speaker B: Ils font partie de quasiment ton quotidien.
[00:12:16] Speaker A: Pierre-Luc Lachance, à qui je dois dire félicitations, il s'est marié samedi dernier. Pierre-Luc Lachance, lui, il va me manquer, c'est sûr. On avait un thème, tout. Il nous faisait faire de la bonne radio.
[00:12:25] Speaker B: Capitaine Bretel, quand même. Avait-il des Bretels au mariage? On a mis quelqu'un là-dessus.
[00:12:30] Speaker A: On a mis quelqu'un là-dessus. On va voir l'info.
[00:12:32] Speaker B: Mais c'est ton dernier conseil, Dan.
[00:12:34] Speaker A: Avant le troisième mardi de novembre.
[00:12:37] Speaker B: OK.
[00:12:37] Speaker C: Alors je pense que c'est intéressant. Les gens devraient commencer à suivre ça. Puis je suis convaincu que tout le monde va y aller avec son petit message de départ. Alors je pense que ça va être un conseil à surveiller. Puis je vous signale, entre autres, qu'on va voter des choses. On va voter, entre autres, un 22 millions pour le tramway, encore une fois. Là, on a acheté un nouveau terrain cette semaine, en arrière du Canadien de Terreur à Sainte-Foy. On avait déjà acheté la semaine passée sur le terrain du Rochebelle. On est à 50 millions, grosso modo, de dépenses actuellement pour un projet dont on ignore qui va payer quoi. Puis combien la Ville de Québec va payer dans ce projet-là. Le financement n'est pas attaché. Alors on dépense allègrement et je pense que la Ville aurait dû se garder une petite gêne puis d'attendre le résultat des élections avant d'investir massivement dans un projet qui est rejeté par la population.
[00:13:22] Speaker B: Le mot de la fin.
[00:13:24] Speaker C: Écoute, dernière chose dont je voudrais vous parler, c'est peut-être du centre Védéotron?
[00:13:28] Speaker A: Oui.
[00:13:29] Speaker C: Il y a eu des textes publiés dans la presse en fin de semaine où on faisait un peu le bilan du centre Vidéotron. Après dix ans de...
[00:13:36] Speaker B: On a-tu appris de quoi ou c'est du blabla de Montréal?
[00:13:39] Speaker C: Ben c'est pas du blabla parce que t'as des chiffres entre autres pis ce qu'ils disent c'est que dans le fond, cet investissement-là ne sera jamais rentable tant qu'il n'y aura pas une équipe de hockey professionnelle. C'est impossible de rentabiliser ça. Et ils évaluent aux autres que le manque à gagner, les fonds qui ont sorti de la Ville de Québec depuis 10 ans, ça a atteint à peu près 53 millions de dollars. Et la Ville de Québec a déjà remboursé 24 millions à Québec Or pour, tu sais, les déficits d'exploitation. Alors, tu sais, le 30 millions qu'on avait eu de naming rights au début, là, il est à peu près effacé parce qu'on rembourse chaque année la moitié des pertes d'exploitation du centre Vidéotron. Alors c'est des données intéressantes et je ne pense pas que vous allez lire ça dans le journal du Québec un jour. L'autre en fait qui souligne, je pense que c'est important, ils disent que c'est un équipement qu'il y a maintenant 10 ans, ça va prendre des investissements majeurs dans pas grand temps pour renouveler. Alors il va falloir penser là.
[00:14:37] Speaker B: À quel endroit?
[00:14:39] Speaker C: Bien, tout le centre, parce que tu sais, on parle de la ventilation, des bains, du système informatique, tout. Alors, ils donnent l'exemple du centre à Laval, le centre Bell à Laval, qui a nécessité plusieurs dizaines de millions, même plus, pour les... Qui va payer? Bien, c'est une bonne question, puis je pense qu'il va falloir commencer à s'y intéresser, parce que...
[00:14:57] Speaker B: Très intéressant.
[00:14:58] Speaker A: C'est la ville.
[00:14:59] Speaker C: Oui.
[00:15:00] Speaker A: Ça appartient à mille.
[00:15:02] Speaker B: Je sais, Dan. Je voulais juste que Donald me le dise.
[00:15:04] Speaker C: Que je suis pas bête à crier. Merci Daniel.
[00:15:07] Speaker B: C'est une pièce de théâtre.
Ça va coûter combien? Les appels d'offres en marchant, on le sait comment ça marche.
[00:15:14] Speaker C: C'est toujours explosif. Qu'est-ce qu'on fait avec le vieux colisée? Je pense que c'est intéressant de le surveiller.
[00:15:21] Speaker B: Un vieux colisée, tu mets le boule dedans. C'est assez. Dernière question, Léhouillier s'en va-t-il avec Duhem?
[00:15:26] Speaker C: Oui, j'ai entendu ça ce matin. Je pensais que M. Léhouillier avait fait une croix sur sa carrière politique. Il semble que non.
[00:15:33] Speaker B: C'est un vieux deux frimé, vieux deux pièces, évidemment à métal maintenant. On disait un vieux deux rouges dans le temps. Tu le mets-tu sur le Houillé qui fait campagne avec Duham?
[00:15:44] Speaker C: Ben écoute, à la lumière de ce qu'il a dit ce matin, ou ce que j'ai entendu, oui, je pense qu'il est très intéressant. Il a levé la main, pis écoute, je pense qu'il aurait des bonnes chances d'être élu en plus.
[00:15:53] Speaker B: OK. Merci beaucoup.