VOITURES CHINOISES: Le Canada ne peut pas AGIR SEUL!

October 01, 2025 00:14:42
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Oct 01 2025 | 00:14:42

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[00:00:00] Speaker A: Je vais revenir sur ce qui a été décidé il y a quelques jours concernant les véhicules. La CAQ qui a abaissé le seuil d'exigence de vente de véhicules électriques. Les véhicules à essence auront plus de... d'espace finalement. Oui, c'est sûr qu'on avait cru Charrette, quand Benoît Charrette, l'ancien ministre de l'Environnement, en avait fait la une, Journal de Montréal, Journal de Québec, en disant les stations-services vont fermer, ils vont manquer d'essence. La panique, quelque chose qui est... Évidemment, il y avait Les programmes ont qu'ils croyaient, pour être honnête, c'est un scénario catastrophique. Tout ça pour mousser la norme de 2035 qui a été modifiée de manière plus raisonnable. Moi, je veux savoir si les concessionnaires sont contents. Je veux savoir si l'industrie est satisfaite. M. Ian Samucci est le PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec. Bonjour, comment ça va ce matin? [00:00:59] Speaker B: Bonjour, très bien. [00:01:00] Speaker A: La norme, quelle est-elle d'abord, la nouvelle norme? Expliquez-nous ça de manière intelligible. [00:01:07] Speaker B: Là, je vais essayer de faire ça simple, mais la réponse... [00:01:10] Speaker A: Si vous êtes meilleur que moi, vous allez gagner parce que j'ai de la misère à comprendre avec hybride, hybride à essence, hybride branchable, non branchable, mais allez-y, là, on vous écoute. [00:01:19] Speaker B: Bon, là, ce qu'on sait, là, dans le fond, l'annonce de vendredi dernier, M. Drenville a annoncé qu'en 2035, on est passé à, je vais dire comme ça, plus de ventes de véhicules à essence, ni de vendre des véhicules hébrides branchables, là, on visait 100% électrique, à 90% des ventes électrifiées en incluant les hébrides branchables. Donc, ça laisse la place à ce que, en 2035 et les années suivantes, qu'on puisse encore distribuer des véhicules à essence et des hébrides branchables. Donc, ça, c'est l'annonce de vendredi. 2035, c'est demain, mais c'est loin en même temps. La norme qui oblige les manufacturiers à distribuer un certain nombre de véhicules électrifiés au Québec est en vigueur depuis 7 ans aujourd'hui et elle a déjà changé deux fois. Alors là, dans 10 ans, c'est une chose, c'est bien, c'est un bon début, mais nous, ce qui nous préoccupe comme industrie, c'est ici, aujourd'hui, maintenant. Pour l'année modèle qu'on commence à distribuer dans nos concessions aujourd'hui, l'année modèle 2026, les exigences de la norme, c'est 32,5 % des ventes qui doivent être électrifiées. Et quand on regarde les chiffres de vente depuis le début de l'année 2025, on a fait, comme industrie au Québec, 14,7 %. C'est-à-dire que c'est la moitié de l'exigence de la norme. Le marché a littéralement, en bon français, « crashé » depuis le début de l'année avec toutes sortes de raisons qu'on connaît. La fin des incitatifs fédérales annonce un potentiel retour, la réduction au niveau provincial, des messages gouvernementaux contradictoires, ce qui se passe évidemment au sud de la frontière, la situation des tarifs, la disponibilité des véhicules globalement, la redistribution des véhicules via d'autres marchés étant donné les tarifs de Kearney, ça rend la chose complexe. Tout ça pour vous dire, si la tendance se maintient, les manufacturés globalement pour l'année modèle 2026 auraient un manque à gagner de 80 000 crédits véhicules électriques. Ça veut dire quoi concrètement? C'est une pénalité potentielle d'1,6 milliard à payer au gouvernement, ici au Québec, là. Pas à l'échelle nord-américaine. Juste pour le marché du Québec. C'est insoutenable. Les manufacturiers auront des choix à faire. L'impact, c'est que ça va augmenter le prix des véhicules parce qu'au final, vous aurez compris que les manufacturiers ne gardent pas ces coûts-là dans leurs livres. Vous savez où ça se retrouve. Ça se retrouve sur le prix payé sur les véhicules par les Québécois. [00:03:45] Speaker A: Il y a déjà beaucoup augmenté depuis cinq ans, on va se le dire. Ça a ballonné, là. [00:03:49] Speaker B: Disons-le, absolument, vous avez raison, les prix des véhicules augmenté. [00:03:51] Speaker A: Vous faites ont des représentations maintenant, puis là, je comprends que vous vous adressez par moi et par notre antenne au ministre de l'Environnement. [00:03:59] Speaker B: Notamment, mais il y a une ouverture. Moi, ce que je comprends, c'est que M. Drinville a dit, voici ma première annonce. Comme ministre, il prend en charge le portefeuille. Ça fait deux semaines qu'il est arrivé. On peut très bien comprendre qu'il y a une approche étapiste. Maintenant, 2026, c'est aujourd'hui. Donc, nous, on appelle au gouvernement de prendre sa décision quant à la nouvelle norme à compter de 2026, Et surtout, jusqu'à 2030, les cinq prochaines années sont cruciales. Est-ce qu'on va donner suffisamment d'oxygène à l'industrie? Et je dirais aussi aux Québécois qui, au final, décident quel véhicule ils veulent acheter. Ce sera toujours le consommateur qui va décider au final. Et si, dans nos concessions, on n'a que des véhicules électriques à présenter, ça risque d'être un problème. [00:04:39] Speaker A: Comment c'est les inventaires actuellement? Pouvez-vous nous décrire la situation? [00:04:43] Speaker B: C'est une très bonne question parce que la norme BZE, ça vise l'offre de véhicules. Alors entre vous et moi, il n'y a jamais eu autant de modèles diversifiés dans tous les segments électrifiés. On a de l'inventaire en concession comme jamais, parce qu'évidemment qu'on avait anticipé un peu plus de ventes électriques que ce qu'on a présentement en termes de réels, parce que l'année passée, vous vous souvenez qu'on a fait une année assez exceptionnelle en termes de ventes de véhicules électriques. On a fait 31 %. [00:05:11] Speaker A: À cause du boost de la fin des sous de pension. [00:05:15] Speaker B: Exact. Les gouvernements ont les deux mains dans les... [00:05:17] Speaker A: Il y a des gens qui ont même devancé leurs achats. Peut-être que les gens pensaient, oui, dans un an, dans deux ans, ah non, on y va avec la bourse. On prend une chance et on y va pour profiter de la subvention qui vient à échéance. [00:05:28] Speaker B: Vous avez tout à fait raison. Puis tu sais, je tiens à dire une chose, là. On peut lancer des chiffres. 32,5 %, c'est un chiffre qui a été avancé par un universitaire dans son bureau, un scientifique super ferré en le domaine, mais reste que c'est prospectif. 32,5%, ça vient d'où? Ça vient d'une analyse qui a été faite. Mais à nous, on dit à M. Drenville, regardez-là, on est à 14,7% année à date. Ça, c'est la réalité. Alors, à quel niveau on va placer la nombre BZE cette année? Moi, j'ai envie de dire, considérons les vrais chiffres. Arrêtons de jouer au poker, arrêtons de se mettre all-in, parce qu'au final, c'est les consommateurs québécois qui subissent. C'est les consommateurs québécois qui vont avoir moins de modèles, moins de diversification de modèles. C'est les consommateurs québécois qui vont payer plus cher pour leurs véhicules parce que ça devient un coût insupportable pour les manufacturiers. Donc, essentiellement, ça va bien. Si la fin de l'année, on va avoir 500 000 véhicules électrifiés sur les routes du Québec, c'est exceptionnel dans le contexte nord-américain. Les émissions de GES dans le parc automobile québécois sont au même niveau qu'il y a 20 ans. disons là, c'est un très grand succès. [00:06:40] Speaker A: Avec le nombre de véhicules qui a explosé. [00:06:42] Speaker B: Absolument. Avec l'augmentation de la population aussi afférente. Alors, on a déjà entre les mains un grand succès. Je peux comprendre qu'on voudrait plus. Même nous comme industrie, on aurait aimé ça présenter des chiffres plus probants que 14,7%. Mais la vérité, c'est que c'est là qu'on est rendus. C'est ce que le public québécois est capable d'absorber présentement. Donc, encrons encore une fois les chiffres dans la réalité et ça va bien aller. Parce que l'idée, c'est de faire en sorte que l'ensemble de nos joueurs là, je veux dire on a quand même plusieurs marques qui représentent au Québec, moi je représente 890 concessionnaires de toutes les marques au Québec, avec qui on va être capable de traverser cette transition-là. Est-ce qu'on veut perdre les joueurs en route ou on veut prendre notre gang, dire ok, on vous accompagne là-dedans, on vous aide à faire la transition au lieu de vous écraser. À 32,5% je vous le dis, on est en train d'écraser l'industrie. [00:07:31] Speaker A: Maintenant, vous n'êtes pas sans savoir que le paysage canadien qu'on doit considérer, bon, la crise du canot là, ça ne vous touche pas, vous personnellement, mais il y a des tensions avec la Chine. Et là, sur le bureau de Carney et de ses ministres, Il y aura des choix à faire. La Chine exige que le Canada laisse entrer des charges chinoises pour pouvoir par la suite alléger les tarifs sur le canola, entre autres. Oui, les politiciens eux autres considèrent que dans l'Ouest, il y a une crise. Ils ont raison. les charges chinois, ils vont regarder ça, à la lumière également de ce que les États-Unis vont décider. Pour Trump, il n'est pas question d'intégrer BYD et compagnie aux États-Unis, mais un jour, moi je pense qu'il faudra réfléchir à ça. Je ne suis pas en train de vous dire où je suis pour ou contre, mais c'est sur la table. Vous, votre opinion par rapport à ça, c'est quoi ? À la lumière également de ce que les prix que les Québécois payent. Les prix sont très élevés. Demandez aux Québécois, êtes-vous en faveur de l'arrivée des chars chinois à 14 000$? Beaucoup de Québécois vont vous dire oui. Votre analyse là-dessus, c'est quoi? [00:08:38] Speaker B: Vous avez raison de poser la question. Je pense qu'elle mérite d'être posée. C'est une question complexe pour une raison fort simple, c'est qu'on se retrouve dans une situation qui pourrait être une situation que je qualifierais de temporaire, bien que je pense que l'échéancier mondial est en train de changer sur le long terme. Alors là, le danger, c'est que nos gouvernements prennent une décision, je dirais, un peu trop baude, en bon français, à court terme. Ce qui pourrait provoquer notre voisin du Sud, c'est assez clair dans l'immédiat. [00:09:10] Speaker A: Oui, le Canada ne fera pas qu'un billet seul, c'est ce que vous dites. [00:09:12] Speaker B: Exactement. D'une part. Et d'autre part, on est quand même dans un marché de fabricants de véhicules au Canada. Il ne faut pas l'oublier. Les marques nord-américaines que sont Celensis, Ford, GM construisent chez nous. On a des marques japonaises comme Toyota et Honda qui construisent chez nous. [00:09:28] Speaker A: En Ontario. [00:09:28] Speaker B: En Ontario, bien sûr. je veux dire, un écosystème de fabricants de pièces qui vire autour de tout ça. Donc, si on fait rentrer un véhicule chinois qui n'investit pas sur le marché, une marque qui n'investit pas sur le marché ici, il y aura des impacts aussi sur le PIB au pays. Donc, il faut prendre tout ça en considération, mais je pense que la question mérite d'être posée, très certainement. Après ça, je veux simplement vous dire que ce n'est pas le Klondike. Ce qu'on remarque, c'est que les Chinois, lorsqu'ils entrent sur un marché, puis là, ils sont très présents en Europe, Oui, ils ont un impact sur les prix, mais ce n'est pas au niveau que vous pensez. C'est les prix de détail qu'on annonce. [00:10:08] Speaker A: Ce n'est pas 50 % du modèle, c'est peut-être un 5-10. [00:10:11] Speaker B: Exact, puis ils s'ajustent sur les marchés dans lesquels ils entrent. Ils ne sont pas plus fous que d'autres. À un moment donné, on analyse le marché, on voit c'est quoi la capitale. [00:10:17] Speaker A: Ils protègent leur marge bénéficiaire. [00:10:19] Speaker B: Ben, c'est ça. Puis je les comprends. Je veux dire, tout le monde est en affaires. [00:10:22] Speaker A: C'est bien correct. Si un Skoda ou aussi une Renault, en parlant de la France électrique, ce 20 ans, eux autres, ils vont se rapprocher de ce prix-là. Ils ne voudront pas... Tu sais, il y a un équilibre. Ils ne vont vouloir pas briser le marché, mais ils vont vouloir entrer sur le marché sans nécessairement vendre à perte, puis ils vont protéger leur marge bénéficiaire. [00:10:38] Speaker B: Exactement. Je pense que si M. Kearney prend une décision là-dessus, puis je le comprends de se poser la question, il doit tout considérer, puis il doit s'assurer de signaler l'ensemble de l'oeuvre. Il ne peut pas y aller sur une décision simple de « let's go, on enlève les tarifs, puis ils rentrent comme ils veulent ». Ça ne marchera pas. Puis il faut aussi qu'il y ait des obligations, parce que Je vais le dire comme ça, fabriquer un véhicule chinois, ce n'est pas comme fabriquer d'autres types de véhicules. Les exigences locales de fabrication en Chine ne sont pas les mêmes. Je ne dis pas que la qualité n'est pas là. [00:11:05] Speaker A: Mais il y en a au Mexique aussi, en Amérique du Nord. [00:11:08] Speaker B: Mais les conditions de travail en Chine ne sont pas les mêmes qu'ici pour faire attention. Maintenant, ils fabriquent en Chine, vous l'avez dit, ça commence à être intéressant. Alors, quelles seront les conditions d'entrée au Canada? Alors qu'il y a d'autres constructeurs également. [00:11:20] Speaker A: Qui fabriquent en Chine. Entre autres, il y a des Buick que vous voyez sur nos routes qui sont assemblés en Chine. Il y a des Tesla que vous voyez sur nos routes qui sont assemblés en Chine aussi. Effectivement, c'est à surveiller. Dernière question. Les Québécois achètent quoi ces temps-ci? Qu'est-ce qui est en vogue? Là, je ne vous demande pas de nouvelles Kia. Je sais que vous parlez pour la grande famille, mais des types de véhicules. Qu'est-ce qui se vend actuellement? [00:11:45] Speaker B: Ils vendent 85% de véhicules à essence et 15% de véhicules électrifiés, de tous les modèles. [00:11:51] Speaker A: Et dans l'essence, on est-tu dans le multisegment? Est-ce qu'on est dans quel type? [00:11:55] Speaker B: On est encore beaucoup dans le multisegment, assurément. Je pense que c'est des modèles dont les Québécois sont très friands. Les petits véhicules, j'en entends beaucoup parler, comme ça, il y a un segment de la population qui aimerait rapetisser leur véhicule, et c'est vrai qu'il n'y en a pas beaucoup de disponibles sur le marché, mais c'est justement, à mon avis, une conséquence de la norme BZE. Autrement dit, quand les manufacturiers, on leur exige de mettre sur le marché 32 % de véhicules électrifiés moins profitables que le reste de leur gamme, il faut qu'ils compensent la profitabilité ailleurs. Alors, ça fait en sorte qu'on n'a pas de petits véhicules à essence ici au Québec présentement, à mon avis. [00:12:34] Speaker A: Remarque-t-on que le portefeuille est très serré, plus serré qu'il y a cinq ans. Moi, je vois des annonces, puis je ne veux pas cibler le constructeur comme tel, mais tu sais, je regarde, je lis le fine print, il faut toujours lire le fine print dans les annonces de chars. Sacrifices on met, on vend des mensualités sur neuf ans, tu sais, sur des autos. Puis on comprend que c'est un combat, c'est la perception, c'est la publicité. Mais êtes-vous convenons ensemble que quand même, les Québécois en arrachent et qu'on est en train de leur faire miroiter des paiements qui, au final, sont des montants quand même assez élevés. [00:13:08] Speaker B: C'est un problème, vous avez raison. Les Québécois ont moins d'argent dans leur portefeuille qu'ils en avaient il y a trois à cinq ans. Et il y a une chose qui est importante, là. Nous, on veut avoir le bon modèle pour la bonne personne. C'est notre fer de lance comme concessionnaire. On est détaillants, on ne les fabrique pas et on n'a pas de contrôle sur ce qui rentre non plus. Donc, il va falloir faire attention aux Québécois, il va falloir que les décisions gouvernementales tiennent compte de ça, pour éviter d'ajouter des coûts aussi au milieu économique au sens large, parce que l'industrie que je représente, évidemment qu'on a des coûts assez importants à faire des affaires ici, mais je pense à d'autres secteurs aussi qui vont avoir besoin d'oxygène un peu, puis ça va se répercuter finalement sur les prix des produits que vont acquérir les Québécois dans la prochaine année. Donc, c'est très important. Absolument, vous avez raison. [00:13:55] Speaker A: Et je finis avec 85% de chars à gaz, je l'avais dit. Donc, out la bourse du carbone? [00:14:03] Speaker B: Est-ce que vous prononcez là-dessus? C'est pas mon secteur. Je peux vous dire une chose, c'est que la norme BZE prévoit quand même un système d'échange de crédit qui, si les exigences sont trop importantes, font en sorte qu'il y a seulement quelques joueurs manufacturés qui peuvent traverser la transition. Donc, nous, on essaie d'amenuser cet impact-là aussi pour l'ensemble des concessionnaires québécois, puis au final pour servir les Québécois. Beaucoup de marques, même si les prix des véhicules sont dispendieux, on a la chance au Québec d'avoir une multitude de marques. [00:14:32] Speaker A: Il y a de la compétition. [00:14:33] Speaker B: C'est pas dans tous les marchés que c'est comme ça. Il y a de la compétition. [00:14:35] Speaker A: C'est ça. [00:14:35] Speaker B: Bref, il faudrait regarder les choses telles quelles. [00:14:38] Speaker A: Merci beaucoup. Ça a été un plaisir. [00:14:40] Speaker B: Salut, bye-bye.

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