FRANÇOIS LAMBERT: Montréal, c'est un bar ouvert! UNE VILLE HORS DE CONTRÔLE!

September 08, 2025 00:13:11
FRANÇOIS LAMBERT: Montréal, c'est un bar ouvert! UNE VILLE HORS DE CONTRÔLE!
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FRANÇOIS LAMBERT: Montréal, c'est un bar ouvert! UNE VILLE HORS DE CONTRÔLE!

Sep 08 2025 | 00:13:11

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[00:00:00] Speaker A: Mesdames, messieurs, voici le café de François Lambert. [00:00:06] Speaker B: Le café de François Lambert. [00:00:10] Speaker A: François, salut François, comment ça va? [00:00:13] Speaker B: Bien, ça va, on dirait que je vieillis. J'ai commencé il y a quelques années des chroniques avec toi qui a une grosse musique rock, puis là, c'est rendu smooth, un café. [00:00:19] Speaker A: Ça se promène. Ça se peut que ça soit du Deftone la semaine prochaine. [00:00:24] Speaker B: Bien, j'ai bien aimé ça. J'ai bien aimé ça. [00:00:27] Speaker A: OK. Hé, François, t'es à l'autre bout de la 20 ou de la 40. [00:00:32] Speaker B: Oui. [00:00:32] Speaker A: De ton œil de Montréalais, entre guillemets, comment tu perçois toute cette histoire-là de la guerre au plaisir? Moi, je vais l'appeler comme ça. Comment tu perçois ça? Qu'est-ce qui s'est exprimé hier? Ces personnes-là ont exprimé quoi? Qu'est-ce que ça dit sur notre société? [00:00:49] Speaker B: Écoute, on ne s'est pas parlé, donc je ne sais même pas ta position par rapport à ça. Donc je vais te donner la mienne. [00:00:54] Speaker A: La mienne n'est pas importante. Je l'ai exprimé, mais c'est toi. Je veux t'entendre. [00:00:57] Speaker B: C'est ça, mais pour que les gens comprennent qu'on n'est pas arrangé ou quoi. [00:01:01] Speaker A: C'est pour contaminer. Non, non, je ne parle pas de chronicardie. [00:01:04] Speaker B: C'est pour contaminer. Quand à Barnouche, Écoute, moi, honnêtement, là, j'écoute ça, je me dis, OK, il y a quelqu'un, à un moment donné, qui a accepté ce règlement-là de pas de bruit, et ça reste comme ça. Ça n'a pas de bon sens que des jeunes ne peuvent pas pratiquer un sport, qu'il n'y a pas d'animateur maison, que 28 personnes dominent totalement un quartier. Ces référendums-là, là, il va falloir revoir la ville. Moi, ce que ça me dit, là, Dominique, là, perso, je trouve que ça n'a aucun bon sens. Je pense que les jeunes, à un moment donné, ils ne sont pas à 4 h du matin en train de faire ce bruit, là. Ils jouent le jour. Laissons les gens jouer le jour, c'est des jeunes de toute façon, et on doit crier, on doit s'amuser, puis on doit avoir un écrit. S'il faut que je touche tout sur le terrain presque, un moment donné, ça n'a aucun bon sens. [00:01:48] Speaker A: Mais ça dit quoi sur notre société? [00:01:51] Speaker B: Ça dit que les petits groupes dominent. On est une société de gauche où tout le monde a le droit à son opinion, puis qu'un référendum, quand même que trois personnes qui vont voter peuvent changer un règlement. d'une ville, il y a des places. À Verdun, on a eu le même problème à un moment donné, il y a un petit building qui ne veut pas être construit. À Pierrefort, Montréal, il y a une autre place. Ces référendums-là, pour donner la... Tu sais, je ne suis pas contre, je ne suis pas en train de dire aux gens qu'ils n'ont pas le droit d'avoir leur opinion, mais tu ne peux pas avoir 28 personnes qui décident pour une école, tu ne peux pas avoir 28 personnes qui décident pour une société. Il faut que ce soit une grande majorité, si c'est le cas, puis il reste là que ça n'aurait jamais dû passer un règlement où on demande de pas faire de bruit sur un terrain de football. Bon, en partant, là, il y aurait quelqu'un... Moi, ce que ça me dit, là, ça me dit qu'on a une ministre des Affaires, peut-être plus là, on a une nouvelle, ministre des Affaires municipales, qui sert à rien. [00:02:44] Speaker A: Ça sert à quoi? [00:02:46] Speaker B: Ça sert à quoi? Ça fait plusieurs mois que je me pose comme question. Ça sert à quoi à part avoir un titre honorifique? un ministre d'affaires municipale, ça sert à quoi? [00:02:58] Speaker A: Ben, je me suis dit la même maudite affaire, parce que là, elle est partie se présenter, puis elle va se faire aller, mairesse de Saguenay. Fait qu'ils ont donné sa job comme si c'était un restant à la madame qui a des beaux souliers, là, Duranceau. Ils ont donné ça, regarde, elle fait ça sur le side. T'sais, honnêtement, là, si c'était vraiment un gros ministère... il aurait pris une plante verte ou quelqu'un qui a absolument rien à faire, puis il aurait donné. Ils ont dit, fais donc ça, regarde. Amuse-toi, s'il y a des villes qui appellent, tu répondras. Ça faisait ça, pareil. [00:03:28] Speaker B: Ben non, t'sais, la politique, pour moi, le rêve est terminé. OK? Je n'irai jamais en politique. Mais quand je regarde ça, je me dis, quand je serais ministre des Affaires municipales, je mettrais mon pied à terre, je dirais, regarde, ce règlement-là, il est désuet, puis on va le laisser tomber. La même chose avec le ministre de l'Agriculture quand j'entends des histoires avec le CPTAQ basé sur 1976 sur l'aménagement du territoire agricole. Qu'est-ce qu'il fait notre ministre de l'Agriculture à part écouter l'UPA? Qu'est-ce qu'ils font les ministres d'affaires municipales alors que je ne sais pas ce que nos ministres font. On sait que Fritz Gebel dépensait beaucoup, ça c'était visible, mais les autres, comment ça se fait qu'un règlement comme ça a été possible de mettre ça dans une ville pour empêcher les gens Ça prend de la coordination, ça prend quelqu'un qui met son pied à terre, mais on n'a pas rien. [00:04:18] Speaker A: Et c'est pour ça que la carte est dégringolée. Il n'y a personne qui met son pied à terre. Là, le maire de Québec arrive en fin de match. Ça, si on va... On a commenté là-dessus, là. Mais effectivement, ça aurait dû être à la ministre d'intervenir. Ça, on l'a dit, on l'a répété, là. Mais il n'y a personne. Il n'y a plus personne. D'abord, ils ont toutes peur de parler. Si je dis ça, on va me faire amasser par la presse, puis Isabelle Lachère va écrire sur moi, puis l'autre va passer pour un bolet. Mais là, on n'aime pas les cassettes, mais on n'aime pas non plus quelqu'un qui parle vrai. On aime quoi, là? [00:04:50] Speaker B: On aime... C'est dur à dire, hein? [00:04:54] Speaker A: C'est dur à dire en maudit. [00:04:55] Speaker B: C'est dur à dire parce que si quelqu'un parle trop vrai, on va dire que c'est un bully puis c'est un dictateur. [00:04:59] Speaker A: Oui. [00:05:00] Speaker B: S'il fait rien, on va dire que c'est un mou. Oui. Ils vont lancer une consultation, ça va nous coûter de l'argent. On fonctionne par consultation. Imaginez pas une entreprise qu'on ferait juste fonctionner par consultation. Ah, il faudrait automatiser. OK, parfait, on va lancer une consultation. C'est assez, là. C'est une école. Elle est ouverte le jour. Quand t'es acheté ton terrain, ta maison, l'école était là. Si l'école était construite après pis ça faisait pas ton affaire parce qu'on a besoin des écoles dans des quartiers, tu déménages, t'en vas habiter une autre place, tu vas avoir la paix. La paix, là, on l'a pas ben ben. Nulle part. Moi-même en campagne, là, J'ai eu un problème l'autre jour avec un réfrigérateur. J'ai loué un camion pour réfrigérer. Bien, il a fonctionné 24 heures par jour pendant une semaine. Le voisin, là, il était pas tellement content d'entendre. Moi, puis qu'il est en campagne, là, il est venu me voir. À un moment donné, il me dit « Tu vas sûr réparer ton container, Monday. » T'as pas à la paix, nous le parlons. Souvent, à la paix, tu t'en vas dans le bois. Pas de téléphone, tu l'as. Et ça, j'en avais un chez nous. À un moment donné, je sais pas ce que ce gars-là est devenu, là, mais des années 85 à peu près, il y a un gars qui est débarqué dans le bois chez nous. Il a passé l'été là. Lui, il veut leur voir la paix. [00:06:11] Speaker A: C'est ça, on évite les gens qui veulent avoir la paix à faire comme ça. Dans le fond, tu sais, je regarde la situation à Montréal. Regarde, prends l'exemple du manque de leadership. Tu as entendu les deux candidats principaux à la mairie de Montréal qui disent « Ah non, nous autres, on se mêlera pas de la prière de rue. On fera pas ça, on fera pas ça. » Le sondage ce matin, les Montréalais veulent du changement, mais ils savent pas pour qui voter. On est tombé une gang de perdus, sacrifice, au Québec. [00:06:37] Speaker B: On est vraiment perdus parce qu'une des candidates, elle disait qu'elle était pour gérer la ville et qu'elle était pour mettre les cols bleus, de s'assurer qu'on dépense comme il faut. Les cols bleus de la Ville de Montréal, ça va au palais des congrès, manifeste en fin de semaine. Et là, elle dit, oui, ils ont besoin d'argent supplémentaire. Les cols bleus de la Ville de Montréal gagnent entre 50 et 95 000, une augmentation de 20 %, puis c'est déjà les salariés les plus payés de toutes les municipalités. Mais là, elle a besoin des votes. Mais là, l'École bleue de la Ville de Montréal n'habite pas Montréal. 75 % habitent en dehors de la Ville de Montréal, donc ils n'ont pas le droit de vote. [00:07:15] Speaker A: Mais c'est... Ah que c'est bon, ça! [00:07:18] Speaker B: Ben non, mais tu sais, tu peux au chalet, tu n'habites pas la Ville. [00:07:21] Speaker A: Mais c'est comme si... Mais à quand un candidat qui va mettre son pied à terre et qui va envoyer promener un syndicat comme le syndicat d'École bleue de Montréal, qui fait du trouble année après année. À chaque fois qu'on a des problèmes à Montréal, c'est toujours les maudits cols bleus avec des grèves. Ça fait... Dans le temps, Gilles Proulx, Gilles était numéro un comme animateur dans le temps. Tu t'en souviens de ça? [00:07:45] Speaker B: L'affaire, Dominic, c'est que personne ne va se faire rire. Mettons, moi, je le dis, si j'étais... me présenter à la mairie de Montréal, que j'ai déjà voulu. L'école bleue, je mets mon pied à terre. Ça me prend la garde du corps. J'annonce tout de suite que j'ai besoin de la garde du corps, soit payée par moi ou par la ville. Deuxième étape, je mets les sociétés de transport gratuites. Il va falloir arrêter, même à Québec, partout, Il faut que les sociétés de transport sont gratuites. 50 % des dépenses... [00:08:14] Speaker A: Mais ça, c'est qui va payer ça, François, par contre, là. C'est pas le Saint-Étienne. [00:08:17] Speaker B: Ah bien, il est devenu que c'est facile à faire, là. 50 % des dépenses, non plus. [00:08:21] Speaker A: Si tu coupes des syndicats, là, on peut avoir une grande discussion, là. [00:08:25] Speaker B: Bien oui, mais il faut... [00:08:26] Speaker A: Il y a des chauffeurs qui sont bien payés, puis il y a des gars à l'entretien qui sont bien payés aussi. [00:08:29] Speaker B: 150 000, un chauffeur à Ville de Montréal. [00:08:32] Speaker A: C'est ça, tu peux pas supporter de masse salariale comme ça, mettre ça gratis, là. [00:08:35] Speaker B: Oui, mais tu sais, regarde, à Montréal, on est en train de faire un système pour payer notre téléphone, 135 millions. Si c'est gratuit, tu mets pas ces coûts-là. Gratuit, il va te dégager d'une famille de quatre, là, qui a une carte, qui a besoin de quatre cartes, là, pour accéder. Ça coûte cher. Les riches de Westmount ou d'autres mondes, là, qui prennent pas l'autobus, ils payent pas, lui, pour ça, là. Ils payent à 159 piastres. [00:08:55] Speaker A: Je comprends. Mais faut que tu baisses vraiment les coûts d'opération, là. Dis-moi que tu vas payer les coûts d'opération, là. [00:09:00] Speaker B: Bien, chaque 50 % dehors. [00:09:02] Speaker A: OK. [00:09:02] Speaker B: Toutes les sociétés de transport dans le monde qui ont rendu ça gratuit, tout ce qui a rapport à la facturation, ils ont foutu ça à la porte. Et c'est la même chose, ça coûte trop cher. Les opérations de nos sociétés de transport coûtent trop cher. Mais qui a le courage de ça? On n'a même pas le courage de dire à des enfants de faire du bruit. On n'aura pas le choix. [00:09:19] Speaker A: C'est ça, on n'aura pas le choix. Regarde, c'est sorti entre nos deux chroniques. C'est pour ça que je ne t'en ai pas parlé la semaine passée, mais c'est sorti mercredi ou jeudi. La Ville de Montréal qui aura un déficit de plus de 230 millions l'an prochain. Et s'il n'y a rien qui est coupé en 2027, c'est au-dessus de 400 millions. T'as pas le choix de mettre la hache. Mais à quelles solutions? Il n'y a pas un chrétien qui se présente à la mairie qui amène des solutions pour mettre la hache. Et la Ville ne peut pas faire de déficit. Donc, ils n'ont pas le choix de couper. François, parce que tu peux pas taxer. [00:09:51] Speaker B: Ils ont dépensé un milliard dans les pistes slab. J'ai pas rien contre les pistes slab. mais on avait-tu vraiment un milliard de disponibles? Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, mais il y a des places. On n'arrête pas de parler de la piste cyclable sur Saint-Denis, mais là, il y a les gens de Québec qui nous écoutent. Ils pensent peut-être que ça ne les impacte pas. Les 400 millions vont venir de leur poche aussi. Ça vient de nos potes. Quand Québec fait des folies, quand Montréal fait des folies, c'est tout le Québec au complet qui paye pour ça. Donc, il faut se mêler des affaires des autres villes. Ça nous appartient, même si on vote pas pour eux. Quand on les voit départer... [00:10:27] Speaker A: Mais ils sont inquiets pour Montréal, pour vrai. Moi, j'ai vu ce rapport-là, puis j'ai dit que ça n'a pas d'allure. Au-dessus de 200 millions de déficit. Il faut que ça soit déficit zéro, une ville. Mais c'est inquiétant, apparemment. C'est une ville qui est en perdition totale. [00:10:42] Speaker B: Elle a mis 250 millions pour rénover l'hôtel de ville. Elle a mis 100 millions pour une place des Montréalaises que personne ne va voir. T'sais, c'est... les pistes-là d'un milliard. On peut continuer à l'infini comme ça, ça n'a aucun bon sens. Il y a 3 000, 2 500 nouveaux fonctionnaires à la Ville de Montréal. C'est la folie. D'ailleurs, dans tous les fonctionnaires fédéraux, provinciaux, municipaux, c'est comme un bar au pun, ils ne sont plus capables de contrôler les embauches. Et on paie pour ça. Selon une étude, il y a 157 000 fonctionnaires de trop au fédéral. Quand on prend des comparables mondiaux et dans les entreprises, on a une masse salariale fédérale de 71,5 milliards. [00:11:29] Speaker A: Je le sais, c'est fou, c'est complètement... [00:11:32] Speaker B: Écoute, à un moment donné, tout est en train de péter, puis tout le monde continue... La vie est belle, tout est correct, de moins 20 %, Les agents de bord d'Air Canada... [00:11:41] Speaker A: Ils ont refusé l'appel. [00:11:42] Speaker B: ... 12 % d'augmentation en première année. Ville de Montréal demande 20 %. On va finir par plier parce que tout le monde a peur. Tout le monde a peur de se faire casser les jambes. [00:11:53] Speaker A: C'est ça l'histoire en terminant. Tout le monde a peur. Il n'y a personne qui a des bijoux de famille. Il n'y a personne qui dit... Il n'y a aucun FFI enigni. [00:12:02] Speaker B: Il y a à peu près juste une vie de fait, puis c'est pas quelqu'un que je tripe dessus, là. Dans les ministres, il y a à peu près juste Simon Joly-Borette qui affronte à peu près tout le monde, puis il n'a pas peur, t'sais. [00:12:13] Speaker A: Ouais, mais ça, c'est ordinaire. Il se pèse contre les juges, c'est un peu ouak, là. Tu veux dire un ministre des Justices qui se pèse contre les juges, ça, ça fait un peu République bananière, là. [00:12:22] Speaker B: Un peu, mais il se pogne avec les mauvaises personnes, mais il se pogne. [00:12:25] Speaker A: Ouais, je sais bien, je sais bien. Tu aimes... Je ne sais pas si tu l'aimes ou pas, là, mais tu deviens de plus en plus une lumière dans ces ténèbres-là, là. [00:12:36] Speaker B: Je l'aime là, je l'aime pis on fait changement sur rythme. Il y a des fois qu'il s'en va dans des directions pis je dis pourquoi tu vas là? Mais moi aussi je m'en vais dans des directions pis vous m'écoutez des fois. Pourquoi il va là? C'est comme ça des fois. Quand t'es un libre-penteur... [00:12:50] Speaker A: Il y a personne de parfait là. C'est le seul qui amène des solutions pareilles. Le seul qui sonne l'alarme. C'est le seul qui appelle le 911. [00:12:57] Speaker B: Il aurait mérité de gagner, définitivement, dans Tabasco. Pis je lui souhaite un siège pour qu'on l'entende plus, pour qu'il brasse un peu la cage. [00:13:05] Speaker A: Aucun doute là-dessus. Merci beaucoup François. Passe une belle semaine. Salut, bye.

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