VÉRONIQUE DALLAIRE: Légalement, l'école peut placer les HAUT-PARLEURS SUR LE TOIT DE L'ÉCOLE!

September 08, 2025 00:08:57
VÉRONIQUE DALLAIRE: Légalement, l'école peut placer les HAUT-PARLEURS SUR LE TOIT DE L'ÉCOLE!
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VÉRONIQUE DALLAIRE: Légalement, l'école peut placer les HAUT-PARLEURS SUR LE TOIT DE L'ÉCOLE!

Sep 08 2025 | 00:08:57

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[00:00:00] Speaker A: Oui, ça en revient à ça. C'est une discussion de société. C'est une question, oui, de génération. C'est une question de comportement aussi. C'est une question de tolérance. C'est une question profonde sur notre société. Qu'est-ce que ça dit, ça, sur notre société, que ce vote hier? Donc, au pourtour de l'Académie Saint-Louis, il y a des gens qui ont voté pour qu'on impose le silence à des jeunes qui jouent au football. Saison de football très courte. Surtout la saison scolaire. Pas beaucoup de matchs, saison courte. On veut du plaisir et c'est du plaisir familial dans le scolaire. Hier, ça a été un résultat brutal. Je pensais que c'était pour être plus serré que ça. Il faut vouloir se retrouver, se retrousser les manches et travailler. Véronique Dallaire, qui est la conseillère de ce quartier-là, comment ça va ce matin? [00:00:47] Speaker B: Ça pourrait aller mieux. [00:00:49] Speaker A: Qu'est-ce qu'on fait? On retourne au travail? C'est quoi? Qu'est-ce qu'il y a sur la plage à dessin ce matin? [00:00:55] Speaker B: On retourne au travail. Je pense que le plus grand défi, ça va être que l'ensemble des copropriétaires qui sont habiles à voter aient la bonne information. Et je pense que c'est là où il y a eu une problématique dans le vote qui s'est tenu hier. Il y a eu une missive qui a été acheminée à l'ensemble des copropriétaires dans laquelle ce qui était mentionné, c'était que l'Académie gérait déjà bien la situation avec environ 10 à 15 matchs, ce qui est raisonnable. Et par la suite, on leur disait que si la modification était acceptée, qu'on n'allait plus parler de quelques jours, mais de l'année au complet. Donc déjà là, il y a une problématique, parce que c'est comme si les gens qui ont voté se sont fait dire que s'ils votaient non, ça permettait tout de même à l'Académie de tenir ses matchs actuels, ce qui est faux. parce que l'objectif initial de l'académie, c'était de régulariser la situation puis de permettre l'amplificateur, l'annonceur maison pour la saison de football. [00:01:52] Speaker A: Comment ça, tant de mauvaise information? Alors, ça fait des mois qu'on parle de ça. Pourquoi encore cette mauvaise information-là qui circule? [00:02:02] Speaker B: Écoutez, j'aimerais avoir la réponse. Sauf que moi, ça va être mon défi. En fait, c'est ma priorité. J'ai rencontré dans les dernières semaines le conseil d'administration de l'académie. J'avais offert lors de la rencontre avec l'académie et avec le syndicat d'aller rencontrer l'ensemble des partis pour leur expliquer. L'académie a levé la main, je suis allé rencontrer le conseil d'administration, le syndicat ne l'a pas fait. Alors je vous le dis, moi ce que je veux c'est aller rencontrer ces 139 personnes habiles à voter pour leur donner la bonne information et amorcer un nouveau processus de modification. [00:02:36] Speaker A: Donc comme Bruno Marchand? [00:02:39] Speaker B: Qu'est-ce que vous voulez dire? [00:02:40] Speaker A: Bruno Marchand veut faire ça aussi. Bruno Marchand veut s'activer. Il dit, je m'en mêle, c'est le temps, je saute sur le terrain. Je vais proposer une motion spéciale dès la prochaine séance du conseil, le 16 septembre, pas demain, c'est l'autre semaine, pour donner la légitimité à l'Académie de poursuivre la saison de football jusqu'à la fin de la saison. Donc, vous allez travailler main dans la main avec le maire. [00:03:02] Speaker B: Parfait, le maire a proposé une motion pour que le bruit soit toléré. C'est ce qu'il a proposé. Puis évidemment, Québec d'abord va appuyer cette motion-là parce que depuis le début, ce qu'on veut, c'est qu'on s'élève et qu'on travaille ensemble à trouver une solution. Donc évidemment, Québec d'abord va appuyer la motion du maire. Cependant, nous, on ne veut pas... une motion qui propose la tolérance sur une seule saison, on veut, je veux régler la situation pour l'avenir. Donc, le maire propose une motion pour une tolérance, nous l'appuierons. Cependant, moi, il faut que je continue, comme je le fais depuis des mois, à travailler le fond du dossier. Et pour ça, je vous le dis, il faut que la bonne information se rende à toutes les personnes qui sont habiles à voter, puis il est là, le problème. [00:03:47] Speaker A: OK. Donc, aujourd'hui, on est dans quelle situation-là? Mettons qu'il y a un match ce soir, ce qui n'est pas le cas, mais en théorie, s'il y a un match ce soir, est-ce que ça devrait se passer dans le silence pour respecter le règlement? Comment ça marche? [00:04:03] Speaker B: Oui. En fait, si on prend à la lettre, là, le référendum a été, je vais le dire, perdu par l'Académie hier. Ce qui veut dire que nous, aucun élu a L'obligation de venir dire parfait, je l'endosse, lorsqu'il y a un référendum, ça s'applique automatiquement. Donc ce qui s'est passé hier, c'est de dire non, la modification réglementaire n'est pas acceptée, donc ce qui est en place demeure. Si on prend ce qui est en place, actuellement, il n'y a aucune amplification sonore qui est permis. C'est ça la situation actuelle. C'est pas l'Académie peut le faire pour 10 à 15 matchs. La situation actuelle, c'est il ne peut pas y avoir d'amplification de son. Donc, si on prend le règlement à la lettre, c'est ça qui s'applique. [00:04:47] Speaker A: Est-ce qu'on peut mettre des speakers sur l'école au plan mécanique? Est-ce qu'il y a des trucs qu'on peut aménager? [00:04:53] Speaker B: Bien, c'est une bonne question que vous posez, parce que c'est deux zones distinctes, puis vous l'avez bien compris. Sur le terrain de football, l'amplification sonore est interdite. Sur le terrain de l'école, l'amplification sonore est permise. Et je sais que vous allez avoir un intervenant de l'Académie qui pourra vous l'expliquer. [00:05:09] Speaker A: Dan Fleury, dans quelques minutes. [00:05:10] Speaker B: Exactement. Mais ça fait longtemps que l'Académie aurait pu mettre l'amplification du son sur le terrain de l'école pendant les matchs de football, parce qu'ils ont le droit, légalement, réglementairement parlant, ils ont le droit de faire ça, et ils ne l'ont pas fait. Ils souhaitaient régulariser la situation. Sauf qu'aujourd'hui, demain, prochain match, ils décident de mettre l'amplification du son sur le terrain de l'école, qui est voisin au terrain de football. C'est légal. [00:05:35] Speaker A: Et on fera ça. [00:05:36] Speaker B: Et on le souhaite. Ils pourront vous le dire, mais c'est illégal de le faire. [00:05:41] Speaker A: OK. Entre-temps, est-ce qu'il y a des manifestations à faire? Qu'est-ce que les gens peuvent faire? Est-ce que les gens ont du pouvoir? Est-ce qu'on a une prise sur cette décision-là? On se sent désemparés parce que c'est de la tyrannie de la minorité. Il y a quand même une centaine de bougonneux. qui tiennent en otage des jeunes, une école. Tu peux pas laisser le comportement d'une centaine de personnes contrôler une communauté au complet. Tu peux pas te permettre ça dans une société normale, non? [00:06:10] Speaker B: Au-delà de ça, les votes hier, on a 24 oui, 76 non. C'est donc dire que 39 personnes ne se sont pas déplacées. Lorsqu'on regarde ça, il manque 47 voix pour que ça passe. Donc, moi, je veux pas mettre tout le monde dans le même panier. Je veux pas mettre de l'huile sur le feu. Ce que je veux, c'est aller donner la bonne information à ces personnes-là, parce qu'on s'en sortira pas du référendum s'il y a pas de modification à la loi provinciale. [00:06:36] Speaker A: Et l'avis légal que vous avez, qui vous contraignait à ne pas trop vous impliquer, est-ce que là, vous avez pu avoir, je sais pas, une dérogation? Comment ça fonctionne? [00:06:44] Speaker B: Au contraire, il a été renforcé. C'est la raison pour laquelle je ne me suis pas présentée sur le terrain pour faire du porte-à-porte. [00:06:50] Speaker A: Mais là, vous pouvez y aller. [00:06:51] Speaker B: Je ne peux toujours pas y aller. Claude Villeneuve est allé. Claude Villeneuve va continuer d'être sur le terrain puis de militer pour cette modification-là. De mon côté, mon travail, c'est d'aller parler à chacun des citoyens. Ça, je peux le faire comme conseillère municipale. [00:07:06] Speaker A: Mais pas sur le terrain, je comprends bien c'est quoi. [00:07:07] Speaker B: Je ne pourrais pas faire partie de manifestations. Cependant, les jeunes qui voudraient se faire entendre, l'académie, les copropriétaires qui souhaitent la modification, eux, peuvent le faire. [00:07:18] Speaker A: Oui, parlez! Très bon point! La vingtaine de personnes qui souhaitaient un changement, Parlez, n'ayez pas peur, affichez-vous, exprimez-vous publiquement. [00:07:30] Speaker B: Oui, moi je crois, puis je suis peut-être dans l'erreur, mais je suis pas mal convaincue que ces personnes-là qui sont allées voter, oui, c'est parce qu'elles disposaient de la bonne information. [00:07:40] Speaker A: Ok, bien on va suivre ça de très près. On va parler avec d'autres intervenants. C'est sûr que c'est une histoire qui est trop blanque. C'est une histoire qui malheureusement est une histoire d'égoïsme, à mon avis. Les gens ont leur petit confort. Alors qu'au final, Dom Dumas est allé visiter en fin de semaine les terrains. Pour beaucoup des bâtisses, les bâtisses sont comme sans dire une cuvette, sont comme plus, je veux dire, enfoncés. Il y a des gens au premier étage puis au deuxième étage qui n'entendent pas tant que ça le bruit. Donc, je comprends pas trop d'où ça vient le problème. C'est surtout les gens au dernier étage qui ont... qui ont le son des oreilles, là. Le son des oreilles, c'est terrible. [00:08:22] Speaker B: Vous dites, on comprend pas trop, mais c'est pas mal avec ça que je me suis couché hier soir et levé ce matin. Ce sentiment d'incompréhension, d'incrédulité sur ce qui se passe. Je vous dis, moi, je le prends, je retourne en table à dessin. [00:08:36] Speaker A: C'est ça. [00:08:36] Speaker B: J'ai pas envie de recommencer tout ça. Je vais cependant le faire parce que je veux qu'on arrive à une solution, je vous le répète, pas pour une saison, mais sur une solution qui va être pérenne dans le temps et qu'on n'aura pas besoin à chaque année de se reposer la question sur ce qu'on fait pour des jeunes qui veulent simplement pratiquer leur sport. [00:08:54] Speaker A: Merci beaucoup, Mme Dallaire. [00:08:55] Speaker B: Merci à vous.

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