PIERRE DUFOUR: Ma carte n'est pas déchirée, MAIS JE NE SUIS PLUS DANS LA CAQ.

September 08, 2025 00:13:01
PIERRE DUFOUR: Ma carte n'est pas déchirée, MAIS JE NE SUIS PLUS DANS LA CAQ.
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Sep 08 2025 | 00:13:01

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[00:00:00] Speaker A: En ligne, l'ex-député de la CAQ, mais toujours député d'Abitibi Est, Pierre Dufour. Comment ça va? [00:00:08] Speaker B: Ça va bien. Et vous-même? [00:00:09] Speaker A: Comment on se sent quand on se fait mettre en porte? [00:00:13] Speaker B: Bien, c'est sûr et certain que quand on maintient sa ligne et puis on maintient toujours notre défense de la région, la raison pourquoi on est élu, je pense, à la base, bien, on reste quand même serein dans toute cette dynamique-là. [00:00:29] Speaker A: Est-ce que vous vous présentez à la mairie de Val-d'An? [00:00:32] Speaker B: Il ne devrait pas. Comme je l'ai mentionné, il y a différents enjeux. Le premier, c'est aussi en tant qu'individu qui se fait élire lorsque tu fais une élection et que tu te retrouves au pouvoir. Tu es là pour quatre ans. Donc, je crois que c'est mon mandat de finir mon mandat comme ça devrait être. [00:00:51] Speaker A: Donc, il vous reste un an. [00:00:53] Speaker B: Il me resterait un an, présentement, l'affaire, présentement, sous la bannière indépendante, naturellement. [00:01:00] Speaker A: La bannière, mettons, conservatrice, si Éric Duhem vous invite à manger un petit spaghetti. [00:01:07] Speaker C: Est-Ce que ça vous tente? [00:01:09] Speaker B: Non, je pense pas. Je pense pas. Pourquoi? De un, on va laisser couler aussi, je pense, l'eau sous les porcs, présentement. Je pense que c'est des grands enjeux, je peux vous dire une chose. Autant les gens au bureau que ma conjointe, ça les affecte aussi un petit peu. L'individu qui est en politique, c'est une chose, mais t'as aussi des gens dans l'entourage. Donc je pense qu'il faut aussi penser à tout ce monde-là. Puis de l'autre côté, bien, il faut prendre le temps de regarder qu'est-ce que seront la suite des événements pour moi-même. Donc je suis pas prêt à faire des sauts rapidement ou quoi que ce soit, d'aller sur d'autres plateformes. [00:01:45] Speaker A: Comment vous pourriez qualifier votre relation avec François Legault? [00:01:51] Speaker B: Relation professionnelle, dans le sens qu'entre un premier ministre et un de ses députés, je pense qu'elle n'était pas différente qu'avec les autres députés. [00:02:03] Speaker A: On peut-il parler à Legault? On n'est pas Nick Koskinen. [00:02:07] Speaker B: Non, il y a toujours une ouverture pour être capable de discuter d'un à un si on veut avoir cette discussion-là. Naturellement, le principe est de passer au départ. Si on a des revendications, on parle le bras droit, qui est M. Martin Koskinen. Mais il y a une possibilité de jaser avec M. Legault. C'est peut-être pas lui qui va s'avancer, mais nous, si on fait la demande, on est capable. [00:02:31] Speaker A: Êtes-vous capable de faire un bilan lucide de la CAQ? [00:02:35] Speaker B: Bien, bilan lucide de la CAQ, je dirais deux temps. Le premier mandat 2018 à 2022, très à l'écoute de la situation. Naturellement, une situation pandémique qui a fait en sorte qu'on a, comme gouvernement, qu'on a travaillé pendant deux ans par décret, qui est différent de travailler de façon conforme avec une démocratie longue et qui crée peut-être beaucoup d'attentes, mais qui souvent fait en sorte qu'on doit attendre les résultats parce que tout doit être procédé de façon démocratique. Donc, c'est sûr et certain que la pandémie a peut-être changé la donne pour l'après suivant, en fonction de... Quand tu es gouverné par décret, c'est un peu plus simple pour un gouvernement que de l'autre. [00:03:21] Speaker A: Mais oui, c'est une dictature. [00:03:22] Speaker B: Bien, ce n'est pas une dictature. Ça dépend toujours... [00:03:26] Speaker A: Dictature à l'érable. [00:03:28] Speaker B: Oui, on peut le mettre comme ça, si vous dites. Mais ça fait en sorte que la CAQ, je pense que dans les quatre premières années, a vraiment été à l'écoute davantage de ce qu'il se passait. On l'a vu, il y a plusieurs projets qu'on a été capable de mettre en action dans les régions. Il y avait, entre autres, si vous vous souvenez, le fameux projet de loi 66, qui avait commencé par être le projet de loi 61, qui était devenu le 66. [00:03:50] Speaker A: Oui, mais là, on ne fera pas l'exégèse de tous les projets de loi. Moi, je veux savoir pourquoi la CAQ était à queue dans les sondages ce matin. Pourquoi la CAQ était à la queue dans les sondages ce matin? [00:04:01] Speaker B: Je pense que ce projet de loi-là que je vous parle, c'était le projet d'accélération des projets, si vous vous souvenez. Et ce projet-là... C'était le projet où jusqu'à peu près tous les députés avaient des enjeux dans leur territoire, ont mis de l'avant certains projets. Et si on regarde aujourd'hui, il n'y a pas eu tant que ça une grande résultante. Donc je pense que quand tu te lances à dire qu'il va y avoir beaucoup de projets qui vont être réalisés... Moi, j'ai été chanceux, j'avais une courbe dangereuse qui a été modifiée, qu'on ait accéléré le processus, qu'on ait fait des expropriations de deux terrains pour être capable de le faire. Mais il y a plusieurs projets qui sont restés sur la glace et ça, à un moment donné, tu te le fais ramener par les maires, tu te le fais ramener par les préfets. Tu te le fais ramener par les individus qui pensaient que ça serait accéléré. Je pense que ça, ça a été important. [00:04:52] Speaker A: Mais je vais poser ma question autrement. Complétez les phrases. La CAQ est trop... Complétez la phrase. Et la CAQ n'est pas assez... Complétez la phrase, donc. Commençons par le premier. La CAQ est trop quoi? [00:05:08] Speaker B: Moi, comme je l'ai dit, c'est que je pense que la CAQ a oublié de où ils avaient été élus. [00:05:16] Speaker A: Trop fermé. [00:05:17] Speaker B: On a été élus par les régions, par l'ensemble des régions du Québec. C'était quand même une grande réussite d'avoir des députés dans tous les endroits. Puis les projets régionaux ont semblé stagnés. Donc je pense que c'est là qu'est l'enjeu. [00:05:30] Speaker A: Trop Montréalocentriste? [00:05:34] Speaker B: On dirait que dans le deuxième mandat, les enjeux de Grandfonte ont pris le dessus. [00:05:40] Speaker A: C'est-tu la gang de Montréal qui mène? [00:05:43] Speaker B: Difficile à dire. [00:05:46] Speaker A: Si vous ne le savez pas, moi, je le sais encore moins. Je n'étais pas là. Je regarde Dubé, je regarde Fitzgibbon dans le temps, je regarde Legault. C'est la gang de Montréal. C'est la clique de Montréal qui mène. [00:06:01] Speaker B: Il y a beaucoup d'interactions qui viennent de Montréal, je crois. Puis je pense... Donc la réponse est oui? Je pense que le principe de tous les gouvernements, c'est d'essayer d'avoir une bonne base solide à Montréal d'élus, ce qui n'a jamais été le cas de la CAQ. [00:06:18] Speaker A: Mais non, il y en a eu une dans l'Est de Montréal. [00:06:20] Speaker B: Donc c'est sûr qu'il y a possiblement d'autres acteurs de proximité qui ont pris le relais. [00:06:26] Speaker A: La CAQ est pas assez quoi? [00:06:30] Speaker B: Comme je l'ai dit... Oui, mais y a-tu d'autres choses? Bien, y a-tu d'autres choses? Je peux vous le mentionner, c'est que je crois que la CAQ doit revenir à sa base, réécouter un peu... Quoi, les enjeux régionaux? Moi, je vais vous dire une chose. On a des hôpitaux, par exemple, un peu partout à travers le Québec, qui ont des problèmes de déficience. Puis on s'en va investir de l'argent pour une toiture au Stade olympique. Je pense que ça, c'est des choses comme ça qui, à un moment donné, viennent qu'être affectées. [00:06:59] Speaker A: Ça fait un peu dur les hôpitaux en Abitibi? [00:07:01] Speaker B: On a des problèmes avec l'hôpital d'Amos, particulièrement le bloc opératoire. Donc c'est sûr qu'il y a des enjeux chez nous-mêmes à Val-d'Or. Il y a eu l'incendie dernièrement à Rwanda qui n'a pas aidé la cause non plus au niveau de la natalité. En Abitibi, comment ça fonctionne? C'est que chaque secteur, étant donné qu'on est tous à environ 1 heure de distance, ont des spécialisations, donc c'est sûr et certain que quelqu'un qui a une spécialisation, qui prend un coup dur comme Arouin-Noranda, bien, c'est sûr que ça l'affecte le restant, là. [00:07:29] Speaker A: Donc, vous allez déchirer votre carte de membre de la CAQ? [00:07:32] Speaker B: Bien, écoutez, c'est eux qui m'ont sorti, donc je vois pas pourquoi que je maintiendrai une carte de membre d'un parti qui t'a sorti. [00:07:39] Speaker A: L'avez-vous déchirée? CaQ que vous allez brûler, ou vous l'avez brûlée? Vous faites un feu de joie en fin de semaine? [00:07:47] Speaker B: Elle n'est pas déchirée, mais... C'est sûr qu'on ne sera pas au Congrès ou aux activités qui vont suivre partisanes. [00:07:53] Speaker A: Entendez-vous quel genre de député vous allez être au cours de la prochaine année? [00:07:58] Speaker B: La première chose, c'est d'essayer de voir un peu c'est quoi le rôle qu'a peut avoir un député indépendant. Dès cette semaine, je vais contacter le secrétaire général Steve Peters pour savoir qu'est-ce que j'ai le droit, qu'est-ce que je n'ai pas le droit. comment ça fonctionne exactement. J'ai déjà eu une conversation avec Youri Chassin hier soir. [00:08:17] Speaker A: Un autre courageux. Lui, il est en compé que vous, il avait gardé sa carte de la CAQ. [00:08:22] Speaker B: Pas bon ça. Donc avec Youri, on va regarder. Déjà, il m'a donné quelques éléments d'alignement. Qu'est-ce que tu as le droit de faire aussi. c'est de découvrir un peu ce rôle-là où tu es moins accompagné par un groupe qui fait une partie de ton travail. [00:08:40] Speaker A: Comment vous le trouvez, Éric Duhem? [00:08:42] Speaker B: Éric, je pense qu'il y a des bons éléments. Par contre, des fois, je pense que la manière dont il travaille, je pense qu'il coupe les coins ronds, des fois. Prenons le cas de la bourse carbone ou de la taxe carbone. J'écoutais un peu ses discours lorsqu'il faisait sa campagne à Artabasca. Je pense qu'Éric devrait quand même définir la différence qui existe entre la manière dont on fonctionne au Québec et ce qui se passe au niveau des autres provinces. C'est pas obligatoirement. Je pense qu'il peut avoir une conversation téléphonique s'il veut. [00:09:29] Speaker A: Au téléphone, c'est correct. [00:09:30] Speaker B: Mais je ne verrais pas l'utilité d'aller m'asseoir présentement. [00:09:34] Speaker A: OK. [00:09:34] Speaker B: Mais je suis pas gâté. [00:09:36] Speaker A: M. Dufour, merci beaucoup. [00:09:38] Speaker B: Merci, M. Dumas. [00:09:39] Speaker A: M. Dumas, c'est mon collègue, mais c'est pas insultant d'être débaptisé pour autant. Asseyez Johnson, moi, par contre. M. Dufault, merci. Oh, c'est une erreur. C'est pas grave, c'est drôle. OK, on est d'hommes, d'hommes, d'hommes, d'hommes. Les Double D's, les Triple D's avec toi, mon cher. T'en as pensé quoi? Finalement, t'es à l'image des textos qu'on a eus. [00:10:06] Speaker C: Il y a beaucoup de choses qui... Il y a beaucoup de choses à ressortir de là. D'abord, un, il y a vraiment quelque chose dans la classe politique, ils veulent pas s'acoquiner à Éric Duhem. [00:10:15] Speaker A: Arrêtez! Voyons donc! [00:10:16] Speaker C: Je comprends pas. [00:10:17] Speaker A: Je vais pas aller manger avec. [00:10:18] Speaker C: L'histoire de la bourse carbone, on a tout compris. Duhem fait juste expliquer au monde qu'on paye notre gaz plus cher à cause de ça. [00:10:24] Speaker A: C'est du marketing politique. Il a raison, on paye le gaz plus cher. Et on veut surtout le payer moins cher. [00:10:29] Speaker B: Ouais. [00:10:30] Speaker C: Mais tu peux pas t'attendre... Pis là, je veux pas que ça ait l'air d'un régionalisme, mais c'est sûr qu'en région, pis t'sais, la Bitibi, c'est la région beaucoup. [00:10:41] Speaker A: Les mouches noires, elles ont des laisses. Elles sont grosses. [00:10:46] Speaker C: C'est sûr qu'une région qui plus est beaucoup accrochée aux médias montréalais, le monde, ça doit être beaucoup moins régulièrement habitué qu'en Beauce. Tu comprends? [00:10:56] Speaker A: Non, non, je comprends. Non, mais si tu veux un porte-voix, si tu veux provoquer, c'est une forme de provocation dans le fond. Ce que Claire a fait, c'est... Claire, je comprends, t'as pas de fortune et tout ça, mais t'sais, c'est un genre de provocation pour dire, regarde, in your face, la cague d'un midéor, fuck you. [00:11:13] Speaker C: Claire, oui. Yuri, oui. Yuri, je comprends pas pourquoi il le fait pas. [00:11:16] Speaker A: Yuri, je comprends rien dans son affaire. [00:11:17] Speaker C: Mais lui, il s'est juste exprimé puis j'ai perdu sa job, là. [00:11:19] Speaker A: Oui. [00:11:20] Speaker C: C'était un caqué, ce gars-là, là. C'est un caquiste qui n'est pas sorti de la CAQ. Il voulait rester dans la CAQ, lui. [00:11:28] Speaker A: Yuri? Yuri aussi, Dan. Tu t'en souviens, il est venu ici. Il a gardé sa carte. Je garde ma carte, voyons donc. Ça, c'est comme un gars qui s'est fait coquifier par sa femme. Il garde son alliance. [00:11:39] Speaker C: Yuri, là, je suis certain que... [00:11:40] Speaker A: Le gars filme à l'hôtel. Ta fameuse allégorie. Le trépied à l'hôtel. Il garde son alliance. Ça c'est fou là. Je comprends pas ça. Je comprends pas des gens comme ça. Des gens qui ont pas de fierté. [00:11:55] Speaker C: Non seulement ça, je suis certain qu'il y aurait, étant donné qu'il y a un remaniement ministériel cette semaine, regret de son mouv'. Parce que là j'aurais été biaisé. [00:12:03] Speaker A: Ouais. Moi je pense qu'il y a d'autres plantes vertes. Il y a une couple de géranium qui vont le remplacer. [00:12:08] Speaker C: Vous aimez le poulain? Attends un peu là. [00:12:12] Speaker A: Oui, ça se peut ça d'ailleurs. [00:12:14] Speaker C: C'est Rémi Nadeau en fête semaine qui. [00:12:16] Speaker A: Disait... Oui, il en nommait. Il a fait un peu notre truc, ce qu'on a fait ici en Onde. Il a fait de la collection des plantes vertes. [00:12:23] Speaker C: C'est pas ça. C'est quand il a dit, il va peut-être sauver le siège en Beau... Beau Sud! Il va sauver le siège de Beau Sud en nommant Samuel Poulain ministre. [00:12:32] Speaker A: Oui, c'est conservateur à l'os. [00:12:35] Speaker C: C'est incroyable à quel point conservateurs passent. Incroyable. [00:12:39] Speaker A: Incroyable. [00:12:40] Speaker C: Ok. [00:12:41] Speaker A: Alors voilà. Donc c'est réglé. [00:12:43] Speaker C: Est-ce que... est-ce que c'est encore une fois qu'on vit dans un monde de pleutre? [00:12:48] Speaker A: Moi j'ai trouvé mou. Ça c'est clair. Je veux pas manger avec, je veux juste parler au téléphone. C'mon. C'mon. [00:12:54] Speaker C: C'mon. [00:12:55] Speaker B: C'mon. [00:12:55] Speaker C: C'mon. C'mon. C'mon. [00:12:56] Speaker A: C'mon. C'mon. [00:12:56] Speaker C: C'mon. C'mon. [00:12:58] Speaker A: C'mon. C'mon.

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