Episode Transcript
[00:00:06] Speaker A: Parce que vous avez le droit de savoir. Gilles Proulx, comment ça va?
[00:00:11] Speaker B: Très bien, mon cher Dominique, très bien.
[00:00:13] Speaker A: Très bien, très bien.
[00:00:15] Speaker B: Mieux que le gouvernement, mieux que les instances publiques, mieux que la dette du Québec. Et je ne sais pas dans quel dossier tu veux m'embarquer. Il y a tellement de poches d'argent devant nous à savoir qu'elles sont à moitié ou totalement vides. Et pourquoi pas aller à compte courant? Je trouve ça bizarre que dans le cas de nos fauques, Le plus grand chantier dans l'histoire du Canada avait dit le go. Je trouve ça bizarre quand même. Où vont toutes ces centaines de millions de dollars où Québec a été plus généreux qu'à l'accoutumée? Tout ça pour avoir le titre du plus grand chantier. On le voit aussi l'asphalte. ou encore tel produit rarissime pour un exploiteur de mines ou je ne sais trop, ne donne plus les résultats que jadis. Ce n'est plus... L'or, par exemple, qui est en baisse. On voit que les ressources naturelles d'un pays sont épuisables, mais elles ne sont pas nécessairement marchandables, dépendant des courants et de la demande. Alors, quant à aller à contre-courant, dans le cas de Norfolk, c'est incroyable, cette fête, fourré de la sorte. On s'est pas posé de question si centaines de millions, par-ci et par-là, cette garantie que Québec n'a pas d'argent dans sa caisse, mais il extrapole sur l'argent que ça va reporter avec les nordistes...
[00:01:43] Speaker A: – Mais ce sont des amateurs.
[00:01:45] Speaker B: – Ça semble ça.
[00:01:47] Speaker A: – Et le pire... c'est que Fitzgibbon regarde ça, il est à l'abri de tous les regards dans le salon, chez lui, il regarde ça. Mais c'est l'un des grands coupables de cette comédie-là, Gilles. C'est Fitzgibbon qui nous a endormis. Je l'écoute encore avec Patrice Roy dire... Ouais, moi j'ai plein de projets, j'ai du cash en masse. Il se comportait comme un ivrogne au casino avec l'argent du monde. Ouais, mais là je vais mettre tant d'argent là, j'ai besoin d'un 500 millions là. Ils se sont comportés comme des ivrognes au casino, c'est pas compliqué.
[00:02:19] Speaker B: Un ignorant riche, quoi. Et une arrogance dans la vie personnelle. J'ai dû rencontrer une fois, il me donnait la main, il me regardait au plafond pour savoir qui j'étais. Aucune sympathie, baveux un peu sur les bords. Un gars qui se prend pour un ex-supérieur. Il est tellement supérieur qu'il a fourré tout le monde. Effectivement, ça doit être vrai. Ou bien nous sommes une bande de concombres, des Québécois. C'est pas nouveau. Alors, toujours est-il, moi, ce que je veux savoir, Où vont ces poches d'argent? Ça en a perdu tant d'argent. C'est comme pour la commission au clic, là. Ça en a perdu tant d'argent. Où est-il, cet argent-là? Peux-t-on se poser des questions et aller à compte courant? Arrêtez de dire bon, ils ont fait ça, lui, il voulait pas le dire. Lui, il a eu peur. Lui, il s'est tué. La ministre ne voulait pas parler. L'autre ministre, c'était venu envoyer ça sur le dos d'un autre. les enfants, dans une cage à poules, pas capables de déterminer, on va savoir où est allé l'argent, et là, va être le scandale. On n'en parle pas. As-tu vu une de ces commissions-là, toi, que ce soit dans le domaine de la construction, où la Commission fédérale a fait grand bruit, la commission où Jean Charest a ordonné de faire la lumière, as-tu vu ces commissions-là apporter des changements?
[00:03:37] Speaker A: La police, au moins, la police est au moins... Puis tu as tout à fait raison, Gilles. Mais à suivre, moi je pense que ce qu'il faut vouloir suivre, c'est l'UPAC qui est débarqué à la SAAC avec des belles boîtes en carton, des beaux policiers bien cravatés. Et là, il y a au moins un fonctionnaire que ça serait bourré poche d'argent. Là, la SAAC ne voulait pas donner les documents à la police. Le logo a fallu que ça en mêle. Mais elle est là l'histoire. C'est une histoire de corruption. Mais il faut aller au fond des choses. Et l'autre chose qu'on apprend, Gilles, juste à rajouter brièvement, c'est que là, on a donné le contrat également de Saclic à du monde en Inde qui avait aucune idée de c'était quoi la SAAC. C'est ce matin en presse, on l'explique, du monde qui travaillait avec le décalage horaire qui faisait un peu n'importe quoi en Inde. Et nous autres, on leur envoyait de l'argent.
Puis on a tenté de communiquer brin de ballon avec du monde qui parlait à moitié anglais, avec des gens lobards qui parlent à moitié anglais.
[00:04:33] Speaker B: Ça s'est fait. Mais toi puis moi, tu sais pourquoi est-ce qu'on envoie ça en Inde? Tout simplement parce que voilà, alors il y aura quand même un bénéfice à faire. Oui, la vente approfit du petit gouvernement qui a envoyé ça en Inde. Et c'est vrai qu'on va en réussir parce qu'un Indien qui gagne 100 places par jour, je te dis que c'est un gorille, c'est ça. Alors, par rapport à ici, ça coûte encore moins cher, mais cette vache de dollars... On ne sait pas où ça va. Est-ce qu'on va finir par savoir? Faisons des enquêtes. Arrêtons les lamentations de ce défilé devant les caméras où il y a un petit avocat ou une petite avocate qui se fait une jambe pour ultérieurement avoir un nom, un peu comme celle qui est devenue ministre d'un gouvernement... Madame Lebel. Une spécialiste du compte interrogatoire, s'il y en a une meilleure qu'elle, moi, je la cherche. cette femme-là, elle s'est faite une maudite belle jambe et on l'a vue dans la commission. Mais depuis ce temps-là, qu'est-ce qu'elle fait? Je ne sais pas encore. Rien de plus. Elle est à bord d'un gouvernement où la chaloupe vague selon le courant et rien de plus. Elle n'est plus capable...
[00:05:44] Speaker A: Mais reviens sur l'argent, Gilles, reviens sur l'argent. Tu as un excellent point. Les fonds publics investis dans Lyon Électrique, les fonds publics investis dans Taïga, toutes des maudites patentes à gosses qui sont fermées. Et c'est toutes des patentes à gosses. Regarde les photos de lancement de ces fausses compagnies-là ou de ces compagnies qui étaient quasiment des coquilles vides. Fitzgibbon et Logo sont sur les photos. Dans les deux cas, il faut aller au fond des choses. Fitzgibbon, je te le dis, il s'en tire très, très bien. L'histoire de Norvold, c'est épouvantable aussi, là.
[00:06:18] Speaker B: Mais il s'en sort très bien parce qu'on va passer loin, je pense. Maintenant, c'est bien beau faire défiler des gens puis ils disent pas moi, puis là, c'est l'autre, puis elle, elle voulait pas parler, puis là, ça a paralysé. Toutes sortes de faux fuyants qui démontrent qu'on a brassé des centaines de millions de dollars. Mais où sont ces dizaines ou centaines de millions? dans les poches de ceux qui ont eu à recevoir cet argent-là. Qu'est-ce qu'on fait avec? Il a dit ça, c'est Morveux, qui s'est payé un manoir de 10 millions $, a même les fonds volés. Est-ce qu'il y a un autre millionnaire ou milliardaire pourri, parce qu'il n'en a jamais assez, même si c'est un milliardaire, qui a payé cinq Mercedes à ses deux enfants pour qu'ils soient plus sages? Qu'est-ce qu'on fait de la...
fruit de cet argent qui a fructifié, est-ce qu'il a vraiment explosé dans un sens commun de la prospérité économique? Absolument pas. Une autre question, Dominique, est-ce que chaque gouvernement, normalement, au provincial... Bon, le CH a été le temps de la Révolution tranquille. puis il est rené là-dedans, la nationalisation. Puis après ça, il y a eu Jean Garon, c'était quoi, le zonage agricole. Puis après ça, ils ont tous laissé une marque au moins positive pour ça. Ça a été le développement de l'électricité. Il nous a donné du souveraineté énergétique.
[00:07:42] Speaker A: Qu'est-ce que le...
[00:07:48] Speaker B: Notre ami Legault, lui, qui est un comptable, est capable de me nommer trois éléments probants qui restent dans la tête que les... Ah ben oui, mais Legault, il a quand même fait ça.
[00:07:59] Speaker A: Rien du tout.
[00:08:01] Speaker B: Rien, moins que rien, et c'est un comptable. Alors, il était assuré d'autres comptables. Il nous a jamais... Il va projeter une image effacée, niaiseuse, d'un gouvernement paralytique plus faible que celui de Jean-Jacques Bertrand, qui, lui, au moins, il nous avait donné l'Assemblée nationale, puis Radio-Québec. Bon, oui, Jean-Jacques Bertrand, t'as pas fort ça non plus, mais il nous a donné Radio-Québec. qu'on appelle télé maintenant, et il nous a donné l'Assemblée législative qui a été démolie pour devenir l'Assemblée nationale. Alors, c'est Bertrand qui a fait ça, mais dans le cas de Legault, Je cherche Couillard. Il a économisé l'argent, lui. Il a baissé la dette, Couillard. Comme Jean Charest. Ça n'a pas été, encore une fois, des étoiles filantes, ou rien de plus que des filantes.
[00:08:50] Speaker A: J'aimerais ça qu'on dise « J'ai laissé en héritage Santé-Québec ». Mais Santé-Québec, c'est une grosse patente à gosses qui est un paravent qui va protéger le ministre de la Santé, qui va pouvoir dire « Bien, c'est pas moi, c'est Santé-Québec ». Allez parler à Tom Gunn en haut.
[00:09:05] Speaker B: Et justement, pour compléter, puisque dans l'actualité, il y a ce défunt dont on parle beaucoup, qui est un homme extraordinaire, Guy Rocher, qui est un grand sociologue...
[00:09:15] Speaker A: — L'as-tu rencontré, Gilles? L'as-tu interviewé?
[00:09:17] Speaker B: — Oui. J'ai eu la chance peut-être une fois ou deux d'un échange téléphonique en le temps du journal. Mais effectivement, je le respectais, moi, ce gars-là, à distance, sans le connaître, qui a été une bougie d'allumage dans ce qu'on a appelé la Révolution tranquille. Mais... encore une fois, à contre-courant, moi, je suis un spécialiste du contre-courant, j'essaie toujours de savoir comment est-ce qu'on vente tant et qu'on fait tant d'élarg' pour un bagage de publicité de la sorte, mais où va aller et quand est-ce va-t-il être réalisé? Alors, dans le cas du sociologue, cet homme, effectivement, a allumé la bougie de la révolution entière dans plusieurs domaines. Un grand identitaire pour la promotion de l'identité du Québec et du français. Mais quand on regarde ça, tu entends tout le monde le vanter, c'est vrai qu'il faut le vanter. Mais où en sommes-nous maintenant avec les bougies qu'il a pu allumer? Est-ce que la langue s'est améliorée il y avait cinq heures? Est-ce que l'éducation a 40 % de gens qui quittent toujours avant le cas? On les a du plaisir. Ils aident 40 % des enfants, toute l'école. Oui, mais l'économie de base est agricole. Par 14 ans, ta plate-forme plus, les travailleurs s'enferment. Il y avait déjà une explication sociologique là-dedans. Mais dans ce cas-ci, le défaitisme est toujours le même. Le ministère de l'Éducation produit des ivrognes. Il produit des ivrognes. Des lignards en bûche à l'atome. On leur donne un diplôme quand même. Le corps professionnel, de dire des sous-ministres, 50 % du corps professionnel est qu'il n'a pas enseigné. Mais ils enseignent encore. Puis on en cherche d'autres. Puis comme on trouve bien que des incompétents, on les embauche.
[00:11:06] Speaker A: Et regarde la situation de Montréal, si tu parles du Québec. Ce matin, on parle du bilan de Montréal. L'an prochain, Montréal, déficit de 228 millions. On sait que les villes ne peuvent pas faire de déficit. Elles sont vraiment dans la merde. Ça a été géré trop longtemps par une socialiste. Comme tu dis, une ricaneuse. 417 millions techniquement en 2028. Et les prières islamistes, je veux t'entendre là-dessus. C'est l'un des gros sujets. Ça, je veux t'entendre là-dessus. Les prières islamistes et la provocation, je veux t'entendre là-dessus, Gilles.
[00:11:42] Speaker B: Ouais, pis il se fait ça devant l'église Notre-Dame, et pis y'a une mouche qui dit que les juges à la presse, ça dit que ben oui, mais c'est un endroit qui avait une grande place. Il n'y avait pas d'insulte à l'égard de l'histoire du Québec, l'Église Notre-Dame, voyons donc. Et par contre, pourquoi est-ce que vous ne faites pas vos prières devant une synagogue, puisque vous avez comme ennemi Israël et les Juifs? Non, politiquement, on n'y avait pas pensé à ça. Ça pourrait être plus... plus dévastateur.
[00:12:10] Speaker A: Est-ce que c'est dangereux ce qu'on vit? La signification de ça, Gilles, c'est quoi?
[00:12:16] Speaker B: Ça veut dire que c'est le paradis pour tout le monde, pour les contestataires, et les gens de la majorité silencieuse ne disent rien. Où sont les guirochers? Ils n'ont pas ouvert la voie. Ils disent « Hey, le Québec, j'ai transmis une boussole déboussolée qui ne sait plus où placer son aiguille, et il n'y a personne pour alerter le Québec ». Il y avait Bouchard, car récemment, il prend de l'âge.
[00:12:41] Speaker A: PSPP est très décevant. Pour un gars qui veut faire un pays, là, on le sent pas, on sent pas qu'il est dans le match. PSPP, on sent pas du tout que ce gars-là est dans le match.
[00:12:57] Speaker B: Ça va être fini! On n'en parle plus, vous n'existez plus, les Québécois. Achetez-vous des guitares, amusez-vous chez Balcon à chanter, mais pour le reste, participez à des festivals à Grenby ou à Québec ou ailleurs. Retenez les chanteurs américains, s'ils plaignent autant que possible. C'est ça, l'avenir de votre Québec, que vous ne voulez pas faire. Cultivez et fonceurs! Ça ne lit plus. Alors, Guy Rocher, c'est un homme extraordinaire! Mais je vois tout ce qu'il a amorcé et il n'y a rien de cela.
[00:13:28] Speaker A: Le déclin des cégeps. Lui a participé au rapport parent sur la création des cégeps. Regarde la situation des cégeps aujourd'hui. Sous-financé. On peut se questionner très certainement sur la crédibilité ou l'utilité de certains cégeps, assurément. On peut, t'sais, mais c'est devenu slérosé. L'héritage est devenu slérosé.
[00:13:53] Speaker B: C'est pas le mot, d'autant plus qu'on avait encore la semaine passée, quoi, 42-46 % de moins d'inscriptions dans les écoles françaises au Québec. Bizarre. On cherche sur Sir George. on cherche Concordia, on cherche McGill, bien sûr. Mais le nombre de Français qui rentrent ici sont venus ici pour renforcer notre culture en perte de vitesse. Ils préfèrent aller à McGill. Ils préfèrent aller à McGill, mais on aime bien parce que c'est un diplôme...
[00:14:22] Speaker A: Mais je veux entendre Gilles là-dessus, par contre. Tiens, on a fait, oui, la priorité aux Français, puis je comprends ton raisonnement là-dessus. Par contre, on a ouvert les grands portes à des Maghrébins dont plusieurs sont radicaux. Et là, maintenant, on est poigné avec une situation avec laquelle on doit... on doit travailler, laquelle on doit gérer, on doit l'encadrer. Qu'est-ce que tu fais, toi, si t'es maire de Montréal, avec les prières de rue? On avoue ça à la police?
[00:14:48] Speaker B: Il y en aura pas, des prières de rue. J'étais avant, moi, mes chers amis maghrébins, moi, je vous aime bien. Vous êtes francophones à gros grains, mais vous l'êtes quand même. Et quand vous parlez français, vous parlez un meilleur français que les Québécois, avec leur révolution tranquille. Ce que je fais, vous allez cesser de vous mettre derrière vers la Mecque le vendredi à telle place ou telle autre. Il y a Canaver à Stasier-Bombardier. Quand tu penses qu'à Bombardier, on s'est déjà plaint devant le fait qu'une minorité de travailleurs maghrébins ont réussi à convaincre les papemols de Québécois qui dirigent pour faire la prière sur le temps du travail.
Ça a commencé avec les accommodements-là raisonnables.
[00:15:35] Speaker A: Tu t'en souviens, l'ADQ Mario Dumont, ce qu'on appelait les accommodements raisonnables, ça a commencé tout petit et on en est là aujourd'hui.
[00:15:42] Speaker B: Mais ça, c'était Jean Charest, cette expression des amendements raisonnables. Il n'y a pas de place pour un écoutuier dans le cul ou une carte sur l'épaule. On va faire un accommodement raisonnable pour qu'on puisse s'effacer en toutes ces yeux d'en regarder autrui, nous imposer ses us et coutumes. Et tout à l'heure, tu parlais de cela. Puis j'ai échappé à ce que je voulais... T'as vu ça, cette semaine? Le nombre de francophones en diminution dans les institutions scolaires du Québec. Au Québec! L'immigration, le gros million que Trudeau nous a envoyé sur la gueule, bien, rue de Montréal, là... Ils cherchent pas à le coller. Alors voilà. C'est ça, un petit peu, là.
[00:16:28] Speaker A: Mais Corneille, Corneille, c'est un échec total à date. Mais les Québécois ont bu le couleil de Corneille. Et c'est à cause des Québécois que Corneille est au pouvoir. Une quarantaine de députés issus du Québec, ça fait pitié le jugement des Québécois.
[00:16:44] Speaker B: Ça fait pitié. Si nous autres, les nonos, on est un peuple de nonos, on ne suit pas la politique. On la suit lors du débat. Et c'est celui qui a le mieux performé qui va peut-être gagner. Je n'ai pas besoin des sondages allégés. En tout, on est un peuple analfabète politiquement parlant. mais je vais te parler du contrat de Cary Price, par exemple, qui en a trop encore, même si du coup... Ça, je vais t'en parler une demi-heure de temps, je vais être capable. Alors, on est un peuple de nounours qui se laissons faire et qui est voué à l'assimilation. Quant à Paul-Saint-Pierre Clamondon, c'est vrai qu'il ne sort pas tellement de son discours, mais il projette bien. Il est beau garçon, bien habillé, il a une belle culture, parle le suédois, puis il a fait London School of Economics, et puis il a fait des études très avancées un peu partout. Mais, mais il oublie, il oublie de préparer dans son équipe, de faire émerger un ou une jeunes en matière économique, par exemple.
[00:17:49] Speaker A: Ah! Il n'y a pas de Parisot!
[00:17:51] Speaker B: Il n'y a pas de Parisot!
[00:17:52] Speaker A: C'est ça!
[00:17:53] Speaker B: De manière à ce qu'on dise, oui, mais il n'y a pas d'iso.
Parizeau, je te raconte une histoire bien vite. Comment est-ce possible qu'on donne des contrats au gouvernement qui vont coûter 60 millions? Ça coûte 160 millions. Ça va coûter 200 millions, ça va coûter 600 millions. C'est toujours comme ça. Mais Parizeau aurait été le seul, lorsqu'il avait décidé, à la ministre de l'Économie d'Anta, de se doter d'un palais des congrès. Il avait dit que ça va coûter 60 millions et pas un sou de prêt. Mais il est le seul à avoir fait respecter ça. D'abord, il a construit sur un terrain qu'il n'avait pas, au-dessus de l'autoroute Ville-Marie, donc pas de terrain acheté, et il est arrivé à 60 millions pile. Pourquoi? Parce qu'il a dû y avoir des sbires, des officiers qui surveillaient matin et soir, à tous les jours, les nouveaux petits entrepreneurs qui venaient à spécialistes en scie, spécialistes en or. Pourquoi ça augmente le prix? Parce qu'on a fait ça, ça a coûté 400 millions. Oui, mais, Monsieur le Premier ministre, Là, on a découvert qu'on a des nouvelles portes. Pour mettre la porte à l'école, la classe va être insonorisée. Elle va me coûter un peu plus chaud, plus cher que ce que je voulais vous dire. Il va falloir que j'achète des commutateurs pour allumer les lumières plus rapidement dans la classe. Là, vous aviez pris déjà un conventionnel. Mais là, le conventionnel, il ne coûte pas cher. L'autre va coûter beaucoup plus cher. Mais j'allais avoir une Cadillac ambulante. Et effectivement, il y a du lac qui s'en va à la scrappe.
[00:19:27] Speaker A: Incroyable!
[00:19:29] Speaker B: Comment est-ce qu'on peut entendre des histoires de même? Ça se peut pas! C'est le courant, c'est le courant, puis on dirait que c'est pire ici. On va me dire que ça existe en Alberta, en Colombie-Britannique. C'est possible, mais pas à une échelle aussi grande, pas vrai.
[00:19:44] Speaker A: Dernière question, vite comme ça. La semaine prochaine, c'est le remaniement ministériel de François Legault. Question, est-ce que Taniès mérite une promotion?
[00:19:54] Speaker B: Elle a le mérite de garder le silence et de préserver son emploi avec une pension de ministre, imagine-toi! Elle est partie de la radio où elle riait du stade olympique, soit du temps passant, à CJD, une radio francophobe, elle a travaillé là, et puis elle se permettait de parler du bol de toilette en train de parler du stade. Aujourd'hui, elle est responsable du stade. Moi, si j'étais elle, je me fermerais la boîte. Je continuerais à dire que tout va très bien. Mme Lamartine, un ministère facile à distribuer des bonbons, mais elle n'a jamais innové avec des idées nouvelles en matière d'attrait touristique. Alors, tant mieux pour elle, si le goût l'oublie. Peut-être le goût ne la voit plus, je ne sais pas.