Il est devenu facilement “gossé”

September 12, 2024 00:13:33
Il est devenu facilement “gossé”
Maurais Live
Il est devenu facilement “gossé”

Sep 12 2024 | 00:13:33

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Show Notes

Entrevue avec Gary dans Le Grand Journal de Maurais Live

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Et je veux qu'on aille rejoindre notre correspondant qui était sur place, Gary. Comment ça va, Gary? [00:00:07] Speaker B: Bon matin tout le monde, ça va bien, ça va bien. [00:00:09] Speaker A: Merci Gary d'être avec nous ce matin. Résume-nous l'annonce, comment ça s'est fait et qui était là exactement? [00:00:16] Speaker B: Évidemment, c'est un point de preuve qu'il n'y avait pas lieu à l'hôtel de ville. C'était tenu dans le centre de contrôle du RTC, donc sur le boulevard Charest, à La Fabrique. C'est un endroit spectaculaire avec peut-être 150 deux-ans écrans qui nous projettent comme ça les différents coins de rue, les différentes avenues de la ville de Québec. Et le maire marchand a pris la parole en compagnie de Maud Mercier-Larouche et de Nicolas Girard du RTC. Les trois, tour à tour, comme ça, se sont exprimés sur la nouvelle taxe, en fait, ou plutôt la taxation nouvelle. On passe de 30 $ à 90 $. On triple cette taxe-là. qui s'appelle la taxe immatriculative. Et vous ne l'avez peut-être pas déjà vue sur votre compte, sur votre facture d'immatriculation, mais elle apparaît depuis les années 90, cette taxe-là, à la hauteur d'un montant de 30 $. Et là, elle est majorée à 90 $. Plusieurs questions ont été posées en direction du maire. C'est sûr qu'il ne semblait pas très heureux d'annoncer cette taxe-là. Ça aura un effet aussi sur sa popularité, sur votre choix. Mais les questions sont vite arrivées en cette direction concernant le dégraissage du RTC, le ménage qui est à faire au sein de l'organisation. T'en as parlé comme ça d'entrée de jeu, mais on se souvient de la petite histoire des tasses à café. Ça avait comme un peu défrayé la manchette, mais ça avait comme un peu aussi sensibilisé les citoyens, les électeurs de Québec à « Oh, il se passe quelque chose au RTC ». Parce qu'il faut le rappeler, 34 000 piastres de tasses corporatives, ça avait même été traité par Radio-Canada, par les différents médias, donc les gens se sont dit Il se passe de quoi? Par la suite, on a eu évidemment la liste des salaires des dirigeants du RTC qui ont levé le cœur de certains, ça va de soi. Et le maire semblait nier le fait qu'il y ait un dégraissage, un ménage à faire au sein du RTC. Et puis ça faisait partie des questions qui lui ont déplu hier, on va dire ça comme ça. [00:02:19] Speaker A: C'est bon, t'as eu Alexa qui a posé des questions, j'imagine que t'en as posé aussi. Il avait l'air aidant. Il avait l'air agressif. Très susceptible. Il est pas comme d'habitude. Ben il est pas comme d'habitude. Il commence à se mettre un bout là. [00:02:35] Speaker B: Il était gossé, il y avait son petit ton, il y avait son ton de gossé. C'est sûr que c'est pas couper un ruban, féliciter quelqu'un qui vient de gagner une course de vélo ou faire un marathon. C'est une taxe qui va vraiment faire une différence. chez plusieurs. Je lisais le Journal de Québec ce matin, on a vu une dame qui était découragée. C'est sûr qu'ils sont arrivés avec un ananas un peu ridicule. En fait, je sais pas si on peut le qualifier de ridicule. Moi, ça m'a fait sourire quand ils l'ont annoncé. On a une taxe qui est majorée à 90 $, puis on nous donne un crédit de billets d'autobus de 30 $. [00:03:04] Speaker A: J'en veux pas d'autobus! [00:03:05] Speaker B: 8 billets d'autobus que tu vas pouvoir mettre sur ton frigo, Dom, pour au cas où tu voudrais prendre l'autobus. [00:03:10] Speaker A: Si tu fais ton paiement de char, c'est parce que tu veux le prendre. Wow, ils me donnent des billets d'autobus, j'en veux pas de billets d'autobus, mais oui, mais encore, Jean. J'en veux pas. [00:03:19] Speaker B: C'est comme une partie de la coke. Au début, la coke est gratuite. Après, ça vaut que tu la payes. C'est cette espèce de façon de parler qu'ils veulent nous inculquer. Moi, je ne sais pas si les billets d'autobus vont vraiment être utilisés. [00:03:30] Speaker A: C'est un petit peu moins dictif, l'autobus que la coke. Je ne prendrais pas l'exemple de la coke. [00:03:34] Speaker B: Non, non, c'est vraiment... Je crois en votre Catherine. [00:03:37] Speaker A: Oui, j'essaie. Ça paraît que tu as travaillé pour le voir. [00:03:41] Speaker B: Moi, la question que je me suis principalement posée, puis le maire a candidament répondu, puis je pense que ça faisait pas son affaire comme ça de relever le fait, c'est qu'aujourd'hui, on s'engage à une taxe de 90$. Cette taxe-là a été « gelée » pendant presque une trentaine d'années. Est-ce que vous serez... Est-ce que vous êtes en mesure de vous engager à ce que cette taxe-là demeure à ce prix-là pendant X années, 5 ans, 10 ans? Et là, il m'a avoué candidement comme ça qu'elle sera indexée, cette taxe-là. Donc, les amis, c'est 90... Automatique. Automatique. Donc, ça va être 90 $ la première année. Attendez-vous, elle sera 98 la deuxième, 106 la troisième. Et comme ça, jusqu'à l'infini. [00:04:20] Speaker A: C'est scandaleux. C'est scandaleux. Là, on apprend ce matin également qui s'est assaillé sur la taxe sur l'essence et la CAQ lui a dit non. Raconte. [00:04:32] Speaker B: Cette taxe-là, c'est une taxe qui est discutée dans les points de presse. 3 cents le litre. C'est les mêmes paramètres pour la ville de Montréal. Donc, 3 cents le litre. C'est des revenus évidemment qui sont signifiants pour une ville. Ne serait-ce que la taxe d'hier. 300 000 voitures vont être taxées, ce qui donne 18 millions. Je pense que Marchand est présentement à chercher désespérément une source de revenus, notamment pour financer le tramway. Et là, on lui a dit non, ça ne marchera pas la taxe 300 000. La CAQ a dit non, on ne peut pas tout donner. [00:05:07] Speaker A: Et ça a été décidé hier après-midi, le conseil des ministres qui a rejeté la possibilité récemment inscrite dans un document d'analyse de la CMQ, cette idée-là. Lui, hier, le maire, il semblait s'essuyer là-dessus. « Ah, mais c'est pas moi, c'est les autres maires. » Il veut pas prendre la chaleur à 100%. [00:05:24] Speaker B: Ben non, il parle au nom des autres maires, il veut pas s'attribuer. Parce que là, c'est sûr qu'il a plus l'air du capitaine Cramon, il a l'air du capitaine Tax. C'est sûr qu'il est très créatif au niveau des taxes. Je vous rappelle qu'on est rendu avec des taxes sur les chats, en plus, à Québec. Une taxe qui est participative. Puis quand on le gosse sur les... Est-ce qu'on peut, par exemple, taxer un vélo électrique? Je ne sais pas. Y a-t-il d'autres choses qu'on peut taxer? Là, il vire les yeux dans les airs parce qu'évidemment, le vélo, c'est sacré. Mais on sait qu'il y en aura d'autres, des taxes. Taxe piscine, taxe cabanon. Il y a une créativité fiscale à la Ville de Québec, présentement, qui est étonnante. [00:06:03] Speaker A: À quelle place il a coupé? Est-ce qu'il a répondu à ça? Parce que la question était claire de toi et de d'autres, là. [00:06:09] Speaker B: Non, la question a été posée maintes fois, en fait, sur le dégraissage, sur l'idée qu'au RTC, peut-être, on pourrait faire un meilleur coup le pas, puis on pourrait peut-être devenir un organisme moins déficitaire. Je te parle pas de faire de l'argent, là. Le RTC, c'est pas bâti pour faire des profits, mais est-ce qu'on pourrait calmer un peu un peu le déficit du RTC, en fait, qui est chiffré à 30 millions de dollars. Puis Mme Guilbeault a été claire. C'est la dernière fois en 2024 que le déficit va être essuyé par le gouvernement québécois. Puis il faut qu'on trouve des nouvelles sources de revenus. La taxe de 18 millions hier, la taxe matriculative, va servir en partie à essuyer le déficit. [00:06:53] Speaker A: Ça réserve climatique, bordel, à 15 millions. C'est complètement débile, cette réserve climatique-là. [00:07:00] Speaker B: Là, on est rendu à 45 millions d'hommes la première année, c'était 15 millions la deuxième année, c'était 30 millions. [00:07:05] Speaker A: Non, non, mais ça c'est 15 par année. Ça s'accumule, ça s'empile. [00:07:08] Speaker B: Ça double. [00:07:08] Speaker A: Des cannes de poids, là. Puis ça va être en 2028, on va être rendu à 75 millions. Mais c'est 15 millions par année, Gary. Ça, je veux dire. [00:07:15] Speaker B: Non, non, c'est... [00:07:16] Speaker A: C'est 15 millions par année. T'annules ça. Moi, je veux couper les taxes, là, mais si lui, il dit qu'il en a besoin, il a juste à mettre ça sur le RTC. La réserve climatique, ça sert à quoi, là? Il y a un ménage à faire. [00:07:29] Speaker B: Maintenant, il y a des reflots des goûts, il y a une partie... Les Moelloux inondent, le boulevard Champlain part à la dérive. Il paraît que c'est mieux que la ville se prépare, selon les ordres de M. le maire. Il faut qu'on soit préparé, il faut pas qu'on soit... — Préparé à quoi? — Faut pas qu'on quête au pire. Rien de moins qu'au pire, Dominique. [00:07:49] Speaker A: — Il avait dit ça au gars du Devoir le 24 septembre 2022. Il faut se préparer au tremblement climatique. Pas moi qui ai inventé ça! [00:08:00] Speaker B: Sébastien Tanguay du Devoir en 2022. [00:08:01] Speaker A: Regarde ça, le tremblement climatique. [00:08:08] Speaker B: C'est une vision apocalyptique un peu particulière. Moi ce que je veux relever en fait c'est que oui aujourd'hui, en fait hier, il nous a annoncé qu'il y aurait une majoration de la taxe pour nous la faire passer parce qu'évidemment c'est juste pour renflouer les coffres puis éponger un déficit du RTC, ça lève le cœur. Donc, il nous a proposé d'autres services. Il revenait toujours avec cette idée-là, ce mantra-là. Donc, davantage de flexibus, davantage de à-vélo, quoique les 3300 à-vélo avaient déjà été annoncés. préalablement. C'est surtout les parcours hautes fréquences qui étaient le cheval de bataille en tête du maire hier. C'est-à-dire qu'il va y avoir des 800, des 801 dans des espaces à la Ville de Québec où est-ce qu'on n'en avait jamais vu. Beauport, Charlebourg, Val-Bellaire. Donc là, on veut rattacher tout ça et offrir un RTC efficace à tous les gens de Québec. Et c'est pour ça qu'on avait hier une espèce de légitimation. On était comme un peu plus légitimés d'arriver avec cette taxe-là, parce qu'on prétextait offrir davantage de services. Et le maire n'aurait pas pu arriver hier avec l'idée qu'on vous surtaxe encore, mais il n'y a pas plus de services. Donc, lui, sa façon de positionner cette augmentation de taxes-là, de nous offrir davantage de services. Et c'est ce qu'il a proposé hier. Un plan qui s'étend jusqu'en 2028 avec plus de flexibus, plus de vélo et plus de parcours haute fréquence. [00:09:29] Speaker A: L'espèce de fond vert, c'est 15 millions par année. [00:09:32] Speaker B: Par année. [00:09:33] Speaker A: 15, 30, 45, ils veulent monter jusqu'à 300. Il sera plus lourd à ce moment-là. En 2028, ça va être rendu à 75. Juste pour préciser, c'est 15 millions par année. [00:09:43] Speaker B: Oui. Fait que ça rentre dans le compte, t'as toutes les années un 15 millions comme ça. [00:09:48] Speaker A: Exact, tout ce que j'avais compris. OK, Gary, y'a-tu du nouveau aujourd'hui? [00:09:53] Speaker B: Ben y'a encore un point de presse avec le maire. Cette semaine, le maire est à peu près à tous les jours... Son voyage. [00:09:58] Speaker A: Il va pareil finalement, hein? [00:10:00] Speaker B: Oui, oui, je l'ai taquiné. Entre les deux, est-ce que vous allez faire des calls en France ou en Espagne avec votre vélo? Il a dit non, y'a pas de jour de congé. Fait que c'est sûr que... [00:10:09] Speaker A: Mais y'annule pas sa mission! Quel mauvais politico pareille là. Il annonce qu'une taxe triple, mais il annule pas sa mission. Quel mauvais, mais c'est horrible là. C'est horrifiant comme stratégie politique. Oublie le gars, je trouve qu'il a une tête à claques. Il ricane, il est baveux, il est arrogant, très manipulateur. Moi je parle de la stratégie politique. C'est un film d'horreur, ce gars-là, pour vrai. Il vend en Suisse, en Espagne et en France, mais triple les taxes dans le même timing. Je veux dire, c'est horrifiant. [00:10:48] Speaker B: Il y a des enjeux d'hommes ici, des enjeux de sécurité. C'est sûr que le bloc de matrice familial tient l'attention. Il y a des négociations aussi sur le tramway, c'est vraiment pas dans la poche. Les cols bleus qui sont en négociation avec les employés de la ville présentement. Il y a le montage du budget de la ville aussi parce que depuis le changement de rôle à la ville de Québec, il y a du travail à faire. Il y a un budget à établir, un budget qui va être présenté avant Noël. Donc c'est un peu particulier comme ça qu'on se permette une escapade, je vais dire escapade et non pas mission, pour des enjeux qui ne touchent pas vraiment les citoyens de Québec d'une façon concrète. Il n'y aura pas d'enjeu, il ne reviendra pas avec un contrat, une signature, un investissement. [00:11:29] Speaker A: C'est impossible Gary, je l'ai fait en onde. La programmation de ces voyages, je l'ai dit en onde. [00:11:37] Speaker B: Il y a un show de drone. [00:11:39] Speaker A: En Espagne, il n'y en a pas un, il y en a trois. En Espagne, je l'ai fait. [00:11:42] Speaker B: Il y en a trois show de. [00:11:43] Speaker A: Drone, un début, un milieu et une fin. Je l'ai fait, je l'ai fait Laurent. Beaucoup de temps libre en passant en Espagne. Et en Suisse, c'est une conférence avec l'espèce de groupe de bien-pensance de réorganisation urbaine de l'ONU. [00:12:07] Speaker B: Wow! [00:12:07] Speaker A: Tout du monde qui flaye au-dessus du plancher des vaches. [00:12:12] Speaker B: C'est du monde qui ont de la corne dans les mains tellement ça travaille fort. [00:12:14] Speaker A: Ah oui, regarde, c'est épouvantable. Merci beaucoup, Gary. [00:12:17] Speaker B: En terminant, juste te dire, une qui était bien contente, puis qui roucoulait hier, c'était Geneviève Guilbeault, très à l'aise avec cette taxation-là, a pitché le singe à Bruno, qui a jamais été son ami. On a senti hier Mme Guilbeault enchantée, on pourrait dire comme ça, de la situation. [00:12:31] Speaker A: Bonnardel aussi, il a dit « t'auras pas une scène ». Il s'est mis à dos, et regardez, il s'est coupé, il a coupé les ponts avec la caque. Il n'y aura rien, ce gars-là. C'est fini là. C'est fini. [00:12:42] Speaker B: Le canal est fermé. [00:12:43] Speaker A: Le canal est fermé, il est rompu. Puis Donald Charrette, à qui on va parler tantôt d'ailleurs. Il refait des sorties avec Jonathan Julien, mais en dehors de ça, c'est coupé. Jonathan Julien, il n'a pas l'air à savoir trop trop ce qui se passe à la CAQ. C'est très inquiétant. C'est pour ça qu'il peut faire des sorties avec Bruno. Très inquiétant. Et rappelons que les poubelles vont passer aux deux semaines aussi à Québec. Donc plus de taxes, moins de services. [00:13:04] Speaker B: Wow! [00:13:04] Speaker A: Leaner and meaner. On revient avec notre Gary en mode musique demain. [00:13:10] Speaker B: Oui, j'ai bien hâte. Ben c'est vendredi pour le quiz. Donc c'est une nouvelle tradition. Au tailgate, je m'en suis fait parler. Hey, le quiz avec Dom Moresse, c'est le fun. [00:13:18] Speaker A: Ah, c'est le fun. As-tu pêché? Ben là, y'a Nick The Beast qui sera là. Étant donné que c'est la no-zona zone dans Morel Live, donc on a exclu Dan Gravel. Hey, je te laisse là-dessus. [00:13:29] Speaker B: Salut Nick, l'oreille absolue. Salut les amis, bonne journée. [00:13:31] Speaker A: Salut, bye.

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