Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: On va rejoindre Alexa, la voix de The Rebel News qui était sur place. Salut, comment ça va?
[00:00:04] Speaker B: Salut, ça va bien.
[00:00:05] Speaker A: Très bien. Je vais écouter un extrait de l'intervention que tu as faite hier au Point de presse avec Marchand. Vous parliez de ménage à la Ville de Québec. Vous parliez de quoi? Dans les finances de la Ville de Québec. Expliquez-moi au fond où faire le ménage.
Très baveux, très arrogants. Raconte, raconte ce qu'on est en train d'entendre.
[00:00:42] Speaker B: Ben moi, en pensant, je suis pas beaucoup la politique au niveau municipal ou de la ville de Québec.
[00:00:47] Speaker A: Ben non, j'ai dit, étant donné qu'il n'y avait pas de pro amas devant McGill, donc t'as abouti devant Marchand.
[00:00:53] Speaker B: Ben moi, je l'ai su hier. Je me suis dit, bon, je vais quand même essayer d'y aller. À mon arrivée, déjà une arrivée hostile. J'avais vraiment des regards sur moi, de la part des journalistes présents. Je pense qu'ils s'attendaient vraiment pas à me voir là. Et...
En premier, je n'étais même pas sûre qu'ils allaient me laisser entrer, parce qu'on le sait, qu'est-ce qui m'arrive, à chaque fois que j'arrive dans un événement où nécessairement mon média n'est pas bien reçu au niveau fédéral, on me bloque l'accès. Je me suis rendue quand même à l'intérieur de la salle et on m'a reconnue bien sûrement. J'ai eu les yeux visés sur moi, des regards qui ont pesé sur moi jusqu'à ce que je dise ma question. Au début, on sautait tout le temps à ma présence. À un moment donné, je me suis imposée.
Ils ont été obligés de revenir à moi parce qu'ils ont dit « Attendez, attendez, on va donner la question. » Parce que je voyais qu'ils n'allaient pas me laisser parler.
[00:01:49] Speaker A: Est-ce qu'ils t'ont reconnu ?
[00:01:51] Speaker B: Oui, oui. J'ai été tout de suite reconnue.
[00:01:54] Speaker A: Par les journalistes ?
[00:01:56] Speaker B: Les journalistes et aussi le maire. Moi, je suis pas mal sûre que le maire a su directement...
[00:02:01] Speaker A: As-tu eu du love ou du hate ?
[00:02:03] Speaker B: C'était pas de l'amour.
[00:02:06] Speaker A: Pourquoi ?
[00:02:07] Speaker B: Ben probablement que mon média est dérangeant, je sais pas. Mon média est subventionné 100% par les gens et je reçois pas d'argent du gouvernement. Donc ça aussi, ça dérange. On est capable d'être un peu partout, d'intervenir à tous les niveaux. C'est sûr qu'on n'a pas une équipe derrière nous. Les journalistes qui sont là, qui étaient là à la conférence, c'est des gens qui sont principalement là pour couvrir la politique au niveau municipal, au niveau de la Ville de Québec. Moi, quand il m'a répondu ça, j'ai été estomaqué qu'il n'y ait pas un journaliste qui commence à tout énumérer où ce que M. Marchand devrait couper. Mais il semble que c'est leur travail de savoir toutes ces affaires-là. Mais il n'y a pas une personne qui est intervenue alors qu'il était extrêmement sur la défensive, qui me retournait les questions au lieu de répondre. C'est son travail de répondre à cette question-là. Il le sait qu'il y a des coupures à faire au niveau du RTC. Il le sait qu'il y a des coupures à faire à la Ville de Québec.
Faut-tu rappeler qu'on a quand même eu un déneigement qu'il n'y avait pas de neige? Non, mais tu sais, c'est toutes des choses comme ça, des interventions, des dépenses qui font qu'en ce moment, les contribuables se retrouvent à être taxés et surtaxés. Moi, je suis quasiment partie à rire quand il m'a dit qu'il va donner 8 tickets d'autobus C'est parce qu'il y a des gens qui ont pas l'autobus à côté de chez eux, là. Ils vont pas le prendre, là. Moi, là, j'attends juste de voir Marketplace avec plein de tickets d'autobus en train de se vendre un peu partout.
[00:03:40] Speaker A: Ça va s'appeler Caravidange, moi, je pense.
[00:03:43] Speaker B: Mais j'ai approché après ça le maire marchand pour lui demander, parce qu'en dernier, j'aurais aimé reposer une question. Malheureusement, ils ont tout fait pour couper la conférence juste avant que je sois incapable de parler. Donc je l'ai comme coincée sur le bord de la porte pour lui demander, écoutez, est-ce que vous allez au moins rendre le tout de manière démocratique, est-ce que vous allez tenir des consultations publiques pour savoir, premièrement, est-ce que les gens sont contents des services rendus avec la taxe que vous mettez sur les matriculations? Il m'a certifié qu'il n'allait pas avoir de consultations publiques sur la taxe. Ça, c'était sûr. Mais, t'sais, le maire Marchand continue à taxer. Le maire Marchand pense qu'il fait tout de manière parfaite qu'il est dans le...
qui de toutes ses finances sont correctes et qu'il n'y a rien à se reprocher. Mais malheureusement, le marchand là, jusqu'à maintenant, tout ce qu'il fait cause ce qui en ce moment dit qu'il va à la guerre comptée, la guerre à la congestion.
[00:04:44] Speaker A: Tout ce qu'il fait, ça cause un bordel.
[00:04:46] Speaker B: C'est une guerre à l'auto. Il y a plein de gens que je vois en ligne qui se plaignent des modifications de rue qui ont soit élargi les trottoirs, soit changé un peu la grosseur des routes, qui causent de la congestion, qui causent de la congestion ailleurs. Écoute, je ne sais pas si c'est voulu, mais il semblerait que la congestion est comme créée à différents endroits par les modifications d'autres routes, d'autres rues.
[00:05:12] Speaker C: Oui, des travaux.
[00:05:13] Speaker A: T'es carrément sur le bullseye. T'es carrément dessus.
[00:05:16] Speaker B: Carrément. C'est ça, mais...
[00:05:18] Speaker A: Carrément et par la suite, ça lui permet de dire, regardez, il y a un bordel, il y a de la congestion, prenez l'autobus.
[00:05:24] Speaker B: Personne n'a aussi mentionné, troisième lien, personne n'a mentionné les travaux qu'il y avait eu sur le pont de Québec. Je ne sais même pas s'il y en a encore.
[00:05:32] Speaker C: Oui, il y en a encore.
[00:05:33] Speaker B: Moi, majoritairement, je le sais, je prends le pont tout le temps. La congestion se fait au niveau du pont.
la plupart du temps, en tout cas, la grosse partie. C'est au niveau du pont. Moi, à chaque fois, j'ai de la misère à sortir de la ville.
[00:05:48] Speaker C: Ben, il a parlé hier, il a parlé à un moment donné du trafic sur Henri IV. Ben disons, regardez, on l'a élargi pis ça a rien changé. Non, non. C'est parce que, il y a deux problèmes. D'un côté, il y a les ponts, pis justement, en effet, il y a des travaux sur le pont de Québec présentement, donc ça bouchonne encore plus. Et de l'autre côté, quand le trafic clé de l'autre bord, il y a des travaux présentement dans la jonction entre Henri IV et Capitale.
Fait que les deux bars t'as un problème présentement là. Mais y'est contre le troisième lien!
[00:06:17] Speaker B: Pis en plus de ça, y'a plusieurs journalistes qui ont dit, ok vous avez plein d'écrans derrière vous, mais... Toutes les écrans bougent, à part les quatre écrans que vous basez pour la congestion, qui sont fixes. En fait c'est des photos.
Wow! Fait que t'sais...
[00:06:35] Speaker A: Un spectacle.
On va parler à Paquette dans quelques secondes. As-tu questionné sur son voyage?
[00:06:45] Speaker B: Je ne l'ai pas questionné sur son voyage. Il faut quand même comprendre que, comme je dis, je suis plus au courant de Montréal.
[00:06:51] Speaker A: C'est une jeune merveilleuse pour vrai. Une citoyenne de Québec. Je veux dire, ça paraît que...
Ça paraît que tu viens de la région et que tu connais les enjeux aussi. Tu ne viens pas de Mississauga. Tes questions, tes questions, c'est ça. Tes vies. Mais moi, ce qui me fait capoter, c'est que tu as eu le cold treatment des journalistes. Tu n'étais pas dans le club, ma chère.
[00:07:16] Speaker B: Tu n'étais pas dans le club.
Même qu'il y a des gens qui, après qu'on a eu l'interaction, moi et M. Marchand, il y a même un journaliste qui m'a regardé avec des yeux comme pour dire « Mon Dieu, il n'est pas allé de main morte ». Il y a même des gens qui sont venus me dire « Là, t'as touché un fil ». Dans les personnes, autres politiciens qui étaient présents. Puis, tu sais, ils m'en ont parlé, puis ils m'en ont parlé au niveau des finances. C'est sûr que M. Marchand, s'il continue de même, Non seulement la ville au complet va juste faire faillite, elle pourra pas se relever avec le taux de déficit qu'on va faire face dans le futur.
[00:07:52] Speaker A: Et en plus, les conventions sont pas signées avec les cols bleus. Les cols bleus, je les comprends, vont demander une grosse augmentation. Tout le monde l'a eu. Tout le monde l'a fait faire le don. Les autres, ils vont vouloir se jacker au niveau des augmentations que les autres fonctionnaires ont eues. Ils sont pas fous.
Je les comprends, mais ça va nous coûter très, très, très, très cher. Moins de services, plus de taxes. Ça sera la recette au cours des prochaines années. Je te laisse aller. Merci infiniment. Maudite belle job. Ton vidéo est sur le site, hein?
[00:08:19] Speaker B: Pas encore. Le reportage complet s'en vient. Mais moi, ce que je me demande, est-ce que M. Marchand va bloquer ses messages sur les réseaux sociaux comme Valérie Plante?
[00:08:29] Speaker A: Parle-moi ça, Valérie Plante. Parle-moi ça de son histoire.
[00:08:32] Speaker B: Valérie Plante ne veut pas faire face à la critique.
Elle a complètement fermé les commentaires possibles en dessous de ses publications sur X, ainsi qu'Instagram. On ne peut plus la taguer dans les stories d'Instagram. Valérie Plante déteste la critique, et on le sait que le maire Marchand également. Donc je me demande, est-ce que le maire Marchand va faire la même chose? En ce moment, Valérie Plante est face à beaucoup de backlash.
à cause de ce qu'elle a fait. Mais ça me surprend absolument pas. Valérie Plante est comme ça. Valérie Plante déteste se faire questionner ou critiquer sur sa façon de faire. Et on voit que les villes... Pis ça c'est plate, hein, parce que là on va avoir des élections à Montréal. Mais c'est qui qui se présente contre Valérie Plante? On n'entend pas parler... Gilles Proulx milite.
[00:09:23] Speaker A: En faveur de Mélanie Jolie un matin. Oh my god. J'ai pas lu sa chronique. Regarde, j'ai lu le titre, là.
Ce n'est pas ma priorité numéro un, lire un texte de Gilles Poe en arrivant en job, mais j'ai lu ça vite. Effectivement, il n'y a pas beaucoup de candidats top qui se présentent. Un genre de Michael Fortier, hein? Serais-tu bon? Un genre de poids lourd qui est capable de compter et qui est respectable.
[00:09:49] Speaker C: Oui, ce serait pas mal mieux.
[00:09:50] Speaker A: Ceci dit, sur X par contre, C'est le festival du mal-engueulé, là.
[00:09:56] Speaker B: Elle, c'est parce qu'elle la fiche, moi. Moi, les gens, là, on me... on m'envoie des messages de haine à ce jour. Des messages sans arrêt, des gens qui sont mal-engueulés. Moi, je les bloque pas parce qu'ils ont le droit à leur expression. Je vais les bloquer si à un.
[00:10:11] Speaker A: Moment donné, ils vont à un discours.
[00:10:14] Speaker B: De haine où je me dis, là, t'as comme passé la ligne. Là, je vais te bloquer. Mais les gens ont le droit à leur opinion. Je m'en fiche que tu sois en accord ou désaccord. C'est votre opinion. Puis je vais pas commencer à censurer tout le monde qui sont contre moi parce qu'après ça, je vais me ramasser dans une bulle d'écho.
[00:10:31] Speaker A: C'est ça. C'est bien dit. Merci beaucoup. Merci beaucoup. Continue ta belle job. Salut. Bye.
