Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Stéphane Lachance, bonjour.
[00:00:02] Speaker B: Bon matin tout le monde.
[00:00:03] Speaker A: M. Lachance, on a vu votre vidéo, vous avez écouté en direct la chronique.
[00:00:09] Speaker B: 45 minutes après la publication de Renaud, moi j'ai réagi, je suis le seul à l'avoir fait.
[00:00:12] Speaker A: On a vu, vous avez diffusé la chronique en regardant la caméra. C'était quand même drôle.
[00:00:19] Speaker B: On m'a reproché de ne pas avoir de veston, Dan.
[00:00:23] Speaker A: Ça c'est pas moi qui avais ça, c'est Dan qui est obsédé. Mais il y a d'autres vestons, Madame.
[00:00:29] Speaker B: J'ai dit à la personne en question que je ne dormais pas avec mon veston.
[00:00:31] Speaker A: Ça, c'est rassurant. La réaction quant aux dépenses.
[00:00:35] Speaker B: Je vais vous montrer c'est quoi d'avoir du leadership ce matin. Le maire de nos marchands, il doit des explications aux citoyens. Le double dipping, ce n'est pas une question de l'égalité, mais une question d'indécence éthique. Recevoir 100 000$ en 3 ans pour des dépenses déjà couvertes, c'est éthiquement douteux. L'ancien maire Labeaume réclamait 23 fois moins que le maire marchand. Il y a toujours un moment donné, pas deux fois, pas trois fois, 23 fois moins. C'est vers ce standard-là qu'on doit aller et c'est ça qu'on va faire au niveau de respect citoyen. De mon côté, une administration qui respecte les contribuables, ça ne tolère pas ce genre de dérive-là. Puis si j'étais en poste, les fonds publics seraient traités avec le plus grand soin. Ça, c'est sûr. Fini les pratiques questionnables. L'exemplarité, ça doit être une règle.
[00:01:21] Speaker A: Et qu'est-ce qui est le plus questionnant dans les dépenses? Là, vous les avez vues, les dépenses, le rapport?
[00:01:27] Speaker B: Moi, l'alcool, là, c'est fini. C'est pas vrai qu'on va rembourser des dépenses d'alcool. Si tu veux prendre un verre, paye-le.
[00:01:32] Speaker A: M. Lachance, on le sait pas, c'est de l'alcool ou pas. Non, je sais, mais je te donne un exemple. Oui, mais malheureusement, puis ça, je l'ai expliqué précédemment aux auditeurs, c'est amalgamé maintenant. Un compte de dépense, il est allé là, ça a coûté 3200$, par exemple. On n'a pas le type de nourriture, dans quel resto, combien d'alcool, etc. Mais regardons le document tel qu'on le voit et tel qu'il est publié. Par exemple, La disque, on s'entend là-dessus qu'il n'y a pas d'affaire là. Je veux dire, je sens peut-être...
[00:02:02] Speaker B: L'apport est là pour faire la promotion de ton dernier succès, mensonge, mensonge, mensonge, rapport, c'est tout.
[00:02:07] Speaker A: Doit-il rembourser certaines de ses dépenses ou à tout le moins, est-ce que ça prend une enquête pour vérifier qui a autorisé ça aussi? Lui, il a fait son rapport de dépense, mais il y a toujours bien quelqu'un qui l'a signé et qui a envoyé un chèque.
[00:02:21] Speaker B: Oui, mais c'est la Direction Générale qui a autorisé ça, puis la Direction Générale puis le maire, ils mangent des pinotes ensemble dans le bureau. À un moment donné, ça prend quelqu'un d'indépendant, surtout le vérificateur général. de la ville, mais ça prend quelqu'un indépendant qui va faire les vérifications. Puis s'il a manqué à ses devoirs, il doit rembourser. Mais je veux dire, le maire marchand doit des explications à la population. C'est pas vrai que le monde travaille fort comme ça puis que lui peut aller se promener. Il va à Montréal, il y a déjà un chauffeur puis une voiture. Comment ça qu'il arrive en plus avec des frais supplémentaires?
[00:02:49] Speaker A: C'est ça que je comprends pas, c'est ça que j'ai dit hier à DIH. Encore le chauffeur, je sais pas si c'est le même qu'à la bombe, mais c'est une voiture de fonctionnement. On aime ça dire limousine. Mais tu sais, c'était un bio-week dans le cas de la bombe. Il y a une voiture de fonction, le gaz est payé, autrement dit, il n'y a pas d'affaires à avoir de dépenses.
[00:03:04] Speaker B: Il n'y a pas d'absolument rien. Il y a une autre chose aussi, d'habitude ce matin, on a une conférence de presse à midi. Nous, en tant que tel, on va faire un constat. Je vais vous le dire, en tant que tel, sur ton micro. C'est terminé d'aller à Montréal. Si les gens de Montréal veulent avoir des entrevues avec le maire de Québec, si Stéphane Lachance est élu, ils vont venir à Québec. Nous, on va prioriser les journalistes de Québec. Si vous voulez venir faire des entrevues, payez-vous une chambre d'hôtel à Québec, encouragez nos commerçants et venez nous interviewer ici. Moi, ce n'est pas vrai que je vais les faire. Moi, je ne vais pas là pour faire du show business. Moi, je vais là pour gérer l'argent des gens. Fait que si vous voulez venir faire des entrevues, les gens de Montréal, descendez à Québec, mais moi c'est terminé, j'irai pas à Montréal faire des entrevues pour passer sur des plateaux de TV, ça m'intéresse pas.
[00:03:43] Speaker A: Mais vous êtes austère, c'est de l'autorité, ils l'ont dit à Réseau Canada. Une cassette reprise par Marchand d'ailleurs, réaction.
[00:03:50] Speaker B: Bien oui, bien réaction. Austérité, le synonyme d'austérité, c'est d'être très rigoureux en tant que tel. Alors moi, si on me traite d'austère, bien oui, je veux être très rigoureux avec les finances de la Ville. Puis tu sais, les partis de gauche, c'est toujours la même chose. Ces gens-là veulent taxer le succès des autres pour financer leurs projets qui fonctionnent pas. Alors là, à un moment donné, ça suffit. J'écoutais Mme Smith, j'ai beaucoup de respect pour elle, elle est très gentille, quand.
[00:04:17] Speaker A: On se voit... — Elle a 260 piastres de taxes et d'immatriculations. Elle, c'est extra-sauce, là.
[00:04:21] Speaker B: — À un donné, moment l'arbre d'argent, là, il pousse pas dans la cour de l'Hôtel-de-Ville, là. T'sais, à un moment donné, là. Donc ça prend des gestionnaires, ça prend des gens responsables et des gens imputables. Pis ça, on le dit depuis le début chez Respect Citoyens. Pis nous, c'est pas depuis le mois d'avril qu'on fait campagne, c'est depuis juillet 2023. Donc ça prend des gens imputables, qui vont être redevables auprès des citoyens pour leur donner des réponses, puis les gens n'auront pas de doute à savoir que lorsqu'on administe leur argent, on le fait de façon la plus humainement possible, que ça soit crédible, puis que les gens, autrement dit, acquiescent aux dépenses qu'on fait. Puis ça, on a cette responsabilité-là. On gère l'argent du monde, puis le monde en a de la misère. Le monde s'est étouffé. Alors de voir des choses comme ça, je trouve ça scandaleux.
[00:05:00] Speaker A: Le monde est étouffé, genre avec des restaurateurs cette semaine. les croissancéanaires autour, les gens sont vraiment étouffés et on n'a pas le sentiment, puis là je déborde un peu de la municipalité, je vais parler de la province, puis du pays, les politicos, quel que soit le niveau, j'ai pas l'impression qu'ils sont connectés à la vie, j'ai pas l'impression qu'ils sentent vraiment ce que ça coûte Moi, j'ai jamais vu de politicien faire l'épicerie, après ma mort. Je sais pas Stéphane Lachance, si vous en avez déjà vu.
[00:05:27] Speaker B: Stéphane Lachance fait son épicerie chez Maxime Valbelaire, pas mal à Stéphanie Grégoire.
[00:05:30] Speaker A: Oui, mais des élus, je parle. Des élus, des députés, j'ai jamais vu. On a l'impression qu'ils s'aiment pas.
[00:05:36] Speaker B: Ils sont gênés. Ils veulent pas te faire rencontrer par les citoyens. Ils sont gênés souvent, les décisions et les actions qu'ils prennent. Moi, je serais pas gêné d'aller me promener si les gens me parlent. Et s'il y a des choses qui sont pas correctes, on va en parler, puis les gens vont nous le dire, puis on va s'ajuster en conséquence. Mais si chose certaine, Il doit y avoir une règle qui est claire. Ça, c'est sûr qu'avec Reste-Estoyen, on va l'établir, parce que l'argent des gens, c'est la priorité d'être géré de façon le plus respectueuse possible.
[00:05:58] Speaker A: Merci beaucoup, Stéphane Lachance.
[00:05:59] Speaker B: Toujours un plaisir.
[00:05:59] Speaker A: Merci.
[00:06:00] Speaker B: Au revoir. Au revoir.
[00:06:01] Speaker A: Donc, voilà. Faites-vous votre propre opinion. Je pense que les gens sur le texto, ça se faisait aller beaucoup.
Les vitamines, Ahmad. Colin. Colin. Colin.
[00:06:16] Speaker C: Je sentais, et puis je le sens aussi dans ton faciès, je sens de la déception.
[00:06:21] Speaker A: Ah oui. Ben si si, je sais. Mais Stéphane, Stéphane a du gaz.
[00:06:28] Speaker C: Ah oui Stéphane a du gaz.
[00:06:29] Speaker A: Stéphane a du gaz, c'est certain. Tu peux pas faire autrement. Tu peux pas faire autrement. Tu peux pas faire autrement.
[00:06:37] Speaker C: J'ai aimé Claude Villeneuve aussi.
[00:06:38] Speaker A: Oui.
[00:06:38] Speaker C: Qui a dit qu'elle allait interpeller le journaliste pour dire là faut vous poser des questions là-dessus.
[00:06:41] Speaker A: Oui, il m'a fallu que je serre un peu le bras là, mais oui oui, oui oui.
[00:06:45] Speaker C: Ah, il l'avait dit qu'elle voulait que ce soit remboursé.
