Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Allons-y en live maintenant, de la Tour du Dôme. C'est Moray Live. On devient légionnaire et on reste jusqu'à la mort, jusqu'à la mort, jusqu'à la mort. De Radio X World Headquarters, voici votre légendaire Légion du Dôme.
Yes! Bon, j'hésite là. On a parlé beaucoup d'Israël, j'ai le goût de t'amener ailleurs où on peut poursuivre dans ce domaine-là. Qu'est-ce que tu préfères?
[00:00:39] Speaker B: Moi, je ne suis qu'un fantassin.
[00:00:41] Speaker A: Je sais.
[00:00:42] Speaker B: Moi, je ne suis que de la chair à canon, de la vulgaire chair à canon.
[00:00:46] Speaker A: Ok, mettons que je vais t'amener ailleurs. C'est sûr que j'allais être privé au départ.
[00:00:48] Speaker B: Au front ouest, parfait. Je m'engarroche au front ouest avec ma baïonnette.
[00:00:51] Speaker A: J'ai tombé sur l'émission de Marie-Louise Arsenault, celle qui est à Télé-Québec.
[00:00:57] Speaker B: Ça, à date, ça me plaît beaucoup.
[00:01:00] Speaker A: Puis, à un moment donné, ils ont fait un long segment sur ce qui, selon eux, était le crash médiatique de la semaine, soit les dépenses de la mairie de Paris.
[00:01:14] Speaker B: Le crash de la semaine, alors, c'est.
[00:01:16] Speaker C: La mairesse du 8e arrondissement de Paris, Jeanne Haute-Serre. C'est le moment de télé le plus absurde et le plus choquant, d'une certaine façon, que l'on a vu la semaine dernière. Et Dieu sait que la compétition est féroce.
[00:01:27] Speaker D: Elle est rude, oui.
[00:01:28] Speaker E: Souvenez-moi bien parce que c'est le plus grand crash de communication politique de l'année, peut-être de la décennie. Et tout a commencé jeudi avec une enquête de libération qui faisait état des notes de frais des élus de Paris.
[00:01:40] Speaker A: Ça, on vous en a parlé la semaine dernière, mais le pire, pis que je veux vous rappeler tout le temps, là, pis c'est pour ça, là, j'ai fait un petit peu de montage, je me suis amusé, j'ai mis des choses en comparaison, là, c'est parce que, en réalité, là, surtout lorsqu'on parle des montants, c'est moins grave ce qui se passe à Paris que ce qui se passe à Québec, là.
[00:01:57] Speaker B: Oui, c'était ça le titre de l'extrait, d'ailleurs.
[00:01:59] Speaker A: Oui!
[00:01:59] Speaker B: Quand on a joué ça dans le micro-ondes.
[00:02:01] Speaker A: T'sais, les montants sont moins élevés à Paris qu'ils le sont à Québec.
[00:02:06] Speaker C: Comme vous le savez, chaque maire a une enveloppe de 990 euros par mois et chaque maire peut dépenser comme il veut.
[00:02:14] Speaker F: Donc moi, j'ai préféré effectivement m'acheter des.
[00:02:17] Speaker A: Fringues pour être bien sapé.
[00:02:18] Speaker F: On a une allocation, on vit avec. Elle est certainement dans le cas du maire insuffisante pour toutes les dépenses que j'ai à Québec. Ce n'est pas grave, on assume, il n'y a pas d'enjeu.
[00:02:26] Speaker A: Donc elle a dit ça quand elle s'est achetée du linge. 990 euros. Ici c'est... c'est quoi? C'est par mois. Je vais essayer de retrouver combien parce que je l'ai noté. C'est 2150 dollars canadiens par mois que le maire a dépensé. Pas peu dépensé, mais a dépensé. Parce que je prends son presque 20 000 plus ce qu'il a dépensé.
qui nous a ajoutés et qui nous a chargés. Mais lui, il dit que c'est pas assez. C'est pas un montant qui comble toutes les dépenses qu'il aurait. On poursuit.
[00:03:00] Speaker E: Ce qui est incroyable, c'est qu'elle poursuit en disant que c'est de l'argent bien dépensé parce qu'elle a acheté des marques françaises.
[00:03:04] Speaker F: Je suis président de l'Organisation des villes patrimoniales, donc on fait rayonner Québec. C'était un minimum pour aller encourager nos artistes, parler de culture et représenter la ville de Québec. Pour faire rayonner Québec, Et c'est là.
[00:03:13] Speaker E: Que la journaliste de BFM TV lui dit, mais vous ne pensez pas que ça va choquer quelques Français d'entendre ça ce soir ? Ce à quoi elle va répondre quelque chose qui se passe encore une fois de commentaires.
[00:03:23] Speaker F: Vous êtes sérieux là ? On représente une capitale, on attire ici des événements, on attire ici...
Des partenariats, vous pensez que ça se fait en restant chez soi, en étant ici dans son sous-sol et en ne bougeant pas de là? Je ne suis pas gêné du tout.
[00:03:36] Speaker C: Et d'ailleurs, je profite de l'occasion pour remercier tous nos concitoyens et concitoyennes qui travaillent et qui nous permettent d'avoir ces indemnités.
[00:03:47] Speaker A: Parce qu'elle est allée à la télé, elle l'a défendue, mais en même temps, elle dit « Gal, c'est le même, c'est légal, je suis les règles, puis merci aux citoyens qui nous payent ça, puis c'est important d'être bien habillé, etc. C'est légal, survenez ici aussi.
[00:04:02] Speaker E: » Et ensuite, elle a dit quelque chose, moi, qui m'a beaucoup marqué dans un autre média, elle a dit « Oui, mais je le fais et je le dis de façon transparente parce que c'est tout à fait légal. » Et c'est vrai.
[00:04:09] Speaker F: On respecte la règle. La règle, ce qu'elle dit, c'est qu'en dehors d'un périmètre, les dépenses peuvent être remboursées.
[00:04:14] Speaker E: Mais c'est pas parce que c'est légal que c'est forcément moral.
[00:04:17] Speaker F: Je vous le dis là, Mathieu, un paquet de choses j'aurais pu charger, je.
[00:04:19] Speaker B: Les ai pas chargées.
[00:04:20] Speaker F: Pourquoi? Parce que je les ai assumées. Puis à 6000 $ par année ou à peu près, indépendamment de quand ils commencent, je suis pas gêné du tout.
[00:04:27] Speaker E: En France, il y a 5 millions de personnes qui gagnent moins de 990 € par mois, le montant qu'elles dépensent sur des habits chaque mois.
[00:04:34] Speaker A: Je vous rappelle, ici c'est 2150 $ que dans les trois années et quelques de Bruno Marchand, il a dépensé.
[00:04:43] Speaker B: Il l'a dépensé beaucoup plus que la bombe.
[00:04:45] Speaker A: Oui! Beaucoup plus que la bombe.
[00:04:46] Speaker B: On aura un ancien lieutenant de la bombe demain en entrevue. Laurent Proulx, manquez pas ça. Et Laurent va avouer, parce qu'hier je jasais avec Laurent Proulx qui arrive de voyage, ça fait que ça sera pas aujourd'hui, ça sera demain. Il dit non non, la bombe c'était pas un économe. Faut quand même être logique.
[00:05:01] Speaker A: Ah oui! Il voyage en première classe.
[00:05:03] Speaker B: Mais l'autre, il va extra chose. La couverture, ça je ne sais pas si c'est un de vous deux qui l'avez soulevé, la couverture était beaucoup plus grande. À moins que ce soit Renaud qui l'a soulevée. Ben oui!
[00:05:11] Speaker A: Non, ça c'est moi.
[00:05:12] Speaker B: C'est toi.
[00:05:12] Speaker A: Puis Renaud aussi l'a soulevée.
[00:05:14] Speaker B: La couverture était beaucoup plus grande dans le cas de la bombe.
[00:05:15] Speaker A: Année après année, à partir de 2010, il rentrait en 2007, à partir de 2010, à chaque année, on avait ses factures de voyage.
[00:05:27] Speaker B: Première classe, à cause du dos. Il avait questionné de la tuer en jamais allant de dos. Croyez-le, croyez-le pas. C'est ce qu'il disait. On relate les événements tels qu'à raconter.
[00:05:35] Speaker A: L'itinérance de son cellulaire.
[00:05:36] Speaker B: Parce que lui, il n'avait pas bloqué le LTE. Il était arrivé à Rome.
[00:05:41] Speaker A: Il connaissait pas ça.
[00:05:42] Speaker B: Puis il savait minuter, c'est ça. Il s'était pas mis sur le wifi.
[00:05:45] Speaker A: La pression médiatique a été assez forte qu'il l'a remboursé le montant.
[00:05:48] Speaker B: Oui, absolument.
Aujourd'hui, c'est une passe gratuite.
[00:05:53] Speaker A: Il n'y a aucune pression, puis le maire peut même être fendant, puis dire non, c'est tout justifié.
[00:05:57] Speaker D: Pour payer à Zick vers Fluo.
[00:05:59] Speaker A: Ça pourrait même être plus. Ben ça, possiblement, on ne le sait pas. Parce que ça, c'est l'autre bout. À Paris, ils sont transparents sur toutes les dépenses.
[00:06:07] Speaker B: Il y avait les factures des robes d'hier.
[00:06:09] Speaker A: Nous autres, presque 20 000 que le maire a. Puis que tous les autres conseillers ont aussi. À Lévis, c'est le même montant. C'est tout ce qui est déjà un peu grande ville. J'ai inclus les vies là-dedans, c'est ce montant-là qu'ils ont. Mais on sait pas c'est combien il est dépassé.
[00:06:24] Speaker B: Les amis, la campagne est finie, OK? Moi je me sens comme ça ce matin, je vous le partage. La campagne est finie. Là, il y a du babillage. Moi, tu te lis pas à moi, là c'est du babillage, là c'est à moi, tu te lis pas à moi, je sais.
Pis l'autre qui dit ça, pis en tout cas, peu importe. Moi je vous le dis, c'est fini. La chance, je serai pas élu, je serai pas maire. J'y ai dit à Steph, il m'a dit je le sais. Ahmad, je vais lui parler demain, mais je ferai pas d'entrevue avec, parce que le deal que j'ai avec vous autres les livers, c'est que je vous donne la tribune, donc c'est 20 minutes avec Ahmad demain. Je peux pas le questionner comme je vous dirais, mais c'est ça le deal. Je veux pas détourner l'avion, on s'en va vers Cayo Coco ou peu importe. C'est le voyage qu'on va faire, je vous l'ai promis.
[00:07:10] Speaker A: C'est vous autres les pilotes.
[00:07:11] Speaker B: C'est vous autres les pilotes, OK. Fait que posez les questions que vous voulez par contre à Ahmad.
Donc on aura Marchand comme maire, maintenant c'est qui les conseillers? Je sais pas. Est-ce qu'il y aura 3-4 conseillers?
[00:07:22] Speaker A: Est-ce qu'il sera minoritaire, majoritaire? On pense qu'il va être majoritaire, mais bon.
[00:07:26] Speaker B: C'est ça. Fait que regarde, on regardera pour la suite des choses. Mais moi je suis déjà tanné, je suis brûlé. Moi j'ai vérifié, voir si j'étais vraiment sur la liste de lecteurs avec mes gars. Babelon, on va aller voter.
[00:07:39] Speaker D: C'est ça.
[00:07:40] Speaker B: Mes gars sont faits à une tête. De toute façon, je pense qu'ils ont compris que ça serait pas marchant avec ce qu'il nous a fait vivre. Un bully, donc no way, mais regardez, les gars vont voter comme bon leur semble et moi aussi.
[00:07:53] Speaker D: T'sais, une campagne électorale, quand tu fais une campagne électorale, quand t'es dans une équipe électorale, tu t'arranges pour que les gens qui se présentent s'imaginent dans le poste. Donc ça, ce que ça veut dire, Ça veut dire que les Bruno, pas Bruno, mais Steph Lachance et Sam Amal, actuellement, sont entourés de gens qui, pis c'est correct, c'est de même que ça marche, sont entourés de gens qui leur léchent le cul, pis qui leur disent qu'ils vont faire un bon maire, pis je vous le dis, c'est de même que ça marche, t'as pas le choix.
[00:08:18] Speaker B: Chambre d'écho.
[00:08:18] Speaker D: Faut que le gars soit confiant, faut que tu rendes ton candidat d'une chambre d'écho. Là, depuis le début de la campagne électorale, à chaque soir quand ils se couchent pour leur petit dodo, Sam et Stéphane ont une pensée, si jamais je deviens maire, ils se voient maires. À partir de ce moment-là, il est trop tard. C'est fini. Ces gens-là sont dans le Kool-Aid à l'heure actuelle. Puis c'était clair que s'il n'y avait pas de rapprochement avant le début de la campagne électorale, c'est de même que ça allait finir. Moi, je suis parti à Chicago samedi avec Stéphane Lachance et sa maman à se parler et je reviens trois jours plus tard. C'est la même nouvelle. Ils ont perdu quatre jours.
[00:08:54] Speaker B: C'est pour ça, Dan. Là, il y a un liveur qui m'écrit.
Arrête de dire ça et les gens n'iront pas voter. Regardez les amis, moi je suis pas payé pour baratiner. Je vous dis ce que je pense. Allez voter!
[00:09:06] Speaker A: Mais moi je vous dis... Allez voter mais faites-vous pas de faux espoirs.
[00:09:11] Speaker B: C'est ça. Votez pour le candidat qui selon votre coeur et votre âme est le meilleur. C'est ça mon message. Déplacez-vous. Par contre, ce que je vous dis, c'est à cause de ces deux têtes de mule là, Mais y'a pas d'opposition en marchant. Résultat, on aura ça. J'suis pas pour vous raconter le contraire, j'le crois pas le contraire.
[00:09:31] Speaker A: Moi j'crois depuis toujours que si y'a quelqu'un qui se présente, qui répond à tes ambitions, qui répond à tes idées, va voter. Peu importe le résultat, là. Va voter.
[00:09:41] Speaker B: C'est ça mon message, Doom. T'aimes Jackie, vas-y.
[00:09:44] Speaker A: Oui, oui. Tu sais qu'elle sera pas mairesse, là.
[00:09:46] Speaker B: C'est ça le processus démocratique.
[00:09:48] Speaker A: T'sais, les gens qui veulent voter Jackie savent qu'elle sera pas mairesse. Mais ils vont aller voter pour.
Ils vont sortir.
[00:09:53] Speaker B: Mais la campagne a été truquée. Ça a été la pire campagne électorale que j'ai vue.
[00:09:57] Speaker A: On s'est fait voler une campagne.
[00:09:59] Speaker B: On s'est fait voler une campagne par de la désinformation, par de la passivité, par de la paresse.
[00:10:05] Speaker A: Je vais le dire directement.
[00:10:06] Speaker B: Ce qu'on appelle malpractice, c'est-à-dire en médecine, on appelle ça comme ça. C'est du mauvais journalisme.
[00:10:16] Speaker A: On se fait voler une campagne électorale par le Journal de Québec. en numéro 1.
[00:10:21] Speaker B: Oui, et aussi Radio-Canada.
[00:10:23] Speaker D: L'hiver passé, j'ai dit, entre Steph et Sam, le plus mature des deux va se tasser.
[00:10:28] Speaker B: Ben, ils se tronçeront pas ni à l'eau.
[00:10:29] Speaker A: Ils seront pas matures ni à l'eau.
[00:10:30] Speaker B: Fait que les deux foncent dans un mur pas attaché, pas de casse. Ils en vivront une conséquence. Sauf que, à la différence, pour poursuivre ensuite avec la Légion, là, mais à la différence que Sam Hammad, lui, va retourner jouer au golf.
[00:10:46] Speaker A: Oui.
[00:10:47] Speaker B: Satain Hasbeen va redevenir un Hasbeen. La chance lui, il se bâtit pour le provincial s'il n'est pas élu. La chance lui, il a la chance, c'est le cas de le dire, d'être plus jeune, d'être plus désengagé du processus politique. Lui, il s'en va au conseil de ville, s'il n'est pas élu, lui, il s'est bâti une notoriété pour se présenter au provincial aux prochaines. Là où il y a des bonnes chances d'être élu dans le comté de Caire.
[00:11:10] Speaker D: Respect citoyens, les gens qui votent pour eux autres, c'est des gens qui... qui militent, qui veulent du changement, qui sont proactifs, alors que ça m'amène, c'est souvent des gens qui, ben moi je suis tanné de marchands, et par dépit je vais voter pour le monsieur qui a déjà été politique.
[00:11:22] Speaker A: Ben regarde, je vais le dire de même, moi ce que j'entends c'est que la machine de respect citoyen, les militants autour de respect citoyen, c'est une belle machine que le Parti conservateur du Québec et le Parti conservateur fédéral sont intéressés peut-être à reprendre.
[00:11:36] Speaker B: Donc est-ce à dire que respect citoyen c'est le camp d'entraînement du PCQ?
[00:11:43] Speaker A: Et peut-être même du PCC.
[00:11:46] Speaker D: Ah non, il y a une bonne campagne.
[00:11:46] Speaker B: Donc bon, la campagne a failli, on va se le dire.
[00:11:48] Speaker A: Oui.
[00:11:49] Speaker B: Pas de candidats dans le comté de Québec, là. Ça, c'était quand même un major fail.
[00:11:52] Speaker D: Puis ce qu'on dit, là, ça n'a rien à voir entre la campagne de Stéphane et la campagne de Sam. Je trouve que Stéphane a une bonne campagne. Moi, je l'ai dit, je vais voter pour Respect citoyen, ça ne change pas. C'est clair, je vais voter pour eux autres. Mais en même temps, si la priorité numéro un, c'est de torser marchands... Non, c'est ça. Ben, il faut que tu acceptes un peu d'amocher tes autres priorités.
[00:12:11] Speaker A: Oui.
[00:12:13] Speaker B: À suivre. On poursuit la Légion, mon ami.
[00:12:16] Speaker A: Il m'en restait juste une de ce que je te présentais. Il y a une comparaison qui a été faite, qui a choqué Bruno Marchand, mais c'est drôle, la même comparaison a été faite en France.
[00:12:23] Speaker E: Il y a eu aussi des réutilisations où elle a été dépeinte en aristocrate. J'ai aussi vu une allusion à Marie-Antoinette.
[00:12:30] Speaker F: Vous pouvez pas dire ça fait mère Antoinette, vous êtes pas sérieux.
[00:12:33] Speaker E: Vous savez, Marie-Louise, Marie-Antoinette, elle était là à un moment où les élites françaises étaient complètement déconnectées de la réalité du pays.
[00:12:40] Speaker F: On a géré les finances publiques avec rigueur.
[00:12:43] Speaker E: Et comment ça a fini? En révolution?
[00:12:44] Speaker A: Oui.
[00:12:44] Speaker F: On peut pas justifier la violence en disant «Oui, mais les gens étaient déçus», «Oui, mais il y a certaines personnes qui étaient en colère».
[00:12:49] Speaker E: Je sais pas si ça ira là, mais ça fait beaucoup parler en France.
[00:12:53] Speaker A: Oui, surtout avec ce qui se passe.
[00:12:54] Speaker C: Avec la présidence et toute la fragilité de la démocratie, disons que c'est 1789, hein, la Révolution française. Exactement.
[00:13:00] Speaker B: Ça n'a pas de sens, là.
[00:13:01] Speaker A: Y'a eu des têtes coupées, là. Juste le rappeler.
[00:13:04] Speaker B: Ça n'a pas de sens, là.
La démocratie, oh la démocratie, la démocratie, on peut en parler de la démocratie.
[00:13:11] Speaker A: Ouais.
[00:13:11] Speaker B: Ruba Ghazal, elle est élue dans le processus démocratique. Mais elle a pas très trop de mots à dire sur le traité de paix. Signé par, et, chouampe, mais et, trois gros pays musulmans. Elle, la palestinienne qui veut la paix, là, ben ça c'est du processus démocratique. Elle, elle a été élue, là. Elle est élue, elle siège, elle ferme sa gueule.
Ce processus démocratique à un moment donné s'est devenu tellement galvaudé comme expression. Ah Trump est là, c'est le processus démocratique. Trump a été élu et par la suite, lui, il va s'en aller et c'est quelqu'un d'autre qui va être élu comme le maire de New York sera, même Danny, possiblement. Même Danny qui a émis un communiqué pour dire que lui, sa priorité, puis il va le faire.
C'est d'augmenter les taxes dans les quartiers blancs. White. White neighborhood. C'est écrit! C'est écrit! C'est complètement capoté. C'est écrit. Mais le processus démocratique, là, il est bon pour les gauchistes. Parce que ce gars-là va se faire élire. Ben c'est ça.
[00:14:15] Speaker A: Quand c'est Trump, là, c'est pas bon.
[00:14:16] Speaker B: C'est ça. Quand c'est Trump, c'est pas bon.
[00:14:17] Speaker A: J'ai entendu plus de critiques de Trump en fin de semaine, alors qu'il y a un processus de paix. Je sais pas s'il va fonctionner. Je le souhaite. Mais il y a un processus de paix, quand même. On est plus loin qu'on n'a jamais été. Assurément, entre autres, sous Biden. J'ai entendu plus de critiques de Trump en fin de semaine que du Hamas depuis, mettons, la dernière année. C'est fou, là.
[00:14:38] Speaker B: Complètement débile. Très bon texte de boc-côté, d'ailleurs, sur les Trumpophobes.
[00:14:42] Speaker A: Entre autres.
[00:14:43] Speaker D: Moi, j'étais aux États-Unis, fait que j'ai zéro entendu parler de Donald Trump.
[00:14:47] Speaker B: Et Frank arrive d'un pays arabe et y'a zéro entendu parler de Gaza. C'était tout.
[00:14:55] Speaker A: Nîman Vachouf, donc qui elle était sur des flottis pour Gaza.
[00:14:59] Speaker B: Enfin on récupère un médecin, il en manque au Québec.
[00:15:02] Speaker A: Oui, elle s'est faite arrêter, mais ah non, ils ont pas été arrêtés, ils ont été attaqués.
[00:15:07] Speaker C: Moi je vais bien, je vais très bien. Alors on a été attaqué dans les eaux internationales par l'armée israélienne de manière très, très brutale. Ils ont débarqué à 5h, 5h30 du matin avec deux hélicoptères. Une quinzaine de militaires sont descendus des hélicoptères. Après ça, il y avait cinq zodiaques.
de l'armée israélienne, puis un navire avec une mitrailleuse dessus. Ils étaient armés jusqu'aux dents. Ils savaient qu'on était non-violents. Ils savaient qu'on n'allait pas résister. Donc, cet excès de violence, ça donnait juste une idée de ce que vivent, en fait, les Palestiniens en Palestine et à Gaza.
[00:15:46] Speaker A: Si elle avait été attaquée et avec violence, elle serait dans le fond de l'eau présentement.
[00:15:50] Speaker B: Voilà. Non, non.
[00:15:51] Speaker A: Elle serait pas en pleine santé, pis je vais bien, pis elle aurait pas été à Tout le monde en parle dimanche soir. Parce que oui, elle était déjà revenue, là. Elle était à Tout le monde en parle dimanche soir, pis c'est là qu'elle nous avouait que le but réel, là, c'était politique.
[00:16:05] Speaker C: S'il y avait assez de gouvernements occidentaux qui avaient mis de la pression sur Israël pour empêcher de nous attaquer parce que nous on avait annoncé dès le départ qu'on est des bateaux, des convois humanitaires. Donc il y avait une position. Donc c'était un geste humanitaire et politique.
[00:16:17] Speaker D: En même temps pour attirer l'attention.
[00:16:19] Speaker C: Absolument, parce que l'aide qu'on avait à bord, honnêtement, est dérisoire par rapport aux besoins de la population de Gaza. Donc c'était plutôt une action politique pour briser le siège de Gaza et, même si on a été arrêté, Le mouvement des flottilles a ouvert beaucoup les yeux de la population sur ce qui se passe à Gaza. Ça a fait en sorte que, finalement, notre mission était une réussite.
[00:16:43] Speaker A: Oui, eux autres, leur but, c'est de diaboliser Israël.
[00:16:46] Speaker B: C'est ça. Le Kadir Circus. Wow! C'est un beau cirque, hein? Avec Guilla, qui la reçoit comme une championne du monde. Si elle mettait autant d'énergie à soigner le monde qu'à haïr les juifs, il y aurait moins de monde malade au Québec. C'est peut-être ça qu'il faudrait dire. Pis, elle a-tu changé la couche de bébé... bébé... bébé Greta? Elle a-tu changé sa bavette? Elle lui a-tu donné à manger? Elle a-tu pas de pare-blanc, bébé Greta? Elle t'a-tu su le même bateau? La petite Greta qui a rigurgité son pare-blanc?
Wow! Belle gang de zouf!
[00:17:25] Speaker A: À tout le monde en parle, t'avais aussi Laura-Julie Perreault qui était là. C'est plus quasiment ce que Guy a lui fait dire, mais bon, voici.
[00:17:31] Speaker F: Laura-Julie, vous, vous êtes pas impressionnée par Trump?
[00:17:34] Speaker E: Parce que vous dites que la seule.
[00:17:35] Speaker F: Chose dont il pourra se vanter, c'est.
[00:17:37] Speaker B: D'Avoir fait durer cette guerre.
[00:17:39] Speaker C: Je pense qu'il ne faut pas oublier que le gouvernement américain n'est pas une partie neutre dans cette affaire-là. Il se présente en ce moment comme les modérateurs, comme ceux qui négocient au milieu, mais ils ont toujours été du côté israélien. C'est vrai qu'il n'y a aucun président américain qui a mis autant de pression sur Netanyahou que Trump, mais dans le passé, Ronald Reagan, qui était aussi un républicain, on sait, Trump le voit un petit peu dans sa soupe, lui, à un moment donné, il avait carrément mis sur la glace la vente d'armes à Israël parce que justement, ça ne respectait pas certains des critères par rapport aux droits de la personne et tout ça.
[00:18:15] Speaker A: Donc là, il en veut à Trump de ne pas être allé aussi loin.
[00:18:19] Speaker B: Trump a quand même abroué publiquement Netanyahou. Il a forcé Netanyahou à s'excuser au Qatar. Ça, ça prenait un sapriculo. Absolument, qu'il est pour Israël. C'est quoi le problème d'être pour Israël en passant? C'est quoi le problème? Il y a deux parties. Il y a Israël et il y a la Hamas. Moi, j'aimerais ça être vegan avec un burger. Non, non.
T'es-tu végétarien ou tu l'es pas? T'es-tu enceinte ou tu l'es pas? Tu prends pour qui, là? Il y a deux... Il y a une guerre. Il y a deux parties. Il y a les terroristes du Hamas et il y a Israël. Pour qui tu prends? «Ah, moi, j'aime tout le monde!» Non, non, c'est pas ça. Moi, je suis contre Trump. C'est pas ça, la question. Il y a deux parties. Tu te branches. Je tenais à vous dire, en passant, que la manif...
de la CSN, pour souligner, l'accord de paix a été annulé. Ça a été remis à plus tard en date ultérieure.
[00:19:14] Speaker D: Il fait trop beau, hein?
[00:19:15] Speaker B: Il fait trop beau, puis demain il va trop mouiller, puis peut-être pas non plus.
[00:19:19] Speaker A: Il y avait une fête, cependant, en Israël, pour le retour des otages. Je te fais entendre, Mme Alterescu, ça qui est de RDI, qui était là.
[00:19:28] Speaker C: Mais avant même de prendre la parole, Donald Trump, qui est venu en Israël ne serait-ce que quelques heures récolter le fruit de sa diplomatie, certains diront brutale, il a eu droit à un discours d'éloge de la part du premier ministre israélien.
[00:19:44] Speaker B: C'est bien grave.
[00:19:45] Speaker A: Donc Trump était là pour se faire flatter, puis cette diplomatie, elle est brutale.
[00:19:48] Speaker B: Ça, c'est le death.
[00:19:49] Speaker A: Mais heureusement, il y a juste une chose, puis là, je termine là-dessus. Une Américaine qui habite en Israël, qui était là sur place, qui dit « Je suis pas une fan de Trump », mais ce qu'il a fait, regarde, c'est extraordinaire.
[00:19:59] Speaker B: Je suis américaine, j'ai fait Aliyeh il y a 8 ans.
[00:20:02] Speaker A: Je ne suis pas fan de Trump.
[00:20:03] Speaker B: Mais je suis prête à laisser tout.
[00:20:05] Speaker A: Ce que j'ai détesté de lui pour ce moment. Et je le remercie d'avoir amené les hostages à la maison parce que je pense qu'il n'aurait pu le faire seul et je n'aime pas lui et je n'ai pas aimé lui, mais je suis reconnaissante de lui pour ça.
[00:20:30] Speaker B: Le gros des Trumpophobes est dans la Québécosphère. La Québécosphère très Trump-hater, là. Avec entre autres Mark Harris, elle déteste tellement Paul. Je me réveille la nuit pour détester Donald Trump. Pis y'a l'autre qui crie là, «Hey Donald Trump, hey!» C'est celle qui lançait des livres, là, dans l'autre boîte. Elle crie, elle, elle crie, elle crie, elle crie.
J'suis obligé de baisser le son de... Moi j'ai un Sonos à la maison, j'suis obligé de baisser à 3.
[00:20:54] Speaker A: Montez ses écouteurs.
[00:20:55] Speaker B: Pis quand Marker parle, j'monte ça à 6. J'ai tellement de haine. J'ai tellement de haine, j'ai le goût d'haïr, mais j'en ai pas. Personne a qui à haïr aujourd'hui, Paul. Est-ce que je dois taïr, toi, Paul? Non? OK, tu me donnes mon chèque de paye. Je cherche quelqu'un à haïr, peut-être que c'est Radio X, peut-être.
[00:21:15] Speaker D: Ouais, assurément.