Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Éric Duhaime, qui est en studio avec nous autres. Je sais que c'est un sujet qui t'interpelle, Éric. Tu t'es prononcé à de nombreuses reprises dans le passé là dessus. On a même été identifiés comme des islamophobes, toi et moi, et Martineau, à l'époque, par Charkaoui, d'abord. Bienvenue à qu'est ce que tu penses de toute cette histoire là ?
[00:00:19] Speaker B: Dans son sens large, c'est pas 11 enseignants suspendus avec salaire ou à qui on retire les brevets d'enseignement, là. Pas ça, la solution. Comprenez que le problème est beaucoup plus profond que ça. Tantôt, tu as parlé d'autres écoles. On pourrait parler aussi des garderies, où la situation est encore pire dans certains cas. Puis hier, le 1ᵉʳ ministre a quand même parlé, là. Il a parlé quand même. Il a mentionné le mot islamiste. Il a écrit en toutes lettres dans son texte sur les réseaux sociaux. Ça, je pense qu'il faut le soulever. Il a eu le courage de le dire parce que juste dire ça. Ÿ tu te fais souvent traiter d'islamophobe, de racisme et d'intolérant.
[00:00:55] Speaker A: Moi, je déplorais le fait qu'on répétait sans cesse maghrébin, ce qui veut absolument rien dire. C'est des Maghrébins. Ben voyons donc.
[00:01:01] Speaker B: On est des Nord américains.
[00:01:02] Speaker A: C'est ça. Ça veut rien dire.
[00:01:03] Speaker B: Bon. Donc ça, je pense que c'était important de le faire. Je voyais des chroniqueurs parler d'une religion, d'enseignants. D'une religion.
[00:01:10] Speaker A: Oui. Comme si c'était des évangélistes.
[00:01:12] Speaker B: Baptiste. Après ça, j'ai même vu Thomas Mulcard, un ancien chef du NPD, commencer à dire. C'était à cause de l'école privée, parce qu'on finit là. Écoute, j'ai envie de c'est pas molker que j'ai, par exemple, mais mulcaire. Tu sais qu'il a dit ça hier parce que PSPP s'ennègre un peu là dedans, là. Oui, puis pspp, il a déjà été dans le multiculturalisme puis dans la diversité. Et l'inclusion, on l'oublie, là.
[00:01:35] Speaker A: Ouais, mais c'est pas ça.
[00:01:35] Speaker B: C'est qu'on va se servir du manque de mixité pour attaquer l'école privée. Mais oui, mais attendez, ça peut pas aller, là. Non, je pense qu'on s'en va pas. Ça veut dire. Ça veut dire qu'à Montréal, il y a de moins en moins de francophones se souchent qui.
[00:01:54] Speaker A: Veulent. Parce qu'on a rendu la ville invivable pour tout ça. Sorte de raison fait que je veux.
[00:01:57] Speaker B: Dire, on peut pas obliger les francophones à retourner sur l'île parce qu'ils ont pas envie de vivre là. Puis je les blâme pas, parce que moi non plus, je veux pas retourner vivre là. Et tu dis les Francos, je suis fit chaud. Les anglais aussi ont sacré le camp de l'île beaucoup. Donc c'est les gens, c'est souvent les immigrants qui restent parce que c'est souvent, ils viennent d'arriver puis ils ont moins d'argent. Faut jamais oublier, c'est que ça. Bon, ils vivent pas là par choix, ils vivent là parce qu'ils ont pas le choix. Mais moi, je veux retourner en arrière. Je veux te parler il y a 20 ans, mon cher Dominique, parce qu'il y a 20 ans, moi, j'ai habité au Maroc. J'ai habité deux ans au Maroc.
[00:02:26] Speaker A: T'es allé en Irak aussi ? Oui, dans un mandat plus. Ok.
[00:02:30] Speaker B: Je savais pas. Et quand j'étais au Maroc, je me faisais dire par des musulmans modérés, qui en passant, sont majoritaires. C'est pas tout du monde qui sont en train d'essayer d'endoctriner nos enfants dans les écoles. Les musulmans, faut faire bien attention là dedans. Faut pas déraper non plus.
[00:02:46] Speaker A: Quand on parle d'islamisme, je vais expliquer aux gens, c'est islam radical, politique, littéral, si vous voulez. Zweitausendeinousand, une lecture et une interprétation moyenne âgeuse en guillemets du texte. Comme je ne fais pas une équivalence, mais je peux donner un exemple. Certains radicaux chrétiens qui prennent littéralement la Bible et qui croient littéralement dans la Bible. Il y a des poèmes, il y a des mises au point qui est importante, mais c'est des vieux textes et qu'on applique de manière littérale. C'est ça que je veux dire quand on parle d'intégrisme.
[00:03:26] Speaker B: Et je me faisais dire à l'époque, au Maroc, faites attention au Québec, vous êtes en train d'importer le problème dont on veut se débarrasser. On disait ça. Oui, parce qu'au Maroc, il y a un ministère des habous et des affaires islamiques. Ok ? C'est le ministère qui gérait ça. Puis eux autres, quand il y avait du monde trop saucé dans les écoles ou même dans les mosquées, ils contrôlaient le message des mosquées puis ils les empêchaient de prêcher. Puis qu'est ce qui arrivait ? Ce monde là, ils demandaient le statut au Canada puis ils voulaient immigrer au Canada. Puis nous autres, on leur ouvrait les portes. Puis en passant, c'est pas juste la faute du fédéral. C'était le gouvernement du Québec qui avait même des agents au Maroc pour recruter des gens. Des francos, on les aime, c'est ça. Fait que, t'sais, faut pas. On blâme beaucoup le fédéral, puis on a raison souvent, mais dans ce cas ci, c'est pas juste ça.
Et ces gens là au Maroc, il y avait le contrôle, mais ici, il n'y avait aucun contrôle. L'imam qui prêchait n'importe quelle connerie au Maroc et qui se faisait empêcher de parler par le ministère des habouts et des affaires islamiques, il se ramassait avec une nouvelle mosquée à Montréal, puis là, il y avait zéro contrôle puis il disait toutes sortes de conneries. Ça fait qu'on s'est ramassé avec des imams qui prêchaient à des jeunes qui sont partis faire le djihad, au moins au Proche Orient, il ne faut jamais oublier ça. Donc, on a importé des indésirables. On se ramasse avec des manifestations comme on a eu il y a deux semaines à Montréal, où on célèbre un massacre de 1000 civils. En Israël, faut pas oublier ça. On se ramasse avec un imam, Adil Charkawi, qui est dans une rue en train de demander à Allah de tuer des juifs. Faut pas oublier ça, là. C'est au Québec que ça se passe, c'est pas au Moyen Orient, c'est pas au Maroc, là. Et donc, on a ouvert la porte à ça. On a permis l'implantation de ce cancer là sur notre territoire. Puis la solution est vraiment pas simple, parce qu'on peut pas retourner les immigrants qui sont ici dans leur pays d'origine. On peut même pas congédier un prof. Tu comment c'est compliqué, congédier un prof ? Ils ont suspendu temporairement, avec salaire. Mais les congédiés, bonne chance. Il y a à peu près pas de preuves dans une année, à part.
[00:05:21] Speaker A: Des affaires d'agression sexuelle. Il y a de la maltraitance. Je comprends pas, on puisse pas conjuguer. Il y a des cas de maltraitance sous jacent à ça, pour Bedford.
[00:05:28] Speaker B: Écoute, il y a des profs très incompétents au Québec avec des gros problèmes.
[00:05:32] Speaker A: Qu'On n'a jamais été capable de.
[00:05:34] Speaker B: Bon, mais question ordre professionnel ou pas, ben, c'est pas le problème, c'est que c'est pas. Non, non, je le sais, je te.
[00:05:42] Speaker A: Pose cette question là.
[00:05:42] Speaker B: Je te dis pas que c'est une panacée, mais le problème, il est beaucoup plus grave que ça. Puis moi, j'appelle ça l'islamisme conquérant.
[00:05:49] Speaker A: C'est à dire que c'est les Frères.
[00:05:51] Speaker B: Musulmans, c'est un djihad, c'est ça. C'est des gens qui sont à la conquête de la planète au nom du fanatisme religieux.
[00:05:59] Speaker A: La 1ʳᵉ chose, le plan est écrit. En passant, je sais qu'il y en a qui nous écoutent, les conspi. Non, non. Il y a un plan écrit détaillé des Frères musulmans. Ça existe. Il s'agit de lire là. Et en France, il y a une multitude de livres sérieux écrits par des.
[00:06:19] Speaker B: Gens sérieux là dessus.
[00:06:20] Speaker A: C'est le nouveau pour nous, dans le discours public. Ouais. Mais ce discours public là a été annihilé rapidement. On en a parlé avec fatima Ouda Pépin, mais rapidement, on est passé à autre chose. Elle était milliardaire, la charia, c'est ça.
[00:06:34] Speaker B: Elle était milliard.
[00:06:35] Speaker A: Je vous remarque, oubliez jamais ça. Pas à cause de ça, mais non.
[00:06:38] Speaker B: Pas à cause de ça. Mais ça fatiguait bien du monde, son discours sur l'islam radical. Et donc là, on est pris avec ça. Puis la 1ʳᵉ, en tout cas, on n'a pas une solution magique. Mais la 1ʳᵉ chose qu'il faut faire, c'est d'en parler sans tabou, puis d'arrêter d'avoir peur de se faire traiter d'intolérant ou d'islamophobe. Parce qu'on nomme le problème, c'est pas les religions, c'est pas le secteur privé, l'éducation privée, qui est le problème. On a un problème de radicalisme, on a un problème d'extrémisme. Puis c'est une religion, il faut la nommer. On peut pas. Si on fait le contraire, je comprends que ça va être. C'est politiquement plus correct. Mais on règlera jamais le problème.
[00:07:12] Speaker A: Si on ne nomme pas le problème, comment on règle le problème ? Ce matin, on annonce un renforcement éventuel de la loi 21.
[00:07:20] Speaker B: La loi sur la laïcité. Ça, Jean, je comprends qu'ils veulent renforcer les lois ou contre. Et pourquoi ? Ben, d'abord, là, zweitausendein, on a des lois. Moi, je suis pauvre. On a la loi sur l'instruction publique au Québec. On a déjà la loi sur la laïcité de l'État. Ça fait sept ans qu'ils savent. Mais c'est justement, on applique pas nos lois, quand même que tu en va très 20, cinq autres. Si tu appliques même pas celle que tu as déjà, tu t'en vas où avec ça ?
[00:07:43] Speaker A: Mais qu'est ce qu'elle dit, la loi ?
[00:07:46] Speaker B: Politiquement, ça paraît symbole ostentatoire, les amis.
[00:07:47] Speaker A: Tu as pas le droit d'empêcher. C'est des hommes, ils ont pas de symbole ostentatoire.
[00:07:51] Speaker B: Ils ont crucifié de barbe. Pas le droit de dire discriminés entre les gars puis les filles puis dire que les filles ont pas de faire de sport. T'as pas le droit d'empêcher l'enseignement de la science. T'as pas le droit d'enseigner des traités, des trucs religieux qui sont même pas.
[00:08:01] Speaker A: Au curriculum, qui sont même pas qui fais. C'est pas interdit d'aller se lever les pieds d'une toilette.
[00:08:06] Speaker B: C'est pas interdit de dérouler un tapis.
[00:08:07] Speaker A: Pour des causes religieuses, la loi. C'est pas interdit de demander un local à Garneau pour la prière. C'est pas interdit de faire en crosseur à l'université Laval un meeting avec un.
[00:08:20] Speaker B: Imam radical en excluant les femmes, mais ça fait interdit. Ça fait sept ans qu'on sait que. Il y a juste illégalement plusieurs égards. Ça prend que les syndicats les a protégés. Il ne faut jamais oublier ça non plus. Le syndicat a protégé cette affaire là. Le ministère le savait. Drainville a beau s'offusquer aujourd'hui, son propre ministère, il savait depuis sept ans. Il y a beaucoup de monde qui ont échappé le ballon, puis il y a des gens qui ont sonné l'alarme. Il y a eu un clan, parce que là, on parle du clan dominant, mais il y a eu un clan.
[00:08:47] Speaker A: Dominé qui a sonné l'alarme, puis plusieurs ont même quitté puis qui n'ont pas parlé. On se retrouve sept ans plus tard avec le problème alors qu'il aurait dû parler avant moi.
Ce matin, je vais être en mode solution H. Là, il y a drainville et il y a Roberge qui ont le mandat de renforcer la loi 21 contre l'islam radical. Il y a les garderies dont on a parlé hier. Moi, j'ai parlé ce matin de cégep et université. À mon avis, il faut inclure ça.
[00:09:14] Speaker B: Là dedans, oui ou non. Es tu d'accord ? Mais qu'est ce qu'on fait pour régler le problème à la source ? C'est pas juste à l'école qu'il faut le faire. Il faut le faire d'abord en matière.
[00:09:24] Speaker A: D'Immigration, parce que ça commence là, ça origine.
[00:09:26] Speaker B: Qu'est ce qu'on fait ? On met trop l'accent sur la langue. Oui.
[00:09:29] Speaker A: Ça a toujours été ça, le problème.
[00:09:30] Speaker B: Qu'est ce qu'on fait alors ?
[00:09:33] Speaker A: Est ce qu'on axe ça sur les valeurs civilisationnelles ? C'est qu'ils n'ont pas nos valeurs. Donc il faut. J'essaie de comprendre ton plan de match. Je veux juste être clair. Parti conservateur du Québec, il dit quoi, priorité aux immigrants ayant les mêmes valeurs que nous autres. C'est tout ça. C'est sûr que c'est ça. Prends tu un test des valeurs, un.
[00:09:51] Speaker B: Examen de valeur ? Un test de valeur, une évaluation, il y a toutes sortes de façons de le faire, mais ça, c'en est une. Mais il faut effectivement qu'il y ait un contrôle avant même que ces gens là arrivent sur notre territoire. J'achète. 2ᵉ chose. Il faut s'assurer que quand il y a des gens qui sonnent l'alarme à l'intérieur du système public, qu'on prend ça au sérieux puis qu'il y a un suivi rigoureux qui est fait. Ce qui n'a pas été fait dans le cas de cette école là, pendant sept ans, à de multiples reprises, ils ont eu des signaux puis ils n'ont absolument rien fait. Je veux bien le changer, la loi, mais j'ai l'impression que c'est la solution court terme, très facile pour sauver la.
[00:10:28] Speaker A: Face des politicos, mais que c'est pas le cas qui nous intéresse.
[00:10:30] Speaker B: Même s'il y avait eu. Je suis pas d'accord avec toi du tout, du tout, du tout. S'il n'y avait pas même. Comment c'est qu'on n'a pas fait appliquer la loi, quand même que t'en vas d'autres.
[00:10:37] Speaker A: Dominique, si la loi n'est pas appliquée, ça donne quoi d'en mettre plus ? Moi, je veux pas de religion école. Je veux que ça soit clair, clair, clair. Du CPE jusqu'au gars ou à la fille qui a 20 six ans à l'université, tout ce qui est public.
[00:10:53] Speaker B: On a enlevé le crucifix à l'hôpital.
[00:10:54] Speaker A: Saint Sacrement, en haut de l'ascenseur. On est allé jusque là et ça, ça a été une erreur.
[00:11:01] Speaker B: Ouais, mais on laisse des groupes louer des locales, des locaux de prière dans.
[00:11:04] Speaker A: Des écoles, ça marche pas, là. Il faut. Il y a pas de loi pour.
[00:11:08] Speaker B: Ça, mais ça prend une loi puis il faut que tu l'appliques, le crucifix de loi. Quand tu t'effaces, il y en a d'autres qui s'imposent. Rappelle toi que dans les écoles, ça, c'est des écoles où ils n'ont plus le droit de dire joyeux Noël. Ok. Puis à partir du moment où on a accepté, puis on s'est dit qu'au nom de l'inclusion et de l'ouverture, on allait s'effacer avec notre tradition catholique. Puis moi, je suis pas un catho.
[00:11:27] Speaker A: Pratiquant, je suis quelqu'un qui est culturellement catholique.
[00:11:29] Speaker B: Mais à partir du moment où c'est dans la société civile, Noël, à partir du moment où on a voulu s'effacer de l'espace public, mais on a laissé d'autres choses rentrer. Tu sais, quand tu es un végétarien, tu peux pas imposer le menu végétarien à cafétéria d'une école, mais les musulmans réussissent à imposer un menu halal dans certaines écoles. Comment ça se fait ? C'est pourquoi qu'il y a des. Puis ça, là, tout part de la rectitude politique puis du discours woke, de dire que dès que tu critiques, t'es.
[00:11:58] Speaker A: Un raciste, t'es un islamophobe.
[00:11:59] Speaker B: Tout part de là, puis il y a plus, là, de la honte. On n'est pas capable de dire non. Toi, t'es un des rares qui a un micro, mon cher Dominique, que tu peux le dire. Mais il y a bien des animateurs qui pensent comme toi à Montréal puis ailleurs au Québec, puis qui peuvent pas.
[00:12:16] Speaker A: Le dire ou qui utilisent des mots qui sont. Utilisent des qualificatifs moins imagés.
[00:12:19] Speaker B: On le dit depuis 10 ans ici. J'avais un segment avec Marc le Buis ici, il y a 10 ans, mais il y a beaucoup de monde qui s'autocensure parce que. Ils ont peur de la représailles.
[00:12:32] Speaker A: Et la 1ʳᵉ étape, c'est ça. Puis aujourd'hui, là, on paye le prix. Il faut cette censure pour finir le point de vue aussi, là. Moi, là, je suis pas contre les religions. Une religion doit être pratiquée dans la sphère privée. Ok ? Moi, j'ai mes croyances. Fais ça privé, j'accueille personne. On s'en va toutes à la même place, on s'en va dans le grand voyage, on est dans le même autobus, on n'est pas plus fin que les autres. Moi, j'ai mon Dieu, ton Dieu, je trouve ça gaga. Moi, le Dieu est plus fort que le mien, que le tien, génieux.
On est tous des humains, on s'en va dans le grand voyage, on est des êtres mortels. Maintenant, il faut distinguer islamisme et musulman. Là, je veux être clair là dessus. Il y a des gens qui ont des croyances et c'est correct. Et vous allez à la mosquée, vous priez à la maison, c'est correct. Moi, je veux réitérer et être très précis. C'est la sphère publique, ce qui appartient au gouvernement ou ce qui appartient à tous les Québécois. Tout ce qui est public doit être neutre. C'est pas anti religion, c'est égalitaire. Tout le monde égal et les femmes égales aux hommes. Il faut protéger ces droits là. C'est sacré, le droit d'expression, le droit d'association, mais il faut vraiment protéger ça. Mais faire la distinction. Parce que des musulmans qui nous écoutent, et tu l'as très bien expliqué avec ton voyage au Maroc, qui veulent qu'on.
[00:13:56] Speaker B: Les défende aussi contre les diplomates.
[00:13:58] Speaker A: Ils sont venus ici, effectivement, Éric, pour fuir ça, pour fuir ça.
[00:14:02] Speaker B: Ils sont venus chercher la tyrannie des fanatiques. On n'est pas une société de fanatiques. Il faut le faire au nom de ces gens là.
Puis il faut le faire pour. Parce que là, ce qui se passe là, c'est juste le début. Aller dans les écoles, c'est normal. Puis on peut pas. On peut pas obliger les Québécois francophones de vieilles souches à faire des enfants. Mais ces gens là ont un taux de natalité plus élevé que le nôtre. C'est une statistique. Puis la présence de gens de communautés musulmane, le pourcentage est de plus en plus élevé. Donc, ce qu'on vit présentement, c'est le début de quelque chose. Ces tensions là, il faut les régler maintenant, parce que tout à l'heure, ça va être encore pire si on laisse ça aller. C'est pour ça qu'il faut agir au moment présent. C'est pour ça qu'il faut prendre le problème à la base, c'est avec l'immigration, puis arrêter de dire que c'est la faute du fédéral.
[00:14:46] Speaker A: Oui, il y a une partie, c'est vrai, vous avez raison. On a besoin de la clause nonobstant.
[00:14:50] Speaker B: Par exemple, il y a une affaire qui m'inquiète aussi. C'est poilier va se brancher de quel bord. Ça, c'est un autre souci. Mais l'immigration, là, on en contrôle déjà un bout au Québec. Puis même le bout qu'on contrôle, on n'a pas arrêté ces fanatiques là.
[00:15:04] Speaker A: Puis rappelle toi que.
[00:15:06] Speaker B: Parlons d'Adil Charkaoui. 2 s. Parce que c'est la pointe de l'iceberg. Toujours à liberté ce matin, ce gars là, rappelez vous qu'il a été arrêté. Il a été soupçonné d'être une cellule dormante d'Al Qaïda chez nous. Il a été oublié ça dans des rapports publics, bracelets électroniques pendant des années. Zweitausendeinundzwanzig. La seule raison pourquoi il a été libéré, c'est parce que le gouvernement ne voulait pas que la preuve soit rendue publique. Parce qu'il y avait d'autres éléments qui auraient pu avoir des impacts partout. Et ce gars là a pu prêcher au nom de la liberté religieuse, d'implorer Allah, de tuer du monde.
[00:15:40] Speaker A: Il a fait ça en pleine rue.
[00:15:41] Speaker B: À Montréal, il y a quelques mois. Ça a été public, si je ne me trompe pas.
[00:15:46] Speaker A: Que des gens à qui il a.
[00:15:48] Speaker B: Enseigné sont allés se battre. Ça, c'était à Maisonneuve, Rosemont, Ÿousand, où il a été exclu par la suite. Et donc, je veux dire, si on n'est pas capable de se battre contre ça, puis on n'a pas les outils législatifs pour arrêter ça, où c'est qu'on s'en va ? Comment ça se fait qu'on a toléré.
[00:16:07] Speaker A: Il y a deux semaines, une manifestation pour célébrer des massacres de civils par des terroristes ?
[00:16:11] Speaker B: Pourquoi on tolère la prière islamique en plein milieu de la rue, à Montréal, à tous ?
[00:16:14] Speaker A: Et samedi, alors qu'on tolérerait pas que le monde fasse ça au nom de la religion catholique ?
[00:16:20] Speaker B: Les polices sont là, prennent des marches. Il y a un laissé aller à la Meressois, à Montréal aussi, qui est pas sur le poste.
[00:16:26] Speaker A: Un gros problème, là. Écoute, hier, au nom du fanatisme. Religion, parlons en. Parlons des échos religieux. Par ça, c'est une autre religion. On va y aller avec les autres sujets.
[00:16:33] Speaker B: Effectivement.
[00:16:33] Speaker A: Vite de même, puis je veux qu'on finisse avec la SQ. Là, on change vraiment de registre, quand même. Mais je veux t'entendre là dessus. Sur les deux fripouilles qui sont allés retarder le monde en grimpant d'un pont, eux autres nous ont vraiment nu à leur co. Je suis complètement d'accord avec Paul Journay, ce matin, ils ont vraiment nui.
[00:16:49] Speaker B: C'est les personnes qui ont le plus nuit à la cause. À leur cause, c'est eux autres. Oublie ça. Qu'est ce que t'en dis ? Mais c'est toujours le même problème. Comment ça se fait que ces gens là ne sont pas sanctionnés plus sévèrement que ça ? Moi, je me demande comment ça se fait. C'est pas la 1ʳᵉ fois que ça arrive, là. Il y a des gens qui ont manqué leurs rendez vous médicaux hier. Il y a du monde qui ont perdu une journée de travail. Savez vous qu'on a du monde qui. Avec l'inflation, il y a bien du monde qui a de la misère. La fin de mois arrive plus vite. Ils n'ont pas besoin de perdre une.
[00:17:14] Speaker A: Journée de travail qui va les rembourser. Est ce que ces deux fanatiques là vont payer ? Ce monde là, jamais. Ils sont encore convaincus.
[00:17:19] Speaker B: Et fanatiques, ils ont fait une vidéo après leur compte en banque. Sont ils gelés ? Non, je l'ai rien méfié. Méfait, c'est juste pour les camionneurs. Là, je suis convaincu que si jamais il y a des procédures, puis si jamais il y a quelque chose, ils vont faire un gofundme, puis ils paieront pas. Une scène, c'est solidaire. Puis ils vont être. C'est ça. Puis ils ont une mairesse qui, politiquement, est complice de ça. Tout à fait. C'est ça qui est grave. Tout à fait. Et l'exemple vient d'en haut, c'est qu'au lieu de. Puis ils ont plus peur. Avant ça, ils avaient une certaine peur. Ils se retenaient de faire ça. Mais quand tu sens que t'as des.
[00:17:50] Speaker A: Complices qui sont au pouvoir et des.
[00:17:51] Speaker B: Médias, oui, il faut le dire aussi. Il y a une presse qui est complaisante à leur époque. Il y a une journaliste qui riait qui est Patrice roy. Je comparerais ça à ce qui s'est passé à Ottawa. Je m'excuse. C'était des centaines de milliers de personnes qui manifestaient pacifiquement pour une cause devant un parlement. Là, on parle du monde qui. Pour quelque chose, une pure idéologie qui a rien de physique puis de temporel par rapport à où il se trouve, qui se décident, qui bloquent le monde qui s'en va travailler. C'est deux choses totalement différentes. À Ottawa, ils ont évoqué la loi des mesures d'urgence, puis ils ont saisi.
[00:18:24] Speaker A: Le compte de banque des manifestants. Puis ces deux là vont s'en sortir probablement gratos. Je sais. Puis ils vont peut être devenir ministre au fédéral, éventuellement, dans cinq ans. Hey, dernière question. Saq. T'as écrit 1 £ là dessus. On le sait, il y a des sec peut être d'ouvertes ce matin. Je sais pas trop. Ce conflit là où on s'en va avec ça, Ÿousand, une chose est sûre, c'est qu'on demande 10, huit sur trois ans d'augmentation de salaire. Aucune caisse électronique. Ça, c'est très important de le dire alors que tous les commerces au Québec ont des caisses électroniques. Tu fais une épicerie de 620 cinq piastres au Costco.
[00:18:58] Speaker B: Tu peux faire ton scanning de produits, mais tu ne peux pas scanner un Kim Crawford un peu spécial. Mais c'est les emplois de qualité. Éric, écoutez, d'abord, le problème de la SAQ, c'est le problème de tous les monopoles. Un monopole, par définition, ça pense pas au bien être du consommateur, que ce soit public ou privé, en passant, ça n'a pas rapport avec l'État. C'est pas une question d'idéologie, c'est une question d'efficacité. Et ça, c'est pas juste les employés de la SAQ. C'est un modèle qui est beaucoup trop cher, qui est sur bureaucratisé, où il y a beaucoup, beaucoup de boss. Puis je sais les employés de la SAQ qui nous écoutez, je sais que vos conditions, c'est vrai que les salaires horaires sont très élevés. ŸOusand je sais aussi que d'avoir votre permanence, c'est très long. Puis il y en a beaucoup qui travaillent à temps partiel, puis que ça fait des années, puis qui sont écœurés, puis qui ont des petits boss dans chaque succursale puis ils se demandent qu'est ce qu'ils font, comment c'est qu'ils ont des primes, alors que c'est un monopole. Il y a beaucoup, beaucoup de questions à se poser sur la gestion de la SAQ. Mais c'est pas un politicien ou un gestionnaire qui va régler le problème, c'est de la concurrence. Puis toi, tu es bon, le Dominique, parce que tu as des citations qui te concurrencent. Si t'avais le monopole pis t'étais assis.
[00:20:04] Speaker A: Sur ton steak, pis tu t'en ficherais des codes d'écoute puis des annonces, tu serais pas bon.
[00:20:08] Speaker B: Tu serais moins bon que tu l'es présentement. Mcdo, le canadien. C'est vrai pour tout le monde qui nous.