Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Phil Lavoie et Sylvain Duquet de la microbrasserie Charles Lavoie, en plein coeur de Baie-Saint-Paul. Comment ça va?
[00:00:08] Speaker B: Ça va très très bien.
[00:00:10] Speaker A: Vous avez une idée de fou. Quand j'ai vu ça, j'ai dit d'après moi, le Soleil, je l'ai appris dans le Journal du Soleil, ils ont fait une erreur. Ils ont mis un zéro de plus. Investir 10 millions.
dans un pub brasserie dans le secteur des microbrasseries où il y en a beaucoup au Québec! C'est fou, c'est wild! Êtes-vous fous?
[00:00:31] Speaker B: Mais je pense que toute bonne idée commence par un brin de folie. J'ai pas le choix de dire ça, mais pour nous...
[00:00:37] Speaker A: Bonne réponse à la question style André Arthur.
[00:00:40] Speaker B: Ouais, c'est ça. Ça a été un bon professeur, M. Arthur. Mais dans le sens que, tu sais, je veux dire, pour nous, en tout cas, c'est sûr que c'est une nouvelle qui est stimulante. On en a parlé un peu hors d'onde. On est des ambassadeurs. On vient ici, on n'a pas de port, mais on est juste très, très fiers de ce qui se développe à Baie-Saint-Paul. Baie-Saint-Paul est devenu aussi un incontournable, je pense, touristiquement parlant.
[00:01:01] Speaker A: 12 mois par année.
[00:01:02] Speaker B: Oui.
[00:01:02] Speaker A: Pas juste pour les expositions de tableaux.
[00:01:05] Speaker B: Entièrement raison. Et de plus en plus, il y a d'autres choses à faire aussi, également. Donc, nous, on embarque là-dedans.
[00:01:10] Speaker A: Le festif.
[00:01:11] Speaker B: Le festif.
[00:01:12] Speaker A: Tu as le ski. Depuis que ça s'est développé, veut-veut pas, il y a des visiteurs qui vont. Tu sais, je veux dire, c'est une tablée aussi. Puis c'est un menu. Tu sais, on parle de bière, mais votre menu est excellent aussi.
[00:01:22] Speaker B: Oui, puis tu sais, juste, on parle de la région. Tu sais, on est chanceux. On parle de quoi? 7500 habitants, à peu près, pour Baie-Saint-Paul. Puis on a des tables gastronomique, on a des endroits vraiment agréables. C'est rendu vraiment, il y a eu un momentum dans les dernières années.
peut-être que la pandémie a aidé à faire découvrir notre petit coin de pays. Mais c'est ça, nous, ce qu'on a, c'est un beau... C'est une offre touristique, dans le fond, qu'on va emmener. Ça va être un incontournable, puis ça va être un peu une halte routière, là, que t'auras pas le choix de venir pour relaxer avec nous autres.
[00:01:53] Speaker A: Là, on connaît l'emplacement actuel. Tu peux pas ben ben agrandir en plein coeur de Baie-Saint-Paul à cet endroit-là. Là, on parle d'un projet de 10 millions. À quelle place tu allais faire ça, puis ça va ressembler à quoi?
[00:02:05] Speaker B: Écoute, ça va être magnifique. Pour ceux qui ont vu les photos, ça circulait un peu sur les médias sociaux. C'est extraordinaire. Les employés et nous autres, capote, on a hâte. On travaille de prendre une pelle pour commencer aussi.
[00:02:19] Speaker A: La pelle mécanique est là, ça commence demain.
[00:02:22] Speaker B: C'est pas une légende, la pelle est là. Pour se situer un peu, on est à peu près... Sylvain, tu me diras, 300 pieds environ d'où est-ce qu'on est actuellement dans le parc industriel. Donc, tu sais, on dénature pas non plus l'emplacement. Par contre, on va l'améliorer. On va être en face du golfe, pour ceux qui connaissent la région, le golfe de Baie-Saint-Paul, en avant du 18e trou.
[00:02:43] Speaker A: Gros resto!
[00:02:44] Speaker B: Quand même.
[00:02:45] Speaker A: On va pouvoir visiter le côté industriel de la microbrasserie qui est le fun aussi. Faut que ça soit un peu industriel. Le look, ça va ressembler à quoi? Parce que les livers, on est sortis, on s'est déniaisés nous autres à la gang. On a appris au fil du temps comment ça marche. On est allés à la Californie, on est allés un peu partout. Ça peut ressembler à quoi? Vous êtes inspiré de qui?
[00:03:08] Speaker B: C'est exactement ce que tu viens de dire. Fred et Caro ont fait un... j'ai le goût de dire un pèlerinage sur la côtesse américaine. Il y a de ça quelques années. Ils ont fait aussi Ontario un peu. Ils sont allés voir ce qui se fait à l'extérieur pour ramener un peu ce petit goût-là chez nous. Ça va être un beer garden à la charlevoisienne. C'est Charlevoix tout le temps. C'est les montagnes, c'est le décor, c'est la nature. C'est ça qu'on veut garder.
[00:03:33] Speaker A: Avec une belle terrasse extérieure l'été.
[00:03:36] Speaker C: 200 places à l'extérieur, 80 places à l'intérieur, avec vue sur la production des grandes baies vitrées.
[00:03:43] Speaker A: Là, vous commencez à parler. Là, c'est juste l'autre qui parle.
[00:03:46] Speaker B: C'est parce que moi, je suis dans le rêve pis lui, il est dans les chiffres. Fait qu'on se complète, nous autres.
[00:03:50] Speaker A: Le rêveur et le gars de chiffres. Les chiffres, ça balance-tu?
[00:03:55] Speaker C: Oui, ils abalancent.
[00:03:56] Speaker A: Dix millions de privés. Écoutez ça, les livers, il n'y a pas de subvention d'empatante. Dix millions privés.
[00:04:05] Speaker C: Oui, c'est dix millions privés.
[00:04:06] Speaker A: Ce n'est pas un projet de l'IFTQ.
[00:04:07] Speaker C: Non, ce n'est pas un projet de l'IFTQ.
[00:04:10] Speaker A: Approchez-vous un petit peu, si vous permettez.
[00:04:12] Speaker C: C'est certain qu'on ne base pas le projet sur une augmentation de vente de canettes dans les épiceries. Ce projet-là, c'est avant tout touristique, c'est avant tout de la consommation sur place. C'est le golf, c'est les motoneiges, c'est le ski, c'est les randonneurs. C'est à l'image d'un vineyard. Les gens viennent visiter. Le deux tiers des gens qui viennent dans Charlevoix viennent pour manger et boire. Puis il y a plus d'un million.
[00:04:34] Speaker A: De personnes qui viennent par là. C'est de l'hédonisme, c'est du plaisir. C'est la bonne chère.
[00:04:37] Speaker C: Exactement.
[00:04:39] Speaker B: Wow.
[00:04:40] Speaker D: OK. Parce que le fait que vous avez une super liste de bières que vous faites, est-ce que d'agrandir comme ça, ça permet aussi à vos chimistes... Est-ce que vos chimistes et les gens qui mettent tout ça en queue rêvent autant que vous autres? Est-ce qu'il va y avoir des nouveaux projets, des nouveaux brassins?
[00:04:58] Speaker B: C'est une très bonne question parce que ça fait partie du raisonnement derrière la chose. C'est que nous, on travaille une méthode traditionnelle. C'est une méthode champenoise. Donc c'est un champagne qu'on n'a pas le droit de dire, dans le fond. Je vais en profiter un peu. Donc c'est une expertise que nous on a. Mais cette méthode-là prend de la place. Et là, présentement, Micro Basque et Charlevoix cherchent de la place. On n'en a plus. Vous connaissez le milieu, on a encore des bouteilles, on a encore des canettes. Cet équipement-là prend de la place aussi. On aimerait ça en faire plus souvent de la brute.
[00:05:31] Speaker A: Et là on va parler de votre projet complètement capoté. Phil Mania m'en avait parlé à mots couverts. Phil Mania, d'ailleurs est-tu bon Phil Mania?
[00:05:39] Speaker B: Il est excellent.
[00:05:40] Speaker A: On va l'évaluer live.
[00:05:41] Speaker B: Vous connaissez la bébête.
C'est what you see, what you get à Phil Magnus.
[00:05:47] Speaker A: Sur 10, on lui donne quoi?
[00:05:48] Speaker B: On lui donne 12.
[00:05:49] Speaker A: Ouais, 12. On le garde.
[00:05:50] Speaker B: On va le garder.
[00:05:54] Speaker A: Phil m'avait parlé de ça. La fin du monde, édition spéciale. Moi, la première micro que j'ai goûtée, c'est de la micro de la fin du monde. Je pense même que c'est la fin du monde d'Unibro. Là, c'est un label stylisé que vous utilisez. Si je comprends bien, vous avez l'autorisation de lancer, et ça sera l'image de l'extrait, je viens de le donner à Dom Dumas, de lancer une édition 30e anniversaire en hommage à cette bière-là. Pourquoi vous faites un hommage à la fin du monde?
[00:06:23] Speaker B: En fait, il y a plusieurs choses là-dedans. C'est que Unibro, bon, c'est des pionniers. Tu sais, Dominique a commencé avec la fin du monde.
[00:06:30] Speaker A: Toutes autres qui les ont déniaisés.
[00:06:31] Speaker B: Ben, j'ai le goût de te dire que oui. C'est pas mal ça qui est arrivé. Cette année, ils célèbrent les 30 ans de la fin du monde. Ce qu'ils ont fait, ils ont approché 4 microbrasseries pour dire « Hey, c'est un magnifique projet en passant ». Ils ont dit « Nous autres là, ce qu'on fait, c'est qu'on vous donne carte blanche pis on veut que vous fassiez votre hommage 2025 à la fin du monde ».
Nous autres, ça a pris cinq minutes. On l'avait, notre concept. Ce qu'on voulait faire, c'est se rapprocher le plus possible d'une fin du monde en la faisant d'une méthode Champenoise. Donc ce que vous avez aujourd'hui, c'est une bière qui est sublime. C'est le diamant de la bière. C'est vraiment quelque chose, c'est une expérience en soi. Donc nous, on a fait ça, mais tu sais, il y a Dieu du ciel, il y a Godspeed, il y a Messerem aussi qui sont là-dedans. On a fait le lancement samedi dernier, c'était impeccable. C'est juste qu'un lancement à grand coup de 9%, Et t'offres le lendemain. Mais sinon, c'était vraiment agréable. Puis ce produit-là, je pense que vous allez tomber en amour.
[00:07:23] Speaker A: Combien de bouteilles sur le marché actuellement?
[00:07:24] Speaker B: Il y en a à peu près plus ou moins 9500.
[00:07:27] Speaker A: 9000 pour toute la province de Québec.
[00:07:30] Speaker B: Oui, c'est Gara chez vous.
[00:07:32] Speaker A: À quelle place on l'a vend?
[00:07:33] Speaker B: Il y en a dans les grandes chaînes.
[00:07:35] Speaker A: Massoif, on peut-tu?
[00:07:36] Speaker B: Massoif, tu sais, connaissant Phil, ça devrait se rendre aussi.
[00:07:40] Speaker A: Mais c'est une bière de collection, là.
[00:07:42] Speaker B: Ben oui.
[00:07:44] Speaker A: Mais c'est pas une bière de garde. Tu l'achètes à bois.
[00:07:46] Speaker B: Écoute, on pourrait la garder peut-être.
[00:07:47] Speaker A: On peut pas garder ça 27 ans.
[00:07:48] Speaker B: Un an, deux ans, non.
[00:07:49] Speaker C: OK.
[00:07:50] Speaker D: Un an ou deux, tout se peut la boire.
[00:07:51] Speaker A: Mais connaissant Dan, d'après moi, dans demi-heure, c'est fini, là.
[00:07:54] Speaker C: Moi, je suis surpris, je pensais que.
[00:07:55] Speaker B: Ça allait être sabré tout. Mais écoute, on va se garder une petite chaîne.
[00:07:58] Speaker A: C'est quoi Champenoise? Parce que la fin du monde, c'est la première bière forte que j'ai bue. Regarde, mon oncle prenait de Labrador, là. Fait que moi, je me suis dit que Labrador serait pas pour moi. Fait que c'est ça qui nous a déniaisés. Mais la Champenoiserie, là-dedans, comment la comprendre? Comment comprendre le processus?
[00:08:15] Speaker B: Écoute, à côté...
[00:08:16] Speaker A: C'est plus pétillant, c'est quoi?
[00:08:18] Speaker B: Oui.
[00:08:18] Speaker C: Dans le fond, c'est un surprocédé qu'on fait à la bière, où on la surgaze.
et puis on la fait, on la remue. Vous avez peut-être vu des chais où est-ce qu'ils brasent, ils tournent des bouteilles dans des caves.
[00:08:29] Speaker B: Amitène.
[00:08:29] Speaker C: Là, Amitène. Là, nous, on fait pas ça. Amitène, on a un gyropalette. Et puis le gyropalette, dans le fond, ce qu'on fait, c'est que lui, il remue la bouteille, il amène la levure dans le bouchon, on gèle le bouchon, on expulse le bouchon de levure, on referme la bouteille, puis là, on la laisse se placer. C'est là qu'il amène les petites fines bulles de champagne qu'on a dans la bouteille. et que ça donne un goût un peu vineux, raisin, qui vient se marier.
[00:08:55] Speaker A: Au goût d'origine de la poudre. C'est une bouteille qui est très foncée.
[00:08:59] Speaker B: Avec une mousse très onctueuse. C'est un coup de circuit de notre brasseur Nicolas Marin.
[00:09:05] Speaker A: On va le saluer.
[00:09:06] Speaker B: Oui, parce que pour vrai, les commentaires qu'on a par rapport à ce produit-là sont incroyables. Le mérite va à lui et l'équipe aussi.
[00:09:13] Speaker C: Qui est un fan fini de fin du monde. qui a son budget, fin du monde.
[00:09:17] Speaker B: Ah oui? Lui, c'était un fantasme qu'il a réalisé.
[00:09:20] Speaker C: Son premier CV qu'il a envoyé de la France pour venir travailler au Québec, c'est chez Uniboo, mais ils l'ont pas pris.
[00:09:24] Speaker B: Ils l'ont pas pris. On est juste contents, nous autres, là, dans le fond. C'est une bonne chose.
[00:09:28] Speaker A: Tu sais, c'est comme, dans le fond, Foo Fighters, une toune des Foo Fighters, mais c'est d'autres bandes qui rendent hommage à Foo Fighters en faisant la toune. C'est ça, c'est un hommage.
[00:09:37] Speaker B: Avec carte blanche, je pense.
[00:09:38] Speaker A: Qui vous appartient pas, mais vous avez eu carte blanche pour la création.
[00:09:41] Speaker C: Exactement.
[00:09:42] Speaker B: Et ça, c'est quand même rare. Dans l'industrie, souvent, les collaborations, c'est on va les brasser chez quelqu'un, quelqu'un va venir brasser chez lui.
[00:09:48] Speaker A: Il y a beaucoup de respect entre les micros. Moi, je trouve, malgré l'aspect compétitif quand même, il y a beaucoup de respect.
[00:09:55] Speaker D: Est-ce que les gens du Nibiru l'ont aimé?
[00:09:57] Speaker B: Honnêtement, ils l'ont adoré. Et c'était même pas pour être amis ou être gentil. Le brasseur a dit, c'est la plus belle chose qui est arrivée. Je me rappelle de la responsable des communications qui parlait du produit. On avait des frissons, c'était comme ils l'ont adoré. C'est probablement l'un des produits qui se rapproche le plus de ce qu'on peut faire pour rendre hommage, parce qu'on a voulu se rapprocher du goût de la fin du monde. On n'est pas ailleurs. J'allais l'artonner.
[00:10:25] Speaker A: 2025, qu'est-ce qu'on boit de plus et qu'est-ce qu'on boit de moins? Il y a des tendances. C'est quoi les tendances qui se dessinent, mettons, pour les deux prochaines années? On peut-tu se projeter? Est-ce que c'est les bien foncés, les scotchers? Est-ce qu'on retourne aux blondes? Est-ce que c'est les brassins allemands?
[00:10:42] Speaker C: J'ai tendance à dire que c'est peut-être pas un style de bière, mais ce serait plus les valeurs sûres. On revient aux piliers. C'est la raison pour laquelle le microbrasserie Charlevoix va bien.
[00:10:54] Speaker A: C'est quoi vos piliers?
[00:10:55] Speaker C: La flacatoune, la blanche.
[00:10:58] Speaker A: On revient à l'origine.
[00:10:59] Speaker D: La vache folle.
[00:10:59] Speaker C: Donc on se fait un panier, on se fait une sélection. puis on prend une coupe de valeur sûre là-dedans, puis on fait un essai. Avant, peut-être qu'on faisait quatre essais, puis on avait une valeur sûre. Maintenant, on fait un essai, parce que drainer quatre bières, des fois, c'est... Ça peut faire cher, la situation-là.
[00:11:12] Speaker A: Avez-vous nettoyé votre catalogue? Le catalogue était peut-être un peu ébouriffé. À un moment donné, il y en a qui... En fait, ils expérimentent beaucoup.
[00:11:18] Speaker B: Nous, c'est ça, on n'est pas une microbrasserie qui va sortir des styles par mois. Puis notre force, c'est le prix. Côté qualité-prix, je pense que microbrasserie, Charlevoix, c'est le rap. On veut rester comme ça.
[00:11:29] Speaker D: Je dirais que cette année, en fait, depuis qu'on a un employé de vous.
[00:11:33] Speaker A: Autres qui est à la show, c'est la NEPA.
[00:11:36] Speaker D: La NEPA, le petit lapin. C'est la bière officielle du show. Est-ce que la NEPA a dépassé par sa gauche la IPA traditionnelle?
[00:11:43] Speaker C: Oui, oui.
[00:11:44] Speaker B: Dans le style, oui.
[00:11:44] Speaker C: C'est l'amertume que les gens, je pense, sont tannés de l'amertume. La NEPA, t'as le fruité, t'as l'aromatique, mais t'as pas l'amertume d'une IPA standard. On savait que le style, ça fait longtemps que le style est populaire. Ça nous a pris deux ans à le développer. On n'était jamais content. On ne fait pas ça sortir une bière parce que ça a donné ce que ça a donné.
[00:12:05] Speaker A: Puis comment vous développez ça? Est-ce que vous allez... acheter la bière des autres. Puis là, vous prenez ça, puis elle...
[00:12:12] Speaker B: Je l'aime anti-péché, mais... Histoire courte.
[00:12:15] Speaker A: Veux, veux pas. J'appelle pas ça de l'espionnage, parce que c'est wide open.
[00:12:18] Speaker B: C'est de la comparaison.
[00:12:19] Speaker A: C'est ça.
[00:12:19] Speaker B: C'est de la comparaison, puis oui, on le fait. On l'a fait pour notre sans-alcool.
[00:12:24] Speaker A: Tout le monde fait ça dans l'alimentation.
[00:12:26] Speaker B: On a fait une dégustation à l'aveugle. On était contents, tu sais, nous autres, c'est la sortie numéro un, on l'a refaite, puis c'était...
Il faut se comparer. On n'a pas le choix de voir les techniques. On se rassemble-tu? On est-tu dans le champ? On est-tu bon? On a aussi la chance d'avoir le restaurant Le Saint-Pobe. Le Saint-Pobe, c'est là aussi qu'on peut créer des recettes. On le voit là. Les touristes passent et ça se vide.
[00:12:45] Speaker A: Un genre de focus group à l'interne.
[00:12:47] Speaker B: Oui, sans nécessairement être officiel. Nous, on le sort le shift.
[00:12:51] Speaker C: On fait du 500 litres à l'usine dans un petit kit pilote, on amène ça au resto, on fait du 1000 litres, on teste ça avec nos clients, puis après ça, on fait du 7000 litres, puis après ça, éventuellement, du 14000 litres.
[00:13:01] Speaker A: Quand le test passe, on a la canette. Pourquoi encore des bouteilles? Tu as mentionné tantôt les bouteilles, les bouteilles. Pourquoi encore les bouteilles?
[00:13:10] Speaker C: On est capable de mettre plus de pression dedans pour la refermentation.
[00:13:14] Speaker A: C'est important.
[00:13:15] Speaker C: On refermente en canette aussi. Ah, c'est sûr que la bouteille, les puristes vont dire que la bouteille, c'est meilleur.
[00:13:20] Speaker D: La microbrasserie de Charlevoix, ça existe depuis assez longtemps pour qu'on ait bu beaucoup en bouteille. La grosse bouteille de flacatoune de vache folle. On s'est habitué à ça. Moi, je me souviens, j'achetais des grosses bouteilles de flacatoune. On s'est un peu habitué à ces produits-là parce que ça fait longtemps que vous êtes sur les tablettes. Ça fait longtemps qu'on enboît de la microbrasserie de Charlevoix.
[00:13:40] Speaker A: Dans les displays, dans les épiceries, la bouteille est rare quand même. Elle dure à faire des facings.
[00:13:46] Speaker B: La pandémie a joué pour beaucoup aussi, parce que les grandes surfaces ne voulaient plus avoir de bouteilles. À un moment donné, il y a eu cette adaptation-là à faire.
Le luxe, c'est peut-être même la chance de faire les deux formats, puis en bout de ligne, notre clientèle l'apprécie autant le puriste que le monsieur qui veut juste avoir ça en son pack-sac pour monter l'acropole, disons. On est chanceux pour ça, puis on va continuer comme ça, je pense. Ça fonctionne.
[00:14:09] Speaker C: Les amateurs connaissent la huitième jour, on va ressortir la huitième jour pour les fêtes. Ça se fait pas en canette. S'il n'y a pas de bouteille, il n'y a pas de huitième jour.
[00:14:18] Speaker A: Merci beaucoup d'être passé. Vous êtes venu de l'abbé Saint-Paul pour nous autres.
[00:14:21] Speaker B: Écoute, quand on reçoit des invitations, on se dit merci. Merci à vous autres, c'est vraiment le.
[00:14:26] Speaker C: Fun de croire ça.
[00:14:26] Speaker B: Félicitations encore une fois.
[00:14:27] Speaker D: On aime ça aussi aller à l'abbé Saint-Paul.
[00:14:28] Speaker B: On vous attend.
[00:14:29] Speaker D: On va y aller certainement.
[00:14:30] Speaker A: Il n'y a pas juste ma belle-mère. Il y a Maman Cheval. Maman Cheval est le fun aussi.
[00:14:36] Speaker B: Merci les gars.
[00:14:37] Speaker A: À le ranch, je l'appelle comme ça. Merci beaucoup. Il y a quelqu'un qui dit Charlebois devrait y goûter. Mais Charlebois, il n'est plus dans le... un peu à Charlevoix, puis il ne viendra pas à Charlevoix, il n'est plus dans le business.
[00:14:47] Speaker B: Il était beaucoup au Nébrou.
[00:14:48] Speaker A: Il était beaucoup au Nébrou au début, mais je pense qu'il a vraiment laissé ça à Sleeman. C'est Sleeman, le groupe Sleeman maintenant qui opère.
[00:14:54] Speaker C: C'est ça pour eux.
[00:14:56] Speaker A: Ça rentre du groupe.
[00:14:57] Speaker B: C'est tout le monde une coche.
[00:14:58] Speaker A: C'est multinational. Merci beaucoup les gars. Bravo, félicitations.