Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Salut mon Ray!
[00:00:16] Speaker B: Comment ça va, Doom?
[00:00:17] Speaker A: Très bien, et toi?
[00:00:19] Speaker B: Excellent, ça va très bien, très très bien.
[00:00:21] Speaker A: Je ne suis pas à Toronto, je ne suis pas un Torontois, donc en partant, 1-0.
[00:00:27] Speaker B: Ça a cassé, ça a cassé, la balle est pétée.
[00:00:29] Speaker A: La balle est pétée pour pire, pour vrai.
[00:00:32] Speaker B: Oui, oui, oui.
[00:00:33] Speaker A: On les connaissait moins les Mariniers parce qu'ils jouent à 10h du soir, donc on ne les connaît pas.
[00:00:41] Speaker B: Ils ont quand même un joueur qui a connu une saison exceptionnelle, les Mariniers, le receveur... Cal Riley. 60 tapounes cette année, 60 coups de circuit, c'est pas arrivé souvent ça?
[00:00:50] Speaker A: Y'a-tu l'air de rien? Non, c'est pas arrivé, c'est champion, exact. C'est un record d'abord pour les receveurs, il a battu le record de Rodriguez, je pense, de Johnny Bench des années 70. Mais il ressemble à un livreur. Le gars, il ressemble à rien. Le gars, il ressemble à rien. Il arrive là, bing. Il ressemble pas... George, il a l'air méchant. Il a l'air... C'est un géant. Tu sais, et Rod, dans le temps, il ressemblait à une superstar quand même. Il a eu un look. Mais quand Riley arrive là, tu dis OK. C'est le gars de UPS, non? Tu vas me livrer en haut, dans le bureau à gauche. Non, non, le gars, il est à la salle de dehors.
[00:01:26] Speaker B: C'est vraiment impressionnant. Il frappe les deux côtés du marbre, ça c'est rare aussi. Oui! C'est un cas particulier. Comme lui, il serve sur sa saison. De te dire qu'il va en frapper autant l'année prochaine, on n'est pas certain de ça du tout, mais il est dans une saison exceptionnelle. Son équipe également. Je ne sais pas si tu as regardé le match de vendredi, quand les Mariners ont éliminé les Tigers. Un match qui a duré 15 manches, après le hockey. J'arrivais à la maison pis on était en 8e.
[00:01:54] Speaker A: J'ai pas regardé. Ça finit à 1h15 du matin, donc je l'ai pas regardé.
[00:01:58] Speaker B: Ça finit à 1h15 du matin. C'est un des meilleurs matchs de baseball que j'ai vus. C'était tout un match de balle, pis les Mariners ont fini par gagner. Pis après ça, ils ont eu des problèmes avec l'avion pour s'en aller à Toronto, vol retardé, fait qu'ils sont arrivés à Toronto un peu tout croche, pis ils ont quand même gagné le premier match contre les Jays. Ils ont gagné encore hier. Mais qu'est-ce qui se passe?
[00:02:17] Speaker A: Qu'est-ce qui se passe avec les Jays? Vladi... Les lanceurs, c'est une catastrophe. Le partant hier, il aurait dû rester une manche de plus, honnêtement. Le coach à avoir là-dedans en est défait. T'en dis quoi? C'est quoi ton analyse?
[00:02:32] Speaker B: C'est ça, des décisions dans les séries. Après, on analyse ça, nous autres. Oui, c'est trompé. Hier, c'est trompé. Si on lui donne un molligan au coach, ils ne prennent pas la même décision. Mais qu'est-ce qui arrive aux Blue Jays? Ils frappent pas mal moins contre les Yankees. Je pense qu'il y avait un match de 10 points, un match de 11 points, ils frappaient tous. Puis là, ils sont moins capables de s'imposer au bâton. Dans le premier match, il y a une statistique qui m'avait frappé. Les lanceurs des Blue Jays avaient fait 165 lancers, puis les lanceurs des Mariners seulement 100 lancers. Ça, ce que ça veut dire, c'est qu'un, les lanceurs des Mariners lancent plus de prises que les lanceurs des Jays. Mais les frappeurs des Blue Jays ne sont pas patients au bâton. Ils frappent la première balle, ils frappent la deuxième balle. Ils ne frappent pas des bons tirs pour les frappeurs. Les lanceurs des Mariners ont le dessus sur les frappeurs des Blue Jays. C'est ça qui arrive présentement dans cette série-là. Ce n'est pas fini, mais évidemment que Seattle a pris le momentum dans la série. C'est plate parce que c'était le fun ce qui se passait à Toronto et on sentait qu'il y avait un buzz pour les Blue Jays. Maintenant, ils se sont mis dans le trouble pas mal.
[00:03:41] Speaker A: Qui lance le prochain? Je n'ai pas la rotation devant moi. C'est tu Scherzer? Bieber?
[00:03:46] Speaker B: Non, je ne pense pas. Peut-être Bassett. Je n'ai pas regardé qui était le partant demain. Il y a peut-être un auditeur qui va t'envoyer ça. Les prochains jours, c'est demain le prochain match à Seattle.
[00:03:57] Speaker A: Ok, donc les Huns à Montréal sont signés pour de bon. Je vois ça, Hudson jusqu'en 2034, Jurage 2033, tout comme Dobson, Goulet 2031 tout comme Kofil, 2030 Suzuki. Donc on a la tête en paix pour jouer au hockey. T'en dis quoi du cas du contrat d'Hudson?
[00:04:21] Speaker B: Hudson très bon. Hudson très bon pour le Canadien. C'est un contrat avantageux pour le tricolore. Je suis surpris qu'il ne fasse pas plus d'argent que Noah Dobson. En même temps, j'ai écouté les explications de Ken Hughes hier et ça se tient. C'est seulement le deuxième contrat de Hudson dans la Ligue nationale de hockey. Il a eu son contrat d'entrée. Contrat d'entrée, c'est toujours trois ans. Puis ensuite, il y a le contrat suivant. C'est quand même bon, à 8,8 millions de dollars pour un jeune joueur de 21 ans. Il n'est pas au salaire minimum, on s'entend, mais c'est la valeur de Lane Hudson dans le Canadien de Montréal, moi, qui me fait dire, je pense qu'il devrait gagner plus que Noah Dobson. Mais l'explication de Ken Hughes, elle est bonne. Deuxième contrat, alors que Dobson, c'est son troisième. Je comprends tout ça, c'est correct. Ça se tient. Ken Hughes, il sait ce qu'il fait, honnêtement. Il a négocié avec des gars qu'il connaissait. Lane Hudson, il le connaît depuis 10-15 ans. Il l'a vu grandir. Il est en connaissance de cause. Je pense que tout le monde se respecte dans ça. C'est un très bon contrat pour le Canadien de Montréal. Hudson, il vaut ça. Il vaut ça, Lane Hudson. Ça l'a peut-être dérangé un peu le fait que son contrat n'était pas signé. Premier match de la saison, mais moi je trouve qu'il joue encore très très bien les Knudsen. Dans les six contrats que t'as nommés, moi il y en a deux, il y en a deux que je ne suis pas certain des couleurs d'octeur.
[00:05:39] Speaker A: Ben je sais que tu ne l'aimes pas d'Obson.
[00:05:41] Speaker B: Juraï Slavkovski et Noah Dobson. C'est pas que je n'aime pas Dobson, c'est qu'il fait trop d'argent pour le talent qu'il a.
[00:05:47] Speaker A: Tu l'aimes? Tu le montres-tu à ta soeur?
[00:05:51] Speaker B: Fait trop d'argent pis il manquait un peu d'intensité. Noah Dawson, c'est un bon maritimeur. Les gens des maritimes, c'est plus mollo pas mal. Ils laissent passer le monde à la lumière rouge, les gens des maritimes. C'est des gens fins, c'est des gens gentils. Mais c'est à glace, les gens fins, les gens gentils, des fois ils passent deuxième.
[00:06:10] Speaker A: Fait passer à Larry Robinson.
[00:06:12] Speaker B: Ah non, Larry est meilleur que ça.
[00:06:14] Speaker A: Non, non, c'est pas la question d'être meilleur. Il était pas cochon, Larry, quand même. Il était pas cochon.
[00:06:19] Speaker B: Non, mais quand il laissait tomber les guenilles, Larry Robinson, le doume, tasse-toi de là parce que ton nez va être croche, là.
[00:06:25] Speaker A: Je m'en souviens, d'ailleurs, contre John Winsink.
[00:06:29] Speaker B: Mais oui, c'est un grand gentil Larry Robinson, là-dessus je te rejoins, effectivement.
[00:06:36] Speaker A: Et Slavkovski, je ne suis pas certain non plus.
[00:06:41] Speaker B: Je sais qu'on a voulu donner un long contrat à tous les jeunes joueurs, tout le monde va grandir égal, c'est parfait. Comme mentalité, c'est parfait. C'est juste que Slaf, il m'en avait pas assez démontré pour recevoir ce contrat-là. Mais je comprends la mentalité, c'est premier choix total. On voit le potentiel. C'est correct, c'est correct. Puis tu l'as bien dit tout à l'heure, six jeunes joueurs, à peu près les mêmes termes. C'est avec ça que tu bâtis un club champion. C'est comme ça que ça se bâtit un club champion.
[00:07:11] Speaker A: Puis je te dirais, Guillaume a fait ça aussi pour calmer son entraîneur, comme hier. Il a parlé d'ailleurs de ça, Saint-Louis, puis il a dit, évidemment, dans ces images-là, à un moment donné, tout ça, ça fait boule de neige, mais là, la boule de neige est partie. Tu sais, la boule de neige étant, oui, j'ai pas signé, puis là, le bougonnage, puis Hudson, ça commençait à y jouer dans la tête, on le sentait. D'ailleurs, Hudson s'est mêlé de l'anégo en disant à son agent, là, tu signes, ça suffit, puis on regarde en avant. Fait que la boule de neige, on va dire, de Saint-Louis est partie, donc ils peuvent jouer au hockey, et ça commence ce soir, d'ailleurs, à Montréal.
[00:07:43] Speaker B: Ça commence à Montréal contre le Kraken de Seattle. C'est un très bon début de saison pour le Canadien. Et le prochain qui devrait passer à la petite caisse, c'est Zachary Bolduc. Zach, trois buts en trois matchs. Il profite amplement de son temps de glace avec le Canadien. Il joue bien en tabarouette. C'est ce que j'aime le plus. C'est que je le vois sourire tout le temps. Zachary Bolduc. Il est heureux. Il est heureux, Zachary Bolduc. Ça l'aide à bien jouer également. Mais il n'est pas à l'abri d'un petit slump, d'une petite léthargie qui va arriver. Il ne marquera pas 80 buts, Zach. Il va avoir un petit slump qui va arriver. Comment il va réagir par rapport à ça? Mais il est maintenant bien équipé pour faire ça. parce qu'il a franchi les étapes, il a gravé les échelons, il a progressé, qu'il est devenu un joueur de hockey de la Ligue nationale à qui tu peux faire confiance. Moi j'adore ça de voir jouer Zach, il joue vraiment très bien. Il va au filet, il marque ses buts, il est à côté du goaleur. Il pourrait jaser avec le goaleur quand il marque ses buts. Ça fait qu'il est à la bonne place au bon moment. C'est bien le fun de le voir aller. Il va passer la petite caisse, Zach, aussi dans les prochaines années.
[00:08:48] Speaker A: Et c'est mérité, absolument. Pas grand monde sourit avec les remparts. Je vais te dire, c'est transcendant. Mais après dix matchs, moi je regarde Ré, parce que je le sais que sur le Facebook des remparts, il y en a qui sont bien nerveux, c'est parce que tu... Ça, une parenthèse de main, c'est parce que t'invites les amateurs à donner leur opinion, mais y'a pas personne qui a le droit de mettre d'opinion. Ah oui, mais c'est des petits gars, c'est des petits gars. Faut leur arrêter l'histoire des petits gars. C'est-tu un Facebook des remparts ou pas? Si c'est un Facebook de Coco Leclun ou un Facebook de Gaston Lagaffe, on va parler de Gaston Lagaffe, mais là c'est un Facebook des remparts. Les gens, ils ont le droit.
[00:09:19] Speaker B: Quand c'est respectueux. Quand c'est respectueux.
[00:09:21] Speaker A: Ben oui, ben oui, tu le sais. Ben oui.
[00:09:23] Speaker B: Absolument. Y'a pas de trouble là-dessus.
[00:09:25] Speaker A: Comme je t'ai dit, par exemple, Deneau. Je ne l'ai pas écrit sur le Facebook en passant. Je te le dis à toi. Tu connais mon opinion là-dessus. Dono, c'est un bon petit gars, mais c'est un gaulard qui en arrache. D'ailleurs, le coach ne m'a pas mal donné raison. Entre la 2 et la 3, il l'a remplacé hier.
[00:09:41] Speaker B: Il revenait de blessures. Ce n'est pas ça qui lui a donné deux départs. Ça a coûté un game. Oui, Antoine. En même temps, tu as un gardien qui joue bien, Benjamin Lelievre.
[00:09:53] Speaker A: C'est Lelievre qui devrait être numéro 1.
[00:09:55] Speaker B: Présentement, oui. Je suis d'accord avec toi. Présentement, il joue comme numéro un.
[00:09:58] Speaker A: Il faut qu'il prenne ses décisions, Éric.
[00:10:01] Speaker B: Oui, oui, oui.
[00:10:02] Speaker A: Il n'y a pas de progrès là-dessus, oui. Il n'y a pas de progrès. Moi, je suis très déçu des remparts, pour vrai. Troisième année dans le cycle. Il n'y a pas de progrès. Ça n'avance pas. Ça se teigne. Les gars sont brouillons, ça aglace. C'est dégueulasse, l'avantage numérique. Je ne sais pas qui est rouge, l'avantage numérique.
[00:10:20] Speaker B: Il y en a deux. Il y en a deux.
[00:10:22] Speaker A: Ça en prend un troisième, coach? Ils sont pires au Canada. C'est les pires au Canada.
[00:10:27] Speaker B: Il y a deux vagues d'avantages numériques. C'est les adjoints qui ont chacun une vague d'avantages numériques pour faire progresser leur jeu de puissance.
[00:10:31] Speaker A: Mais c'est pire au Canada. C'est dégueulasse.
[00:10:34] Speaker B: Pas le pire au Canada, mais un des pires au Canada. Ils sont même pas les pires dans la Ligue. Ils ne sont pas les pires dans la Ligue. Ils sont 15e, je pense, dans la Ligue. Mais le jeu de puissance doit être meilleur. Ça, c'est certain. Mais entre autres, le match de samedi, l'indiscipline. L'indiscipline, ça se corrige. L'indiscipline, j'ai juste quatre punitions en tête qui me reviennent. Straka, deux punitions. Il se promène comme Sir Lancelot avec son bâton dans les airs. Mais là, à terre, ton hockey, d'abord, tu vas marquer et tu vas faire plus de points que ce que tu en fais présentement. Il se promène avec le bâton des arbres, il accroche des nez avec ça. Qu'est-ce qui arrive? Ça coûte deux minutes. Après ça, bon, Maverick Rousseau-Hamel qui break en avant du goaleur, il l'enneige. Ça, c'est niaiseux comme punition. D'ailleurs, il n'a pas joué le match d'hier, c'est à cause de ça. Ryan Howard qui pousse un joueur alors que le joueur est en déséquilibre, il n'a pas la rondelle. Tu fais pas ça. C'est des punitions qui se corrigent facilement. C'est soit le mental, soit ça se corrige, ces punitions-là. L'indiscipline, ça se corrige. Mais en même temps, tu veux que tes joueurs jouent avec intensité. Des punitions d'intensité pendant le jeu, les entraîneurs, ils vont pas rechigner là-dessus.
[00:11:43] Speaker A: Les punitions que je viens de te.
[00:11:44] Speaker B: Parler, c'est quatre punitions. C'est pas des punitions d'intensité.
C'est des punitions. T'as pas réfléchi. T'es pas là mentalement.
[00:11:54] Speaker A: Ton focus est pas à la bonne place.
[00:11:55] Speaker B: Il y a pas d'intensité.
[00:11:55] Speaker A: Je vais te donner un exemple. Maddox de Genève. Oui, je comprends. Il commence il y a 16 ans. À ce moment-là, on va arrêter de dire qu'il commence.
[00:12:00] Speaker B: Non, mais c'était un des meilleurs, Maddox, en fin de semaine. C'était un des meilleurs, Maddox.
[00:12:04] Speaker A: Talent brut, exceptionnel. Par contre, il manque le deuxième effort. Il se laisse glisser. Il va passer à Jurage par moment. Il se laisse glisser, le bâton loin. Honnêtement, je ne sais pas.
[00:12:15] Speaker B: Il vient de jouer deux bons matchs. Je te dis, il vient de jouer deux bons matchs.
[00:12:18] Speaker A: Je les ai vus les matchs. Il a marqué d'ailleurs. Oui, il a marqué son premier but hier.
[00:12:23] Speaker B: Deuxième et troisième. Deuxième et troisième. Il a marqué trois buts à ses cinq derniers matchs.
[00:12:29] Speaker A: Puis il cadre dans le un point par match, si on regarde l'an passé.
[00:12:34] Speaker B: Ça va être ça.
[00:12:34] Speaker A: Je trouve que ça me manque d'intensité. Ça me manque d'intensité.
[00:12:39] Speaker B: Par moment, t'as raison. Mais c'est quoi l'équipe des remparts? C'est-tu l'équipe qui a subi trois défaites au début, l'équipe qui en a collé quatre, quatre victoires de suivre.
[00:12:47] Speaker A: C'est quoi? Je le sais pas, René.
[00:12:48] Speaker B: Ensuite, tu viens d'en perdre trois consécutives.
[00:12:50] Speaker A: Je le sais pas. Je te pose la question. Qui sont les remparts? Je le sais pas.
[00:12:53] Speaker B: C'est ça. On va le découvrir dans les prochaines semaines. Qui dit vrai? Qui dit vrai? C'était bon.
[00:12:57] Speaker A: Non, mais que le vrai se lève, là. René Petri, il y en a trois.
Que le vrai René Patry se lève.
[00:13:06] Speaker B: Que le vrai Rempart de Québec se lève.
[00:13:10] Speaker A: C'est un peu ça.
[00:13:12] Speaker B: C'est ce qu'on va voir dans les prochaines semaines.
[00:13:15] Speaker A: Ça ressemble à quoi, justement, les remparts pour le reste? Ils s'en vont à Chicoute parce que Chicoute revient après rénovation. C'est fait, les travaux.
[00:13:25] Speaker B: Oui, je suis coutumier deux fois la semaine prochaine. Vendredi à Saguenay, puis samedi contre les Sags au Centre Vidéotron. Oui, parce que chaque amphithéâtre, les douze équipes qui sont au Québec devaient s'ajuster aux normes de la Ligue nationale de hockey pour les bandes et pour les baies vitrées. Tu sais qu'il y a des vieux arénas où les bandes sont dans le ciment, dans le béton. On va dire une chose, tu rentres dans la banque, tu es certain de te faire mal. Alors ça, ça a été ajusté. C'est M. Courteau, avant de quitter sa job de commissaire, qui avait réussi à négocier une entente avec le gouvernement provincial pour avoir du financement. Puis c'est à coup de trois par année qu'on remplace les bandes et les baies vitrées. C'est pour ça que Victoriaville, Baie-Comeau et Chicoutimi, cette année, Ils ont une longue période de temps à jouer à l'extérieur parce qu'on doit faire des rénovations dans les arénas respectifs. Donc c'est le cas des Saguenéens qui ont joué leurs huit premiers matchs sur la route. Puis vendredi, ils vont jouer leur premier match à domicile. C'est les remparts qui vont être là. Puis ensuite, les Sags viennent à Québec. Mais Chicoutimi, c'est une des meilleures équipes cette saison.
[00:14:25] Speaker A: Vraiment impressionnant.
[00:14:27] Speaker B: Pour vrai.
[00:14:28] Speaker A: Deux défaites seulement sur la route. Deux défaites. À ce début d'année sur la route, chapeau les Sags.
[00:14:35] Speaker B: Ils seront peut-être là en fin de semaine prochaine pour les remparts. Écoute, c'est quand même du hockey junior, c'est des joueurs qui apprennent. Il faut garder ça en perspective, mais quand tu dis que les gens ont le droit de s'exprimer, tu as totalement raison. Il faut rester dans le respect. Les gens aiment leur équipe de hockey. Ça, c'est une chose que tu ne dois pas perdre en tant qu'organisation. Parce qu'à partir du moment où les gens deviennent indifférents, là, tu es dans le trouble. Alors là, présentement, ça dérange les gens. C'est normal parce qu'ils veulent voir leur équipe gagner et leur équipe progresser. Alors c'est tout à fait normal parce qu'ils ont seulement quatre victoires en dix parties.
[00:15:12] Speaker A: Et consolons-nous, on n'est pas à Baie-Comeau un matin.
[00:15:16] Speaker B: Non, c'est ça. C'est difficile pour le Drakkar.
[00:15:18] Speaker A: 0-7-2, avec un beau différentiel de moins 23. C'est pas pas chaud.
[00:15:25] Speaker B: On a 10 défaites en 10 matchs. C'est pas terrible, effectivement. Mais tu pourrais prendre ton café avec une paille. Tu sais, des fois, il faut s'accrocher au côté positif. Les petits plaisirs de la vie, hein. Il faut jamais perdre ça de vue.
[00:15:36] Speaker A: Et tu regardes Justin qui fait des points à l'Université du Maine.
[00:15:40] Speaker B: Justin Poirier, oui, a bien commencé avec l'Université du Maine. Un tour du chapeau. Mais ça, ça leur a fait mal. Une équipe comme le Drakkar de Baie-Comeau qui perd Justin Poirier, c'est sûr que ça fait mal. Heureusement, dans la LHJMQ, on a perdu moins de ce genre de joueurs. Dans l'Ouest et l'Ontario, ils en ont perdu des dizaines des bons joueurs. Évidemment, Gavin McKenna étant le nom le plus connu, mais il y en a d'autres également qui ont fait le saut vers les collèges américains.
[00:16:05] Speaker A: Mon cher Ray, t'es salué. Et on se reparle du midi. Bonne semaine. Bonne semaine.
[00:16:08] Speaker B: Bye. Salut Ray.