Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Jean-François, mes hommages.
[00:00:19] Speaker B: Salut, ça va?
[00:00:20] Speaker A: Très bien! On voit la...
La cheffe, là j'entends un écho, je sais pas comment on peut gérer ça. Je t'arrange ça.
[00:00:27] Speaker B: Laisse-moi toujours au moins 15 secondes pour l'arranger.
[00:00:30] Speaker A: La cheffe de QS qui vraiment fait toute une sortie pour saluer l'entente de paix pour libérer son peuple du Hamas. Vraiment, c'est de toute beauté. Puis je vois également les gens de la CSN qui s'en vont dans les rues de Montréal fêter la paix. Ah ok! Deux inventions. Ce que je viens de dire c'est deux inventions.
Ça arrive pas, mon cher, ce sont des illusions!
[00:00:56] Speaker B: Ben non, c'est ça, mais pour Ruba Ghazal, c'est le combat de sa vie. Elle nous casse les oreilles depuis deux ans sur ce qui se passe dans la bande de Ghazal. Le conflit pourrait prendre fin. En tout cas, un accord de paix a été signé. Son dernier tweet, elle a reposté un texte de Régis Labeaume, puis son tweet précédent datait d'il y a quatre jours. Elle n'en parle même pas. Puis l'autre, une autre politicienne en France, Rima Hassan, qui est la chef de file de la France Insoumise, le parti d'extrême gauche au Parlement européen, qui s'est fait... qui a participé deux fois à la flottille de Gaza, qui s'est fait expulser deux fois du territoire israélien. Là, hier, elle parlait du Congo. mais pas un mot sur ce qui se passe au Proche-Orient. Ils peuvent pas dire quoi que ce soit, parce que s'ils devaient dire quoi que ce soit, ils seraient obligés de féliciter le gros orange qu'ils détestent pour avoir contribué à la ratification du processus de paix.
[00:01:56] Speaker A: Ils peuvent juste pas faire ça. Voilà! Donc c'est la haine qui gagne! Donc c'est la haine qui gagne! Et là, on se rend compte, en grattant comme on gratte un gratteux au Québec, qu'est-ce qui est écrit en dessous quand on gratte? Israël devrait être anéanti. Eux cherchaient à tout prix à anéantir Israël. L'histoire de la paix en guillemets, c'est une invention, une fabulation et un subterfuge. Tout ce qui les intéresse c'est l'élimination d'Israël.
[00:02:28] Speaker B: « From the river to the sea », on a qu'il l'invente, c'est lui qui l'a utilisé elle-même sur des messages sur les réseaux sociaux pour galvaniser son monde. Alors que tout le monde sait très bien ce que ça veut dire ce slogan-là. C'est « Foutre les Israéliens, les Juifs à la mer ». C'est l'éradication des Juifs du Proche-Orient. C'est ça que ça veut dire « From the river to the sea ». C'est un slogan antisémite et génocidaire. Elle l'a utilisé. C'est sûr qu'elle ne va pas célébrer un accord de paix qui, à toute fin utile, concrétise les frontières actuelles de l'État d'Israël. Elle ne peut pas faire ça.
[00:03:07] Speaker A: Non, c'est ça. Là, on voit des fripouilles du Hamas qui sont armées, mais qui font des règlements de comptes et exécutent publiquement des personnes. Tu m'as envoyé une dépêche, 7 personnes. J'ai vu l'vidéo. Il n'y a pas de niaisage, il n'y a pas de procès, il n'y a rien. C'est des supposés collabos dans la tête des salauds. Donc, j'ai hâte de voir comment ça va se dérouler pareil. Est-ce qu'il y aura une force de paix intérimaire avec, entre autres, des soldats turcs, qataris, j'en sais trop rien. Je ne sais pas si tu as de l'info de ton bord.
[00:03:35] Speaker B: Oui, c'est ce qui est prévu. Là, ce qui était prévu dans l'accord de paix, c'est la libération, dans les 72 heures, des otages qui étaient encore détenus par le Hamas. Ça a été fait. Israël, en contrepartie, a aussi accepté de libérer des centaines de Palestiniens qui étaient détenus, qui détenaient. Ça a aussi été fait. Maintenant, les prochaines étapes, ça va passer notamment par le désarmement et la démobilisation du Hamas, la destruction des tunnels et des infrastructures militaires à Gaza. Maintenant, la question c'est, est-ce que l'Hamas va accepter de se désarmer? Parce qu'une chose est sûre, ils ont encore des armes parce qu'ils viennent de flinguer 7 personnes dans un lieu public devant des centaines de témoins. C'est rapporté par les agences de presse, les images, je sais pas, de l'IA, ça s'est effectivement passé aujourd'hui. Puis le problème, c'est que dans les derniers jours, vous avez un des dirigeants du Hamas qui dit la chose suivante, et je cite « Les armes de la résistance sont une ligne rouge tant que l'occupation se poursuit qui ne peut être discutée que dans le cadre d'une solution politique garantissant la création d'un État palestinien indépendant avec les frontières de 1967. » La géopolitique, depuis 1967, est passée à un autre stade, parce que les frontières de l'État palestinien de 1967 n'existent plus. Pourquoi? Parce qu'à deux occasions, les pays arabes et les Palestiniens ont perdu deux guerres contre Israël. Et puis, à ce jour, il n'y a que l'Égypte qui a accepté de reconnaître le droit d'Israël d'exister dans la région. Puis c'est le seul pays qui a vu une normalisation de ses relations avec Israël, et c'est le seul pays dont Israël, qui avait conquis des territoires en 1967, a accepté graduellement, par la suite, de les redonner à l'Égypte. Le problème, c'est que les autres pays arabes de la région n'acceptent pas le droit d'Israël d'exister.
[00:05:31] Speaker A: Sauf la Jordanie. La Jordanie aussi.
[00:05:34] Speaker B: Oui, qui a jamais vraiment été un problème, en tout cas depuis 1973.
[00:05:37] Speaker A: Un petit royaume, un petit royauté. C'est ça, c'est ça.
[00:05:39] Speaker B: Qui est quand même plutôt occidentalisé. C'est quand même un partenaire commercial.
[00:05:45] Speaker A: Un roi en cravate, là.
[00:05:47] Speaker B: C'est ça, puis la Jordanie a des F-16 américains aussi.
[00:05:52] Speaker A: Un roi en cravate dont la femme est une top-modèle, là.
[00:05:55] Speaker B: Oui, oui. Puis c'était aussi le cas de son père.
[00:05:58] Speaker A: Pas tout à fait de l'État islamique.
[00:05:59] Speaker B: Non, c'est ça, c'est un pays qui est quand même assez occidentalisé. Mais là, le problème c'est que pour Israël, imaginez-vous la chose suivante. Vous avez devant vous des pays qui ne veulent pas reconnaître votre droit d'exister. Et parmi ces gens-là, vous avez des terroristes qui refusent et qui refuseront de se désarmer. Puis vous avez devant vous des Palestiniens qui sont dirigés par une autorité palestinienne qui est en déliquescence, qui n'a pas tenu d'élection depuis 20 ans. Ils sont pas capables de s'organiser politiquement. Comment voulez-vous signer un accord de paix, c'est définitif, une paix perpétuelle, avec des gens qui sont pas capables de se représenter, de se donner une légitimité politique avec laquelle on peut négocier et qui peut, en retour, assurer un contrôle sur sa propre population.
[00:06:45] Speaker A: Mais là, Trump a essayé de lui redonner un peu de lusse. Mahmoud Abbas, qui était là en Égypte hier, il a donné la main. Il a l'air d'un vieux vendeur d'assurance.
[00:06:54] Speaker B: Ben, il y a l'air aussi...
[00:06:56] Speaker A: Il y a l'air d'un vieux colporteur qui fait du porte-à-porte. Pour vrai, il y a l'air zéro crédible.
[00:07:01] Speaker B: Non, mais quand tu regardes aussi le mode de vie de ces garçons, tu te rends compte que l'argent que l'autorité palestinienne a reçu depuis 20 ans et qu'il devait gérer, ça n'a pas servi à construire des acueducs et des écoles pour la population palestinienne.
[00:07:14] Speaker A: Non, non, non, ce n'est pas corrompu à l'os.
[00:07:14] Speaker B: Le gars, il y a zéro... légitimité politique. Et dans le plan de paix, les Palestiniens vont aussi nommer, parce que Gaza va être comme géré par une espèce de conseil d'administration qui va être présidé par Trump, il va y avoir Tony Blair comme membre, mais il va aussi y avoir des représentants palestiniens. Mais ces gens-là, ça va être qui? Quel genre de légitimité politique ils vont avoir? Ils vont être nommés par un type qui n'a pas tenu d'élection depuis 20 ans.
[00:07:42] Speaker A: Mais c'est la moins pire des options. C'est quoi ton option, toi? Honnêtement, il n'y a pas beaucoup de... Il faut que tu mettes des Qataris, il faut que tu mettes des Turcs, il faut que tu mettes des Égyptiens autour de la table. C'est la moins pire des options, moi, je trouve. Pour vrai, là.
[00:07:54] Speaker B: C'est sûr, c'est la moins pire des options, mais par contre, moi, malheureusement, j'ai tendance à dire qu'un conflit comme celui-là, c'est dans la génétique tant des Israéliens que des Palestiniens, des pays arabes dans la région. Accepter le moindre compromis, c'est ce qu'on appelle en Sciences Po un compromis sanguin, c'est un compromis qui est inacceptable de part et d'autre. Dans les années 90, les accords d'Oslo, Yitzhak Rabin avait accepté de partager Jérusalem avec les Palestiniens. Il y a un hyper-nationaliste de son camp qui l'a flingué parce qu'il était simplement incapable d'accepter le partage de Jérusalem. L'équivalent du côté des palestiniens, c'est le Hamas et le Hezbollah. Ces gens-là ne vont jamais déposer les armes. Ce qui s'est passé cet octobre 2023, c'est voué à se reproduire au cours des prochaines années. Moi, j'ai l'impression que le Hamas a accepté de signer l'accord de paix pour se refaire une santé, pour pouvoir rebâtir leur organisation. Ils n'abandonneront pas, ils ne vont pas rendre leurs armes. Puis dans les prochaines années, ils vont recommencer à organiser des attentats terroristes contre Israël.
[00:08:57] Speaker A: Malheureusement, je pense que tu as raison.
[00:09:00] Speaker B: Le feu va reprendre là. C'est un conflit éternel qui ne peut pas se régler.
[00:09:04] Speaker A: Je vais t'amener sur autre chose mais qui est reliée à ça quand même.
C'est le parti démocrate, ça a déjà été un grand parti. Ça a été le parti de John F. Kennedy, la bibliothèque John F. Kennedy, Boston exceptionnel, un beau monument, puis il faut le visiter pour le voir vraiment sur le bord de la mer et tout ça. Un grand président, grand parti. Mais ce parti-là est noyauté par ce qu'on appelle les Democratic Socialists of America. Même Danny en fait partie, Ocasio-Cortez qui sera possiblement de l'investisseur démocrate pour la prochaine présidence. C'est complètement ridicule, mais c'est la réalité. Ils ont émis un communiqué hier.
Until Palestinian Liberation. Ça, c'est le parti démocrate d'aujourd'hui, là. Oui, oui, il y a le monsieur qui se met du «brill cream» à Los Angeles, là, qui serait le président, mais lui, c'est un «sidebar», là. Lui, c'est un excentrique, là. Mais le vrai parti démocrate aujourd'hui, c'est Mamdani, qui est appuyé d'ailleurs par la gouverneure de l'État de New York, qui était Albany, Ocal, elle l'appuie, donc c'est la consécration des socialistes aux États-Unis, qui prône donc la destruction de l'État d'Israël, ni plus ni moins. Ça, c'est un Christy de point tournant, ça, dans la politique interne américaine. T'en dis quoi? C'est gros, ça, quand même.
[00:10:21] Speaker B: Ben oui, pis le Parti démocrate a perdu son ADN, parce que dans les années 70-80, c'était aussi le parti des syndicats. C'était le parti qui défendait les droits des travailleurs, pis t'sais, les états-clés que Trump a remportés, le Wisconsin, le Michigan, le Minnesota, dans le nord des États-Unis, c'est ça, c'est des états où il y avait des entreprises manufacturières, c'était là où le Parti démocrate scorait, t'sais, réussit à obtenir des scores hallucinants.
[00:10:48] Speaker A: Les mines, l'usacérie, les mines.
[00:10:52] Speaker B: Aujourd'hui, ces États-là sont pas assez républicains. Ils commencent à voter républicain parce que les travailleurs se rendent compte que les démocrates ne les représentent plus. Parce que les démocrates, comme pour les socialistes en France, comme pour les travaillistes en Grande-Bretagne, ne défendent plus les travailleurs. Ils sont maintenant devenus les défenseurs des causes les plus woke. dont la défense de la Palestine, du wokisme sur les campus universitaires. C'est l'évolution de la gauche américaine. Puis il y a un mime extrêmement célèbre qui circule sur les réseaux sociaux. Dans les années 50, la clientèle électorale des socialistes ou du Parti démocrate, c'est un mineur. Dans les années 60, c'est un fermier. Dans les années 70-80, c'est un gars qui travaillait dans les usines. Puis en 2025, c'est un gars avec du make-up, du rouge à lèvres, qui porte une jupe. C'est ça, maintenant, la clientèle du Parti démocrate. Le Parti démocrate ne représente plus les travailleurs. Qui, maintenant, représente les intérêts des travailleurs? C'est ce que les médias mainstream appellent les gens d'extrême droite, les fascistes. C'est Donald Trump, c'est Marine Le Pen en France, c'est Nigel Farage en Grande-Bretagne. Donc, ils ont complètement perdu leur base électorale. historiques, puis maintenant ils sont dans une fitte vers l'avant. Pour pouvoir continuer à maintenir cette base-là, ils doivent aller toujours de plus en plus loin dans le wokisme, le wokisme des politiques de plus en plus débridés, avec des candidats de plus en plus extrêmes. Tu sais, je veux dire, Tim Walz, qui était candidat à la vice-présidente sur le ticket de démocrate en 2024, la raison pour laquelle il était là, c'était parce que c'était Tempon Tim. C'était le représentant de cette gauche-là, Woke. Et puis, il aurait pu nommer le gouverneur de la Pennsylvanie.
Mais elle n'a pas pu le nommer. Pourquoi est-ce qu'elle n'a pas pu le nommer sur le ticket démocrate alors que c'était fort? Exactement. Alors que c'était probablement le démocrate, le politicien démocrate, le plus compétent.
[00:12:53] Speaker A: Mais c'est encore le cas là. C'est encore le cas l'an prochain quand ils vont choisir l'investiture. ou vraisemblablement l'an prochain. C'est celui qui a plus d'allure et qui est moins débile.
[00:13:03] Speaker B: C'est ça, mais il est juif. Le Parti démocrate, avec sa shire woke, pro-palestinienne, peut pas nommer un gars comme ça parce que la base même du parti refuserait d'appuyer cet individu-là et même de voter pour lui. Donc la défaite sera encore plus cuisante, pas parce que le type est un débile et incompétent, simplement parce que les propres membres de ce parti-là refuseraient de l'appuyer. parce qu'ils sont passés à un autre niveau, ils sont dans un autre monde parallèle, pro-woke, pro-palestinien, et puis tout ce qui est juif est pour eux là, c'est satanique, ils peuvent pas s'en approcher avec une perche de 10 mètres. C'est ça l'état du Parti démocrate, c'est ça l'état de la gauche. Regarde en France...
[00:13:45] Speaker A: La gauche extrême.
[00:13:46] Speaker B: Mais tu sais, la gauche extrême en France, Jean-Luc Mélenchon, aujourd'hui, il se pose la question, c'est quoi son avenir politique, alors que la question palestinienne, en tout cas pour les prochains mois, elle est fort probablement réglée. Il peut plus faire de millage là-dessus, lui-là. Puis aujourd'hui, ça circule, j'ai vu la dépêche, puis j'ai même vu l'entrevue. Il était à la radio, puis il était un petit peu cuisiné par Benjamin Duhamel. Puis Mélenchon, il a décidé de sacrer son camp au milieu de l'entrevue, puis il a fait un doigt d'honneur.
[00:14:15] Speaker A: Ça c'est la fleur de peau. On est obligé de se laisser, Jean-François. Merci infiniment ce matin.
[00:14:21] Speaker B: Bonne journée.
[00:14:22] Speaker A: Salut, bye. Il est parti avant la fin de l'entrevue. Un petit peu comme William Trudel à Radio de Radio-Canada. On peut-tu écouter l'extrême en allant à pause? On peut certainement écouter l'extrême en allant à pause. On va aller à pause et Ray, pas Ray de Sports, Ray Duberger, Rénal Duberger en revenant, Wow. Ben oui, c'est arrivé. William Trudel, qui face à des allégations, somme toute assez bizarroïde et louche, a décidé de claquer à la porte de Radcan. C'est un peu spécial ça, dit-on, cette entrevue-là. On écoute.
[00:14:54] Speaker C: Le timing ou le moment choisi pour publier cette lettre-là peut donner l'impression que c'est pour nuire au maire sortant et pour peut-être donner un petit coup de pouce à la campagne de Samamath que vous connaissez bien, qui est son adversaire.
[00:15:07] Speaker B: Ah oui?
[00:15:07] Speaker C: Je vous pose la question, je vous donne l'occasion.
[00:15:09] Speaker D: Je sais pas, est-ce que ça donne cette impression-là?
[00:15:11] Speaker C: C'est parce que ça donne l'impression que c'est une critique de l'administration sortante puisque vous nous parlez de ça, donc je veux vous entendre là-dessus.
[00:15:16] Speaker D: Quand on lit la lettre attentivement, c'est aucunement une critique de l'administration sortante.
[00:15:21] Speaker C: Donc c'est ça votre explication?
[00:15:22] Speaker D: Je sais pas, là vous me parlez que sa maman a déjà été sur un de nos conseils d'administration et là il y a une lettre ouverte dans la région de Québec où je parle d'enjeux macrosocio-économiques et que la région n'a de plaide divisée. Quel est le lien entre le conseil d'administration et la lettre ouverte selon vous?
[00:15:36] Speaker C: Moi je fais juste vous dire que c'est dans l'univers public. Fait que je vous pose la question, c'est l'éléphant blanc, je ne pouvais pas faire semblant que ça n'existe pas M. Trudel. C'est pas tout le monde qui est au courant.
[00:15:45] Speaker D: Il n'y a aucun lien.
[00:15:46] Speaker C: Bon, parfait.
[00:15:51] Speaker B: Pourquoi pas Radio...