Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: La chronique de Renaud Lebrecq est disponible sur le site internet de radiox.com. Vous avez l'aftermath également, donc Renaud qui est avec DH. J'en ai parlé avec DH, il y a quand même 3-4, je vous dirais, chroniques, commentaires, analyses en succession. Je pense que les gens sont aptes de se faire une tête, comme on dit, faites-vous votre propre opinion. Et là, on veut l'opinion des protagonistes durant la campagne. On va parler à Ahmad Villeneuve et Lachance en succession. On va commencer avec M. Sam Ahmad. Oui, allô M. Ahmad, comment ça va ce matin?
[00:00:34] Speaker B: Bon matin, ça va bien, merci.
[00:00:36] Speaker A: Vous avez entendu la chronique de Renaud Labreck, j'imagine, en direct hier à Radio X?
[00:00:41] Speaker B: Exact, oui, je l'ai entendu et j'étais surpris et vraiment, Renaud, il a fait une bonne job.
[00:00:48] Speaker A: OK, maintenant, votre réaction, c'est quoi?
[00:00:50] Speaker B: En fait, moi, je veux ajouter quelque chose. Le 19 000, là, parce qu'on n'a pas parlé beaucoup de 19 000. Le 19 000, c'est des frais de fonction. Donc, point de vue éthique, lorsqu'on dépense l'argent, il faut qu'il soit relié aux fonctions dans le 19 000. Premier élément. Deuxième élément, quand je regarde les autres dépenses, on se rappelle très bien, et puis il était hier dans l'émission, Bruno Marchand, il dit qu'il ne dépensera pas d'argent quand il est à Québec. Là, c'est la preuve de contraire. Et en même temps, point de vue éthique, Je comprends pas, moi, aller à Chicoutimi pour aller voir sa retraite, puis charger des frais en dehors de son 19 000. Et donc, je trouve que c'est questionnant, ces dépenses. Et même à Québec, je comprends pas. À Québec, il est allé à des équités à Québec, puis il charge. Alors, moi, c'est pas un maire qui est invité à Québec à des équités. Normalement, il y a pas de frais, là.
[00:01:44] Speaker A: Et il est allé à la disque aussi, rappelons-le, en 2022. À la disque. Le gars que je regardais sur Spotify, il n'est pas fait de disque.
[00:01:51] Speaker B: Oui, puis il y a une relation internationale aussi de Montréal. Alors, il y a plein d'activités et qu'on se pose des questions sérieuses sur l'éthique de charger ces frais-là. Et moi, je trouve que c'est vraiment questionnant.
[00:02:05] Speaker A: Qu'est-ce que vous demandez? Vous demandez quoi à qui?
[00:02:07] Speaker B: Ben, en fait, moi, on a fait une demande hier pour des annonces qu'il a faites. L'annonce qu'a faite les Daudan, là, il y a à peu près une semaine, les citoyens nous ont avisé qu'il y a des employés de la ville qui sont allés peinturer Daudan le matin pour que lui fasse son annonce électorale. Alors, il utilise la ville pour ses annonces électorales, puis nous, on a envoyé une lettre en demandant au directeur général d'élections de clarifier les lignes, là, c'est quoi qui est électoral, c'est quoi qui est la ville. Et on trouve qu'ils jouent toujours entre les deux, et c'est pas normal, c'est pas correct.
[00:02:45] Speaker A: — Mais sur ces dépenses-là, vous demandez quoi à qui?
[00:02:49] Speaker B: — En fait, ces dépenses-là, nous, on va pas demander. Moi, j'ai juste une question... C'est questionnable sur le plan d'éthique, là.
[00:02:56] Speaker A: Donc est-ce que vous lui demandez de s'expliquer? Demandez-vous au DG, demandez-vous... C'est pas une enquête interne, je veux savoir, qui a signé ça, ces dépenses-là? Qui les a autorisées? Lui, il a le droit de faire un compte de dépenses, mais c'est quelqu'un qui l'autorise, à mon avis, qui est problématique aussi, non?
[00:03:16] Speaker B: Oui, oui. En fait, c'est un peu comme... C'est Destination Cité, là. Des dépenses à gauche, à droite, puis après ça, on met les mêmes qui ont approuvé, pour faire les vérifications. Fait que moi, je pense que les foyers sont assez intelligents pour voir l'état de la situation actuellement, puis voir qu'est-ce qui se passe, là.
[00:03:34] Speaker A: — Mais demandez-vous à ce que lui s'explique publiquement.
[00:03:36] Speaker B: — Non, je demande pas, parce que pour moi, c'est questionnable.
[00:03:39] Speaker A: — Ouais, mais vous êtes en campagne, là, M. Hamad.
[00:03:42] Speaker B: On est le 2 octobre. — En fait, c'est à lui à justifier ses dépenses-là.
[00:03:46] Speaker A: — Mais demandez-vous... Est-ce que vous lui demandez?
[00:03:50] Speaker B: Je demande à lui de justifier pourquoi ces dépenses-là. Surtout, il a toujours dit qu'il dépensait pas à Québec, qu'il réclamerait pas les dépenses à Québec. Alors la question s'adresse à lui directement. Faut qu'il réponde, lui, pour ces dépenses-là. Faut qu'il justifie pourquoi il a chargé. Ça, pour moi, c'est la question posée à lui.
[00:04:10] Speaker A: Pour le reste, Renaud Labrecq avait quand même d'autres dossiers intéressants, comme la semaine passée, l'histoire des policiers. Pas grand monde s'est revenu là-dessus, mais c'est-tu problématique, ça, à votre goût, le fait qu'il ait menti?
[00:04:21] Speaker B: Oui. Oui, oui.
[00:04:23] Speaker A: Vous avez demandé quoi? Vous avez demandé quoi à cet effet-là?
[00:04:26] Speaker B: C'est hier, dans la conférence d'après, que j'ai mentionné. Bruno Marchand a dit « Je vais ajouter une centaine de policiers ». Et actuellement, on constate clairement qu'il n'y en a pas eu 50 par année, et cette année, il n'y en a pas eu 50. Et on se rappelle tout le théâtre qu'il a fait, la pièce de théâtre, quand il faisait sa conférence à la presse, puis il demandait au gouvernement de payer. Mais finalement, Bonnardel, qui était le ministre de la Sécurité publique, il envoie un communiqué de presse à 12h45, juste cinq minutes avant sa conférence, pour lui dire que nous, on ne paye pas. Et finalement, il a dit, moi, je vais payer. Mais là, on n'a pas de policier. Puis l'autre élément, nous, on veut ajouter 25 autres policiers dans Saint-Roch.
pour augmenter la présence policière et surtout la lutte contre la drogue et les vendeurs de drogue. Donc là, encore une fois, c'est toutes des annonces, des annonces à gauche à droite, puis quand on regarde le bilan des réalisations, c'est zéro, zéro, zéro. Parce qu'il a dit zéro itinérance, son bilan c'est zéro.
[00:05:26] Speaker A: — Mais là, sur le nombre de policiers, il a menti, là.
[00:05:30] Speaker B: — Bien, il a pas eu... —.
[00:05:32] Speaker A: Il a menti, oui ou non ?
[00:05:34] Speaker B: Ben, il a menti il y a 10-50, il n'a pas de 50.
[00:05:37] Speaker A: Ben, il n'en a même pas 50, il n'en a même pas 10.
[00:05:39] Speaker B: Non, c'est ça.
[00:05:40] Speaker A: Donc, a-t-il menti? Est-ce que tu es un menteur, oui ou non? A-t-il menti? Et doit-il s'expliquer?
[00:05:46] Speaker B: Ben, moi, je ne vais pas en.
[00:05:46] Speaker A: Marquer qu'il a menti.
[00:05:46] Speaker B: Oui, mais je ne voulais pas en.
[00:05:47] Speaker A: Marquer, parce qu'on est en campagne électorale.
[00:05:50] Speaker B: Ben, en fait, je suis dans la campagne électorale toujours respectueux. Une chose, il a promis 50, il ne l'a pas livré. C'est toujours de même. Il promet, puis il ne livre pas. Ça là, c'est sa signature claire.
[00:06:02] Speaker A: Les gens trouvent que vous manquez de vitamine.
[00:06:05] Speaker B: Non, non, non. Moi, je suis respectueux, Dom. Moi, je suis un gars respectueux. Je n'ai pas obligé de prendre doutes, débarras, mentir, tout ça. Les gens le comprennent. Les gens sont intelligents à comprendre qu'il a promis et il n'a pas livré. En fait, ce n'est pas sa première promesse qu'il ne livre pas. Il a promis plein d'affaires pour la Ville de Québec. Il n'a rien livré. Et actuellement, si on remarque, il fait sa campagne contre lui-même. Il annonce des affaires qu'il n'a pas faites. On dirait qu'il y avait Bruno Marchand, qui était maire, 4 ans, qui n'a rien livré. Puis là, lui, en campagne, il faut qu'on fasse ci, il faut qu'on fasse ça. Qu'est-ce qu'il a fait pendant 4 ans pour livrer ce qu'il annonce aujourd'hui?
[00:06:41] Speaker A: Vous, qu'est-ce que vous allez faire pour combler l'écart de 7 points avec Marchand?
[00:06:45] Speaker B: Ah bien, notre programme est sorti. Les gens vont regarder le programme. On va continuer à parler de notre programme. On va continuer à faire la campagne électorale. On va faire des porte-à-porte, on est sur le terrain, et je peux dire, d'homme, là, je suis sur le terrain régulièrement. Moi, j'adore faire le terrain. J'adore aller voir le monde. et on rencontre plein de monde, et c'est comme ça, une campagne électorale.
[00:07:06] Speaker A: Il y a beaucoup de médias sociaux aussi, Twitter, il y a des vidéos. Allez-vous vous ajuster à cet effet-là? Il me semble que ça ne fait pas que 2025 comme campagne, non?
[00:07:17] Speaker B: Oui, on en fait, et ça va venir quelques vidéos aussi qui s'en viennent.
[00:07:21] Speaker A: Mais c'est dans un mois qu'on vote pour le vrai, même que le vote par anticipation. C'est dans trois semaines. Trois semaines.
[00:07:28] Speaker B: Oui, trois semaines. Oui, oui.
[00:07:30] Speaker A: Avez-vous un sentiment d'urgence un peu?
[00:07:33] Speaker B: Non, non, on continue, en fait. Nous, là, ça fait quand même plusieurs mois que je fais du terrain, là. Et c'est pas aujourd'hui qu'on fait la campagne. On a commencé, on est présents sur le terrain. Et je suis allé partout, puis on continue. Puis les candidats qu'on a, là, ils font des porte-à-porte régulièrement. Et ça, c'est une présence importante. Puis je peux te dire que sur le terrain, ça va très bien.
[00:07:55] Speaker A: Les dossiers de Renault, c'est explosif, là. Vous les utilisez pas beaucoup.
[00:08:00] Speaker B: Ben on l'utilise pas beaucoup, ben il y en a déjà pas mal, pis on l'utilise de temps en temps. Lorsqu'on parle aux citoyens, on l'utilise.
[00:08:07] Speaker A: Moi, mais vous, comme chef, on vous voit pas avec ces documents-là. Par exemple, sur la police, vous auriez pu aller avec un lutrin devant le poste de police, dire il a menti, c'est pas vrai ce qu'il a dit.
[00:08:20] Speaker B: Hier, à la conférence d'après, j'en ai pensé. Hier, en passant, hier, pas plus loin qu'hier, elle m'a dit, j'en ai parlé, puis on va continuer à en parler. Puis l'autre chose, il y a des débats qui s'en viennent. Il y a à peu près cinq débats qui s'en viennent. On a tant de masse d'en parler.
[00:08:36] Speaker A: Puis, sur ces dépenses-là, juste pour terminer, donc, vous ne faites rien avec ça. Vous lui demandez peut-être de s'expliquer.
[00:08:44] Speaker B: Il faut qu'il réponde. Il faut qu'il réponde. Il faut qu'il justifie ses dépenses. Pourquoi il a dépensé cet argent-là? Pourquoi surtout qu'il l'a réclamé? C'est questionnable, ces dépenses.
[00:08:54] Speaker A: Laquelle est la plus questionnable des dépenses que vous avez entendues?
[00:08:57] Speaker B: En fait, c'est plein de dépenses. Il en avait pour 23 000. Quand il est allé au Saguenay pour s'entraide, pourquoi il a chargé? Quand il a fait des exécutés à Québec, pourquoi il charge dans le compte de dépenses? Il en a plein. Alors ça, il faut qu'il justifie, il faut qu'il parle.
[00:09:15] Speaker A: Il doit-il rembourser?
[00:09:16] Speaker B: Pardon?
[00:09:17] Speaker A: Doit-il rembourser?
[00:09:19] Speaker B: Ben, s'ils sont pas justifiables, absolument.
[00:09:21] Speaker A: Qui va déterminer si elles sont justifiables ou pas? Très certainement pas lui, parce que c'est lui qui a dépensé, là.
[00:09:27] Speaker B: Ben non, c'est pas lui qui va déterminer.
[00:09:29] Speaker A: Donc, le vérificateur général, c'est qui qui doit enquêter pour dire à un marchand, tu rembourses le cas échéant?
[00:09:35] Speaker B: En fait, il y a le... Ces dépenses-là sont... Parce que ceux qui ont approuvé ces dépenses-là doivent justifier pourquoi ils l'ont approuvé. La même chose quand... OK, donc vous.
[00:09:45] Speaker A: Demandez au directeur général de vérifier?
[00:09:48] Speaker B: Pas le directeur général.
[00:09:50] Speaker A: C'est qui?
[00:09:50] Speaker B: Le directeur général de la ville, oui.
[00:09:52] Speaker A: C'est le contrôleur, oui. Il y a un contrôleur aussi à Villeneuve.
[00:09:54] Speaker B: Oui, oui. Ceux qui ont prouvé les dépenses.
[00:09:56] Speaker A: Donc vous demandez... J'essaie juste de comprendre votre point juste avant de aller à M. Villeneuve. Vous demandez qui à quoi? Ça se fait quatre fois que je vous le demande?
[00:10:05] Speaker B: Pour commencer, je demande à Bruno Marchand de justifier ses dépenses.
[00:10:11] Speaker A: Mais il ne justifiera pas!
[00:10:12] Speaker B: Moi, je le demande. On va voir ce qu'il va faire.
[00:10:15] Speaker A: OK. S'il ne fait rien, vous allez faire quoi?
[00:10:18] Speaker B: Bien, on va continuer là-dessus. On va demander après de faire les vérifications. Mais il faut que lui justifie publiquement ses dépenses.
[00:10:26] Speaker A: OK. M. Ahmad, merci beaucoup. Merci. Au revoir.