Episode Transcript
[00:00:02] Speaker A: More alive! Oh Max! Max Truman, comment ça va?
[00:00:26] Speaker B: Ça va bien. Ça va bien. Vous autres?
[00:00:29] Speaker A: Très de bonne humeur. Je suis allé à pratique du Canadien hier. Je fais des câlins à Youpi. J'ai vu... Hier, là... Parce qu'ils ont pas fait le party à Québec, mais en fait, il y a eu des révélations quand même. Pis ils sont amusés, les gars, ils ont joué des karaokés dans un bar de Québec. Ils ont bien mangé, bien bu. Ils sont allés jouer au golf pas loin de Lac-Beauport. Là, ils font un genre de retraite. Mais j'ai vu hier la discipline de Saint-Louis. Je te dirais que c'est quasiment lui qui m'impressionne le plus, quoique voir Hudson, Demidov. la virvoileté avec Caulfield, c'était impressionnant au Centre Vidéotron. Mais l'autorité de ce gars-là, l'autorité de Saint-Louis, ça m'a impressionné. Et de voir ça de proche en pratique, moi j'ai adoré ça hier.
[00:01:12] Speaker B: Puis, tu sais ce que j'aime, c'est que Saint-Louis respecte ses gars pareil. C'est pas une autorité de soldat. C'est pas une autorité, tu fais ce que je te dis puis ferme ta gueule.
[00:01:19] Speaker A: C'est pas comme Mike Heenan des années 80.
[00:01:22] Speaker B: Exact. On n'est plus là. Je pense que ce respect-là est plus grand et plus évocateur. Martin Saint-Louis, Kantios, Jeff Gorton, tout le monde est espoiré d'aller jouer au golf à la même place. On avait ciblé le golf La Tempête, on a parlé aux joueurs et on a convenu de se séparer. Les joueurs sont allés jouer au terrain de golf de La Faune, qui n'est pas un top terrain, selon qu'on m'a dit.
[00:01:45] Speaker A: À côté de chez nous. C'est à côté de chez nous.
[00:01:47] Speaker B: Les joueurs sont allés jouer là, puis le staff, puis la direction est allé jouer au Golfe de la Tempête, parce qu'en parlant avec les joueurs, les joueurs ont convenu que c'était peut-être mieux pour le team bonding d'être là, juste les joueurs ensemble, puis crois-moi, ça a team-bondé là, au Golfe de la Fonde, les gars du Canadien ont eu du plaisir, puis les dirigeants sont allés à la Tempête, puis tu parles de soirées karaoké, hier, les joueurs sont allés dans une soirée poker casino aussi, entre eux, super cool, les gens qui travaillaient là n'avaient pas le droit de prendre de photos et d'autographes, ont vraiment apprécié le moment, avec les joueurs, ça a l'air que la plupart étaient cool.
[00:02:21] Speaker A: À quelle place? On patine ça un peu?
[00:02:24] Speaker B: Je vais juste pas nommer l'endroit parce qu'on m'a demandé de pas nommer l'endroit.
[00:02:29] Speaker A: Ben donne le nom du restaurant qu'il y a juste à côté. On va s'arranger avec le reste.
[00:02:35] Speaker B: Je vous laisse faire ce que vous voulez, ok? Mais moi je n'irai pas là. Mais c'est juste que je pense que les Canadiens ont été généreux, ont connecté avec les gens de Québec. Max, c'est le fun à voir.
[00:02:44] Speaker C: Les Canadiens, cette semaine, ont définitivement à jamais enterré Nordique. Tu sais, quand on enlève une piscine sur un terrain, ils ont mis de la terre, ils ont semé du gazon, ça paraît plus qu'une piscine. Ils ont enterré Nordique.
[00:02:56] Speaker A: Il reste juste la plongeoire à enlever puis ça a été dévissé.
[00:02:59] Speaker C: Oui.
[00:03:00] Speaker B: Mais tant mieux. Avez-vous une petite émotion nostalgique en disant « Voyons donc, ça n'a pas de sens, ils ne devraient jamais enterrer les… » Pas du tout. Zéro.
[00:03:08] Speaker C: Zéro, zéro, zéro. Ils sont arrivés ici, ils se sont rendus compte que c'était leur marché maintenant. Le centre Vidéotron rempli pour des pratiques. Ils ont foulé le stade de la revente à 3000$ pour un match hors concours. Sincèrement, le Canadien est arrivé ici et ils se sont rendu compte «Who's your daddy?» Ben c'est nous autres.
[00:03:28] Speaker A: Les petits gars et mes petites filles faisaient affaire à faire des câlins avec Youpi. J'ai vu ça hier.
[00:03:32] Speaker B: Mais c'est-tu plat que vous ayez eu un match? « C'est-tu plate que vous ayez eu un match plate rempli de bagarres? » Parce que la ministre pis le gouvernement, la bagarre, on aime pas ça pis ça devrait pas faire partie du hockey. « C'est plate que vous ayez eu un match plate! » Ouais.
[00:03:47] Speaker A: Hey, ça a droppé le Mythen hier aussi, pas pire. Je sais pas si t'as vu ça avec le lightning. Moi, je veux rien contre les bagarres. C'est les coups de cochon. T'sais, le coup de cochon de Cousins, là, pis Saint-Louis a bien fait de sortir hier, d'ailleurs. C'était un coup de sans-génie, ça.
Des tentatives de blessés, on le dit pis on le répète, pis je sais qu'il va y en avoir encore pareil, même si on le répète. Moi je trouve ça idiot. Protégez-vous Édouard, vous avez une job, vous habitez une famille, vous avez des enfants, c'est quoi l'affaire? Protégez-vous.
[00:04:16] Speaker B: Je suis d'accord avec toi. Je faisais un peu de sarcasme. La bagarre fait partie de la culture du hockey.
[00:04:21] Speaker A: Je la connais pas sur elle, le charret.
[00:04:22] Speaker B: Exactement. Parle à des anciens de la LNH ou des gars qui jouent dans la ligue. Ils veulent que les bagarres restent parce qu'au final, ça impose un genre de code de conduite à l'interne et ils sont convaincus que la ligue est moins dangereuse grâce à ça. Les coups de salaud, c'est autre chose. Et ce qui me fait peur, c'est que les McEwan, les Sebrango puis les Yenneck, qui ont donné ces coups de salaud-là, mais ils pourraient peut-être jouer demain, quoique ils ont joué hier, puis ils avaient joué aussi mardi. Ça fait que ça se peut qu'ils ne jouent pas demain. J'espère qu'on n'aura pas une fois pour le dernier match préparatoire au Centre Bell entre Canadien et sénateur. Ça doit servir de préparation à la saison. C'est le dernier match. J'espère qu'on n'aura pas une autre fois. Mais cela dit, de voir le Canadien se tenir, de voir les gars défendre leur coéquipier, ce qu'ils ne faisaient pas il y a trois ans, quand il y avait Kayshawn Montambo et Jeff Petrie. Ça fait du bien à voir, on va moins se faire brasser cette année.
[00:05:13] Speaker A: Exact. Donc est-ce à dire que Jack Eye doit avoir un A définitif? Est-ce qu'il y a un A définitif?
[00:05:21] Speaker B: Il faut pas, pis ça c'est comme le talk in town au niveau sportif cette semaine. Jackal est tellement utile qu'on devrait lui laisser, lui mettre un A de façon définitive.
[00:05:31] Speaker A: Non, non, non.
[00:05:31] Speaker C: Ça c'est du fafane de mon regard.
[00:05:32] Speaker A: C'est ça, on lève le pied. Juste le fait qu'il y ait un job devrait dire merci, mais c'est pas un A. Mais il est aimé, il a des chandails de Jackal. On se trompe pas, mais juste modérer un peu. La modération a bien meilleur goût.
[00:05:45] Speaker B: Ben oui, il y a certains soirs où on l'habillera même pas Jackaille parce que c'est le numéro 6, je pense qu'il est devant «strouble» clair et net. Mais quand tout le monde va être en santé et qu'ils vont avoir un match plus talent et moins physique à l'orange, je pense qu'on va laisser Jackaille de côté. Puis un gars qui a un «A» sur son chandail, tu le laisses jamais de côté. Jamais, jamais, jamais. Donc tu sais, bravo Arbery Jackaille, on t'aime, t'es meilleur que l'année passée, etc. Mais calmons-nous dans le fanatisme sportif royalo-québécois.
[00:06:10] Speaker A: Son fringue, est-tu bon? Peux-tu statuer là-dessus ce matin?
[00:06:14] Speaker B: Il est-tu bon? Après ça, pose tes autres questions, mais oui, il est bon. Ça, on se tait dessus, je pense.
[00:06:19] Speaker A: Que tout le monde est d'accord. C'est-tu un Joshua Roy avec un X dans le nom de famille? C'est-tu un autre Joshua Roy, c'est-à-dire un gars qui est assis sur sa clôture? Joshua Roy, on l'aime, mais un moment donné, il va se rendre compte qu'il va devoir être échangé. T'en dis quoi?
[00:06:33] Speaker B: Les deux sont entre deux calibres, mais pour des raisons tellement différentes. Roy a le talent brut inné pour jouer en haut, mais il n'y a pas le reste. Jacky a tout le reste, mais il a un talent limité. Il est bon, mais si on pouvait faire un joueur avec les meilleures qualités des deux, C'est le premier trio de mai matin. Mais Jackaille est en train de faire sa place. Je pense qu'elle fera pas cette année. Ça se peut, mais je pense que Florian Jackaille, ça va encore devoir attendre un peu. Tandis que Georges Choiroy, il l'a perdu. Il va rencontrer la direction avec son agent ou son agent va le rencontrer sans lui. Puis s'il aime pas ce qu'il entend, ils vont demander à être échangés. Je veux dire, on n'est pas à la même place. C'est pas le même genre de personnes. Le seul fait qu'ils les rassemblent, c'est d'être près d'une place dans la LNH. Mais c'est tellement deux cas différents.
[00:07:19] Speaker A: Coupe du Monde, Montréal a dit non. Montréal est une no fun zone, ils disent non baseball, sans vraiment le dire. Montréal embarque pas, j'ai l'impression même que la mairesse qui s'en va, elle serait quasiment contente de voir la FA partir. La FA partira pas, ils ont signé à long terme. Mais on dirait que c'est une no fun zone, c'est une zone, une grosse zone grise. Ils ont dit non vraiment à Coupe du Monde?
[00:07:41] Speaker B: C'est quoi le problème? Le problème, c'est que le poids médiatique, puis les gens, puis le poids politique, puis tout, ça pèse sur ne pas subventionner le sport. Au Québec, en général, mais encore plus à Montréal. Fait qu'ils prennent plus de risques. Comme les Kings à Québec, ça a tellement été mal reçu. Puis c'est un peu là que la CAQ s'est mise à dégringoler. Là, ça avait beau être dix fois moins cher, ça avait beau être... C'était même pas un chèque que la Ville devait faire. La Ville de Montréal devait strictement donner son accord pour collaborer au niveau logistique et transport. That's it, that's all. La Ville, de son côté, elle évaluait que ça écoutait 600 000 $ en policiers, mettons. Et du côté du CF Montréal, puis de la FIFA, puis de la MLS, on disait non, non, c'est 300, 350 000. Donc, pour une petite somme comme ça, la Ville a dit, nous, on peut pas collaborer. Et le résultat, c'est qu'il y a eu 63 villes d'hommes en Amérique du Nord, le Mexique, le Canada, les États-Unis, qui ont dit oui, on veut avoir le camp de base d'une équipe pendant la Coupe du Monde. Il y a eu des négociations avec l'Angleterre, les Pays-Bas et la France, mais parce que la ville de Montréal a refusé de signer pour dire oui, on va collaborer. Mais il y a 62 villes qui vont se battre pour avoir une équipe, puis il y en a juste une qui est éliminée du processus, puis c'est Montréal. Moi, j'en reviens pas.
[00:08:55] Speaker A: Qu'est-ce que ça dit, ça? Qu'est-ce que ça dit sur Montréal? Qu'est-ce que ça dit sur nous?
[00:09:01] Speaker B: Qu'On n'aime pas prendre des risques ou défendre des idées qui ne sont pas populaires. On a toujours dirigé par sondage au Québec, autant au municipal qu'au provincial, on regarde le vent, il va dans quel sens, puis on fait juste se mettre dans le vent, poursuivre le courant du vent, puis je ne te parle pas de vent dominant, je te parle juste de... On n'aime pas... aller à contre-courant et dire non, vous avez tort, ça c'est une bonne idée et on va prendre ce risque-là parce que ça va faire rayonner Montréal. On ne veut pas changer les opinions, on ne veut pas prendre notre courage, on veut juste aller dans le sens facile.
[00:09:36] Speaker A: On manque d'audace.
[00:09:37] Speaker B: Exactement. On manque d'audace au Québec pis c'est pas cher. Les gens de la ville, autant Luc Rabouin qui se présente, qui est dans le parti de Valérie Plante, que Soraya à Montréal, on n'arrête pas de détourner le débat depuis lundi, depuis que l'histoire est sortie, en disant « la Coupe du Monde c'était 600 millions, 300 millions, on l'a fini ça. » Les matchs de la Coupe du Monde, on l'a digéré. Là, c'était 300, 350, 400 000 pour avoir une équipe de France avec des médias ou une équipe anglaise pendant trois semaines à Montréal. On aurait fait un événement public, mais comme on n'avait pas la date précise, parce qu'on sait même pas c'est quoi le calendrier, puis le triage n'est pas fait, bien la ville a fait « Ah, ils étaient pas capables de nous le confirmer. » C'est juste ça.
[00:10:14] Speaker A: – « Accéloseur », ça aurait été la base d'entraînement, mettons, de la France au stade Saputo. Le serment, parce que là, c'est un chantier de construction, le gros cendrier. Mais c'est vrai, pareil. C'est vrai. Maudit que c'est décourageant.
[00:10:27] Speaker B: Ça me désole. Et c'est pas parce qu'on rit que c'est drôle. Ça me désole.
[00:10:29] Speaker A: Faudrait que je me raccroche au soccer tranquillement, mais si, qu'il ne vieillit pas. J'ai marqué la Ligue des champions cette semaine de Manchester City qui jouait. Il y a trop de sport. Avec le base au travers, ça revole. La NFL, la NBA. qui a commencé hier hors concours d'Arabie Saoudite, je pense. Non, c'est... On manque de temps.
[00:10:49] Speaker B: Non, mais Ligue des champions, en plus, on est dans la phase de groupe où il y a des matchs. C'est pas un match ou deux, c'est huit matchs. Puis la balle hier soir, quelle bonne soirée de balle. Surtout une bonne après-midi de balle. L'après-midi de balle était exceptionnel. Fait qu'il y a du sport partout. Au moins, on est divertis.
[00:11:05] Speaker A: Yankees-Jays, pour finir. Yankees-Jays, tu prends pour qui?
[00:11:09] Speaker B: Je vais prendre, écoute, je prie entre deux idées. Je vais prendre pour les Jays, juste parce que ça fait parler plus, pis je veux qu'on parle de sport. Les Jays qui se rendent loin en série, ça fait parler le Canada. Rendez-vous loin. Même si je prends pas pour les Jays, j'aimerais que les Jays passent pour qu'on en parle.
[00:11:27] Speaker A: Je comprends très bien ça. Merci beaucoup, Max. Bon week-end.
[00:11:30] Speaker B: Yes, aussi, salut Don.
[00:11:31] Speaker A: Salut, bye. Tu prends-tu pour les Jays?
[00:11:34] Speaker C: Je pense que oui. Je pense que je prends pour les Jays.
[00:11:38] Speaker A: C'est moi que je suis seul à prendre pour les Yankees, avec le chum Phil Mania qui s'en vient d'ailleurs.
[00:11:41] Speaker C: Ça va être à suivre parce que peut-être que je vais, comme je te le disais le matin, m'asseoir devant la game et je vais dire, finalement, je prends pour les Yankees.
[00:11:48] Speaker A: Fais-tu quoi, Don?
Les Yankees éliminés, les Jets passes, tu sais quoi? Je suis content. Je suis content pour les fans, je suis content pour le pays. C'est pas comme les Red Sox. Si les Red Sox avaient gagné hier, j'aurais eu une phase de bœuf, je serais content quand même.
[00:12:03] Speaker C: Je trouve ça bon ce que dit Max parce que la semaine passée, c'est un peu ça que je me disais avec les Blue Jays en série. C'est un peu comme les Raptors. Souviens-toi quand les Raptors allaient loin en série puis qu'ils sont rendus jusqu'à la fin puis qu'ils ont fini par gagner. À quel point le Canada était basquet.
[00:12:16] Speaker A: Ils sont venus ici T'étais venu, toi, pendant la pratique?
[00:12:20] Speaker C: Effectivement, je me souviens qu'il était venu ici.
[00:12:22] Speaker A: Au gymnase, j'étais allé, moi. C'était la folie, là. C'était la folie. Puis il y a un buzz, maintenant, résiduel de ça, avec le basket rouge et or, qui est excellent. Ils ont gagné le championnat canadien.
[00:12:31] Speaker C: Ouais, le basket rouge et or, puis en plus, c'est tellement un beau gymnase, un beau court de basket.
[00:12:38] Speaker A: Et le niveau de basket au rouge et or est très élevé. Excusez-moi, c'est tout un show pour vrai, là. C'est juste qu'à un moment donné, on s'endort dans les cinémas, on aimerait ça trouver de l'énergie. En parlant, on s'en va à la bière en revenant. On réitère l'invitation. Venez nous voir. Même si vous n'avez pas de ticket, vous pouvez wirez pareil quand même au kiosque de Radio X. Dimanche pour le tailgate. On va se serrer la pince et on va se jaser. Mais c'est sold out pour les nananes. Mais ça va être le fun, le Rouge et Or. Presque tous les animateurs sont là.