DÉDÔMISEUR: C'est une perte TOTALE DE CONTRÔLE!

October 03, 2025 00:12:44
DÉDÔMISEUR: C'est une perte TOTALE DE CONTRÔLE!
Maurais Live
DÉDÔMISEUR: C'est une perte TOTALE DE CONTRÔLE!

Oct 03 2025 | 00:12:44

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[00:00:00] Speaker A: Le cornet à deux boules de Frank le dédomiseur. Le cornet à deux boules de Frank le dédomiseur. [00:00:15] Speaker B: La musique, la bière, le foot, les couleurs, moi j'aime faire un peu un homme de coeur, un homme de culture. [00:00:24] Speaker A: Les pommes. [00:00:24] Speaker B: Les pommes, ok. Les pommes, on va aller faire de la peinture, Dan et moi d'ailleurs en fin de semaine, on va partir. [00:00:31] Speaker A: On va aller chez Ceramique Café, on se fait une tasse. [00:00:33] Speaker B: On se fait une tasse, on se rend dans le parking, on va la mettre à poubelle. [00:00:38] Speaker A: Moi je dis que je suis pas. [00:00:39] Speaker B: Bon avec mes mains. [00:00:40] Speaker A: Comme nos cartes d'hôpital. [00:00:41] Speaker B: C'est dégueulasse. [00:00:42] Speaker A: Vous dites ça, moi je pense que j'ai de quoi à filmer. Si jamais vous faites ça, Dan et Dom font une tasse au céramique cassé. [00:00:48] Speaker B: Ça se peut que ça arrive. [00:00:49] Speaker A: Moi je pense qu'il y a un Facebook live à faire avec ça ou quelque chose. [00:00:51] Speaker B: Comment ça va mon cher Frank? [00:00:53] Speaker A: Ça va très bien. [00:00:54] Speaker B: Comment ça que tu surfes un peu sur l'histoire de Renaud puis les shenanigans d'un maire très arrogant. Très arrogant, très péteux. [00:01:02] Speaker A: Ben c'est ça, moi je trouve qu'au-delà des faits, ce qui parle le plus souvent chez les gens, c'est leur réaction. Je te disais avant qu'on rentre en onde, si tu me reproches quelque chose, si ma première réaction c'est d'être ultra sur la défensive, limite un peu agressif, tu vas te dire « bon, je pense que j'ai raison d'y reprocher ce que j'ai à lui reprocher ». Tu n'as rien à te reprocher en général dans la vie du dégoûté. On va passer un autre appel. Avez-vous quelque chose d'autre à me parler ce matin? On a des choses plus importantes à jaser, etc. Il y a une manière de réagir. Et je pense que ça, c'est assez... En tout cas, les extraits que j'ai entendus, je n'ai pas tous vu parce que je n'étais pas là non plus. Mais ce que j'ai entendu, ça montre quelqu'un qui n'est pas très à l'aise. L'expression Marie-Antoinette qui a été utilisée, c'est dans le langage commun pour décrire quelqu'un qui est déconnecté. [00:01:48] Speaker B: C'est un symbole. [00:01:49] Speaker A: C'est un symbole, on pourrait en prendre d'autres, mais celui-là, je pense, parce qu'il parle au monde, à cause de la fameuse histoire de Marie-Antoinette, à la veille de la Révolution française, qui aurait supposément dit qu'est-ce qui se passe, pourquoi il y a des gens qui manifestent en bas, et sa servante, ou la personne qui est là, lui dit, c'est parce qu'ils ont faim, ils n'ont plus de pain. Puis elle dit, s'ils n'ont plus de pain, pourquoi ils ne mangent pas de la brioche? Ben c'était, ça les illustre, cette aristocratie-là en fin de règne qui est déconnectée de la réalité. Fait que c'est depuis utilisé pour parler des politiciens qui sont déconnectés. [00:02:24] Speaker B: Est-ce que je suis allé à la disque? La réponse est oui. Mais est-ce que la culture de Québec en dépend? La réponse est oui. La culture de Québec. Hein? Si j'suis pas là, tout s'effondre, tout s'effoire. Robert Lepage n'existe plus. Bruno Pelletier, puis Safia Nolin, puis en fait une omelette, t'inquiète. Sylvain Lelievre, t'inquiète, parti. Les moelos? Mais quel petit brou, c'est incroyable, incroyable. Je veux qu'on parle de, et tu veux parler donc de la une, qui sera pas très jasée aujourd'hui, parce que ça concerne peut-être plus le Canada anglais, la filière indienne et les faux étudiants. Ça concerne surtout l'Ontario, mais le Québec évidemment. C'est parti du Canada là. [00:03:04] Speaker A: Ben c'est qu'on sait qu'au Québec, il y a ça, il y a ce phénomène là aussi. [00:03:08] Speaker B: Les faux étudiants! [00:03:10] Speaker A: Ce qui est compliqué avec le dossier de l'immigration, c'est qu'il y a différents volets là-dedans. Bon, t'as les réfugiés, les travailleurs temporaires, les gens qui viennent sur des visas de travail plus de longue durée, et t'as les étudiants étrangers. Bon, ils ont commencé à resserrer la vis de ce côté-là, on commence un peu à comprendre pourquoi. Tu vois, ce qu'on nous dit, c'est qu'il y a plus de 47 000 étudiants étrangers, qu'en réalité, c'est pas des étudiants étrangers. Ils étaient là illégalement. Et c'est très drôle, dans l'article, la personne qui est responsable de ça, comme la sous-ministre, si tu veux, qui est responsable du dossier, a dit, on n'a pas encore déterminé s'ils sont illégals ou complètement illégals. Donc, en anglais, fully non-compliant or partially non-compliant. Excuse-moi, dans la vie, t'es illégal ou tu l'es pas. Quand t'es sur l'autoroute, si tu roules 150, dans une zone de 100 ou 90, t'es pas en semi-infraction, t'es en infraction. Fait que déjà là, ça montre une espèce de laxisme qui est... qui en dit long sur le reste, juste pour donner les faits aux gens. Donc on parle de 47 175 étudiants étrangers qui seraient au Canada de manière illégale, c'est-à-dire c'est une filière d'immigration qui est utilisée, notamment par l'Inde mais pas que. Donc moi les chiffres que j'ai c'est à peu près la moitié qui viennent de l'Inde, il y en aurait pas loin de 5000 qui viennent de Chine et Après ça, c'est d'un peu partout. Donc, clairement, il y a des pays qui utilisent des failles dans le système canadien, le laxisme qui est là depuis Trudeau, pour rentrer sur le territoire, finalement. Et qu'est-ce qu'ils font sur le territoire? Ben, ils font pas ce qu'ils ont dit qu'ils allaient faire. [00:04:49] Speaker B: Je sais pas ce qu'ils font. La filière indienne, entre autres, à Barrie, au collège fréquenté par mon plus vieux. Collège de business de l'automobile. Je suis allé. Honnêtement, j'étais le seul de blanc, pour vrai. Ça saisit. On vit pas ça au Québec. Même à Montréal, on vit pas ça. Faut vraiment le vivre. C'est des Indiens de l'Inde. Puis je dois encore le rappeler. Bon, Indiens, Inde, ok, parfait. Mais ça coûte 10, 12, 15 dans les logements. Ça va pas à l'école. [00:05:23] Speaker A: Ça fait quoi? Je vais vous donner des chiffres qui sont saisissants. En 2024, on dit qu'il y a 125 000, j'arrondis, 125 000 personnes qui sont rentrées dans le cadre de cette filière-là. C'est-à-dire qu'il y a 125 000 personnes qui sont rentrées supposément pour être des étudiants étrangers, venir dans les universités canadiennes, les collèges canadiens. Y'a eu 9000 enquêtes sur des cas de fraude par mois. En 2024. [00:05:55] Speaker B: Ils sont débordés. [00:05:56] Speaker A: Par mois. Et la conclusion qu'on aurait, c'est qu'il y en a pas loin de 50 000, 45 000, donc le tiers, si tu veux, un peu plus que le tiers, qui sont en irrégularité. Clairement, quelque chose qui marche pas dans le système, c'est clairement... Si c'était 300, tu dirais, il y a toujours du monde qui se confile. Là, c'est pratiquement un peu plus que le tiers. [00:06:16] Speaker B: C'est stade des Blue Jays, plein, notamment et surtout d'Indiens, qui ont dit de manière mensongère, je m'en viens étudier les mathématiques à Mississauga, je m'en viens étudier le business à Barrie, qui ne se présentent pas à l'école et qui sont dans la nature. [00:06:33] Speaker A: Et il y a de la fraude à travers de ça qui est criminelle. Ce qu'on comprend dans l'article et dans d'autres que j'ai lus, parce que le sujet je trouvais extrêmement intéressant, on parle de fausses lettres d'acceptation dans certains établissements. qui ont été signés par des gens qui étaient non autorisés à le faire. On parle d'agents non autorisés via, dans l'autrement dit, des passeurs qui sont dans un réseau et qui font de la fausse documentation. Un peu comme pendant la COVID, il y en a qui signaient des faux tests dans certains pays et qui garantissaient que tu étais négatif, mais tu n'avais jamais posé de test. [00:07:09] Speaker B: Ok, donc quelqu'un... prenons un exemple d'une université quelconque qu'on donne au hasard, juste pour bien illustrer, j'aime ça quand c'est concret. Université d'Oshawa, mettons. Ça existe-tu? [00:07:19] Speaker A: Je sais même pas. [00:07:19] Speaker B: Mettons, on parle, ok. Prends-la en tête de lettre, super facile. Les imprimantes, là, d'après moi, ok, parfait. En tête de lettre... avec une structure de lettre professionnelle. [00:07:30] Speaker A: Exact. [00:07:30] Speaker B: Écrite par AI. Signé Peter Thompson. Principal ou Dean of the school, whatever. Department of business. OK, parfait, il y a sa lettre. Tu t'en viens. Let's go. C'est ça que tu dis? [00:07:45] Speaker A: C'est ça que je dis, exactement ce que je dis. On parle même dans les différents articles sur le sujet qu'on parle que des collèges, en réalité, des établissements, c'est des établissements fantômes. Les gens arrivent avec des papiers Pis ils sont inscrits dans une école qui n'existe pas. [00:08:00] Speaker B: Mégafraude! [00:08:01] Speaker A: Ah non, y'a un système de fraude là-dedans. [00:08:04] Speaker B: Comme un prince à New York, hein? I'm going to the University of the United States. T'en souviens? Donc des écoles qui existent pas. [00:08:13] Speaker A: Des écoles qui n'existent pas ou des diplômes qui n'existent pas. Il y a ça aussi, autrement dit, on promet des accréditations à des étudiants étrangers. Parce qu'il faut comprendre qu'eux payent le gros prix. Quand tu viens au Canada et que tu es un étudiant étranger, mettons, Pauline Marois le disait il n'y a pas longtemps, le danger pour les établissements universitaires québécois, c'est si tu coupes trop, ils vont être dans le trou et pas à peu près. Parce que les locaux payent un prix ridicule. [00:08:37] Speaker B: On augmentait d'un prix le frais de scolarité. Ça, c'était le raisonnement d'ailleurs qu'on avait contre les carrés rouges. [00:08:43] Speaker A: C'est la conséquence. C'est clairement la conséquence. Les locaux payent pas le prix d'une vraie éducation. Ce que tu fais, c'est qu'ils se revirent de bord, puis ils ont l'incitatif après de se dire, on va aller chercher des étudiants étrangers, eux vont nous payer 25-30 000 par année pour ce que l'autre paye 3 000. [00:08:58] Speaker B: Le petit tremblé paye pas assez, c'est pas grave, l'Algérien va payer trop. [00:09:02] Speaker A: C'est un peu ça. Et là, on se retrouve avec des gens qui, en gros, ont payé le droit de rentrer sur le territoire, si tu veux, mais ils se présentent pas à l'école. C'est, c'est, c'est un... — Ils bisounent quoi? [00:09:12] Speaker B: On le sait pas! [00:09:13] Speaker A: — Ils vont chauffer des camions. [00:09:14] Speaker B: — Entre autres, sûrement. [00:09:15] Speaker A: — Entre autres. Et pourtant, c'est pas parce qu'il y a pas de répression là-dessus, là. Pour les fraudeurs, là, je suis allé voir sur le site du gouvernement du Canada, tu t'exposes à une interdiction de rentrée... Si tu te fais pogner, tu t'exposes à une interdiction de rentrée au pays pour 5 ans, Poursuites pénales pouvaient aller jusqu'à 1,5 million de dollars selon la circonstance si t'es pogné par les agents de services frontaliers du Canada pis que t'as des enquêtes d'expulsion, finalement. C'est pas que si tu te fais pogner y'a pas de conséquences, ils sont pas capables d'appliquer la loi. C'est souvent ça le problème, c'est qu'il y a des lois, il y a des règles, mais ils sont débordés par la quantité de demandes, puis aussi par probablement une certaine désorganisation. Si je finirais là-dessus, ce qui m'a le plus marqué dans l'article du National Post, c'est qu'on nous dit que La principale... parce que comment ils ont fait pour s'en rendre compte qu'il y a 45 000 personnes qui fraudent? Oui, il est nommé l'enquête par mois, mais essentiellement, parce qu'à un moment donné, il y a des universités qui appelaient pis ils disaient, c'est parce que j'ai 500 personnes d'inscrits pis ces personnes-là n'existent pas. [00:10:17] Speaker B: Non, non, non. Jaggi pis Jagmeet, ils sont jamais présentés. [00:10:19] Speaker A: On appelle au numéro de téléphone qui est dans le dossier, ce numéro de téléphone-là n'existe pas. Il y a un adresse courriel, ça fait erreur de distribution quand t'envoies un courrier. Ces étudiants-là n'existent pas. [00:10:32] Speaker B: En passant, Dan, quand tu disais qu'ils chauffaient des trucks, c'était plus une boutade qu'un gag. Il y en a un qui dit merci, Dan. C'est parce qu'on n'a pas l'information. On suppose que... C'est un gag, c'est une boutade. L'article ne dit pas ça. Ils sont dans la nature. « There's so much you can do », c'est parce que c'est un nombre de trucks limité. C'est vrai qu'on prend des trucks pour ça, c'est faire des étudiants illégaux. C'est un gag. Vous n'êtes pas obligés de prendre tout au prix de la lettre tout le temps. [00:11:01] Speaker A: Mais le gros point négatif de ça, c'est qu'il y a des gens qui sont venus vivre au Québec, ils ont rempli leurs demandes. Ils sont au Québec-Canada, ils ont rempli leurs demandes, ils sont en règle, ils travaillent, ils font leur shit, puis c'est eux autres qui vont payer le prix de ça un moment donné. Parce que là, on vient qu'à tout mélanger, puis on dit « Ah, les immigrants, l'immigration... » Ouais, mais là c'est un truc précis, c'est la filière. des faux étudiants, si tu veux. C'est pas nous autres qui l'inventent, ce sont les chiffres du gouvernement. C'est les chiffres du gouvernement, vous pouvez aller sur les rapports, tous les liens sont donnés d'ailleurs. [00:11:34] Speaker B: C'est une filière, comment qu'on pourrait décrire ça de manière très claire? M'attends si t'avais un livre. [00:11:40] Speaker A: Ben les français ils disent qu'il reste une passoire. C'est-à-dire que c'est un système... [00:11:45] Speaker B: Un système organisé, une corruption organisée. [00:11:47] Speaker A: C'est une forme de... [00:11:48] Speaker B: Il y a des complices là-dedans. [00:11:50] Speaker A: Ben clairement là-dedans il y a des gens qui commettent des actes illégaux. Remplir une fausse demande d'admission à l'université, faire signer ça par des gens, à quelque part c'est de la fraude à l'immigration, c'est très grave. On l'a dit, les peines reliées à ça, je sais pas c'est quoi pour ceux qui ont collaboré à frauder le système, mais il y a très certainement des conséquences judiciaires à ça. Puis c'est là que tu vois qu'ils ont perdu carrément le contrôle. [00:12:15] Speaker B: — Perdu le contrôle. Contrôle est totalement perdu. [00:12:17] Speaker A: Pis t'sais, je veux dire, c'est bien plate là, y'a peut-être bien des Français en ce moment ou des Suisses ou peu importe, des gens de partout qui voudraient venir vivre au Canada pis qui. [00:12:26] Speaker B: Pensent... Qui en payent le prix parce que le système est congestionné. [00:12:28] Speaker A: Ben oui, pis qu'eux pensent venir faire des études à l'Université de Toronto ou peu importe pis ils se disent, ouais, c'est parce que là je suis vu comme un fraudeur à cause de tout ce qui se passe. C'est malheureux, mais ça va être les conséquences pis c'est avec ça qu'on vit.

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