Bruno Marchand a LES PIRES DÉFAUTS DE TRUMP!

October 03, 2025 00:10:41
Bruno Marchand a LES PIRES DÉFAUTS DE TRUMP!
Maurais Live
Bruno Marchand a LES PIRES DÉFAUTS DE TRUMP!

Oct 03 2025 | 00:10:41

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[00:00:00] Speaker A: On va lui donner l'occasion de se défendre assurément. Le voici en direct, Renaud Labrecq. Salut Renaud. [00:00:06] Speaker B: Salut, bon matin les gars, ça revient. [00:00:07] Speaker A: T'es-tu dans ta binerie là, en train de biaiser? [00:00:10] Speaker B: Ouais, ouais, exactement, j'étais en train de faire une gag à Gary. Tu sais, de jouer avec les chiffres, le Paris-Ville c'est 517 et 517 citoyens qui sont très fiers d'être Paris-Louis. [00:00:20] Speaker A: OK. Vas-y avec ta défense. Il t'a quand même insulté et il a quand même dit que t'avais carrément menti. Ce que tu racontes, c'est un peu n'importe quoi, entre autres sur la police. Remets les pendules à l'heure ce matin. [00:00:32] Speaker B: Ouais, en réalité, si d'emblée mes propos sont mensongers ou sont pas factuels, on comprend indirectement que Bruno Marchand s'attaque à ses propres fonctionnaires parce que l'ensemble des documents proviennent de ses propres fonctionnaires. Donc à savoir, est-ce qu'il connaît les documents ou pas? Est-ce que les médias y avaient accès? Il y a plusieurs choses qu'il faut remettre en lieu avec les fameux frais de dépense, le compte de dépense. C'est une demande d'accès qu'on a faite à l'information, moi et Maxime, cet été. Et quelque chose que je vais vous apprendre là et qui va vous servir dans les prochaines chroniques et dans le futur pour votre show et pour vos collègues, c'est que l'ensemble des demandes d'accès à l'information, lorsqu'elles sont répondues aux demandeurs, sont publiées sur le site de la Ville de Québec. depuis juillet 2025. Les journalistes le savaient parce que les journalistes vont s'abreuver de ces informations-là. Tout était en ligne depuis juillet. On aurait pu se faire couper les uns sur le pied. [00:01:24] Speaker A: On aurait pu se faire scouper. [00:01:25] Speaker B: Voilà. Ils savaient, les journalistes le savaient que c'était là pis que ça traînait. Ils voulaient pas aller se mouiller pis ils voulaient pas prendre la balle au bond. C'est correct, on a attendu. Mais on aurait pu se faire scouper, on a joué nos cartes et ça l'a passé. L'ensemble des documents, l'ensemble des factures que j'ai présentées, c'est en voile à je veux vraiment qu'on s'attarde, vous autant les auditeurs en ondes ce matin que vous les collègues, les animateurs, que les prochains collègues qui vont parler après-midi et les journalistes, c'est que là, vous faites une distorsion pas volontaire, puis je comprends que la poutine municipale, c'est pas votre dada. Faut comprendre, Bruno Marchand a une allocation de 19 000 et des poussières par année pour ses dépenses, donc voyage, restaurant et tout. À ça, Bruno Marchand a réclamé 23 000 $ de plus de remboursement, donc il a lui-même payé, présenté la facture et s'est fait rembourser. Ces dépenses-là, parce qu'on entend des journalistes, pour ne pas la nommer, Mme Stéphanie Martin, mentionner que Régis Lavande, lui, a voyagé pour 17 000. Oui, oui. Mais le 23 000 et le 19 000 ne comprend pas tout ce que la Ville paye en voyage pour lui. [00:02:29] Speaker A: En plus. [00:02:30] Speaker B: Comprenez-vous? En plus! En plus, il y a le 19 000 de l'allocation, il y a le 23 000 qui a réclamé, et la Ville, j'en avais parlé l'an passé, et j'en reparle ce midi avec les faits et les documents à l'appui avec JC, la Ville a payé pour plus de 100 000 $ de frais de voyage à Bruno Marchand. [00:02:48] Speaker A: C'est ça, on les voit ça, les décisions. Puis on en parle de temps en temps ici. Je vais donner des exemples. Quand il est allé à Paris et tout ça, il y a un montant qui est dévolu avant le voyage, qui est adopté en conseil. Et ça dit, nous, on gèle, mettons, une dépense de 8 000 $ pour le prochain voyage du maire à Namur, en compagnie de tel, tel, tel conseiller ou fonctionnaire. Ça, ces montants-là, Tu vas en faire l'addition et la révélation ce matin. Mais ça, c'est dans les décisions, dans les sommaires décisionnels, ça. À la ville, exactement. À la ville. [00:03:25] Speaker B: Donc des journalistes qui essaient de prétendre que Bruno Marchand voyage pour moins que la bombe parce que la bombe va dépenser 15 000 ailleurs. C'est pas ça. Ça, c'est par-dessus qu'il va s'ajouter. [00:03:33] Speaker A: C'est ça. [00:03:33] Speaker B: On prend l'exemple le 22 au 31 mars 2023, mission du maire dans les pays nordiques, elle a coûté 25 909,73. Comme ça, il y en a 8 qui excèdent de 100 000 $. À ça, ça ajoute le 23 000. À ça, ça ajoute le 19 000 par année. [00:03:49] Speaker A: Donc, tu vas comparer des patates avec des patates ce midi, ce qu'elle aurait dû faire. Lorsqu'on calcule bien les missions, parce que lui, il appelle ça des missions, c'est pas des voyages. Il faut faire ça de cette manière-là. Concernant la police, Renaud, la police, peux-tu remettre les pendules à l'heure? Parce que là, il essaie de brouiller les pistes. [00:04:07] Speaker B: Oui, on a vu plusieurs personnes à l'intérieur d'une service de police en sortir les informations publiques hier sur leur Facebook respectif. Donc, on a des gens chez TVA ou Radio-Canada qui ont publié un tableau, 78 policiers. En réalité, le chiffre est 68 policiers. Peut-être qu'il y a 10 civils dans le lot des 78, mais les 10 civils ne sont pas gradués de l'école de Nicolet. Ils n'ont pas d'armes à feu, ils n'ont pas de voiture de police. Ils font en guillemette la paperasse. C'est des secrétaires à gauche et à droite. Ils ne servent à rien pour Saint-Robe. Moi, mes propos la semaine dernière, ou il y a deux semaines, étaient de dire qu'en date du 1er septembre, il y avait plus ou moins moins d'une vingtaine de policiers, versus le cinquante qui m'a cité. et je ne dis pas que c'est à cause de ma chronique, parce que ça devait être déjà planifié dans le calendrier, c'est que quelques jours à peine suivant ma chronique, ils ont engagé 16 policiers de plus, portant le nombre à 16 de plus. Ça dit 0 à 16. Donc, présentement, ils sont bonhommes allant à plus ou moins une trentaine de policiers de plus en date du 3 octobre. versus l'effectif qu'ils avaient l'an passé. On est bien loin du 50 et au moment que Bruno Marchand a tenu ses propos, on parle de mai-juin 2025, il a mentionné qu'ils étaient 50 policiers de plus. Donc au moment qu'il a mentionné ces termes-là, on était bel et bien plus ou moins 7-8 policiers de plus et non 5-8 Le policiers poids des mots est important le moment que ces propos-là ont été tenus ou sont aussi importants. Est-ce que Bruno Marchand peut finir l'année avec 50 policiers de plus sur son effectif? Oui, mais au moment qu'il les a prononcés, c'était pas de vrai du plus. tout et je tiens encore ma position. [00:05:40] Speaker A: Que pense-tu de l'attitude qu'il a à ton égard? [00:05:43] Speaker B: C'est là-dessus que c'est très déplorable pour le maire de la deuxième plus grande ville du Québec de démigrer soit des auditeurs, des chroniqueurs, des soignants citoyens qui se présentent en séance du conseil ou simplement des journalistes, féminins ou masculins qui se sont présentés hier au point de presse. Fait que je sais pas le temps qu'ils me laissent. J'ai écrit une lettre que je vais lui transmettre, donc je sais pas si j'ai le temps de la lire, c'est peut-être un petit deux minutes. [00:06:03] Speaker A: — Ben oui, t'as du temps. [00:06:04] Speaker B: — Face à la situation. [00:06:05] Speaker A: — Go! [00:06:05] Speaker B: — Face à la situation, donc. Le 16 septembre dernier, dans le journal de Lévis, j'ai publié une chronique intitulée « L'assassinat du débat municipal, le meurtre silencieux dont personne ne parle ». Voici deux extraits que je juge aujourd'hui tristement d'actualité. Les extraits sont les suivants. ignorés, parfois même menacés de mise en demeure. Certains médias sont boycottés pour avoir défié l'orthodoxie, et des chroniqueurs sont publiquement dénigrés pour avoir révélé des failles. Le pire, c'est que plusieurs se sont habitués à ce climat, comme si tout cela était normal, comme si répondre à ce que vous dites est faux, sans jamais le démontrer, constituait un argumentaire digne des plus grands dénateurs. Face à ça, ces mots, je les ai écrits il y a quelques jours à peine, et pourtant, répondre aux questions légitimes soulevées sur certaines de vos dépenses, vous avez choisi d'adopter un ton méprisant, non seulement à mon égard, mais aussi à avoir plusieurs journalistes présents lors de votre point de presse. Le rôle des médias et des chroniqueurs est fondamental dans une démocratie. Il consiste à scruter l'usage des fonds publics et à demander des comptes à ceux qui les administrent et surtout à ceux qui les dépensent. En d'autres mots, à vous, M. le maire. Des révélations concernant votre compte Ce que nous avons observé, ce sont des attaques personnelles gratuites, une journaliste de TBA interpellée avec condescendance, un journaliste de nouveau accueilli avec des « est-vous sérieux ? » répétés, comme si ces questions étaient indignes d'être posées. Ce genre de réaction détourne l'attention des faits et mine la confiance du public dans vos fonctions. Cela ne s'agence pas avec une approche respectueuse envers les interlocuteurs, de la réaction émotive, je ne vous attaquerai pas sur le plan personnel, pas plus que je ne poursuivrai d'également vos propos à mon égard, même si j'en aurai toute légitimité. Pourquoi? Parce que ce serait contraire aux valeurs que je mets force à transmettre aux jeunes du cégep que j'accompagne et à tous les citoyens d'ici comme d'ailleurs. [00:08:19] Speaker A: Très fort. Bravo. On se laisse là-dessus et on se donne rendez-vous, moi, TAC, Auditeur et tous les livers. On va être à l'antenne pour t'entendre. T'avais-tu quelque chose à rajouter, Dom? [00:08:32] Speaker C: Ben moi, je voulais juste jouer un dernier extrait que Gary avait pas nécessairement sorti. La twist qu'il essaie de donner à la fin, là. La twist qu'il essaie de donner à la fin, c'est que vous êtes chanceux finalement d'avoir moi comme maire parce qu'un autre maire pourrait charger beaucoup plus que moi dans les dépenses. Entre autres, j'en fais tellement à Québec. [00:08:52] Speaker D: Savez-vous quoi? Si on demande des pièges justificatives, ça va coûter pas mal plus cher que ça. Ça va coûter pas mal plus cher. Si je vous passe la liste de mes dépenses liées à ma fonction à Québec, ça va coûter pas mal plus cher que ça. Ça sera pas un gain, là. Ça va être un gain pour moi. [00:09:06] Speaker A: — Ah, c'est complètement... — Moi, j'irais pas là. [00:09:08] Speaker D: On a une allocation, on vit avec. Elle est certainement, dans le cas du maire, insuffisante pour toutes les dépenses que j'ai à Québec. C'est pas grave, on assume, y'a pas d'enjeu. [00:09:15] Speaker C: — Fait que le 20 000 qu'il y a par année, là, de dépenses d'allocation, là, il dit c'est insuffisant pour toutes les dépenses que je fais à Québec, là. [00:09:24] Speaker A: Hé, c'est malade, Renaud. Non, c'était toi, réplique à ça. [00:09:28] Speaker B: OK, vas-y. Ben c'est ça, là on est devant un maire qui ne comprend pas les outils. Si t'as un compte de dépense de 19 000, c'est 19 000. Si tu dépenses plus, ben advienne que pourra, t'es payera. Mais faut que tu t'en tiennes au cadre. Si c'est 19 000, ah ben je pourrais te donner des factures de plus pis ça coûterait plus cher. Non, le cadre est 19 000. Ça devrait être ça. Présentement, oui, vous l'avez vu, je suis devenu émotif, mais la réalité, c'est ça, c'est qu'on est devant un maire qui ne comprend pas les outils, qui fait de l'intimidation. Je peux vivre avec, comme je vous dis, j'ai joué au football aux États, on s'est fait ramasser, il y a des gars pas mal fictifs que ça, mais moi, c'est beaucoup plus pour les jeunes que j'accompagne au Cégep et les citoyens que je sensibilise grâce à votre entente, que ça me dérange. De voir un maire méprisant comme ça devant des journalistes, des chroniqueurs, croyez-vous sincèrement qu'un qu'il donne aux journalistes, impossible. Que je cherche une municipalité de 500 habitants ou 600, on juge pas les propos par l'interlocuteur. Et pour finir sur un petit proverbe facile, même un aveugle peut montrer le chemin si la direction est juste. C'est tout. [00:10:32] Speaker A: On t'écoute à midi et demi avec Jean-Christophe Epat et Max. Bravo. OK. À tantôt. Bye bye.

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