Episode Transcript
[00:00:05] Speaker A: Avec Dominique Morin, Dan Gravel et Dom Dumas. Et je cède la parole à Radio.
[00:00:10] Speaker B: X.
[00:00:19] Speaker C: Dan est en congé forcé jusqu'à lundi, because le zona. Quelle maladie poche. Et paraît-il que ça fait mal, donc on souhaite prendre rétablissement. Dan, je t'ai parlé hier. Ça va aller de mieux en mieux. Il se repose et pense à ses plaies. Il va revenir lundi. Nick est avec nous autres. Ça roule. Ça roule l'anti-péché. Il est dans la tour d'observation. Qu'est-ce que tu vois, mon cher Nick? Est-ce que tu vois beaucoup de circulation? Mais Dan, la Rive-Sud, autour de 73, tabarouette que ça a été mal pensé.
Bien, ça a été mal pensé il y a longtemps. Mais on n'a pas pensé à éventuellement peut-être élargir, reconfigurer, faire les choses de manière intelligente.
Mais là, on est en train un matin de travailler sur un troisième lien. Il y a du monde qui se présente dans un bureau. Oh boy, on croit ça.
C'est sûr. 8h57. Est-ce qu'on peut parler à Sam, mon cher? Il est-tu connecté ou pas?
[00:01:10] Speaker B: Ça sera pas long. Il est en train de se connecter, j'imagine.
[00:01:13] Speaker C: Il était-tu connecté, pas connecté?
[00:01:14] Speaker B: Non, pas encore.
[00:01:15] Speaker C: OK, parfait. Pendant ce temps-là, dans quoi, cinq minutes, il y a toujours des retards?
Il y a toujours des retards, mais bientôt, il y aura le point de prince de Youri Chassin. C'est qui ce gars-là, député, économiste de la CAQ, qui pensait être ministre, et sérieusement, il y avait le coffre pour l'être. Encore fallait-il qu'il demeure fidèle à ses... à son idéologie, à ses idées.
a décidé d'attendre, d'attendre, d'attendre, à un moment donné, il est tanné d'attendre, il a pondu toute une... toute une dalle de béton. Bang! Dans le journal de Québec, le journal de Montréal, il critique la CAQ. Kosky ne pardonnera pas. Il le sait. Frankie non plus. Et ce matin, il va quitter la CAQ, il va devenir indépendant. Il va dire un peu de baratin, j'imagine. Je songe à mon avenir, blablabla. Il démissionnera pas.
Il n'y aura pas d'élection partielle, un peu comme dans le cas de Fitzy. Et puis voilà, il est là, je pense. Sam, ça se peut-tu? Je suis là, ouvrez mon signal. Ça a l'air bien compliqué, cette affaire-là. C'est pas ça que c'est compliqué. Ouvrez mon signal. Aucune idée c'est quoi. Tu m'entends-tu? Oui, Sam, m'entends-tu? Au pire, regarde, on l'appellera au téléphone. Ouais, c'est ça que je vais faire. Mec, Sam...
Great again, au téléphone. Ça se peut-tu?
[00:02:34] Speaker A: 8H56 à Radio X.
[00:02:34] Speaker C: Également.
Aller écouter nos extraits, les extraits qui sont sur le site. Entre autres, on a parlé ce matin, on était quasiment en mode spécial ce matin. On était avec Alexa Lavoie, qui a posé des bonnes questions pointues à Marchand, qui l'a traité avec arrogance et de beau surpris. On a jasé avec Pat Paquette, également Donald Charrette. On a parlé avec...
Avec le chum, le cornet à deux boules, bien entendu, ça ouvre la porte vers le week-end, un peu de musique. Éric Duhaime, quant à lui, est heureux, mais attend sur les lignes de côté. Il attend que Yuri prenne ses décisions. On comprendra que c'est une séquence d'événements que lui ne contrôle pas.
On va passer à Claire. Claire Samson, qui est devenue indépendante pendant un temps et qui par la suite est devenue députée conservatrice. Dans le cas d'Yuri Chassin, ce qui est intéressant, c'est qu'il pourrait, pourrait, pourrait, pourrait être député pendant deux ans. Pendant deux ans. Mais on verra ce que ça donne et on verra ce qu'il en retourne. Est-ce qu'il est là?
[00:03:43] Speaker B: OK parfait.
[00:03:44] Speaker C: Pas de thème, on plonge. Et on arrangera ça avec Dan qui va revenir la semaine prochaine. Comment ça va Sam?
[00:03:50] Speaker A: Ça va super bien, merci.
[00:03:52] Speaker C: Sam, t'es pas d'accord avec les transfuges en général, là, c'est parce qu'on parle de Youri Chassain. T'en dis quoi?
[00:03:59] Speaker A: Non, moi j'suis pas d'accord parce que l'engagement que les citoyens ont avec cet homme-là, que je respecte, là, Youri Chassain, il a été élu. Il a été élu sous une bannière qui s'appelle la CAQ. Donc, je suis désolé, mais qu'il crève avec. Je veux dire, c'est ça son engagement, c'est ça sa carte d'affaires. Alors les électeurs de Saint-Jérôme, ce serait peut-être important d'y respecter dans le choix qu'ils ont fait. Et je dis ça, et je vous le dis là, moi je suis pas pour la CAQ là, pas du tout là, mais je suis pour le respect des électeurs.
[00:04:28] Speaker C: — C'est lui, il est...
Moi, ce que j'aime dans sa démarche, c'est qu'il critique le gouvernement. Il ne suit pas, il vient briser, autrement dit, la ligne de parti. Il y en a peut-être beaucoup, Sam, qui pensent comme lui, mais qui n'osent pas le dire. Ils ont au moins le mérite de l'écrire et de le dire ce matin, non? Et ça, j'adore ça.
[00:04:46] Speaker A: Moi, j'adore quelqu'un qui est dissident, j'adore quelqu'un qui est capable d'affronter sa gang, parce qu'ils sont toutes une grosse gang contre lui ce matin, à ce moment-là, et puis qu'il est capable de dire, moi je débarque, je débarque de la charrette parce que ça fait pas mon affaire, pas en toute, qu'est-ce qui se passe, mais à ce moment-là, il faut qu'il devienne indépendant, quitte, et là je serais d'accord même avec comme payeur de taxes pour qu'on repaye une élection partielle pour dire, je me représenterai, mais si je me représente sous une autre bannière, je suis obligé. de vous demander à vous, chers électeurs, si vous êtes d'accord avec le fait que je change de gagne.
[00:05:23] Speaker C: Un peu comme chez la COP ça avait fait. Je comprends que c'est une autre configuration, c'est une autre histoire. Elle, elle avait... C'était quoi? C'était l'histoire de la TPS. Je sais pas, on augmentera pas TPS ou on va annuler la TPS, je sais pas quoi. En tout cas, le Parti libéral avait baisé, avait brisé sa promesse. Je me souviens de ça. Elle avait démissionné, mais c'était à faire élire après. Je comprends ton point.
[00:05:45] Speaker A: En plus, c'est que le gars, il veut réagir sur le déficit de 11 milliards qui a eu lieu ce printemps. Je m'excuse, mais il est en retard pas mal. Moi, je pense qu'il voit aller pas mal la caravane du Parti conservateur. Moi, je pense que cet été, il y a eu des petits parties avec du monde de son comté, des gens proches de lui.
[00:06:06] Speaker C: Il a dû se faire frotter les oreilles.
[00:06:07] Speaker A: Ben oui, et ça sert à ça d'ailleurs, l'été, parce qu'ils sont plus proches du monde. Mais moi je pense qu'il est en retard un peu, puis est-ce que ça pourrait que ce soit un petit peu opportuniste, parce qu'on voit passer deux autres autobus, puis on se dit je pourrais peut-être sauter dans les deux autres autobus.
Une des deux, en tout cas. Et puis me rendre avec mes idées plus loin. Mais ça, c'est pas ce que les électeurs ont décidé. Je suis désolé, mais les gens à Saint-Jérôme, ils ont donné une grosse majorité en plus. Il y a eu 50% des votes à la dernière élection. Ces gens-là savaient très bien c'était quoi la CAQ. Ils savaient très bien c'était quoi le PCQ. Ils savaient très bien c'était quoi le Parti libéral. Et pourtant, ils n'ont pas accordé leur confiance, en majorité en tout cas, aux autres partis.
Et c'est pour ça que, tu sais, les électeurs, ils ont une méfiance envers les politiciens, on le voit, mais je trouve que ça, ça fait en sorte que ça augmente la méfiance des gens envers les élus. Moi, c'est mon humble avis, là. Je trouve que c'est pas démocratique.
[00:07:08] Speaker C: Tu as-tu quoi? J'adore ton point de vue. Plus que ça, plus que ça. J'en rajoute... J'en rajoute mon cher Sam. Lui, il y a un certain pif. Comme tu dis, il s'est fait frotter les oreilles dans des barbecues cet été.
Je suis pas mal sûr que ça vire PQ. L'Odum est en train de vérifier si ça vire PQ.
[00:07:27] Speaker B: PQ solide même qui est écrit sur Québec 125.
[00:07:30] Speaker C: Ben voilà, lui est dans son bureau, le téléphone ne sonne pas, et en plus, il va manger une baffe dans deux ans. Fait que lui il se dit, alright, il me reste deux ans, je suis pas réélu, Je fais disparage. Je pose ça plus loin, Sam. Si il est ministre ce matin, est-ce qu'il fait la même chose?
[00:07:54] Speaker A: C'est ça, Barry, hein?
[00:07:55] Speaker C: Hé non, tu fais pas ça!
[00:07:57] Speaker A: C'est ça. Mais il aurait peut-être démissionné comme le fait de son acolyte la semaine passée.
[00:08:03] Speaker C: Mais... Oui, il s'est fait mettre en porte, filthy, anyway. Il s'est fait mettre en porte.
[00:08:07] Speaker A: Il faut regarder aussi l'intérêt des autres parties. J'adore Éric Dumes qui va m'appeler tout de suite après la chronique parce qu'ils ne sont pas d'accord avec ce que je viens de dire. Ce que je veux vous dire c'est que...
Pour Éric, il faut être honnête, c'était de l'opportunisme aussi parce qu'il voulait avoir accès à la tribune de la presse, il voulait un bureau dans l'aile parlementaire. C'est pas parce qu'Éric rêvait de représenter les gens de Saint-Jérôme. On s'entend, tout le monde est d'accord avec ça ce matin. S'il y avait eu cette opportunité-là, il l'aurait saisie, bien entendu, parce que les règles sont comme ça. Elles le permettent.
Revenons à la base et pensons aux électeurs, et s'il vous plaît, mettons-nous à la place des électeurs qui sont à Saint-Jérôme ce matin, qui perdent leur député, qui était représenté, et il était représenté, eux, avec le parti au pouvoir. Ça, c'est à eux, ultimement, qu'ils doivent décider.
s'ils peuvent libérer leurs députés de leur engagement, mais c'est certainement pas pour se retrouver sous une autre manière qu'ils n'ont pas choisie. Je trouve ça dommage qu'ils transfèrent avec le PQ, on va très bien l'opportuniser.
[00:09:15] Speaker C: Avec le PCQ, je comprends ton point, d'autant plus qu'on leur demande dans une petite élection amateur un peu, non officielle, on leur demande Voulez-vous voter Éric Duhem? Voulez-vous que votre représentant soit le représentant d'Éric Duhem? Tu sais du quoi? Ça passe à même pas 10% dans le comté.
Faut être honnête.
[00:09:36] Speaker A: Soyez honnête, la gang. En 2022, il n'y a même pas eu 4000 votes pour le gars qui était là, que je connais, un homme d'affaires, etc. Il n'y a pas eu 4000 votes et lui en a eu au-dessus de 20 000. Donc, je veux dire, on voit que les gens étaient vers la CAQ.
C'est à eux de décider ultimement. Qu'est-ce qui s'est fait promettre s'ils changent pour s'en aller vers PQ? Ben, je veux dire, on s'en est quitté pas de mieux. au PCQ, là. Il s'en va au PCQ?
[00:10:04] Speaker C: Ben, c'est ça.
[00:10:05] Speaker B: Peut-être.
[00:10:05] Speaker C: Si, si, si.
[00:10:06] Speaker B: Mais il ira pas au PQ, là.
[00:10:07] Speaker C: Non, non, non, non, non, non. Il s'en va avec Éric Duhem au PCQ, mais là, à date, il devient indépendant. Il prend un petit temps d'attente un peu comme Claire. Dom, tu voulais... Ben, je voulais juste.
[00:10:16] Speaker B: Ajouter, c'est là que tu vois des fois que, ben, les gens votent pour le parti. Ils ont voté pour Lacaire, ils ont pas voté pour Youri Chassin. Parce que Youri Chassin, idéologiquement, c'est un fit parfait avec le Parti conservateur.
[00:10:26] Speaker C: Tout à fait.
[00:10:26] Speaker B: À l'inverse, mettons que tu prends, c'est Éric Caire Si Éric Ayre quitte son poste, là, un conservateur représenterait bien les gens dans la peldrie. Mais Éric Ayre n'a pas d'affaires au Parti conservateur. Le député versus le parti, c'est deux choses.
[00:10:48] Speaker A: Quand les gens votent, de toute façon, dans un comté, ils votent pas mal pour le parti.
En général, le monde vote plus pour un parti que pour un candidat. Ça arrive des exceptions. On appelle ça des anecdotes. Mais, grosso modo, les gens votent beaucoup pour un parti. C'est très renforcé, ça, au fédéral. Alors, donc, il faut respecter ça. Puis moi, au départ, je veux dire, c'est pas la même idéologie. Bon, je suis content pour Éric parce qu'Éric va faire enfin son entrée à l'Assemblée nationale.
Il va avoir des services, il va être dans l'aile parlementaire, tribune de la presse, ça vient avec plein plein plein d'options. Tant mieux pour eux autres. Mais j'aimerais ça qu'un journaliste se rende à Saint-Jérôme aujourd'hui, questionne les gens, questionne les citoyens, les gens d'affaires, un peu tout le monde, savoir ce qu'eux autres en pensent parce qu'ultimement c'est eux autres qui devraient décider.
[00:11:46] Speaker C: Je suis d'accord, tu m'as fait changer d'idée. En fait, je suis d'accord. Moi aussi, je suis content pour Éric, mais t'as tout à fait raison. T'as tout à fait raison. Je veux parler de ta conférence en finissant. Ta conférence en fin de semaine, Boucherville, très important, avec, entre autres, un gars extraordinaire qui mérite d'être connu davantage, Lucien Cerise, à qui on a parlé. C'est l'ingénierie sociale et l'instrumentalisation de la peur en Occident. C'est en fin de semaine à l'hôtel Mortagne à Boucherville.
[00:12:14] Speaker A: Oui, puis tous ceux qui veulent venir, ça se fait en virtuel ou en présentiel, c'est productionfq.com, c'est la meilleure façon d'avoir les billets. Puis un beau sujet, un sujet qu'on entend rarement parler dans les médias conventionnels, donc l'ingénierie sociale, ça va être expliqué avec des tops du top par rapport à ça. On a bien hâte de recevoir les gens à l'Hôtel Montagne à Boucherville.
[00:12:36] Speaker C: Merci beaucoup Sam, très très bon ce matin. Merci, ciao.
[00:12:39] Speaker A: Merci, bonne journée.
[00:12:40] Speaker C: Salut, bye. Il est bon, il est meilleur au téléphone on dirait Sam. Il est craqué.
[00:12:45] Speaker B: Juste préciser par exemple que pour le moment, Yorusha Saint tombe vraiment indépendant. Pour le moment, il dit qu'il se joint pas à aucune autre partie.
[00:12:51] Speaker C: On s'excite. Regarde, je vais aller. 30 secondes en ondes. Peux-tu, Dom?
oui. Faut juste que je switch. 30 secondes en ondes. Si t'es capable de me faire entendre. Il est en direct. Nick, t'es-tu capable de prendre un extrait? Nick va s'en occuper après. Mais live, j'ai juste une petite mise en bouche.
[00:13:07] Speaker B: J'essaie de switcher, c'est pour ça que...
[00:13:08] Speaker C: Youri Chassain, quitte la CAQ, c'est la une de RDI.
[00:13:11] Speaker B: Ah, voilà.
[00:13:12] Speaker D: Même que ce soit le parti politique, j'y ai contribué. J'ai contribué au parti politique, j'ai contribué à ce mouvement-là. Et quand j'ai fait le saut en politique active en me présentant en 2018, bien, la CAQ, c'était vraiment le parti du changement. Puis il faut se souvenir qu'au départ, c'était un projet formidable de réunir des gens de tous les horizons pour relancer le Québec, de réconcilier la fierté et la prospérité qui, à mon avis, vont de pair.
puis enfin sortir d'un modèle sclérosé, même usé à la corde, où c'est toujours le gouvernement qui prend tout en charge.
[00:13:45] Speaker C: On croirait entendre Éric, c'est pas très compréhensible.
[00:13:47] Speaker D: À l'époque, j'avais comme la crainte que le Québec devienne la République du 16 août.
[00:13:49] Speaker C: Donc on va le laisser aller, Nick s'en occupe, puis persuader que le chum Pierre dans le mid va jouer des extraits de ça, et Jean-Claude aussi. C'est une bombe, cette affaire-là. Il perd un autre député, oui, mais surtout, peut-être que c'est Éric qui va le gagner. Moi, je pense qu'à moyen terme, il va devenir député du Parti conservateur.
Ok, on va à la pause et on s'amuse avec Marto Napoli au retour.
