Episode Transcript
[00:00:01] Speaker A: C'est un élu! C'est un maire! C'est le maire! Voici le maire de Montréal Live.
[00:00:15] Speaker B: Ah bien, M. Moret, bonjour. C'est vrai, j'espère que vous allez encore chanter la chanson après le 2 novembre. J'espère, monsieur.
[00:00:22] Speaker A: Laquelle? Quelle chanson? Celle-là. Ah, c'est le thème extraordinaire. Ils vont saluer les commerces, comme tu faisais dans le temps. Salut. Prends le temps de saluer du monde, là.
[00:00:32] Speaker B: Ben, écoutez, les gens de Louisville, de tous les commerces, vous savez, présentement, on est au Festival de la Galette de Saint-Rosin, M. Moret, vous savez ça?
[00:00:39] Speaker A: Ben oui!
[00:00:40] Speaker B: Le Festival de la Galette de Saint-Rosin, des gens de partout, et moi, je tiens à vous dire, M. Moret, toute la fin de semaine passée, je me suis promené en ville, salué les gens, et là, les gens m'arrêtaient de peu importe, Lévis, Répentigny, Montréal, Québec, Shawinigan, me disaient, M. le maire, êtes-vous en chicane avec M. Moret?
[00:00:58] Speaker A: Arrêtez!
[00:00:59] Speaker B: J'ai dit, non madame, non monsieur, pourquoi? On ne vous entend plus. Ben il dit écoutez, c'est une radio quand même qui est très très forte. Je ne suis pas un commentateur vous savez. Je ne suis pas le gars à commenter énormément. C'est pour ça qu'on s'appelle Bu. Fait que là on obéit.
[00:01:14] Speaker A: Tes déclarations incendiaires, tu les laisses aux autres à ce temps de sacrifice. À chaque fois que je te lis, je te dis, garde-nous-en donc un peu Yvon.
[00:01:22] Speaker B: Oui. Allez, M. Morin, est-ce que je peux prendre quelques instants? Tantôt, j'ai écouté la madame qui parlait avant moi. C'est formidable.
[00:01:28] Speaker A: Nathalie Agrabi, c'est une chroniqueuse émérite.
[00:01:31] Speaker B: Bon, elle m'a touché, monsieur. Elle m'a touché énormément. Puis là, quand on parle d'otages, là-bas, c'est pas des otages, c'est de la cruauté humaine qui se passe actuellement. On dit otage. Moi, otage, c'est on garde quelqu'un 4-5 jours. Vous savez, des fois, on dit on met quelqu'un en otage. Bon, on le garde 4-5 jours puis on demande une rançon. Puis le gars, il est quand même bien soigné. Ou la madame, je pense. Mais là, c'est plus des otages après deux ans, c'est de la cruauté humaine épouvantable. Moi, je tiens juste à dire ça, parce que quand on dit, c'est qu'ils sont quasiment dans le couloir de la mort, parce qu'ils savent jamais, ces gens-là savent jamais ce qui est à leur arrivée.
[00:02:03] Speaker A: Mais que dire de ces bons gauchistes québécois qui manifestent pour le Hamas? À Montréal, c'est incroyable. On en est rendu là, Yvon. La célébration de la haine. Il y a beaucoup de haine. Il y a beaucoup de haine. Tu sens-tu qu'il y a de la haine ou on invente ça?
[00:02:17] Speaker B: Monsieur, non, non. Énormément avec tout ce qui se passe actuellement, même au point de vue politique, vous le savez, je le vis actuellement. À Louisville, là... Qu'est-ce que tu vis, Yvon?
[00:02:24] Speaker A: Raconte-nous ce que tu vis.
[00:02:26] Speaker B: Ben, écoutez, c'est bien sûr que, vous savez, moi, c'est comme... Actuellement, est-ce qu'on me déteste comme mère? Oui, il y en a certaines gens, c'est bien sûr qu'ils me détestent comme mère, mais on me déteste peut-être parce qu'ils ne sont pas comme moi. Je prends ça comme ça, mais on dit des choses épouvantables sur Facebook. Je ne vais pas sur ça, monsieur, parce que c'est blessant.
[00:02:44] Speaker A: Sur toi?
[00:02:45] Speaker B: Ben oui, sur moi, c'est normal.
[00:02:47] Speaker A: Qu'est-ce qui s'écrit pire sur Yvon, que je te défende?
[00:02:51] Speaker B: Mais je suis un dictateur, vous savez? Moi, je suis un...
[00:02:54] Speaker A: Mais, hey, monsieur, monsieur Morin, je suis comme Poutine. Arrêtez!
[00:02:59] Speaker B: Non, mais écoutez, je suis comme Morin, je dis comme Morin, comme Poutine. Je suis comme Chin-Wan-Wan, Corrie du Nord.
[00:03:03] Speaker A: Ça se peut qu'il y en ait qui disent que t'es comme Morin, ça ne peut rien qu'ils me jurent.
[00:03:06] Speaker B: Non, non, moi, je suis bien content, monsieur, excusez-moi. Mais voyez-vous, parce qu'on dit la peine de mort, il a porté les musulières, les triporteurs, je me suis attaqué aux triporteurs, monsieur. Regardez-vous, il me s'est attaqué, il y a 15 jours, aux triporteurs.
Là, c'est parti à un moment donné, le maire de Louisville est contre les personnes handicapées. Imaginez-vous. C'est quelque chose, là. Tout encore, tout de détail. La dinde, là, la dinde que j'ai fait tuer, c'est quelque chose que j'ai fait tuer une dinde, M. Moret. Pensez-y. Actuellement, 68 000 morts qui ont tué des gens en dehors du pays ont tué des êtres humains. Mais moi, j'ai fait tuer une dinde qui était agressante, un petit peu, qui m'énervait. Et là, ça a fait le tour du Canada. Là, on parle de ça en élection, là, le tueur de dinde.
C'est pour vous dire, c'est ridicule, je sais, mais que voulez-vous? C'est des élections, les gens se laissent aller, puis...
[00:03:56] Speaker A: C'est quoi leur focus dans l'élection? Là, vous êtes victime de haine, vous êtes un dendophobe. OK. All right, vous le prenez, vous mettez ça dans votre chapeau. Mais c'est quoi votre priorité? C'est quoi le... Quel genre de campagne vous menez? C'est quoi les besoins à Louisville?
[00:04:11] Speaker B: Moi, ma campagne, M. Morin, je parle de moi. C'est qui ils vont déhaître? Moi, je parle pas des autres. C'est qui ils vont déhaître?
[00:04:17] Speaker A: Faites-le à la campagne en onde, là. C'est qui ils vont déhaître? Avez-vous un adversaire, après Mabar, où vous battez tout seul, vous faites du chano-boxing?
[00:04:25] Speaker B: Non, j'en ai deux. J'en ai un qui était un peu, si vous me permettez, un petit peu malade mentaux. Alors, lui, il se promène dans la rue.
[00:04:32] Speaker A: Oh, franchement, ça, c'est des insultes, là.
[00:04:34] Speaker B: C'est la vérité, là.
[00:04:35] Speaker A: C'est un malade mental, votre adversaire, c'est un malade mental?
[00:04:37] Speaker B: Non, non. Le deuxième, non.
[00:04:39] Speaker A: Le deuxième, moi, j'y connais pas.
[00:04:41] Speaker B: Je suis le A ou le B. M. Lachance est quand même à la retraite. Bon, c'est correct. Lui, il se présente.
[00:04:47] Speaker A: C'est qui que vous qualifiez de malade mental?
[00:04:49] Speaker B: M. Daniel Ringuette.
[00:04:51] Speaker A: Pourquoi vous dites ça? Pourquoi vous dites ça? C'est une insulte, ça? C'est de la haine!
[00:04:56] Speaker B: Ben oui, mais c'est qu'oubliez-vous. Il parle de moi méchamment. Écoutez-moi bien. Il rentre dans un magasin, il se met à griller. « Y'a-tu du monde à Louisville ici? » Les gens en parlent pas. « Il faut abattre le maire. Il faut abattre le maire. Ça n'a pas de bon sens. » Écoute ça. C'est quand même un niveau, c'est quelque chose là.
[00:05:11] Speaker A: Combattez pas l'âne par l'âne. Donnez-lui du love. Faites-lui un câlin.
[00:05:18] Speaker B: Je le laisse aller, parce que de toute façon, c'est mon rêve, c'est pas mon affaire. Moi je le laisse aller. Moi je me sous-traite de toi.
[00:05:24] Speaker A: L'autre, l'autre il est comment? L'autre il a pas le mal-être mental?
[00:05:28] Speaker B: Non, je le connais pas monsieur. La vérité, on s'envoie la main, c'est une personne de Louisville bien entendu, on se dit bonjour et c'est tout. C'est tout, ça s'arrête là. Vous faites des débats?
[00:05:38] Speaker A: Avez-vous fait des débats à Louisville?
[00:05:39] Speaker B: Non, non, il n'y a pas de débat encore. Je ne dis pas qu'il n'y en aura pas, il n'y en a pas. Mais bon, c'est ça les élections.
[00:05:45] Speaker A: Puis vous, votre campagne, avez-vous des pancartes?
[00:05:48] Speaker B: Non, cette année, monsieur, je n'en mets pas. Pas du tout cette année. Je fais du porte-à-porte, je fais quand même de la publicité un peu ici et là, mais pas de pancarte. Je l'ai déjà faite il y a 10-12 ans. Cette année, je n'en fais pas.
[00:05:59] Speaker A: Puis c'est quoi votre priorité? C'est quoi? C'est de couper des dépenses? C'est d'amener du fun, du plaisir, repaver les routes? C'est quoi votre priorité cette année? Parce que vous en êtes quand même rendu à votre quoi? Cinquième mandat? Quatrième? Cinquième? Ça fait longtemps?
[00:06:12] Speaker B: Ça y est, je m'en vais sur mon quatrième mandat, mais je suis là depuis 89 comme conseiller. Bon, ça fait quand même 36 ans, là. Ben, moi, là, à Louisville, je veux que les gens soient bien, soient heureux. Puis c'est sûr que, là, maintenant, les gens à faible revenu, il y en a beaucoup. Il faut s'arrêter à ça. Vous avez nos jeunes aussi qu'on a soin. Il faut avoir soin de nos jeunes, c'est important. Puis à faible revenu, les loyers sont tellement chers, M. Moret, partout, là. Ils sont tellement chers que les gens...
[00:06:36] Speaker A: Qu'est-ce que vous pouvez faire, alors, pour les loyers s'ils sont chers?
[00:06:40] Speaker B: Ben, c'est bien sûr qu'on va avoir besoin de l'aide de construire des appartements, de construire des loyers à prix modique. Puis je pense qu'il va falloir qu'on regarde, là. Moi, je trouve que les gens ont exagéré sur les amortisations de loyers. Bien sûr, c'est pas moi, ils vont dire qu'ils vont changer ça. Il y a des amortisations qui sont faites épouvantablement. Depuis la COVID, là, ça n'a plus de bon sens comment le temps a changé.
Bien, sans dire ça, il y en a qui ont augmenté leur loyer comme partout ailleurs, M. Morin. Pas seulement à Louisville, ça l'a augmenté partout. Quand la COVID est arrivée après ça, il y a eu, disons, ici une chose, on manque de logements. Alors quand il manque de logements, bon, ça c'est Dieu.
[00:07:18] Speaker A: Il y a-tu des terrains au moins?
[00:07:21] Speaker B: Oui, on a là. On va en avoir bien.
[00:07:22] Speaker A: Bon, mais quelqu'un qui arrive à la ville, il veut un permis. Y'a-tu du tatouinage avec votre fonction publique ou ça vire un peu?
[00:07:28] Speaker B: Non, non. Ici, ça va très bien. J'ai un bon groupe d'officiers. Ça va très bien à Louisville, je peux vous dire ça. Mais c'est comme vous le dit, les terrains, pas les terrains, les appartements deviennent chers. Et là, c'est la suanchère qu'on a vécue actuellement, partout. C'est partout au Québec, là. Partout au Québec. Alors là, je pense qu'il va falloir qu'on se dise un jour, il faut que ça arrête, là. Ça n'a plus de fin. Quand on dit M. Morin, un couple qui travaille avec des enfants, ils ne sont plus capables de se loger... —.
[00:07:49] Speaker A: Non, c'est un point d'allure.
[00:07:50] Speaker B: — Non, non, je veux dire, c'est partout.
[00:07:51] Speaker A: — Donnez-vous des congés de taxes. Voulez-vous soigner ça un peu? Voulez-vous que ça roule un peu? C'est quoi votre programme? Avez-vous des rabais, des spéciaux?
[00:07:59] Speaker B: Oui. M. Morin, les congés de taxes, c'est quand même difficile parce qu'il faut que l'argent rentre ici. Vous savez, nous autres, la population de Louisville, c'est 8 000. On a un budget de 12 millions, mais c'est vite passé. Faire une rue aujourd'hui coûte 1,5 million. Si vous en avez 2 ou 3 à faire dans l'année, c'est impossible. Ça ne peut pas arriver.
[00:08:15] Speaker A: Il y a-tu de la corruption avec les routes, l'asphalte, tout ça?
[00:08:18] Speaker B: Non. Ici à Louisville, ça va très bien pour ça. Très bien pour ça. Mais comme vous le disiez, il va falloir que le gouvernement nous aide. Puis vous savez, on fait rentrer des immigrants et des migrants, je n'ai rien contre ça. On en fait tellement rentrer que je ne peux plus les loger. C'est ça mon problème à Louisville.
[00:08:32] Speaker A: Yvon, il y en a-tu trop?
[00:08:35] Speaker B: Un peu trop. Un peu trop. C'est d'alors de dire ça, il y en a trop qui ont rentré pour que je puisse les loger et les nourrir. C'est ça, ma petite ville à Louisville, M. Morin, c'est ça mon problème. Les gens viennent me voir le samedi, « Monsieur le maire, avez-vous un appartement? » Parce que moi, je voyage Louisville-Montréal, OK? Avec ma famille, qui ont travaillé ici à Louisville. Mais j'en ai pas, M. Ancaud. Les appartements, j'en ai pas. C'est ça notre problème qu'on vit partout.
[00:08:57] Speaker A: Qu'est-ce que vous leur dites aux gens qui arrivent à Louisville qui n'ont pas de logement? Parce que vous dites qu'il y en a trop à la Trois-Rivières? Le maire sera pas de bonne humeur, même si la marche s'en va.
[00:09:05] Speaker B: Trois-Rivières est complète non plus, mais les gens veulent rester où ils travaillent.
[00:09:08] Speaker A: Essayez donc ça, allez à Shawinigan. C'est ça, l'évêque va être en crucifix.
[00:09:14] Speaker B: Non, non, mais M. Morin, les gens veulent rester où ils travaillent. Les gens qui travaillent à Louisville, ils veulent pas voyager à Trois-Rivières. Ils veulent rester chez nous. Mais là, chez nous, les logements, on n'a pas plein de temps.
puis on a besoin d'aide. Écoutez-moi bien, on enquête le gouvernement, je le sais monsieur. On se trouve le gouvernement, c'est nous autres, il y a un temps. Vous savez, la vache, c'est bien beau de tirer le lait, mais elle va donner de l'impôt, elle ne peut plus fournir. On est tous dessus, on est tous dessus. Alors le problème, je pense qu'on a un problème partout au Québec, c'est ça, les logements qui manquent, c'est Il y.
[00:09:48] Speaker A: A une crise, il y a une crise. Il faut se laisser absolument. Me voisez avec tes salutations d'usage. Qui tu veux saluer en terminant? Je te laisse la tribune.
[00:09:57] Speaker B: Merci beaucoup. Écoutez-moi bien, je salue tout le monde au Québec, tous ceux qui se présentent. Bravo à vous tous, parce qu'il faut le faire se présenter aujourd'hui. Un chose qu'on vous demande, s'il vous plaît, allez voter, puis peut-être vous n'allez pas être châlés après, mais celui qui vote pas là, dites pas un mot, mais profitons de notre dire, on peut voter, c'est ça la liberté chez nous. Allons voter, puis après ça on va pouvoir en discuter. Merci M. Moret. Je vous salue, puis en passant, bonne action et grâces à tout le monde.
[00:10:23] Speaker A: – Merci Yvon Baille.
[00:10:24] Speaker B: – Merci, bonne émission M. Moret.