ELGRABLY: Entente Hamas-Israel, où sont passés les PRO-HAMAS QUÉBÉCOIS?

October 10, 2025 00:14:28
ELGRABLY: Entente Hamas-Israel, où sont passés les PRO-HAMAS QUÉBÉCOIS?
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Oct 10 2025 | 00:14:28

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[00:00:11] Speaker A: Nathalie El Grably, comment ça va? [00:00:13] Speaker B: Bonjour Dominique, très très bien et toi? [00:00:15] Speaker A: Très bien. Peut-être un mot avant d'aller à notre chronique quand même sur l'entente historique entre le Hamas et Israël négociée par Donald Trump. J'aimerais ça t'entendre là-dessus brièvement. On sait qu'on va surveiller ça de très près. Libération des otages, on dit lundi ou mardi du côté de la Maison-Blanche. Les Américains ont envoyé 200 soldats pour superviser la libération et le passage de la liberté, on va le dire comme ça, de ces otages-là. Il y en aurait une vingtaine qui sont encore vivants. Ta réaction? [00:00:50] Speaker B: Écoute, c'est certain qu'on ne peut que se réjouir, non seulement de l'accord de paix en général, en espérant qu'il perdure, mais la libération des otages parce que c'est... On peut juste imaginer les familles, comment elles ont dû vivre depuis les deux dernières années, sachant l'état ou les traitements que leurs otages, que leurs familles ont dû subir. Donc, je pense que ma première réaction, c'est un soulagement en particulier pour ceux qui, à tous les jours, imagine-toi te réveiller tous les matins et ne pas savoir dans quel état. D'abord, si ton enfant ou ton membre de la famille ou ton proche ou ton conjoint, peu importe, est en vie et dans quel état cette personne-là peut être. Donc, le soulagement qui a dû être ressenti, je pense qu'il est indescriptible, en espérant qu'effectivement, ils vont être rendus à leurs amis. le plus rapidement possible. Je ne comprends même pas pourquoi il faut attendre encore jusqu'à lundi. Une fois la continuité... Moi, je pense. [00:01:54] Speaker A: Qu'Ils sont en train des... des riniper un peu. Ils sont en train de faire du spectacle, des nouveaux vêtements. Tu comprends, il y a toute une mise en scène grotesque. qui risque de survenir, comme c'est arrivé dans le cas de la libération d'autres otages, des mises en scène absolument grotesques, c'est ça qu'il faudrait éviter. [00:02:12] Speaker B: Oui, c'était plus que grotesque dans certains cas, c'était même indécent. [00:02:17] Speaker A: Indécent, dégoûtant. Comme on a vu dans les rues de Montréal d'ailleurs, le week-end dernier, des scènes dégoûtantes. Moi quand je vois des leaders de la CSN fréquenter des gens qui sont pros à masse, Il y a un examen de conscience à faire au Québec, vraiment, sur cette dérive antisémite pro-Hamas. Ce qui est devenu, c'est passé de pro-Palestinien à pro-Hamas. Il n'y a pas eu de manifestation anti-Hamas. Rappelons-le, il y a quelque chose de profondément dégoûtant là-dedans, et ça, c'est sans oublier le vidéo qui circule depuis hier d'un employé de l'aéroport de Montréal, qui est un antisémite qui se met à cracher sur tous les Juifs, qui lui s'est fait filmer et qui a été suspendu. Il y a tellement de choses qui sont arrivées, c'est à lever le cœur. [00:03:04] Speaker B: Mais ce que je trouve un petit peu surprenant, c'est que tous les pro-palestiniens, pro-hamas, on les a entendus dans les rues quasiment toutes les semaines. OK, très bien, ils ont choisi leur camp, ils veulent manifester, c'est beau. Sauf que là, il y a un accord de paix. Je ne les ai pas entendus se réjouir. [00:03:24] Speaker A: Ben non. [00:03:25] Speaker B: Il me semble qu'il devrait y avoir des marques de réjouissance de savoir que le peuple pour lequel ils sont démasqués. Et là, je ne sais pas, pas un mot. Pourquoi ils ne sortent pas dans les rues en chantant, avec de la musique, en disant finalement le génocide va cesser puisque c'est ça ce qui est en train de se produire. ils devraient être contents de penser qu'ils ont dénoncé un génocide. Et là, ça va s'arrêter. Pas de diffusion de quoi? [00:03:55] Speaker A: C'est très particulier. Puis je veux finir avec Obama, son tweet. Aucune mention de Trump. C'est comme si c'était arrivé par l'intervention du Saint-Esprit ou de la Lune. Cette entente-là, c'est tellement hypocrite. C'est les démocrates. [00:04:06] Speaker B: Oui, mais de toute façon, je pense qu'on l'a compris depuis longtemps. Est-ce que Trump a ses défauts? Oui, il les a. Est-ce que c'est un politicien parfait? Non, absolument pas. Mais je pense que même s'il arrivait demain matin avec le remède contre le cancer et toutes les maladies mises ensemble, on va lui reprocher de mettre les médecins au chômage. Donc, il ferait à peu près n'importe quoi, son sort est déjà scellé. C'est comme ça. Je pense qu'à un moment donné, il faut juste dire je vais faire ce qu'il y a à faire, je vais faire la bonne chose à faire et ne pas me soucier de la validation sociale, finalement. Je pense que c'est la seule chose qu'il lui reste à faire. Parce que s'il cherche... Et je l'ai entendu souvent qu'il cherchait... En fait, il a fait ce qu'il a fait parce qu'il voulait le prix Nobel. Bon, pourquoi il a fait ce qu'il a fait ? Je sais pas, je vais pas présumer de ses intentions, mais j'étais certaine qu'il ne l'aurait jamais parce que... C'est pas parce qu'il a pas fait suffisamment ou... Parce que c'est Donald Trump, tout simplement. Et donc, il est... Il ne l'aura jamais cette validation sociale parce que, socialement, dans certaines élites de gauche, essentiellement, tout ce qu'il fait doit être condamnable. Il n'y a pas le recul ou l'esprit critique et de dire ça c'est condamnable, ça par contre c'est louable. Non, il n'y a pas cet esprit critique. Il y a un esprit de critique, mais pas un esprit tout simplement critique. [00:05:31] Speaker A: La démocratie municipale à Montréal, comment elle se porte ? [00:05:35] Speaker B: Écoute, historiquement, elle ne se porte pas très bien parce que le taux de participation aux urnes est relativement faible. Aux dernières élections, c'était à peine un peu plus que 38 %, 38,3 %. C'est vraiment, vraiment, vraiment pas grand-chose. Tu vois, dans un contexte où tout va bien, la ville est bien entretenue, les gens sont satisfaits, qu'on se désintéresse un petit peu de la politique municipale, je dirais bon, Je ne peux comprendre parce que quand tout va bien, ma foi, on préfère mettre notre énergie, notre attention, nos efforts là où il y a des choses à améliorer. Or, ce n'est vraiment pas le cas. Montréal est en, je dirais, en décrépitude et le taux de décrépitude est en train de s'accélérer à travers le temps et ce que je crains c'est que, est-ce que les gens se plaignent? Oui, ils se plaignent tout le temps. Et avec raison, parce que c'est difficile de se déplacer dans Montréal sans avoir à rencontrer toutes sortes d'obstacles inutiles. Mais en même temps, j'estime qu'on peut pas se plaindre de l'administration de la ville. Et quand vient le moment de passer aux urnes, y'a personne qui se présente. [00:06:50] Speaker A: — Est-ce que t'as fait ton choix? [00:06:52] Speaker B: — oui. [00:06:55] Speaker A: — Enfin, tu le sais pour qui tu voteras pas. — Mais tu sais pas pour qui tu vas voter, c'est un peu ça, non ? [00:07:00] Speaker B: — en Ben fait, c'est peut-être un choix un petit peu par défaut, dans le sens... Bon, Projet Montréal, pour moi... Regarde, c'est pas compliqué. Oui, on peut aller lire qu'est-ce qu'ils ont à proposer, mais pour moi, un parti qui a été au pouvoir pendant 8 ans, et on a vu de quoi il est capable, je vois pas pourquoi... Et on lui a donné comme une deuxième chance, puisqu'on a voté une deuxième fois pour Projet Montréal. D'ailleurs, Projet Montréal, moi je pense qu'ils ont oublié un mot. dans le nom de leur parti. C'est pas projet Montréal, c'est projet contre Montréal. Parce que tout ce qui a été fait, c'est vraiment dans une idéologie très anti-voiture, pro... Une idéologie très à gauche, en règle générale, et on voit le résultat. L'insécurité a augmenté, se déplacer, c'est vraiment un calvaire, le logement, les itinérants, ont augmenté. Se loger, c'est plus difficile que jamais. Donc, je me dis, mais ils nous ont montré en quoi ils croient. Ils nous ont montré de quoi ils sont capables ou surtout de quoi ils ne sont pas capables. Pour moi, ils sont disqualifiés d'emblée parce que je ne vois pas pourquoi le simple fait de changer la tête qui représente Projet Montréal, ça changerait l'essence de Projet Montréal. [00:08:19] Speaker A: Le Crabouin, c'est-tu un Valéry Plante en homme, déguisé en homme? Où est-ce pire? Où est-ce mieux? Comment tu pourrais nous le décrire? [00:08:32] Speaker B: Pour moi, oui, c'est la même chose. C'est la même partie. Ils surfent exactement sur la même vague en matière de logement, d'habitation. ils sont toujours avec leur... comment ils avaient appelé ça, leur projet... [00:08:47] Speaker A: C'est C40 eux autres, anyway. [00:08:49] Speaker B: Oui, eux c'est C40, tout à fait. Et d'ailleurs, moi je me dis, ce qu'il faut regarder, c'est pas le parti, ou même ce qui est proposé par le parti, c'est vraiment quelle est l'idéologie de son chef. Il a béni avec qui, il a fréquenté qui exactement au cours des dernières années, parce que ça, ça nous en dit beaucoup. Quand on sait qu'on peut associer Valérie Plante qui était hyper impliqué dans le C40. On sait ce que c'est quoi le C40, on comprend très rapidement, il suffit d'un coup d'œil, 10 minutes sur leur site web et on sait exactement à quelle enseigne ils logent. On a compris, on sait ce que ça va donner. Projet Montréal, que ce soit Luc Rabouin, Valérie Plante ou n'importe quelle autre figure qu'on pourrait mettre, c'est toujours l'idéologie justement ville 15 minutes. associé au projet au C40. Ville 15 minutes, dans l'absolu, je n'ai rien contre, mais j'ai contre le fait que ce soit imposé par une entité gouvernementale qui veut forcer les gens à rester à l'intérieur d'un périmètre de 15 minutes. De manière individuelle, la personne qui va se choisir un quartier ou à l'intérieur de son périmètre de 15 minutes, elle a ce qu'il lui faut, ce qui fait son bonheur, pas de problème. Mais quand ça devient un projet municipal, ça fait un gouvernement très interventionniste. Et ça, ça peut être dangereux parce que quand on veut intervenir sur le mode de vie des individus, on sait où ça commence, mais on sait pas où ça s'arrête. [00:10:21] Speaker A: Thibodeau, y'a-tu de l'allure? Ou c'est quelqu'un qui est là juste pour casser la baraque? Monsieur Thibodeau, y'a l'air à brasser un peu. [00:10:31] Speaker B: Qu'est-ce que t'en dis? Écoute, moi je classe les différents candidats sur un secteur interventionniste. Plus interventionniste ou moins interventionniste. [00:10:44] Speaker A: Ce qu'on prend lui est quand même plus laissez-faire, non? Qu'est-ce que tu en dis? [00:10:48] Speaker B: Ça dépend vraiment quel dossier on regarde. Dans l'ensemble, dans l'ensemble... Maintenant, parlons d'économie. [00:10:55] Speaker A: Parce que c'est à chasse gardée, l'économie. Est-ce que c'est quelqu'un qui est plus, comme les Anglais disent même, laissez faire? C'est-tu quelqu'un qui est comme plus liberté, l'entrepreneuriat? Qu'est-ce que t'en penses? [00:11:06] Speaker B: Écoute, il y a un petit peu plus de laissez faire. Si on compare à Projet Montréal, qui est super interventionniste, Oui, il y a peut-être un petit peu plus de marge de manœuvre. Mais, en fait, moi, ce que je vois entre les différents parties, c'est qu'ils veulent tous intervenir, mais pas sur la même chose. [00:11:23] Speaker A: — Ça, c'est gauche 1, gauche 2, gauche 3, gauche 4, comme avait dit Bob Côté. [00:11:28] Speaker B: — Voilà. Bon, il y en a qui sont un petit peu plus gauche que d'autres. Ça, tout à fait. Il y en a qui sont de la gauche radicale. Transition Montréal, ça c'est super à gauche. C'est justice sociale. En fait, c'est de la gauche radicale, de l'éco-socialisme. Donc... [00:11:46] Speaker A: Je gagne de l'argent, prends ma paie au complet. [00:11:49] Speaker B: C'est pas loin de ça, oui. Et moi, ce que je regarde aussi, c'est... Bon, on parle souvent... On a souvent dit, par exemple, Valérie Plante, elle faisait la guerre à l'auto. Non, elle faisait pas la guerre à l'auto. Pour moi, elle fait la guerre aux citoyens qui veulent prendre leur auto. C'est pas la même chose. Parce que faire la guerre à l'auto, c'est... c'est une chose, une voiture, c'est immatériel. Moi, je le prends personnellement. C'est pas à mon auto qu'on fait la guerre, c'est à moi, à ma volonté. Donc quand je regarde... — Ça, c'est. [00:12:17] Speaker A: Très bon, cette modulation-là. [00:12:20] Speaker B: Je trouve que quand... [00:12:21] Speaker A: C'est une guerre à l'humain. [00:12:24] Speaker B: C'est une guerre au citoyen. [00:12:26] Speaker A: Absolument. [00:12:27] Speaker B: Parce que quand je veux prendre mon auto, je fais mon raisonnement et je me dis j'ai besoin de me déplacer plus rapidement parce que je vais plus loin, parce que je fais plusieurs stops. [00:12:35] Speaker A: Une guerre aux familles aussi. [00:12:37] Speaker B: C'est une guerre aux familles, c'est une guerre à la volonté de l'individu qui essaye d'optimiser dans sa journée, ses déplacements, qui essaye d'optimiser ses activités. Et il y a quelqu'un qui vient et qui dit, ben moi je suis plus smart que toi, j'ai décidé que c'est mieux pour toi que tu prennes le transport en commun. Non, je m'excuse, je veux pas quelqu'un qui me fasse la guerre à moi en tant qu'individu et qui vienne m'imposer ses propres choix. [00:13:04] Speaker A: Exactement. Exact. [00:13:06] Speaker B: Donc, c'est plus sur ce spectre-là que je vais évaluer. Est-ce qu'on me fait la guerre un peu plus ou un peu moins? [00:13:14] Speaker A: Est-ce qu'on m'en veut? [00:13:15] Speaker B: Est-ce qu'on m'en veut? Exactement. [00:13:17] Speaker A: Dans un film d'action, on dirait, est-ce qu'on me cherche? Tu me cherches-tu? Tu me cherches-tu? À qui, à toi, qui est la taloche? Non, mais c'est ça, pareil, on se sent attaqué comme citoyen. On se sent taxé, on se sent taxé. [00:13:29] Speaker B: Depuis les huit dernières années, Projet Montréal, moi, je me sens attaqué. Se déplacer en ville, Alors, d'abord, trouver une place de stationnement, ça devient presque, c'est le parcours du combattant. Le nombre de places qui a disparu, c'est hallucinant. Les rues qui sont artificiellement rétrécies parce qu'arrivé au coin de rue, ils mettent déjà des... Je sais plus comment ils appellent ça. Il y a un nom particulier. [00:13:54] Speaker A: Oui, oui, oui. On l'a vu ici à Québec. Le bon maire marchand qui est tellement bon, tellement proche du monde, il l'a déjà fait. Ma chère Nathalie, on est obligé de se laisser. On s'emballe. Mais on aime ça discuter. Là, les gens disent, elle est bonne, elle. C'est quoi son nom? Bien, c'est Nathalie El Grebli. Ça fait juste 15 ans. qu'on se fréquente professionnellement, on va le dire comme ça, on and off. Nathalie El Grably, c'est son nom, et elle est dans le Journal de Montréal, Journal de Québec également. Nathalie El Grably, merci beaucoup, bon long week-end. [00:14:25] Speaker B: Merci Dominique, à bientôt. [00:14:26] Speaker A: Merci, ciao.

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