Episode Transcript
[00:00:09] Speaker A: Pourquoi tu pleures?
[00:00:12] Speaker B: Pourquoi tu pleures?
[00:00:16] Speaker A: Elle pleure, elle pleure, elle pleure, ma planète. Avec Rénald Duberger. Comment ça va, Rénald?
[00:00:23] Speaker B: Ça va très bien.
[00:00:25] Speaker A: Donald Trump avait bien raison de s'attaquer au gagagougou devant l'ONU, les belles officines vertes, et qu'on en a parlé, et que ça a pleuré dans les choumières radio canadiennes.
[00:00:39] Speaker B: Oui, et moi, ce qui m'a impressionné, c'est son audace. Les Québécois diraient qu'il est baveux. Et moi, c'est une des qualités d'un trait de caractère de Donald Trump que j'admire. Il est franc, il est honnête, il est capable de dire, entre ses quatre yeux, la vérité avec franchise. D'abord, ça a mal commencé, hein. Rappelle-toi la panne de l'escalator. Ensuite, c'était les téléprompteurs qui ont été Je pense que ces deux choses-là ont été sabotées. Autrement dit, son chemin vers la tribune, puis son moyen de communication ont été sabotés. Et ça, c'est typique de la gauche qui veut faire taire des gens qui ont un discours qui les cantonise.
[00:01:20] Speaker A: — Tout à fait. Alors, c'était intentionnel. Oui, c'était intentionnel. Il est arrivé en bas de l'escalier. L'escalier arrête. On le voit, le vidéo.
[00:01:25] Speaker B: — Oui, c'était clair. Il a été audacieux, baveux, dans le sens qu'il a challengé l'ONU dans son propre édifice. Ça c'est comme quand tu vas chez ton voisin, normalement tu devrais garder un profil de bras puis pas le critiquer. Mais il a dit, je sais pas si ça a été relevé par beaucoup de médias, mais il a relevé le fait qu'il y a plusieurs années, lui-même, son entreprise a soumissionné pour la rénovation de l'édifice des Nations Unies. Il avait soumissionné pour 500 millions avec garantie de non-dépassement. Ça c'est rare. Puis il avait promis à l'ONU des parquets en marbre et des murs en boiserie. Et ce que l'ONU a obtenu, pour 2 à 4 milliards, c'est à peu près 7 à 8 fois sa soumission, ils n'ont même pas obtenu des planchers en marbre, ils ont eu des planchers en terrazzo, puis des cloisons en plastique. Et ça, c'est très... je trouve ça.
[00:02:27] Speaker A: Très... — Sûrement s'il n'y a aucune corruption.
[00:02:30] Speaker B: Il y a eu une enquête suite à ces dépassements de coûts-là et dans lesquelles Donald Trump a été appelé à témoigner. Ensuite, il a fait son bilan. Et ça, c'est une chose importante parce que les Trump haters sont incapables de critiquer le bilan de Donald Trump. Ils savent qu'il est formidable. En huit mois, il a vaincu l'inflation, les Américains ont bénéficié des baisses de prix dans leurs factures d'épicerie, en énergie, le prix de l'essence a baissé, les taux hypothécaires ont baissé. Les seules choses qui ont augmenté, c'est les salaires des travailleurs, les indices boursiers qui ont augmenté jusqu'à atteindre des valeurs records. Puis les États-Unis sont devenus aussi énergiquement indépendants. Puis du point de vue des investissements, Il a fait des comparaisons intéressantes. Sous Biden, sous le règne complet de Biden, un trillion de dollars d'investissement. Un trillion, c'est 1000 milliards. En huit mois seulement sous Donald Trump, 17 trillions d'investissement ou d'engagement d'investissement. Et ça, c'est en grande partie dû à la politique des tarifs de Donald Trump. Autrement dit, il a dit aux pays étrangers, vous voulez éviter des tarifs? Venez fabriquer vos choses chez nous, on va vous baisser les taxes et les règlements environnementaux de rotation. Ensuite, il a dit que les guerres qu'il a contribué à terminer, sans que l'ONU intervienne, sont quand même importantes. Il a fait, autrement dit, le boulot que l'ONU aurait dû faire. Puis ça, il a dit ça dans l'édifice même de l'ONU. C'est une autre audace de sa part.
[00:04:21] Speaker A: Et le fait d'attaquer l'arnaque, ce qu'il qualifie d'arnaque climatique, ça a vraiment, ça a ébranlé les plumes de char.
[00:04:29] Speaker B: En fait, les deux points importants de son discours, à mon avis, c'est... Il a relevé les deux dossiers les plus importants à l'heure actuelle pour la planète, l'immigration massive, puis là-dessus... -"You're gonna.
[00:04:45] Speaker A: Lose your country", c'est ça qu'il a dit.
[00:04:47] Speaker B: Exactement, puis il a repris presque intégralement le discours de JD Vance à Munich, et puis il a dit que les pays européens en particulier étaient menacés.
[00:04:57] Speaker A: Il a raison !
[00:04:58] Speaker B: Il a raison ! Oui. Mais le deuxième volet sur lequel il a insisté, et c'est celui qui a fait le plus de polémiques dans les médias, c'est l'environnement et le changement climatique. Il a critiqué les énergies vertes, il a critiqué le virage vert, les panneaux solaires, les éoliennes. En fait, pour le climat, il a dit carrément que l'empreinte carbone, c'est un canular inventé par des gens mal intentionnés.
[00:05:31] Speaker A: Ont-ils raison?
[00:05:32] Speaker B: Absolument, puis le changement climatique, il l'a qualifié de la plus grande arnaque que le monde ait jamais connue. Donc, dans les médias, ce que nous autres on a lu, qu'on a vu, c'est, je pense, TVA a dit, Trump s'attaque à la science du climat. Trump ne s'attaque pas à la science, il s'attaque à l'idéologie climatique.
[00:05:53] Speaker A: Et à l'hystérie.
[00:05:55] Speaker B: L'hystérie. On a dévié la science vers l'idéologie.
Puis Radio-Canada avait titré les propos de Donald Trump contre le climat, décortiqués. Décortiqués par qui? Par leur décrypteur de Radio-Canada.
[00:06:10] Speaker A: Trump n'est pas contre le climat.
[00:06:13] Speaker B: Il n'est pas contre le climat. Il n'est pas contre la météo, puis les levées, puis le coucher de soleil. Il est contre les mensonges, les arnaques, et puis les canulars à propos du climat. En fait, Donald Trump a donné un sacré coup de pied dans la fourmilière climatique. Et à ce niveau-là, il est très bien entouré. Il a nommé à l'EPA, l'Environmental Protection Agency, des gens comme Stephen Coonan, John Christie et Roy Spencer.
[00:06:41] Speaker A: Que tu connais.
[00:06:42] Speaker B: Exactement. Stephen Coonan, c'est la référence en modélisation climatique. Il a déjà été conseiller de Barack Obama en sciences. Il a été notre conférencier invité à l'Association des Climatologues.
[00:06:55] Speaker A: Il a écrit un livre extraordinaire.
[00:06:57] Speaker B: John Christie aussi a été notre conférencier invité à l'Association des climato-réalistes. Et c'est lui qui a mis au point, avec Roy Spencer, la mesure des températures par satellite. Et j'ai eu le bonheur de dîner avec John Christie à Paris et d'échanger avec lui il y a quelques années.
[00:07:16] Speaker A: Moi, je crois plus les eucamiennes. Les eucamiennes sont meilleures, sont sur le plateau, ça va bien, prennent le transport en commun, le petit doigt en l'air. Moi, je les crois plus, eux autres.
[00:07:27] Speaker B: Enfin, moi je pense que le fait que la plus grande nation au monde, la nation américaine, a donné un gros coup de pied dans la fourmilière climatiste, je pense que ça va entraîner des conséquences pour bien des pays qui vont reconsidérer leur philosophie en matière de climat parce que cette arnaque, c'est vraiment une arnaque, a coûté à l'heure actuelle des centaines de milliards de dollars à beaucoup de pays.
[00:07:56] Speaker A: J'ai hâte de voir Cornet comment il va réagir.
[00:07:59] Speaker B: M. Cornet, wow! J'espère qu'il va retenir la leçon que lui a servie ce jour-là Donald Trump.
[00:08:08] Speaker A: Et peut-être terminer avec la nouvelle cible de véhicules verts de 2035. Ils ont abaissé ça à 90 %. C'est encore trop au Québec. Ah non, ce ne sera pas 100 %, c'est 90. C'est ben trop. 2035, c'est trop rapproché. Ça ne marche pas.
[00:08:24] Speaker B: On fera un dossier là-dessus, une chronique là-dessus, si tu veux bien, sur les véhicules électriques. Puis il y a une autre chronique, moi, que j'aimerais faire avec toi. C'est sur le fameux consensus sur le changement climatique. Il n'y a pas de consensus. On va démolir ça, puis on va voir d'où ça vient, cette idée-là. D'où vient le fameux 97 %?
[00:08:45] Speaker A: On fait ça dans deux semaines.
[00:08:46] Speaker B: D'accord.
[00:08:47] Speaker A: Bien, merci beaucoup, Rénal.
[00:08:48] Speaker B: Au plaisir. Ciao.
[00:08:49] Speaker A: Salut, bye. Rénal Duberger, mesdames, messieurs.
