Dépenses louches dans le fond vert... LA GRC DOIT ENQUÊTER!

September 17, 2024 00:12:54
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Dépenses louches dans le fond vert... LA GRC DOIT ENQUÊTER!

Sep 17 2024 | 00:12:54

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[00:00:00] Speaker A: Au Valais, Ottawa, je parle avec Luc Berthold, député conservateur. Comment ça va, M. Berthold? [00:00:05] Speaker B: Ça va très bien. [00:00:07] Speaker A: Puis, j'ai trouvé hier que Pierre Poilièvre était gentil, gentil, calme. C'était pour faire mal paraître l'autre, l'autre bord, qui avait l'air d'un enragé. Avec Mme Gould, je crois, qui a traité Poilièvre d'intimidateur et de fraudeur. [00:00:25] Speaker B: Et oui, puis par la suite, à la période de questions, c'est temps pressé de dire non, non, nous, on ne tolérera pas les attaques personnelles. [00:00:32] Speaker A: Exactement. Quels sont les gros projets de loi à surveiller? Parce que là, j'ai vu, il y a C-10, il y en a un autre également, projet de loi qui est très, très important. Est-ce qu'il y a des projets de loi? qui ont été entérinés au cours des dernières heures ou qui vont l'être. Quelle est la game politique, au-delà du blabla parce qu'on comprend que c'est du théâtre, pour le commun des mortels, y'a-tu des gros projets de loi qui s'apprêtent. [00:00:54] Speaker C: À être votés en Chambre? [00:00:54] Speaker A: Ben nous on va présenter un important projet de loi pour protéger les enfants en ligne. [00:01:04] Speaker B: Qui ne touchera pas à la liberté d'expression. C'est notre collègue Michel Rampal-Garner qui a déposé ce projet de loi-là. Vous allez avoir l'occasion, qui va le déposer, vous allez avoir l'occasion d'en entendre parler au cours des prochaines semaines. On pense qu'il y a des manières de protéger les gens contre l'intimidation en ligne, de protéger les jeunes contre l'utilisation de leurs images, sans faire en sorte de primer la liberté d'expression sur Internet. Et ça, On a travaillé très, très fort là-dessus. Michel Rampol-Garner a travaillé fort. Et ça, ça va être un des dossiers que nous, on va travailler aussi au cours des prochaines semaines et des prochains mois, de faire les choses différemment. À part de ça, je vous dirais que le programme législatif du gouvernement est assez mince. Il n'y a pas grand-chose. Cette semaine, on étudie des projets de loi qui sont... C-10? C'est dire, si on va attendre... Ça. [00:01:57] Speaker A: Se peut que ça meurt au feuilleton si vous allez en élection. [00:02:00] Speaker B: Effectivement, si on va en élection, et même avec le Sénat tel qu'il est actuellement, c'est pas évident. [00:02:08] Speaker A: Allez-vous aller en élection? This is the question. Y'a-tu moyen des renversés? On est tanné. Ou vous attendez peut-être de tirer à 60 % des sondages? Vous êtes déjà à 47. [00:02:24] Speaker B: Écoutez, M. Moret, honnêtement, nous, c'est clair, on va voter pour défaire ce gouvernement-là à la première occasion. On est en train de préparer des motions de non-confiance à l'endroit du gouvernement. La vraie question qu'il faut poser, c'est est-ce que le NPD et le Bloc québécois vont maintenir en place Justin Trudeau après tout le dommage qu'il a causé à notre économie? Écoutez, on n'invente rien. Les campements, les tentes dans les grandes villes, les prix à l'épicerie, il s'agit d'aller se promener à l'épicerie faire des comparaisons de ce qu'on payait en 2015 et ce qu'on paye aujourd'hui dans les épiceries. [00:03:01] Speaker A: Comparé à 2015? C'est du simple au double. [00:03:04] Speaker B: Ben, exactement. Ça a doublé. Ça a doublé les coûts de la vie. Les coûts des logements ont doublé. Les crimes partout, il y a une explosion dans les crimes. On l'a vu avec les vols automobiles. On l'a vu aussi avec les crimes violents partout. Donc, est-ce que c'est vraiment... [00:03:20] Speaker A: L'immigration? Il faut parler de l'immigration, là. [00:03:23] Speaker B: Ben oui. Vous avez raison. C'est le chaos total. Les bureaux de députés, on ne fait que ça, les dossiers d'immigration, parce qu'il n'y a plus de fonctionnaires pour répondre, pour aider les gens. On a tellement accès à ces gens. Aujourd'hui, on est dans la vague où Immigration Canada expulse des gens qui auraient dû être expulsés il y a deux ou trois ans. Ces gens-là ont eu le temps de s'intégrer dans notre communauté. Certains se sont fait des amis et tout ça. Aujourd'hui, on leur dit, malheureusement, vous devez repartir. C'est inhumain. C'est inhumain. [00:03:52] Speaker A: Comme les Mexicains dont j'ai parlé. Ça n'a pas de maudit sens. [00:03:55] Speaker B: Exactement. [00:03:56] Speaker A: Pendant ce temps-là, vous avez le reportage de Romain Chouet de Radio-Canada sur une gang de fripouilles de passeurs indiens qui rentrent illégalement au Canada pour rentrer aux États-Unis. Donc le Canada, encore une fois, paraît mal aux yeux des États-Unis. C'est une vraie passoire. À Montréal, nommément. [00:04:13] Speaker B: Exactement, et donc la question, tout ça pour dire que est-ce que le Bloc pense que c'est vraiment dans les intérêts des Québécois de garder Justin Trudeau encore un an? C'est ça la vraie question. [00:04:25] Speaker A: Au plan technique, comment ça marche? Vous déposez une motion de blâme, comment ça marche? [00:04:30] Speaker B: Comment ça marche? Les partis d'opposition ont des journées d'opposition où le gouvernement doit absolument nous permettre de déposer une motion qui sera votée à la Chambre des communes. [00:04:40] Speaker A: Ça, ça s'en vient, là. [00:04:41] Speaker B: Et si ça s'en vient, c'est le gouvernement qui décide quand on aura ces journées-là. [00:04:45] Speaker A: C'est-tu la semaine prochaine, peut-être? [00:04:47] Speaker B: On le sait pas. Le gouvernement a jusqu'au 14 décembre pour nous donner nos cinq... parce qu'on doit avoir cinq journées d'opposition du côté du Parti conservateur. [00:04:55] Speaker A: Vous avez cinq chances. C'est un peu comme Expo-Québec, vous avez cinq boules. Cinq chances. D'ici Noël, vous avez cinq boules. [00:05:02] Speaker B: Exactement. [00:05:03] Speaker A: Ils sont obligés de vous les donner. [00:05:05] Speaker B: Il y a pas le choix. [00:05:06] Speaker A: À 24 heures d'avis, Luc Berton? [00:05:09] Speaker B: C'est un petit peu plus tôt que ça, c'est un 48 heures. [00:05:11] Speaker A: Vous êtes présent physiquement, vous devez être présent. [00:05:17] Speaker B: On doit être présent, mais aussi on doit faire un avis, c'est quoi le contenu de la motion dont on va parler le lendemain. Donc c'est 24 à 48 heures d'avis à peu près. Donc on va avoir, tout le monde va avoir, tous les partis vont avoir le temps de réfléchir au contenu de la motion qu'on va déposer. On est encore en train de de voir quels sont les mots qu'on va utiliser exactement. Est-ce qu'on va utiliser des mots pour tenter de rallier les deux autres parties à notre volonté de défaire? Bon, c'est ça ce qu'on va voir au cours des prochains jours. Mais tant ou aussi longtemps qu'on n'a pas l'avis que le gouvernement a planifié une journée d'opposition, on doit attendre. [00:05:55] Speaker A: Mathématiquement, si le NPD vous appuie, mettons, je pense pas que ça arrive, Pouvez-vous renverser le... Je n'ai pas le score exact devant moi. Je sais que c'est un minoritaire, mais c'est un fou minoritaire. C'est-tu assez? [00:06:08] Speaker B: Ça prend absolument le NPD et le Bloc québécois. [00:06:11] Speaker A: OK. Les deux ou rien? [00:06:13] Speaker B: Les deux doivent voter... Avec vous autres? ... non-confiance envers le gouvernement pour qu'on puisse défaire ce gouvernement et forcer le premier ministre à aller au bureau de la gouverneure générale pour demander la dissolution de son gouvernement. [00:06:28] Speaker A: Et le Jagmeet Singh, lui, il a le goût de vomir. Quand on lui dit «Vous allez voter du même bord que Poirier », il a le goût de vomir. «Vous allez faire ça, on va prendre des petites carottes, des petites patates, là.». [00:06:38] Speaker B: On voit des flip-flops, là, on l'a vu sur la taxicarbone. C'est juste avant l'élection partielle. Je pense qu'ils étaient vraiment désespérés de ce qui s'est passé dans Hellmuth-Transcona parce qu'ils ont gardé le comté par la peau des fessières. [00:06:51] Speaker A: Êtes-vous déçus de ça, d'ailleurs? Vous aviez des chances, quand même. [00:06:55] Speaker B: Non, honnêtement, regardez la progression du vote conservateur dans un comté qui est un château fort du NPD depuis une trentaine d'années. 16 % de plus qu'on a fait. Ça correspond à la tendance qu'on voit présentement partout au Canada. Donc, pour nous, c'est un signe qu'on est dans la bonne direction. [00:07:14] Speaker A: Dans le cas de Montréal, comment vous interprétez-vous ça? Par la peau des fesses, le bloc? [00:07:18] Speaker B: Même chose. Écoutez, ce qu'on doit retenir hier, c'est la défaite humiliante du Parti libéral dans un château fort. Je pense que c'est la grosse nouvelle aujourd'hui, c'est ça. 240 voix de majorité pour le bloc, donc il n'y a pas aucun des autres partis qui a fait... [00:07:35] Speaker A: Il n'y a pas de matière à recomptage en passant. [00:07:37] Speaker B: Pardon? [00:07:38] Speaker A: Il n'y a pas de matière à recomptage, Luc Berthold, dans ce dossier-là. Mettons, s'il passe par 18 voix oui, c'est serré, mais je ne pense pas. [00:07:45] Speaker B: Qu'Il y ait de recomptage. [00:07:46] Speaker A: Non, c'est 200 quelques votes. C'est ça. [00:07:48] Speaker B: Je pense pas que les libéraux vont avoir le culot de faire ça parce que je pense qu'ils doivent en ce moment plutôt se poser la question est-ce qu'on doit mettre dehors Justin Trudeau ou pas. [00:07:59] Speaker A: Êtes-vous capable de le picosser encore un petit peu plus? Comme là, j'ai vu hier une dépêche. Trudeau a une semaine pour se conformer au vote et remettre à la GRC les documents relatifs à la caisse noire du fond vert. Moi, j'aime ça, ces affaires-là. Êtes-vous capable de le picosser comme il faut là-dessus? Pouvez-vous m'expliquer ça, ce dossier-là, là? [00:08:17] Speaker B: On le lâchera pas. Vous l'expliquez en... Mais dans une grande ligne, dans une grande ligne. C'est trop difficile, là. Mais Justin Trudeau a nommé une dame en 2017 à la tête du fond vert. libéral. Ça c'est pour donner, c'est un fonds qui était là pour aider les PME à développer des innovations technologiques en matière d'environnement. Et depuis un an et demi à peu près, il y a un lanceur d'alerte qui nous a avisé écoutez il se passe des choses pas correctes là et vous devriez investir là-dessus. On a fait et il y a eu deux enquêtes qui ont été faites par le vérificateur général et par le commissaire à l'éthique Et ce qu'on a trouvé, c'est qu'entre 2017 et 2023, ce fonds-là a approuvé 856 millions de dollars en subventions. Et il y a eu des conflits d'intérêts ou des subventions qui ont été données d'une manière incorrecte dans 44% de tout ça. Donc on a 400 millions de dollars qui ont été versés par ce fonds-là. [00:09:19] Speaker A: À des amis? [00:09:21] Speaker B: À des amis libéraux ou tout simplement parce que la présidente du fonds qui a été nommée par les libéraux a octroyé des subventions à ses propres compagnies. Le commissaire à l'éthique hier a témoigné en comité et il a trouvé 24 manquement à la loi sur l'éthique de la part de Mme la Présidente dans son dossier sur des sommes qui ont été allouées à des entreprises dont elle était actionnaire ou dont elle était propriétaire. Donc c'est un vrai... [00:09:51] Speaker A: C'est grave en maudit! On n'entend quasiment pas parler de cette affaire-là. [00:09:55] Speaker B: Tout à fait. Et dans les conclusions du rapport du vérificateur général, il y a deux choses. Bon, la vérificatrice générale a conclu que les technologies de développement durable n'avaient pas toujours géré les fonds publics conformément aux accords. Ça, on le voit. Mais le pire, c'est que la surveillance, et ça, je vais le citer, la surveillance exercée par Innovations, Sciences et Développements Économiques Canada n'avait pas garanti que les fonds publics étaient administrés conformément aux modalités des accords de contribution. C'est-à-dire qu'on n'a pas géré les fonds En fonction des normes, c'était pas normé. [00:10:28] Speaker A: De manière serrée, c'est ça? [00:10:30] Speaker B: Ça veut dire quoi? Ça veut dire que le ministre François-Philippe Champagne, qui était le ministre d'Innovation, Sciences et Développement, Technologie et Économie du Canada à ce moment-là, et qui l'est encore, n'a pas fait son travail. de surveiller comment l'argent des Canadiens a été utilisé. Et pourquoi? Et c'est là qu'on se pose des questions, plein, plein, plein de questions. Est-ce qu'effectivement on a donné cette dame-là parce qu'on voulait une caisse droite pour être capable d'aider les petits amis ou pas? On ne sait pas. C'est ce qu'on veut aller plus loin. La motion, vous avez dit, le 10 jours qu'on a donné, le deux semaines, c'est parce qu'on a adopté en juin à la Chambre une motion demandant à la justificatrice générale de faire se transmettre Toutes les informations qui sont non confidentielles à la GRC pour que la GRC puisse enquêter sur cette situation-là, la vérificatrice générale a refusé de se soumettre à cette décision de la Chambre. Donc, ce qu'on dit au gouvernement, c'est que vous avez jusqu'à la semaine prochaine pour remettre les documents à la GRC. Sinon, on va faire une autre question de privilège qu'on a déposée hier, ce qu'on a commencé. Puis, on va faire en sorte qu'on va demander à tous les partis de nous aider à publier cette demande de production de documents pour que la GRC puisse faire toute la lumière là-dessus. Le Parlement a le droit d'exiger des documents, tous les documents qu'il veut. Et c'est pas normal qu'on reçoive des documents quand on fait des demandes comme ça, qui sont caviats, qui sont éludés d'informations. Donc c'est ce qu'on est en train de faire comme processus pour tenter de faire toute la lumière sur ce fond vert libéral, la mauvaise gestion, et voir si effectivement il y a eu de la corruption. [00:12:04] Speaker A: Bon ben allez imprimez vos pancartes, là. On s'en va à l'élection. Merci. Hey, salut, bye. Bye. Luc Berthold. On a-tu hâte? [00:12:13] Speaker C: Oui, mais j'ai pas ton optimisme sur cet automne, moi. [00:12:18] Speaker A: Ben, j'ai un soin, là. Je suis pas optimiste, mais j'ai un soin. Moi, je pense que c'est le printemps. [00:12:23] Speaker C: Oui. Le printemps, c'est sûr. C'est sûr qu'on sera pas l'automne. [00:12:26] Speaker A: Les oiseaux, les bourgeons, les pancartes. [00:12:28] Speaker B: Oui. [00:12:28] Speaker C: Ben, c'est parce que... Jacques Mille, il. [00:12:30] Speaker A: Aura pas sa pension. [00:12:31] Speaker C: Oui, puis il va y avoir un budget et tu ne peux pas aller en élection en ayant voté pour le budget du gouvernement. [00:12:36] Speaker B: C'est ça. [00:12:37] Speaker A: Oui, c'est ça. Puis un mot couvert, le conservateur, c'est le printemps. [00:12:40] Speaker C: Puis aussi le fait qu'il y a trois élections provinciales, puis le NPD provincial, puis le NPD fédéral, c'est le même parti. Mais qu'ils ont trois élections à gérer, ils n'en veulent pas une quatrième. [00:12:50] Speaker A: On n'avait pas des coupures. Des coupures, des coupures.

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