DUHAIME: Un homme a été ARRÊTÉ LORS DE MON LANCEMENT DE LIVRE!

September 17, 2025 00:19:16
DUHAIME: Un homme a été ARRÊTÉ LORS DE MON LANCEMENT DE LIVRE!
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DUHAIME: Un homme a été ARRÊTÉ LORS DE MON LANCEMENT DE LIVRE!

Sep 17 2025 | 00:19:16

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[00:00:00] Speaker A: Éric Duhem, salut. [00:00:01] Speaker B: Bonjour Dominique. [00:00:02] Speaker A: Charlie Kirk, on n'a pas le choix de parler de ça ce matin et de ce que tu vas faire dans les universités du Québec si évidemment tu reçois des invitations. Tu ne te présenteras pas là si tu n'es pas invité, c'est sûr. Hier, tu étais à la soirée. Moi je suis dans la journée, elle est encore jeune, mais je ne me déplace jamais. C'est ça qui est le fun. Je ne brûle pas des gaz à effet de serre. Je ne me déplace pas. [00:00:34] Speaker B: Tu n'as même pas besoin de prendre ton temps pour lui parler. [00:00:37] Speaker A: Moi je suis là depuis 10 ans. Ça a commencé avec le spornographe. La soirée est encore jeune et la journée est encore jeune. Moi, là, je suis un régulier. J'ai ma carte platine. Mais le gars est pas malade. [00:00:50] Speaker B: Il est pas malade parce qu'ils sont une gang là-dedans. Oui, Jean-Philippe Wautier, il est pas là depuis le mois de mars, je pense. [00:00:59] Speaker A: On a beaucoup d'auditeurs à Montréal. Les auditeurs qui me disent «Morin, on pensait que t'étais un malade mental!» On t'écoute depuis ce temps-là, t'es pas si pire. T'es pas si pire du tout. Qu'est-ce qui s'est passé hier? [00:01:10] Speaker B: Pas grand chose, honnêtement, là, c'est pas... Il sait rien écrire à sa mère. [00:01:14] Speaker A: Charlie Kirk? [00:01:14] Speaker B: Ben, on a parlé un peu de Charlie Kirk, pis... Moi, je pense que c'est important d'en parler, pis c'est... sais-tu quoi? La raison, pis c'est pour ça que je voulais te parler, le lien entre les deux, il est peut-être là, là. Pourquoi je vais à La journée est encore jeune? Je m'en vais pas là parce que... T'es sado, mazo! Ils sont d'accord avec moi, là. Je m'en vais là parce que c'est important de parler à ce monde-là. C'est important de bâtir des ponts. C'est important... Tu sais, moi, là, je veux représenter tous les Québécois, y compris ce monde-là. Puis la politique, c'est ça. La politique, c'est aussi d'établir un dialogue, un débat, un échange avec celles et ceux qui pensent différemment. Puis c'est là où je fais le lien avec Charlie Kirk, parce que Charlie Kirk, sa vie, c'était ça. Sa vie, c'était de parler à des gens qui étaient souvent pas d'accord, souvent d'accord aussi. mais c'était d'établir un dialogue qui avait compris l'importance de parler à celles et ceux qui ne votent pas pour nous. C'est jamais une perte de temps, même quand tu sors de là pis t'en as convaincu aucun, t'as quand même, comment je te dirais ça, fait baisser un peu la pression. Parce que quand tu parles avec moi en ongle, c'est pas une bonne chose, Dominique. et c'est plus difficile pour eux autres de me pogner de front. Tu comprends? Quand ils m'ont parlé de Charlie Kirk, c'était sur le bout des doigts. Ils n'ont pas commencé à essayer de jouer à la victime parce qu'il y en a un qui les avait envoyés promener parce qu'il n'avait pas été fait avec Charlie Kirk. Puis ils ne m'ont pas... J'avais la citation, parce que vous l'avez sorti vous autres aussi, de Catherine Éthier, de ce qu'elle a dit cette semaine ou le vendredi dernier, je pense. [00:02:36] Speaker A: Comment t'as trouvé ça? [00:02:37] Speaker B: C'est ordinaire, mais malheureusement, il y en a plusieurs qui ont eu des commentaires du même type. On ne les répétera même pas, ça ne vaut pas la peine. Mais de se réjouir de la mort de quelqu'un ou d'avoir des commentaires qui propagent d'une certaine façon presque à la limite de la haine envers un individu qui vient de décéder, Il y a quelque chose d'adamant, de déshumain, je sais pas comment dire ça, mais on oublie la sensibilité humaine de base requise quand il y a un drame comme celui-là. Puis là, c'est ça. L'idée est venue parce que les gens ont commencé à m'écrire et à me dire, Éric, il faut le faire. Il faudrait que tu te promènes au Québec, que tu parles aux étudiants, que tu te fasses comme Charlie Kirk un peu. [00:03:21] Speaker A: Je pense qu'on est rendu là. Je pense qu'on est rendu là pour établir Le dialogue, en fait, ici, je le répète, la tribune est ouverte. Bon, il y a du monde qui ne veut pas venir. C'est leur problème. La tribune est ouverte. Toi, il faut que tu ouvres ta tribune. Mais si, par exemple, tu attends des invitations, vont-elles venir, les invitations, après ma barre? [00:03:40] Speaker B: Ça, c'est la première chose. D'abord, s'ils ne viennent pas à nous, il faut y aller vers eux. [00:03:44] Speaker A: Comment tu veux fonctionner? [00:03:45] Speaker B: Historiquement, j'ai eu des refus. Moi, c'est arrivé que j'étais invité, par exemple, je vais vous donner un exemple très précis parce que celui-là, ça a été très loin. L'association des professeurs d'économie du cégep Bois-de-Boulogne à Montréal m'envoie une invitation formelle. [00:03:59] Speaker A: Je ne suis même pas au courant de celle-là. [00:04:00] Speaker B: Ça fait quelques années, ça fait 2-3 ans. pour parler de l'équité entre les générations. Vous savez, j'ai écrit un livre, L'État contre les gens, c'est très pertinent, devant un auditoire pour que ça devrait beaucoup intéresser, devant des étudiants en économie, donc c'est un thème qui est relié à ce qui les intéresse. Et là commence la saga entre la direction, l'association étudiante, puis l'association des profs. Et vous savez que les associations étudiantes, souvent, même si les jeunes sont beaucoup plus conservateurs qu'on le pense, les associations étudiantes, malheureusement, sont souvent féodées par des QS ou des péquistes. Et la direction a peur. La direction, je pense même pas que c'est idéologique. Eux autres, ils ont juste peur. [00:04:44] Speaker A: Ils veulent pas de marde. [00:04:46] Speaker B: Ils veulent pas de merde. Puis à l'époque, ça a tellement été loin. Là, finalement, j'ai pas pu y aller. Et Jean-François Lysippe, où je lève mon chapeau, il était sorti publiquement pour me défendre, me dire que ça avait pas de bon sens qu'au nom de la « cancel culture », on empêche un chef de parti de s'exprimer devant un auditoire d'étudiants. Il trouvait ça épouvantable. Même l'ancienne députée de la circonscription, Christine St-Pierre, qui était députée libérale de cette circonscription-là, où le campus du cégep se trouve, était sortie pour m'appuyer. Elle m'avait même appelé pour avoir tous les détails. T'sais, c'est fou, là. Puis ça, c'était... C'est un des exemples. Il y en a souvent que c'est plus... Comment je te dirais ça? C'est plus sous-marin, là, t'sais. Fait que je vais l'apprendre. Pour des raisons X, Y, Z, ils peuvent plus, ça marche plus, ils t'annulent, mais tu le sais que c'est à cause qu'ils veulent pas te voir la face, là. [00:05:34] Speaker A: T'as l'annulation, mais t'as d'autres événements où t'as eu de la violence, t'as eu des menaces, lors d'un lancement de livre entre autres. Peut-être nous rappeler cet événement-là. Ça c'est pas la semaine passée, c'est il y a quand même plusieurs années. [00:05:48] Speaker B: Il y a quelques années, lancement de livre à Montréal, c'était quel? Je pense que c'était Libérez-nous des syndicats, oui c'était Libérez-nous des syndicats. on a reçu tellement de menaces, moi et le propriétaire du bar où on faisait le lancement, Peter Sargakis, que les gens peut-être s'y connaissent parce que tu l'as déjà eu en nombre. [00:06:05] Speaker A: Oui, qui était président de l'Association des tenanciers de bar du Québec. [00:06:08] Speaker B: Exact. Et là, Peter... Puis là, la police de Montréal nous a appelés, parce que là, la police a vu ça passer, puis il y avait des signalements parce qu'il y avait trop de menaces sur ses réseaux sociaux. Puis là, il y avait une contre-manif qui s'organisait contre un lancement de livre, là. Un lancement de livre qui parle du syndicalisme au Québec. Et tellement qu'on a fait ça sous escorte policière, ils ont fait un cordon, un périmètre de sécurité autour du bar. [00:06:31] Speaker A: Ça n'a pas d'allure. [00:06:32] Speaker B: Monsieur Sarkaki s'est engagé des gardiens de sécurité. [00:06:35] Speaker A: C'est un livre! [00:06:36] Speaker B: Il avait mis des détecteurs de métal. [00:06:38] Speaker A: Mais voyons donc! Un lancement de livre! [00:06:41] Speaker B: Pour rentrer dans le bar, il y avait des détecteurs de métal. Et malgré ça, il y a quand même un gars qui s'est mis dans le fil. Je sais pas, c'est un lancement de livre, il y a des centaines de personnes. Puis le gars s'est rendu à moi, puis il a commencé à me chuchoter dans les oreilles, il y a trop de police ici, tu en colles les sunes. Je ne me souviens plus, il m'avait dit des conneries. Wow! Mon père, qui était dans le fond de la salle, s'est rendu compte par mon visage, puis qu'est-ce qui se passait. Puis ils ont arrêté le gars. Je n'ai jamais voulu porter d'accusation contre lui, puis je me suis dit... ils vont jouer pour des victimes, ils vont faire un gaufre à demi, ils vont diriger une statue à l'UQAM. [00:07:18] Speaker A: À l'UQAM et en avant du bureau de la CSN? [00:07:21] Speaker B: C'est ça, mais ça démontre comment c'était fou. Ça, c'est un exemple. Je pourrais t'en parler, il y en a eu plein. [00:07:29] Speaker A: J'en veux d'autres. [00:07:30] Speaker B: Comme je te dis, souvent, c'est plus... [00:07:33] Speaker A: Les événements annulés. Il y a un événement annulé à Saguenay, je pense, durant la dernière campagne. [00:07:38] Speaker B: Ça, c'était encore pire. C'était des restaurants. Écoute bien ça. On faisait un rassemblement. Jimmy, c'était un de nos organisateurs au Saguenay. Ils réservent trois restaurants pour trois rassemblements dans trois circonscriptions au nom du Parti conservateur du Québec. Mais ils n'ont pas dit que j'étais là. À la limite, c'était pas... Et là, ils apprennent dans les médias ou sur les réseaux sociaux que je vais être présent. Là, la branle-bas de combat part. Là, évidemment, ils annulent toutes nos réservations. Il y a un des restaurateurs qui part en grippe. Et il y en a un sur les réseaux sociaux qui écrit textuellement, le propriétaire d'un restaurant, s'il rentre dans mon resto, il va sortir les deux pieds par en avant. Là, la police s'est présentée chez eux. Là, finalement, je les ai appelés. Moi, j'ai appelé les restaurateurs. J'ai dit, écoute, on ne laissera pas ça de même. Puis là, finalement, ils se sont excusés. Je suis même allé voir le propriétaire du restaurant. Finalement, je suis allé dans son restaurant, celui qui m'avait menacé de mort. Et on a même pris une photo ensemble. Puis j'ai dit « Regarde, il faut établir un dialogue, il faut arrêter ça. Ça me fera plaisir de retourner chez vous. » Parce que là, il y avait notre gang aussi qui allait sur les pages d'évaluation des restaurants et qui donnait des évaluations de marde. [00:08:54] Speaker A: On a des crinquilles. [00:08:55] Speaker B: C'est ça, mais c'est des deux bords. [00:08:56] Speaker A: Mais c'est quand tu parles quelque chose. [00:08:58] Speaker B: De même, ça polarise. [00:09:00] Speaker A: C'est la droite, la gauche, mais des crinquilles, il y en a. On en reçoit des courriels aussi. [00:09:04] Speaker B: Mais c'est pour ça que c'est important de ne pas aller là. [00:09:06] Speaker A: Mais non, il ne faut pas aller là. [00:09:07] Speaker B: Il faut unir. [00:09:10] Speaker A: Il faut dire à la fin de la journée, agree to disagree. On se donne la main, on ne s'entendra jamais. Mais c'est ça la démocratie, la démocratie. et les personnes s'en vont à la fin de la journée et disent « Dans le fond, il est pas si pire ». Dans le fond, c'est pas Satan. Dans le fond, c'est pas un crétin. Dans le fond, on veut tous la même affaire. Quand tu mets à réfléchir à ça, Éric, c'est les moyens qui diffèrent. On veut vivre dans un Québec plus riche, mais les moyens diffèrent. À la fin de la journée, c'est sûr qu'il faut s'entendre tout en respectant le fait que bien, on est différents, puis peut-être qu'on rame pas à la même cadence dans le canot, mais on veut le meilleur pour nos enfants, on veut... Tu sais, je veux dire, c'est ça, l'histoire. [00:10:01] Speaker B: Puis on change en vieillissant. Je vais te donner un exemple. Peut-être que tu l'avais même rencontré quand t'es venu au Réseau Liberté Québec. Il y avait un gars qui venait avec son drapeau de l'URSS et avec ses slogans pro-communisme, pro-marxiste, puis il était un clinqué de l'extrême gauche, puis il venait pour nous écœurer et tout ça. Ben, croyez-les, croyez-les pas, aux dernières élections, il a voté pour nous. Parce que le fait de venir, pis tout ça, ça a comme créé une curiosité vers nous autres. Il a commencé à nous écouter, pis tranquillement, sur quelques points, il nous donnait raison. Puis au bout du compte, il a voté une couple d'années plus tard. Il s'est dit « je paie pas mal de taxes, je commence à être écœuré, le communisme peut-être pas si le fun que ça. » Il y a même des gens, hier, puis je sais pas si j'avais deux minutes, je pourrais le retrouver dans mon cellulaire, il y a un gars qui m'a écrit, il m'a dit « Éric, j'ai toujours été à gauche, mais ça m'écarte tellement le traitement qu'ils font à Charlie Kirk. Moi aussi j'ai deux enfants, puis je pense à tout ce qui s'est passé. C'est bien de valeur, mais là c'est fini la gauche. Et d'ici la prochaine élection, je vais être conservateur. » Là vous allez dire « c'est pas une bonne raison pour être conservateur. » Peut-être, mais chacun a ses raisons. Mais des fois, il y a des déclics, il y a des événements. [00:11:02] Speaker A: Ça va loin. [00:11:03] Speaker B: Il y a des événements qui font que là, c'est assez. [00:11:05] Speaker A: La journaliste suspendue hier, t'en penses quoi? [00:11:08] Speaker B: Ben, écoute, c'est drôle parce que je l'ai écouté live quand c'était arrivé à RDI. [00:11:11] Speaker A: Le fameux complot juif. Elle contrôle tout, là. [00:11:14] Speaker B: Contrôle Hollywood, entre autres. Moi, c'est quand ils ont dit contrôle Hollywood, c'est une ligne qu'on entendait historiquement qui était exactement, tu sais, des phrases, les plans antisémites qu'ils soient. Mais c'est pas la première fois en passant, là. Puis là, je comprends que c'est Israël, puis c'est les Juifs, puis il faut... Tu sais, il y avait des sanctions rapides. Puis honnêtement, la direction de Radio-Canada a quand même été assez rapide sur ce problème. pour réagir, là, il faut leur donner ça. Mais... il y en a sur d'autres choses, là. Sur Charlie Kirk, là, je m'excuse, là, mais dire que c'était quelqu'un qui voulait réhabiliter Hitler, c'était quelqu'un qui... Même le mot «extrême-droite», moi, j'étais coeuré d'entendre ça, là. Qu'est-ce qu'il y avait d'extrême-droite? On peut-tu savoir c'est quoi leur défi? Comment c'est ça qu'ils disent jamais «extrême-gauche» quand ils parlent de Québec solidaire? Non, mais c'est pas... Ah! [00:11:59] Speaker A: C'est-tu drôle! Ce matin, parenthèse, Jean-Marc Léger qui analyse le sondage, Il dit « Ah la gauche c'est la débandade ». C'est pas débandade la gauche, le PQ mène. Le PQ mène à quasiment 40 points. Mais dans leur tête à eux autres, la gauche c'est QS. QS c'est de l'extrême gauche. Mais regardez le programme du PQ, c'est de la social-démocratie à fond, ce qu'on appelle la gauche. Centre gauche, gauche, peu importe, c'est assez écolo. Tu lis le programme du PQ, c'est très, très écolo. [00:12:30] Speaker B: Juste pour vous donner une idée, la dernière élection, d'abord, en matière d'environnement, ils l'ont avoué, c'était la même personne qui avait écrit le programme. C'était le même, c'était du copier-coller. Québec solidaire puis le Parti québécois en matière d'environnement, c'était la même chose. Au niveau de la croissance des dépenses, Québec solidaire et le Parti québécois étant dans des cases complètement à part. C'était 6 ou 7 fois plus de nouvelles dépenses que la CAQ. Nous autres, on n'était pas là pendant tout. Nous autres, on voulait tout geler, mais c'est juste pour vous montrer, le Parti québécois est beaucoup plus proche de Québec solidaire que vous le pensez. Oui! Oui! [00:12:58] Speaker A: Apprenez à lire! Lisez les plateformes! [00:13:01] Speaker B: C'est pas pour rien que la candidate dans Terrebonne, aux dernières élections partielles, elle passe au PQ de l'armée de l'élection. C'est pas pour rien que la Québec solidaire dans Artabasca est passée de 9 à 1 % et que le PQ a gagné. Ils sont allés au vote. C'est des vases communiquants, les Québec solidaires. Puis on le voit ce matin, le Québec solidaire baisse de 2, le PQ monte de 3. Ben oui, c'est deux, c'est la même chose. Ça dépend comment est-ce que lequel fait sa meilleure sortie du jour. [00:13:24] Speaker A: Tu veux faire quoi, Éric, dans les prochaines semaines, lors de ton invitation? [00:13:28] Speaker B: Je vais rencontrer les gens de Génération Ambition aussi la semaine prochaine. [00:13:32] Speaker A: Joey Aubé et compagnie. [00:13:34] Speaker B: Joey Aubé, Éloïse Coulombe et tout. Je veux voir aussi est-ce qu'on peut louer des salles. Ils vont-tu nous laisser louer des salles? Ils vont-tu nous laisser... [00:13:43] Speaker A: Tu veux louer des salles? [00:13:45] Speaker B: Oui. [00:13:45] Speaker A: Sur des campus universitaires. [00:13:47] Speaker B: Ou au cégep. Puis aller parler aux jeunes, aller parler. Poser une question, là, c'est... -"Prove me wrong"? Quelque chose comme ça, là. Mais tu sais, moi, mettons... -"Viens débattre. [00:13:55] Speaker A: Viens jaser du Québec.". [00:13:56] Speaker B: -"L'État contre les jeunes", mettons. C'est un des livres que j'ai écrits, là. Viens me dire que j'ai tard. Tu sais, viens, explique-moi en quoi c'est pas vrai. [00:14:04] Speaker A: Appelle ça de parlons-nous. Parlons-nous. [00:14:06] Speaker B: Un dialogue ou un échange. Oui, parlons-nous. C'est quelque chose comme ça. [00:14:09] Speaker A: -"Turning point Québec". Ils ont un brand, mais on comprend le style. Parlons-nous. [00:14:14] Speaker B: L'idée, c'est d'établir un dialogue, un échange. [00:14:16] Speaker A: Tu sais-tu quoi? C'est sûr que ça va marcher. [00:14:18] Speaker B: Puis je sais pas si... J'ai l'impression que la... Tu sais, c'est vrai que la gauche un peu plus radicale est en perte de vitesse présentement. Je pense pas qu'ils vont se mobiliser comme à une certaine époque. Je me souviens Mathieu Boque-Côté. Je pense que c'est Mathieu Boque-Côté qui a fait un affaire à l'UQAM à un moment donné, puis ça avait été épouvantable. [00:14:32] Speaker A: Ah, bien, lui, il a laissé le lancement de livre. Ça brasse, là. [00:14:35] Speaker B: Celui-ci, ça brasse. Il a été cancellé. [00:14:36] Speaker A: Oui, il a été cancellé sur le plateau. [00:14:38] Speaker B: Il a même été cancellé comme prof à l'UQAM, mais ça, c'est un autre débat, là. [00:14:41] Speaker A: Mais... Moi, j'ai hâte de voir un intervenant qui se présente à ton micro, hein. «Vous autres, des conservateurs, vous êtes hom. [00:14:48] Speaker B: Non, mais il y en a, c'est sûr. C'est sûr que ça va arriver. [00:14:51] Speaker A: Je veux l'entendre, ce gars-là. [00:14:52] Speaker B: Non, non, mais il va avoir toutes sortes de dérapages. Mais en même temps, c'est correct. Parce que justement, si le gars ne le disait pas... On va débanquer. Personne ne saurait si c'est vrai ou pas. Il y a bien du monde qui n'ose pas le dire. [00:15:03] Speaker A: On va débanquer. [00:15:04] Speaker B: Et souvent, ces gars-là... Ah, vous, politique. [00:15:05] Speaker A: Vous êtes contre ça, vous autres, l'avortement? [00:15:07] Speaker B: Rien à voir? [00:15:08] Speaker A: C'est vrai. Le libre choix. [00:15:09] Speaker B: Exactement. [00:15:10] Speaker A: Tu n'en parles pas de ça dans le programme. Ce n'est pas une droite américaine. [00:15:14] Speaker B: Ça n'a aucun rapport. Mais je pense que c'est important parce qu'on pense que c'est des... On rit d'eux autres puis on trouve qu'ils sont fous quand ils viennent poser des questions débiles. Mais en même temps, il y a des gens qui, dans leur phare intérieur, pensent ça ou ont un soupçon de ça. [00:15:28] Speaker A: Sont faits adoctriner par des profs. [00:15:30] Speaker B: Ça permet justement de crever l'abcès. Et je pense que c'est important de faire cet exercice-là. [00:15:36] Speaker A: Désamorcer. Désamorcer. [00:15:37] Speaker B: Des deux côtés. [00:15:37] Speaker A: Des deux bords. J'aime ça. Ça commence quand? [00:15:40] Speaker B: Ben là, je vais attendre, je vais rencontrer la semaine prochaine. [00:15:42] Speaker A: On lance l'appel. [00:15:43] Speaker B: Mais s'il y a des événements aussi qui sont déjà prévus, puis on y cherche un conférencier à l'université ou au cégep, ou n'importe quoi, on va. Puis j'en ai déjà reçu, il y a des profs qui m'écrivent. Je vais voir ça. L'idée, c'est d'avoir le plus de temps possible. Il y a quelqu'un qui dit «. [00:15:56] Speaker A: Dream on Éric », Martin Petit a raison. [00:15:59] Speaker B: Martin Petit, l'humoriste que vous connaissez bien, il s'est permis un tweet en fin de semaine et il n'y a pas tard dans son tweet de ce qu'il a écrit. Écoutez bien ça, il dit « Le Québec n'est pas les États-Unis, L'assassinat de Charlie Kirk est impensable ici. Bon, là, jusque-là, tu dis OK, ça a attiré ton attention. Il dit pas tant à cause des armes à feu, mais bien parce qu'aucune université ici n'accepterait de recevoir sur son campus quelqu'un proposant de débattre des fondamentaux de l'extrême gauche. Et, sais-tu quoi? Il a raison. En tout cas, moi, mon expérience historique, c'est qu'il a raison. Mais là, on va voir si le Québec est rendu à une autre étape et si on est capable de le faire ou pas. [00:16:41] Speaker A: Beaucoup de textos sur quelqu'un que ça serait ouvert une bière en studio. Non, on prend pas de bière. [00:16:45] Speaker B: On prend du Red Bull. [00:16:47] Speaker A: On prend du Red Bull. Moi, je prends un Red Bull. Dan, tu prends du Guru. Dom, habituellement, il prend du... Ben là, Dom, il a oublié sa potion magique. Il prend le gourou que Dan y a donné. C'est ça. [00:17:00] Speaker B: Des fois, il prend des espèces d'affaires de café au chocolat, là. [00:17:03] Speaker A: Ça, c'est l'hiver. À partir du mois d'octobre. À partir de lundi. Un os en graisse. [00:17:07] Speaker B: C'est pas con, ça, c'est frais. [00:17:09] Speaker A: Puis, à ce moment-là, il se prépare pour libération. Il nous a annoncé cette semaine que ça commençait lundi. [00:17:14] Speaker B: L'automne? [00:17:16] Speaker A: Le quick? [00:17:16] Speaker B: L'automne, il commence le quick lundi. [00:17:18] Speaker A: Il y a même une grosse cruche. Ça, c'est vrai. [00:17:20] Speaker B: Ça, c'est pas de la fake news. Ça, c'est des herbes. Il fait froid. [00:17:21] Speaker A: C'est ça. Un légionnaire dans les tranchées doit s'engraisser. Mais il y a même une grosse cruche de quick, pour vrai. Mais là, c'est pas une fake news. [00:17:29] Speaker B: Faut que je vous dise quelque chose. C'est pas une fake news, pas en tout. C'est que j'y envole. Tantôt, avant d'arriver, vous m'avez peut-être pas vu, mais en hypocrite, je suis allé dans l'arrière. Je suis allé m'enverser dans une tasse. [00:17:39] Speaker A: Ah, c'est que j'aime ça! [00:17:40] Speaker B: Sais-tu que j'y envole? [00:17:41] Speaker A: Ouvre les micros du légionnaire qui se. [00:17:43] Speaker B: Dé un peu là. Est-ce que tu le sais que j'envole? [00:17:47] Speaker A: T'as droit, liberté d'expression. Vas-y Doom, qu'est-ce que t'en penses? [00:17:52] Speaker B: Oh oui, je le sais, c'est pas la première fois, ça fait une couple de mois en fait, quand Éric il vient et il se pige dans mon chocolat. C'est pour ça qu'il me fait toujours arriver pile-poil à l'heure, parce qu'il aime pas ça quand j'arrive trop de bonheur, parce que j'y vole trop. [00:18:05] Speaker A: C'est bon, mais c'est vrai que le légionnaire que tu dois aller chercher une petite couche de gras pour les tranchées hivernales. [00:18:11] Speaker B: Oui, pour le froid, mais oui. [00:18:12] Speaker A: Oui, quand même. [00:18:13] Speaker B: Ça fait de l'isolement. Puis là, si les phoques sont capables de vivre dans une glace, l'hiver va bien. [00:18:17] Speaker A: Bien, c'est ce qu'on se dit, nous autres. Allez, merci beaucoup Éric. [00:18:20] Speaker B: Merci tout le monde, bonne journée. [00:18:21] Speaker A: Il est 7h50. Justement, c'est le légionnaire qui s'installe dans les tranchées. On va écouter Éric à la journée, par contre. On va finir avec Éric, justement, un extrait que Doom nous a sorti hier. La journée est encore jeune avec Éric Duhaime. [00:18:35] Speaker B: En 20 secondes, qu'est-ce que vous voulez dire aux jeunes sur les campus? Je veux leur expliquer pourquoi ils ont raison d'être conservateurs, pourquoi la jeunesse... Les gens ne se posent pas de questions. On voit les jeunes de plus en plus conservateurs et les boomers qui sont vraiment anti-conservateurs. Et les gens ne se demandent pas comment ça se fait que ça a changé, parce qu'il y a été une époque où c'était le contraire. Les conservateurs, c'était les gens plus âgés, puis les progressistes, c'était les plus jeunes. Pourquoi ça a changé? Mais ce n'est pas les jeunes qui ont changé, c'est la réalité qui a changé. Un jeune aujourd'hui, quand il s'achète une maison, un jeune a la certitude qu'il va payer plus de taxes puis d'impôts que ce qu'il va recevoir du gouvernement dans les prochaines années. Les jeunes payent pour les échecs du modèle bureaucratique québécois.

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