Souhaiter la mort, ce n'est PAS JUSTE UNE OPINION, C'EST DE LA HAINE!

September 15, 2025 00:14:51
Souhaiter la mort, ce n'est PAS JUSTE UNE OPINION, C'EST DE LA HAINE!
Maurais Live
Souhaiter la mort, ce n'est PAS JUSTE UNE OPINION, C'EST DE LA HAINE!

Sep 15 2025 | 00:14:51

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[00:00:02] Speaker A: Mesdames, messieurs, voici le café de François Lambert. Le show, le show existe, là. D'homme, il l'a pas appelé. François qui attend l'appel. Il est-tu au téléphone, François, ou il est sur Messenger d'habitude? [00:00:24] Speaker B: Oui, il est au téléphone. [00:00:25] Speaker A: Il est au téléphone. On va aller rejoindre tantôt également Julie Lévesque, parce qu'elle était à Sud Radio, bien sûr, avec André Bercoff. Il y a quelques minutes à peine, j'ai vu des images de ça. Julie Lévesque qui est là-bas, au Utah. dans la ville de Orem, c'est ça, l'endroit où il a été assassiné, Charlie Cook, pour avoir la vibe, la vibe de la communauté, la vibe des étudiants. Ça reste un campus d'université. Il y a beaucoup de dommages qui sont livrés, justement, à Charlie Cook sur ce campus-là. Elle doit aller où elle est allée en Arizona également. Ça, je ne le sais pas, ce bout-là. On va la questionner là-dessus, assurément, à 8h49. Salut, François Lambert, comment ça va? Salut, François. Comment ça va? [00:01:12] Speaker B: Ça va bien, merci. J'ai recommencé à nager ce matin après neuf mois. J'ai mal au corps. [00:01:17] Speaker A: OK. Qu'est-ce qui t'empêchait de nager? [00:01:19] Speaker B: Selon les docs, je suis... Selon le doc au privé, au public, excuse. Un neurochirurgien, je suis rendu un vieux bonhomme qui doit prendre des pilules parce que j'ai mal au cou. Et selon le neurochirurgien au public, au privé, bien, j'ai une hernie, puis il faut que ça se guérisse. [00:01:37] Speaker A: Bon ben coudonc. Fini les dossoirades à 4 heures du matin devant la caméra finalement, non? [00:01:43] Speaker B: Non, non, mais c'est juste des hernies de mal de cou que j'ai eues pendant que j'étais à Big Brother qui s'est propagée, qui s'est empirée par la suite. Mais à part de ça, ça va super bien. Je suis allé nager, je suis heureux. [00:01:55] Speaker A: 8H50, je vais te faire entendre un extrait, puis on va se rendre compte que c'est pas mal pire que ce que vous avez entendu partout sur les ondes de Montréalaises concernant Charlie Kirk. Attache-toi dessus que c'est gracieuseté, parce que t'as payé, et j'ai payé, et on a tous payé. C'est gracieuseté du réseau public de Radio-Canada. [00:02:13] Speaker C: J'aurais vraiment, vraiment préféré ne pas voir ces images-là. C'est pourtant la vidéo la plus épeurante que j'ai vue de ma vie. Je suis sous le choc et j'ai beaucoup envie de pleurer. Je regarde les gens se tirailler, assis dans leur trône de bien-pensance, quatre secondes après les événements, avec une froideur princière et des textes de 800 mots qui nous expliquent en détail exactement comment on devrait réagir, parce que personne n'a le droit de se réjouir de la mort de ce gars-là, un complotiste misogyne, homophobe et raciste qui souhaitait, entre autres, la disparition des personnes trans. J'haïssais ce gars-là, je l'haïs encore, et même si j'aurais probablement mis ma main pour arrêter le sang de son cou, J'arrive à comprendre le soulagement qu'éprouve beaucoup de gens dans l'idée que ce gars-là ne prononcera plus jamais son discours de marde. J'y arrive et d'y arriver me bouleverse. Ce monde est complètement fucké, Patrick. Ça se peut que nos réactions soient émotives, ça se peut qu'on ne dise pas toujours exactement la bonne affaire, qu'il y a des bottes qui dépassent, qu'on ait de la misère à comprendre ce qu'on ressent parce que ce dont on est témoin, ce à quoi on assiste, n'a aucune allure. On peut-tu respirer deux secondes? Les affaires commencent à aller pas mal vite, là. Le terrain est après glissé et nos maisons se dirigent tout droit vers un grand trou où j'ai de plus en plus peur qu'on réchappe personne. [00:03:38] Speaker A: C'est... C'est... [00:03:40] Speaker B: C'est qui, ça? C'est Catherine Éthier. [00:03:42] Speaker A: Catherine Éthier, Radio de Radio-Canada, le matin. Vendredi matin, Dom? Vendredi matin, dans le show de Masbourian. [00:03:51] Speaker B: Question, est-ce que... Masbourian n'a rien fait? [00:03:54] Speaker A: Et Masbourian n'a rien fait, faut-il le dire? Parce que là, on a été beaucoup à critiquer Cube. Mais je t'annonce que ça, c'est plus grave. Ils ont ri d'un mort, je comprends. Mais ça, c'est de souhaiter la mort, c'est excessivement violent. Question, est-ce que la gauche est devenue le camp de la haine? [00:04:18] Speaker B: Bien, ils ont comme le droit. Ceux qui sont attirés à la gauche sont comme un droit au-dessus de nous, parce que ceux qui sont attirés à la droite, mettons, comme moi, comme toi, comme bien des gens, comme bien des gens qui sont au centre-droite aussi, il faut pas capoter. Puis la gauche puis la droite, on parlait jamais de ça ici avant l'arrivée de Québec solidaire. [00:04:46] Speaker A: François, la droite québécoise, de Dieu aime à passer par toute la... la sphère radiophonique de droite, incluant les podcasts puis tout ça, c'est de la droite économique. On veut être bien gérés. On est mal gérés. That's it, dans le sens où il y a rien d'autre. L'histoire de l'avortement, tout ça, on ne parle pas de ça, ça nous intéresse pas. C'est d'être bien gérés. C'est ça, la droite québécoise. C'est pas très compliqué à comprendre. [00:05:12] Speaker B: Fait que tu sais, quand j'entends ça, OK, puis elle dit, bien gars, faut pas se réjouir, mais... Et là, elle part. Elle part. Moi, je suis plus capable de ça, Dominic. Regarde, quelqu'un qui est mort. Si tu veux pas, là, si tu veux aller là, tu peux juste te dire, je ferai pas de chronique un matin. [00:05:32] Speaker A: Voilà, tu peux garder le silence. [00:05:33] Speaker B: Tu sais, un matin, on se parle tout le temps des sujets de quoi on va parler. Tu m'avais dit, François, je veux que tu parles dans cette direction-là, comme on vient d'entendre. Je te dis, Dominic, je vais passer mon tour. C'est pas moi. Ça m'intéresse pas d'aller là. C'est pas mon style. Il y a une question de respect. On ne parle pas de Saddam Hussein ici, de Saddam Ben Laden, où tout le monde s'est réjoui la planète. Parce que là, c'était des connasses. [00:05:56] Speaker A: Non, mais c'est des salauds. [00:05:57] Speaker B: C'est des salauds reconnus, des gens qui ont tué. [00:05:59] Speaker A: Oui, exact. [00:06:00] Speaker B: Lui, il a indiqué que la plupart des gens qui le commentent, probablement, ne l'ont jamais vu. Ils l'ont vu a posteriori, par la suite. Moi, Charlie Kirk, je l'ai déjà vu une fois de temps en temps, mais je passais par-dessus parce que ça ne m'intéressait pas tout le temps, ce qu'il disait. ou la plupart du temps pas du tout, mais je n'en veux pas. Des gens comme lui ou des gens de la gauche qui occupent un McGill, qui ne veulent pas partir l'année passée, puis qu'on dit non, non, c'est normal, puis que Valérie Plante les laisse là non-stop, bien, qu'est-ce qui est mieux? On accepte des choses, puis on n'accepte pas de parler d'un gars. Moi, honnêtement... [00:06:41] Speaker A: On tolère la prière de rue d'islamistes, qui veulent contrôler les femmes. « Ouais, mais là, Charlie Cook, t'es contre l'avortement. » Je vous annonce en primeur que les islamistes sont contre l'avortement. « Oh! Qu'est-ce que tu dis là, sondage ma gang? Je suis dans Queef or Palestine! » Ouais, mais ils sont contre l'avortement. Et le divorce n'est pas si facile que ça pour les islamistes, by the way. Contrôle les femmes. [00:07:08] Speaker B: Bien, exactement. [00:07:08] Speaker A: Il y a une Québécoise qui est. [00:07:10] Speaker B: Poignée en Arabie Saoudite. Sa mère, elle essaye tout depuis des années de la sortie de là. Elle n'est pas capable. [00:07:15] Speaker A: Oui, mais c'est notre gang. Parce que c'est quoi sur Palestine? Puis c'est notre gang. Moi, je suis contre le blanc colonisateur. Et là, on a intégré dans le blanc colonisateur Israël, bien entendu, qui est l'ultime colonisateur. On est en train de torturer l'histoire, de réécrire l'histoire. On n'est plus seulement dans l'ère de polarisation. On est dans une ère de réécriture du narratif. C'est ça, le wokisme, la réécriture de l'histoire. On en fait l'histoire idéologique. [00:07:47] Speaker B: Tu sais, avec ce qu'on a entendu à Cube la semaine passée avec Gosselin, avec ce qu'on a entendu un petit peu plus tard aussi encore aux ondes de Richard Martineau avec La Liberté, je pense. Mais il semble que dans l'ensemble des médias, il y a des professeurs d'université qui sont faits congédier à Toronto. Il y a un autre professeur d'élémentaire qui s'est fait congédier aussi. Ça, c'est sûr qu'on le connaît. Il y a un animateur à MSNBC qui s'est fait congédier. Il y aurait-tu moyen, à un moment donné, que les réseaux disent, regarde, là, si vous voulez être contents de la mort, on ne va pas entendre ça à nos zones, aussi, de la censure? Est-ce que c'est de la censure de dire, regarde, on en sait parler de souhaiter, souhaiter le faire, il faut juste que les réseaux ne le mettent pas sur mes zones? Tu sais, on a une responsabilité. Radio X, c'est une radio privée. Donc, tu peux dire ce que je veux, avec les conséquences qui viennent, tu peux dire ce que tu veux, mais tu sais, si je dérape, là, Tu veux pas, toi non plus, perdre ta job, Dominique. Tu vas pas m'encourager à déraper, là. Faut falloir que tu m'en remettes un autre, parce que, regarde, là, on va pas là, nous autres, on... [00:08:50] Speaker A: C'est ta responsabilité. C'est jamais arrivé de mémoire que je recadre un chroniqueur. Par contre, ça nous est déjà arrivé. Nous autres, on a ouvert les lignes, puis Dom était là à ce moment-là, puis il y avait d'autres personnes aussi dans Montréal Live. un coucou qui appelle, puis qui dit... Moi, quand on parle des politiciens, c'est ça le terrain le plus miné, là. Qu'est-ce que vous pensez des politiciens? Ah, moi, là, l'ortie, là, ça prendrait un autre l'ortie. Tu vois le genre de propos ridicules? C'est là où il faut que t'interviennes. Propos totalement inacceptables, je me détache totalement de votre propos violent. Il faut que tu interviennes rapidement, c'est ça, la clé. [00:09:30] Speaker B: Exactement, puis c'est le rôle d'un animateur. Mais tu sais, Patrick, qui est quand. [00:09:34] Speaker A: Même le numéro un. [00:09:38] Speaker B: Donc il aurait dû contrôler ça. Richard a eu deux occasions, puis il a laissé aller. [00:09:42] Speaker A: Mais la maison mère de Radcan, je vais revenir là-dessus quand même, parce que c'était fin de bureau qu'il se fait... Il se fait suspendre, il se fait taper ses doigts parce qu'il fait une entrevue avec le médecin aux cheveux longs de Marseille, là, qui était pas pour les vaccins. Mais là, elle est où, la conséquence, là? Là, c'est parce que c'est Donald Trump, on a le droit de tout dire. Les républicains américains, Tu as le droit quasiment à des traités de pédophiles aller-retour. Ah oui, donc, il n'y a pas de conséquences. Est-ce qu'il dirait la même chose des politiciens canadiens? Bien, ils disent... Ils se gardent beaucoup sur Poitlieu, par contre. C'est un charme. [00:10:15] Speaker B: Parce que, tu sais, on associe toute la droite à une barbe de coucou. Puis moi, je me considère de droite économique. On en a parlé au début. Je suis un peu de droite économique. C'est ça, la droite. [00:10:23] Speaker A: C'est ça, la droite. [00:10:23] Speaker B: Quand tu parles du reste, là, avec qui tu couches dans ton lit, ça ne m'intéresse pas en tout. Ça ne m'intéresse pas. Je respecte les gens. Tant que c'est légal, fais ce que t'as à faire. [00:10:33] Speaker A: Trance, aucun problème avec ça. Michel Blanc, on l'a eu régulièrement ici, Michel. On va lui parler de temps en temps. On avait eu Béatrice Hamon. Aucun problème! Ce n'est pas ça, la droite québécoise! [00:10:44] Speaker B: C'est que la gauche dérape en souhaitant la mort parce qu'elle n'aime pas le discours d'un gars qui n'a pas tué personne, qui n'a pas de dossier criminel à ma connaissance et qui a un discours qui est peut-être discutable à l'occasion. Mais encore là, il faut arrêter de sortir juste des quotes. Il faut aller voir l'ensemble du discours. [00:11:05] Speaker A: Mais c'est pas une question d'être d'accord ou pas avec. Moi, je pense que c'est vraiment pas important. Moi, je pense que c'est la démarche de Kirk de se déplacer et il y avait des trans, des gays, des gauchistes, des communistes qui se mettaient en file pour se pincer avec. et lui était là et les accueillait sous sa tente. C'est ça la démarche de Kirk. Que vous soyez chrétien ou non, de droite, de gauche, pro-Trump, anti-Trump, Tim Bush au lieu de Trump, ce n'est pas important. C'est le gars qui, par une démarche de rhétorique, amenait à la discussion. Et ça, ça n'existe plus, d'ailleurs, dans nos universités. Tu pourrais pas voir ça au Québec? Quelqu'un du camp, disons... Non, mais une université qui accueille un gars de droite ou une fille de droite. Venez me challenger, on appellera ça de même. Mais non, regarde-là, là, oubliez ça, le Radio-Can partira en cabale contre ça avec l'UQAM, Concordia, toutes les moitiés frites. [00:12:12] Speaker B: Mais t'sais, à un moment donné, les gens qui souhaitent... T'sais, c'est... Je me rappelle, là... Bon, la gauche aime ça souvent, et les syndicats vont dire... Là, là, si ça se règle pas, moi, je peux pas contrôler mes gars, là, ils sont en colère, puis je peux pas contrôler ce qu'ils vont faire. Ça, ça veut dire aux syndiqués les plus craqués, là, Allez-y les amis, all in, décollez ici toute la place. [00:12:35] Speaker A: On a la réaction de Masbou, paraît-il, après la chronique de Détier. On va l'écouter, ce qu'il y avait à dire. Patrick Détier, un gros merci. [00:12:44] Speaker C: Merci Patrick. [00:12:45] Speaker A: C'est assez troublant comme texte, c'est assez émouvant. Voyons. Ouais, c'est ça. Fait que là, il a laissé aller. Il a approuvé. [00:12:51] Speaker B: Puis tu sais, c'est un texte... J'ai déjà fait de la radio. Le texte, il est approuvé avant. [00:12:57] Speaker A: Il est approuvé puis il est écrit. [00:12:59] Speaker B: Donc c'est... Oui, oui, tu le vois, elle lit, là, c'est pas... Regarde, moi, là, j'ai pas de texte, là, on a une discussion, là. Ça part à gauche et à droite, là. Je suis pas en train de revenir à mon texte, là, j'ai pas de libellé. Je t'ai pas envoyé mon texte avant, là, j'en ai pas. Mais j'ai fait de la radio au Radio-Canada. Et à côté, ce genre de chronique-là, elle lit son ordinateur. Le texte a été soumis avant. Donc ça a été accepté. Puis ça, pour moi, encore là, c'est inacceptable. C'est pas... Il y a pas de censure, là. On n'est pas dans la censure. La gauche va crier à la censure. On n'est pas dans la censure, on est dans la logique. Tu ne peux pas souhaiter la mort de quelqu'un, point final. [00:13:33] Speaker A: Il est où le respect du soi-disant code de déontologie de Radio-Canada? Il est où le respect du soi-disant code de déontologie? Radio-Canada, quand je t'ai dit cul, tu livrais l'information. Ça, c'était dans le temps de Pierre Nadeau et de Denise Bombardier. Mais là, ils sont morts tous les deux. Mais tu livrais l'information, et c'est à nous de se faire un jugement. Mais c'est devenu un organe de propagande... heavy metal, là. C'est heavy, là. Mais c'est tous les choses, là. [00:14:05] Speaker B: Imagine-toi que Catherine Yéti, puisqu'on parle d'elle ce matin, soumet son texte et se fait refuser. [00:14:12] Speaker A: Elle a écrit au scandale. [00:14:14] Speaker B: Bien, ça n'a pas peur de sa job. Mais mettons qu'elle n'a pas peur de sa job, elle s'en va dire qu'elle s'est faite censurer. [00:14:21] Speaker A: Oui. [00:14:21] Speaker B: Radio-Canada est normal. C'est là qu'on est. [00:14:24] Speaker A: Oui, c'est ça. Ils ont peur de la censurer, François. C'est un peu ce que tu dis. [00:14:28] Speaker B: Ils craignent des répercussions. Un gars de droite va dire qu'il s'est fait censurer. C'est normal, tu lis ton texte. Une personne de gauche, non. Tu ne peux pas te faire censurer. Tu as le droit à ton opinion. Une opinion n'est pas de souhaiter la mort à quelqu'un. Ce n'est pas une opinion, c'est de la haine. Et on ne peut pas ça. [00:14:46] Speaker A: Voilà, merci beaucoup François. Merci, salut, bye.

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