GILLES PROULX: DUHAIME A UNE PLACE à l’assemblée nationale!

October 02, 2025 00:17:27
GILLES PROULX: DUHAIME A UNE PLACE à l’assemblée nationale!
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GILLES PROULX: DUHAIME A UNE PLACE à l’assemblée nationale!

Oct 02 2025 | 00:17:27

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[00:00:02] Speaker A: On va l'avoir. Il y a un show, là. [00:00:05] Speaker B: On finit à 10 ans. Parce que vous avez le droit de savoir. Gilles Proulx, comment ça va? [00:00:11] Speaker A: Très bien, mon cher... Mon cher... Dominique. Mon cher copain. Hein, Gilles... Mon cher Dominique. [00:00:21] Speaker B: La question, est-ce qu'on va commencer large? Puis ensuite, tu me donneras ton opinion vu qu'on parle des syndicats de cols bleus, le syndicat des cols bleus de Montréal. Tu as tellement parlé de ce sujet-là quand tu étais en onde à Montréal. À CGMS, entre autres, tu en as parlé beaucoup, beaucoup, beaucoup, je m'en souviens. Question générale d'abord, de base, est-ce que les syndicats amènent trop large au Québec? [00:00:46] Speaker A: Les syndicats traînent une nostalgie qu'ils veulent bien ressusciter. et revenir à la belle confrontation. Quand tu voulais faire peur d'un patron, tu disais, on va te rentrer la CSN dans cette compagnie. Et les élèves, ils dressaient ou ils polissaient, ils savaient fort bien que s'il fallait qu'il y avait un moineau dans le peloton de travailleurs qui oeuvrerait à faire venir un gars de la CSN pour rentrer avec un nombre suffisamment de candidats intéressés, c'était le commencement de la fin. Souvent. Je me rappelle, moi, je traitais Gérard Delarose, qui était un maudit bon gars dans le privé et qui a, en tout cas, une bonne analyse de la vie de la société depuis qu'il n'est plus là. Mais je le traitais de stalinien. Et puis là, c'était exagéré, c'était trop fort, c'était une hyperbole. Mais dans le fond, c'était ça. [00:01:39] Speaker B: Pourquoi il était stalinien, Gilles? Pourquoi il était stalinien? [00:01:42] Speaker A: Parce qu'il y avait la vieille méthode de voir constamment les patrons comme des gens qui exploitaient. et qu'il y avait toujours une petite part de profit par-ci et par-là, comme c'était interdit. Mais pendant ce temps-là, les membres en avaient pas assez. Alors, ça le partage, mais démesuré. Mais qu'est-ce qui est arrivé tout d'un coup? C'est qu'il y a des relents de cette mentalité culturelle syndicale qui oeuvre encore. Et le pire, le pire des syndicats, c'est celui de l'entretien des travailleurs de l'autobus, de la STM. [00:02:21] Speaker B: Ah, raconte, raconte! [00:02:23] Speaker A: Ah, mais je ne te mens pas. Encore récemment, c'est arrivé. Par exemple, j'ai connu un mécanicien qui travaillait chez Chrysler, Longueuil Automobiles. Il gagnait un salaire. Bon, le soleil du marché dans le temps, là, ça devait être un 8-10$ parce qu'on recule quand même à 20 ans. « Ah ouais, mais c'est un exemple de 20 ans. Il existe encore. » Alors, le gars rentra comme mécanicien, puis il appelait ses amis aux mêmes garages. « Hé, André, tu devrais venir travailler avec nous autres. Tu travailles bien trop fort là-bas, puis t'es trop compétent pour l'autre. Bon, viens-t'en. Regarde-moi cette semaine, crois-le ou non, j'ai changé un pneu dans la semaine. J'ai changé un pneu dans la semaine. Il avait fait son ouvrage en tant que bon syndicaliste et membre heureux de la STM à l'entretien. [00:03:14] Speaker B: Parle-moi d'École bleue de Montréal. avec Jean Lapierre dans le temps, qui est pas le Jean Lapierre, faut-il le rappeler, l'autre, c'est-à-dire celui pour qui on a coulé un bronze en avant du local syndical. Croyez-le ou non, ça fait très communiste, mais c'est comme ça. J'aimerais ça que tu nous racontes les dérives de ce qui est possiblement le pire syndicat du Québec. J'exagère-tu, Gilles, en disant que c'est le pire syndicat radical du Québec que celui des cols bleus de Montréal? [00:03:44] Speaker A: Il ne le serait pas, il ne le serait pas le pire, parmi toutes les petites centrales qu'on a, s'il y avait une direction avec des bottines solides et un verbe d'action, et non pas dire « attention, il ne faudrait pas que je faisais ça, c'est sûr, on ne m'a rien communiqué, on vous averti, on ne vous a rien communiqué ». C'est cette mentalité infantile du groupe, du syndicat, des patrons aussi. parce que même s'ils ne sont pas en syndicat, ils se comportent comme des meumères peureuses, et les patrons sont tout simplement des gens qui ont été nommés là avec le temps. Tu vas faire ci, puis tu points ça là à ta loge, tu feras cela, puis n'oublie pas la journée de congé, puis n'oublie pas les pauses café, pour ne pas choquer personne. Alors, tu les installes dès le départ en poste pour qu'ils deviennent des poules mouillées, des lâches qui n'ont aucun sens, de me mettre le pied à terre et de dire « Hey, tu travailles pour l'entreprise, mais tu travailles aussi pour le public, et c'est le public qui est ton patron. » Mais non. Alors tout ce qui est public et parapublic, quant à moi, si j'avais à réécrire le code, comment ça se fait qu'il n'y a pas un mot dit? Premier ministre, apparemment progressiste, qui n'a jamais osé dire à ton ministre du Travail, Mathias Rioux inclus, et puis combien d'autres, tu vas réécrire le Code du Travail. Ils réécrivent le Code du Travail avec des suppléments de concession à la place. Alors, tu réécris le code du travail, puis vous dites à tous les gens qui appartiennent aux armées du public ou du parapublic, votre patron c'est tout simplement l'usager. C'est le public qui est votre patron. Par conséquent, vous dépendez du public et non pas de ce que vous avez décidé de dicter. Et afin de perdre des milliers d'heures de travail, et de la perte, puis augmenter le budget pour la STM ou n'importe quel autre syndicat, de toujours avoir un public qui paye, puis qui paye, puis qui ferme sa gueule. [00:05:48] Speaker B: Le public n'est pas mieux. Qu'est-ce que tu penses justement de l'idée qui est inscrite dans le projet de loi de Jean Boulay, puis évidemment Éric Duhem a écrit des livres là-dessus, il en parle depuis très longtemps, c'est-à-dire briser la Formel REN, qui est la perception à la sousse, mur à mur, pour quelle que soit l'activité syndicale. Il me semble que la Formel REN, dans son esprit, c'est tu payes du syndicat, mais en retour, le syndicat va te défendre. S'il y a un abus, tu vas te défendre dans des griefs, le cas échéant. Mais là, les syndicats prennent cet argent-là, puis ils font toutes sortes de maudites folies, puis ils voyagent par toi à travers le monde, puis l'écologie, puis il faut sauver la Terre et tout ça. Mais on s'éloigne de la mission première des syndicats. Es-tu pour ça Justement, qu'on cesse de. [00:06:32] Speaker A: Financer toutes les activités. Si le gouvernement devait sauter, j'épargnerais Jean Boulay. Jean Boulay a dit deux choses très vraies et j'ai fait traiter tout de suite. Quand il a osé dire qu'il était en charge du dossier de l'immigration, il est rentré ici et il ne veut pas apprendre le français. Ce n'est pas vrai qu'on va faire la symbiose. entre les nouveaux arrivants et les Québécois. Et ils ne veulent pas apprendre le français. Il n'y a rien de plus vrai que ça. On le voit régulièrement dans les actualités. Quelles sont les gens qui, par exemple, ont des noms en couffure d'or? Ah bien là, je vais me faire accuser à 103, voire une note d'avocat. Et quelles sont les gens qui, 9 fois sur 10, Je ne dis pas que nous autres sommes des lieux des anges, mais ça s'adonne que dans la nomenclature, c'est des gars qui sont débarqués du bateau il y a 2-3 ans et qui s'intègrent quelque part en se laissant influencer non pas par le Québec, sa mentalité. Regarde le chef de bombe qui s'est fait tirer hier. [00:07:32] Speaker B: Mais le grec de Laval? [00:07:35] Speaker A: Le grec de Laval. Le grec de Laval, avec un beau nom anglais, bien sûr. Comment se faire? Ça veut dire qu'il n'a pas réfléchi. Vingt minutes, il est rentré ici, il a décidé de voir le Québec, un pays capitaliste, Aldo-Rado, qu'il faut combattre. et puis on va voler, puis c'est pas grave. Puis je me donne des noms qui sont américains parce que je suis un américain. Je ne m'intègre pas. Hein? [00:07:58] Speaker B: Bob the Greek, il s'appelle. Mais je reviens à Jean Boulay. Jean Boulay est courageux quand même de faire face à la musique. C'est le premier, honnêtement, c'est le premier ministre que j'entends dire Les syndicats en mènent trop large. Oui, ils doivent continuer d'opérer, mais dans les mesures de leur mandat premier, c'est-à-dire de défendre le travailleur. Aucun doute là-dessus. Il n'est pas anti-syndicaliste là-dessus du tout. Mais il doit... [00:08:23] Speaker A: C'est un homme, on ne peut plus lucide. Alors c'est ça que j'allais dire à mon premier volet, je me sens fargué. [00:08:29] Speaker B: Sur... Bob The Greek. [00:08:32] Speaker A: De gris, mais ça ne change rien. Mais dans le deuxième volet, c'est bravo, mais tout de suite, on l'a pointé, on lui a lancé des flèches, des coups de main sur le bout des doigts. Il est le seul qui a suffi un clé pour rentrer le doigt dedans. Ça fait mal, mais ça veut dire qu'il faut refaire les relations et la mentalité syndicale qui fait que... Alors, non, non, non, il a raison. tu rentres dans un syndicat pour te sentir protégé pour le restant de tes jours, dans une veste blindée, et puis tu fais ce que tu veux, puis tu dictes. Alors, quand tu fais des grèves, tu les jures éphémèrement, surtout quand tu départes tes patrons, les gens de voir, de voir qu'ils attendent à moins zéro, moins vingt à l'autobus, par exemple. Ah, je regrette, il a n'y pas d'autobus aujourd'hui. Comment peux-tu dicter ça au public qui te fait vivre, en réalité? qui se donnent de nouvelles conditions parce qu'on ramollit chez les patrons, qui n'ont pas le sens de la direction, de la peur et d'instaurer un régime un peu plus rigoureux. [00:09:39] Speaker B: Ils ont peur de quoi, le gouvernement et les patrons, si tu veux? Ils ont peur de quoi? [00:09:47] Speaker A: Ils ont peur que la force syndicale, ils vont être nombreux dehors, ils vont nous arrêter de travailler en sortant un pancarte. Vous voyez dehors que ces gens-là ici qui dirigent, ce sont des impitoyables patrons. Nous voulons vous donner un meilleur service. Hey! Hey! Hey! Un syndicat public, c'est là pour demander plus. Et pourquoi demander plus? Mais pourquoi? Pour vous en donner moins. Voilà, c'est clair. C'est clair, ça m'a clair. [00:10:20] Speaker B: Il y a quelqu'un qui demande... Demande à Gilles s'il se souvient de Maurice Bizina, syndicat de chauffeurs d'autobus de Montréal. J'ai travaillé là pendant 20 ans. Ça dit-tu quelque chose, Gilles? [00:10:31] Speaker A: C'est un nom qui me résonne, mais je ne pourrais pas l'associer à... Qu'est-ce. [00:10:34] Speaker B: Que tu penses de la réaction très azacerbe de Magali Picard, la bosse de la FITQ, qui est très agressive et qui ne veut absolument aucun compromis Magali Picard, qui est très très très acerbe et agressive. Elle, elle va au combat, et avec PSPP, du PQ, ils se parlent. C'est ça le maudit problème aussi, mon cher Gilles. Le PQ très très proche des syndicats, et ils se parlent ces deux-là, et PSPP a déjà dit, sur nos zones et ailleurs, que s'il atteignait le pouvoir, il va se débarrasser de la loi Boulay. Il l'a dit, ça. [00:11:15] Speaker A: C'est terrible. Ça, c'est malhabile, très malhabile. Et j'ai remarqué qu'il parle peu fort. Il y a deux dossiers qu'il néglige d'élaborer, il nous dit clairement, comme duo de cristal. C'est justement sur la langue. Il ne parle pas assez. On ne le sait pas. Il est sympathique, il projette bien. Et c'est aussi, justement, au lieu de renforcer l'attitude de Mme Picard, ça serait de dire vous allez conjuguer avec la Nouvelle-Amérique. la nouvelle économie, la nouvelle mentalité. Et c'est pour ça qu'il y a peut-être un succès auprès des jeunes. Je ne l'explique pas, ce succès. [00:11:51] Speaker B: C'est pas ça pour lui. Est-ce que tu crois que le Québec pourra un jour... se changer, c'est-à-dire être moins étatique, se distancer de la social-démocratie, se distancer du syndicalisme et de sa même vie sur l'État finalement et sur les services publics. Est-ce qu'un jour on pourra changer les choses? Est-ce que tu y crois, oui ou non? [00:12:18] Speaker A: Je n'y crois pas pour l'instant, mais je pense que l'acuité du problème va faire qu'il va tellement s'apesantir par l'augmentation de la dette nationale, d'une part, il va peut-être... Regarde à Montréal, actuellement, t'as 600 candidats, et les 600 porteraient ses poteaux. Il n'y en a pas un enfant de Ménane qu'on connaît là-dedans. Qu'est-ce que t'as fait au cours des 4 dernières années? Où est-ce que t'as pointé dans l'actualité pour nous dire que t'avais de bonnes idées? Alors, j'ai fait une bonne job. Ça paye 100 000 au bout de la ligne. Et puis, tu fais pas grand-chose. On va au conseil municipal. Puis là, on t'investe, puis on niaise, puis on dit qu'on va faire, puis on le fera pas, puis c'est pas grave, puis on n'a pas eu de temps. Et puis c'est un moratoire, puis c'est ici, puis c'est ça. Puis on suspend le projet, puis on y a bien pensé, ça marchera pas. Bon. Alors, je ne crois pas, dans l'instant, en tout cas, ça va arriver, quand la dette va être telle où les reins vont commencer à nous craquer, qu'on va être obligé de faire face à l'évidence. Mais pour l'instant, l'individualisme, l'égoïsme, le bébéisme des Québécois va faire qu'on va perpétuer parce qu'on fait peur au patron. Ici, c'est le seul des territoires où on réussit à faire peur, c'est nous autres. [00:13:31] Speaker B: Est-ce que tu crois en Éric Duhem? Parce que les sélections c'est l'an prochain. Et oui t'es souverainiste, péquiste, oui peut-être, t'es supporté par le PQ. Plus par le PQ ou plus par Duhem de par ce que tu viens de dire aussi, Gilles? [00:13:45] Speaker A: J'aime les idées de Duhem, je le dis, puis je suis un indépendantiste. Alors c'est pour ça, quand t'es péquiste, tu devrais faire bien attention à tes attaques pour ramasser peut-être des votes chez un groupe, mais en perdre chez d'autres. C'est ça qui est le danger. Atopchini a dit que tu vas faire encore un référendum. Ce n'est pas très stratégiquement bon. Mais oui, mais tu n'es pas dans la population de Leproux. Je suis bien plus que tu peux l'être quotidiennement. Et puis, j'ai encore des oreilles, puis c'est mon travail. Alors, non, mais tu ne peux pas raisonner. Je ne comprends pas cet entêtement pour ce projet. Est-ce que Éric Duhem... Oui, Éric Duhem mérite une place à l'Assemblée nationale, ne serait-ce que par la C'est pas des nouvelles idées, non. Elles deviennent nouvelles parce que vous êtes tellement décevus avec votre discours statuquiste et vieillot, manché jusqu'à la queue de la mâchoire. Alors, non, il a une place à l'Assemblée nationale, ne serait-ce qu'entre toutes idées, il y en a quelques-unes qui méritent d'être appuyées et de faire front commun avec lui. Je n'y crois pas, mais je crois qu'il va être élu. Par contre, il va réussir à avoir un comté. Il a une place à l'Assemblée nationale. [00:15:04] Speaker B: Dernière question, Gilles. T'en as pensé quoi de Legault? Legault a comme remanché les idées de 2018 avec une nouvelle sauce. [00:15:13] Speaker A: Exactement. Quand j'entends le ministre des Autochtones, C'est un bien bon gars. Il m'a même rencontré deux fois secrètement. « Ah, qu'est-ce que tu fais à ma place? » Il nommait la Grande Paix que j'avais établie. Alors, c'est magnifique. Il était un cadrière moderne. La Grande Paix, mais j'ai dit avec un canin walké, « Tu fais de la Grande Paix? Ah ben là, non, il faut être patient. » Il y a le gars qui parle qui va bousculer puis qui ne se laissera pas plier sur les pieds. As-tu remarqué? Est-ce qu'il a... Corny qui parle, puis qui ne se laissera pas plier sur les pieds, puis il va donner des claques sur la gueule au président des États-Unis. Est-ce que t'es entendu parler des vaches sacrées, de l'illégalité, de l'illégalité, et qu'ils font tout en matière de choses pas correctes, de choses au nom de leur tais-y-toi qui leur appartient pis qui sortent. Fous de toi comme l'an 40, d'ailleurs ils nous méprisent, des Mohawks, menés par une pègre, mais ça, on n'en parle pas aussi, on n'en parle pas, on va voir de la paix. Pis là, on leur a donné l'administration de l'entretien de la ligne Visio-Québec de Kahnawake ou de Montréal à l'entrée de New York. Imagine-toi. Comme instrument de chantage, Tu pourras pas trouver mieux, mon petit homme de Québec, mon petit valet de Québec. Parce qu'heureusement, quand tu parles de Québec, ils disent « little government », « the little government ». [00:16:44] Speaker B: Ouais, ils ont pas de respect. C'est une nation, et les Mohawks sont très très agressifs, mais de toute façon, avec le traumatisme d'Oka, il n'y a pas question qu'on se mêle de leurs histoires, ça c'est sûr. [00:16:55] Speaker A: Le traumatisme d'Oka, c'est mieux comme le chemin, Alors, OK, ils ont traumatisé un haut cas. Mais non, j'en ai fait des lasses parce qu'il y a eu un policier qui est mort, qui était inadmissible, bien sûr, mais au lieu de passer à l'offensive encore plus fortement... [00:17:12] Speaker B: On a eu peur. [00:17:13] Speaker A: Au contraire, on a eu peur. On a eu des soirs frouables. [00:17:17] Speaker B: Avec le ministre Tchatcha et puis Bourassa, on s'en souvient. Hé, mon cher Gilles, merci encore! [00:17:24] Speaker A: Au plaisir! À la prochaine! [00:17:25] Speaker B: Salut, bye!

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