Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Salut.
[00:00:08] Speaker B: Mark Griffin, comment ça va?
[00:00:10] Speaker A: Ça va très bien, merci!
[00:00:11] Speaker B: En tant que fan des Yankees, je ne fais le pas très bien, mais je me rends compte qu'il y a un momentum de l'autre bord. Puis il y a trop de fun dans le stade! Ils ne peuvent pas perdre les Jays. Il y a trop de fun. C'est trop parfait.
[00:00:25] Speaker A: Et là, tu vois que jouer à domicile, avoir l'avantage du terrain, il y a un impact. Tous les joueurs le disent, que ce soit les joueurs des Jays ou même les Yankees, l'ambiance est assez spectaculaire, disons.
[00:00:40] Speaker B: C'est un effondrement des Yankees. N'ayons pas peur des mots. Je suis en train de lire la section sport du New York Post. « Blue Jays are humiliating the Yankees. The Yankees are depressing. » Non, regarde, c'est pas fini. Tant que c'est pas fini, tu comprendras, mais quand même, qu'est-ce qui s'est passé.
[00:01:01] Speaker A: Oui, bien écoute, souvent on disait dans les années passées, depuis l'instauration de cette façon de faire en Syrie, où l'équipe qui remporte la division a un bail, donc une pause, ça n'allait pas très bien. On dirait que les équipes n'étaient pas capables pendant 4-5 jours de s'entraîner correctement, puis on est arrivé dans le premier match, puis dans le deuxième, puis on avait perdu complètement le rythme. Je pense que cette année, où les équipes ont appris du passé, puis ont fait d'autres choses différemment, Et de toute évidence, Vlad Guerrero a travaillé sur son élan. Puis là, les Blue Jays sont sortis complètement énergisés.
[00:01:39] Speaker B: Mais les lanceurs des Yankees sont effoirés.
[00:01:43] Speaker A: C'est sûr que dans le premier match, le fait d'avoir gagné la division, le fait que les Yankees devaient passer par la série des équipes repêchées, t'es obligé de partir avec ton quatrième partant dans ce match numéro un de cette série-ci.
C'est apparu, si on va se le dire. Mon père, Aaron Josh, avait été à la limite très impatient avec son partant. Il ne voulait pas qu'au début du match, il perde le contrôle de celui-ci. Il l'a perdu plus tard, mais ça c'est autre chose. Mais Max Freed hier, il savait que j'étais extraordinaire du côté des Blue Jays. On va y revenir. Mais Max Freed a été très ordinaire. Très ordinaire. Je n'enlève rien à ce que les Blue Jays ont fait. Le lanceur des Yankees ne l'avait pas là. Écoute, il n'était pas capable de placer cette fameuse balle à effet qui revient tout de suite coin sur les droitiers. Il n'était pas capable d'aller la chercher.
[00:02:38] Speaker B: Il y a eu de l'étude. C'est-à-dire, on connaît Freed. Il était en liste pour le Cy Young, on verra. Je ne sais pas s'il va le gagner, on verra. En tout cas, il va être en nomination, on verra. Est-ce qu'ils l'ont étudié? Autrement dit, voici son comportement, son arsenal. Il y a tellement de Matrix aujourd'hui, tu le sais Marc, qu'à un moment donné, Les gars, ils savent ce qu'ils vont avoir comme pinotte qui s'en vient. Est-ce qu'ils savaient à qui ils avaient affaire? Il n'y a pas de chance ben ben là-dedans non plus.
[00:03:09] Speaker A: Non, ils savaient. Puis même, tu sais, on va plus loin maintenant. Tu as des lance-balles, des machines qui lancent même angle de bras. que le lanceur, exemple, Max Reed. Tu rentres dans l'ordinateur, moi, je veux la balle rapide ou le changement de vitesse de Max Reed, la machine te sort l'angle de bras, puis la façon dont la balle se rend vers toi.
[00:03:31] Speaker B: C'est quasiment l'intelligence artificielle, à ce moment-là.
[00:03:33] Speaker A: C'est fou. Et le désavantage des Yankees, c'est qu'on n'avait pas cette donnée-là sur Yes Savage. On l'a pas, là. Il y a 22 ans. Et en plus, le fait que tu ne joues pas à domicile, tu n'as peut-être pas la technologie avec toi à l'étranger. Tout ça pour dire que les données aujourd'hui sont énormes. C'est la seule chose que les frappeurs peuvent avoir. L'avantage que les frappeurs peuvent avoir, c'est qu'ils peuvent vraiment étudier les lanceurs. Mais le lanceur, à la fin de la journée, c'est lui qui a la balle. C'est lui qui décide. Il décide du rythme. Si ça va bien, on voit ce que ça donne. Si ça va moins bien, on voit aussi ce que ça donne.
[00:04:11] Speaker B: Peux-tu donner un peu de responsabilité à Aaron Boone? Est-ce que les signaux étaient corrects? La gestion du bullpen était correcte? Analyse un peu les coachs, Marc.
[00:04:21] Speaker A: Dans le cas d'Aaron Boone, je sais qu'il est très critiqué. Pas facile en passant de gérer les Yankees de New York, ça va se dire.
Mais tu sais, si on regarde la situation dans le match numéro 1, où il amène son seul lanceur gaucher en relève, il l'amène tôt dans le match, parce qu'il veut pas que le match lui échappe tôt, lorsque Gil a été remplacé, il a mis son seul gaucher. Alors oui, parce qu'il y avait un paquet de gauchers que les Blue Jays avaient mis dans leur formation, et ça a fonctionné, dans le sens qu'il a réussi à freiner le lent des Blue Jays. Le problème, c'est qu'il y en a plus d'autres gauchers après ça.
Fait que moi, je trouve que les Yankees sont mal équipés en relève en ayant juste un seul lanceur gaucher en relève. Moi, je pense qu'il faut, il réfile d'avoir un autre, pis là, tu te retrouves avec des Varshaws qui, bien, il y a toute l'évidence, lui aussi vit des bons moments. Lucas, ça va bien, mais t'as personne après ça pour les « challenger » avec un lanceur gaucher. Fait que ça, je trouve que c'était une faute des Yankees d'arriver en Syrie avec un seul lanceur gaucher en relève.
Ben écoute, je sais que le gérant, c'est pas facile. Regarde, hier on a enlevé, il y a Savage du côté de Schneider. Avec cinq manches et un tiers, il n'y avait pas 80 lancés encore. Ce qu'on aurait pu lui tirer pour finir la manche, ce qu'on lui aurait pu lui donner trois retraits de plus.
[00:05:38] Speaker B: Mais il y avait un beau coussin, il y avait un beau coussin.
[00:05:40] Speaker A: Il y avait un beau coussin, puis tu veux pas exposer, il y a Savage trop. Ça se peut qu'il lance le match numéro 5. Faut pas se le dire, faut pas se le cacher, faut quand même prévoir ce qu'il va se passer. Fait qu'il trouvait que la décision à ce moment-là était correcte. Là les Yankees se sont mis à frapper, on va le dire, les releveurs qui sont pas les releveurs de fin de match. Puis c'était correct ainsi. Écoute, à la fin de la journée, ce sont quand même les joueurs qui doivent répondre à ça. Tu sais, je veux dire, c'est pas Iron Boone qui va se lancer sur une troisième prise.
[00:06:08] Speaker B: Non, non, c'est au style Yankees à frapper.
[00:06:12] Speaker A: Faut que les gars se prennent en main.
[00:06:13] Speaker B: Oui, c'est ça, exact. Est-ce que tu entrevois des changements pour demain New York?
[00:06:19] Speaker A: Non, pas vraiment. Écoute, tu sais, je veux dire, les deux équipes...
[00:06:22] Speaker B: Le duel, t'en penses quoi, le duel qui nous se confère?
[00:06:24] Speaker A: Ben, Rodon, à domicile, tu sais, je veux dire, évidemment, il va avoir l'énergie du Yankee Stadium. Rodon va arriver, il connaît une très, très, très bonne saison.
[00:06:33] Speaker B: Un gaucher.
[00:06:34] Speaker A: Un gaucher. Donc, lui, là, il va avoir devant lui la même formation qu'eux dans le dernier match. Fait que lui, c'est sûr qu'en espérant qu'il ait pris des notes, évidemment, dans tout ça. Les Blue Jays, par contre, voici où les Yankees pourraient faire un petit peu plus pourrait créer un peu de résistance, c'est que Shane Bieber arrive. Shane Bieber, bon lanceur, mais si son changement de vitesse ne fonctionne pas, on peut être dans le trouble. Et si les Yankees gagnent ce match, le troisième match, le quatrième match, c'est Cam Schlittler du côté des Yankees, c'est ce qu'il a fait à sa dernière présence, qui va lancer pour les Blue Jays. Oups, là on va se retrouver avec probablement... Ben non, il n'est pas là. Il n'est pas à la formation.
[00:07:16] Speaker B: Ah non, mais ils peuvent l'intégrer, non?
[00:07:18] Speaker A: Non, absolument pas. Ah non, non, non, non. Lorsque tu donnes ta liste des 26 joueurs, c'est terminé.
[00:07:22] Speaker B: Ah merci Marc, je savais pas. OK, c'est bon.
[00:07:24] Speaker A: C'est terminé. Absolument. Donc, ça me semble être un, ce qu'on appelle un bullpen game. Donc, ça va être des paquets de releveurs, selon moi. Et là, si tu as un match ultime, ça peut être retrouvé avec où il a une combinaison, évidemment, de...
[00:07:41] Speaker B: Il faut que tu reviennes avec ta rotation initiale. Il y a une rotation qui est figée, officialisée auprès des autorités. Je ne savais pas ça.
[00:07:49] Speaker A: En fait, oui. Tu as 26 joueurs. C'est pour ça qu'avant chaque série, il a eu, durant la série des équipes repêchées, tu donnes à la ligue, voici mes 26 joueurs. J'ai 14 joueurs de position, j'ai 12 lanceurs. Parfait. Tu passes à l'autre série, donne-moi ta liste des 26. Tu gagnes la série de division, on change. Parce que là, si t'affrontes, comme par exemple, les Blue Jays, ils se sont mis un paquet de releveurs gauchers. Donc, ils ont enlevé... Paxette n'est pas là. Périllos n'est pas là. Et Max Scherzer n'est pas là. Tout comme Bobichette, ils sont pas là. Donc, il faut que tu fasses ta liste. Alors, si les Blue Jays passent à la ronde suivante et affrontent telle équipe, puis là, telle équipe, par exemple, un paquet de frappeurs droitiers plus que de.
[00:08:31] Speaker B: Gauchers... — Mais ils vont modifier la rotation.
[00:08:32] Speaker A: — Tu modifies. Puis là, bien... Et si... La règle est également, si, par exemple, un joueur se blesse, et t'es obligé de le sortir, de le mettre sur la liste des joueurs blessés pour amener un autre joueur, bien, ce joueur blessé-là ne peut pas participer non seulement à la cire actuelle, mais il peut pas participer à la série suivante également. Fait qu'il y a des règles quand même assez précises en série pour les formations des joueurs.
[00:08:56] Speaker B: Peux-tu me parler de Ye Savage? Je le connais pas, il a pleuré hier, sa famille était là, c'est extraordinaire, c'est un beau talent. Mais là on s'emballe beaucoup, Toronto, Toronto Sun. Est-ce que Blue Jays, Youngstars, Ye Savage, Modern, Ken Dryden, c'est ça David, c'est bon dans tous les sens. Explique-nous c'est quoi le phénomène.
[00:09:17] Speaker A: Ben, c'est que la première chose, c'est que son parcours est extraordinaire. Le gars a commencé la saison dans le A. Il est lancé dans le A, il est impressionné, on l'a monté dans le 2A.
[00:09:29] Speaker B: C'est mieux que Schlittler. Schlittler a commencé dans le 2A.
[00:09:31] Speaker A: Ah non, non, écoute, c'est fantastique. L'histoire est fantastique. C'est pour ça que c'est si émotif de voir tout le monde. Bon, ça va dans le 2A. Oups, il est impressionné. Là, on est rendu à peu près fin juillet. On l'envoie au 3A. Ça se poursuit. À partir de fin juillet, ça fait pas longtemps, c'est là qu'est rentré vraiment dans le radar des Blue Jays. C'est-à-dire que ce gars-là pourrait peut-être nous aider.
[00:09:57] Speaker B: Qu'est-ce qui impressionne chez lui?
[00:09:59] Speaker A: C'est qu'il y a deux choses. Premièrement, il a une balle fonde extraordinaire. Tu vas me dire qu'il n'est pas le seul, mais c'était si facile d'en lancer une balle fonde, tout le monde en lancerait une. Mais lui, c'est qu'il part de très haut. C'est le lanceur, ce n'est pas le plus grand lanceur. Mais c'est le lanceur qui laisse aller la balle le plus haut. Souvent, les gars qui vont lancer la balle fronde vont aller un peu plus de côté, si vous voulez. Mais lui-là, il est vraiment par-dessus l'épaule. Alors l'angle qu'il donne à ce tir-là, c'est comme si les frappeurs ne sont pas capables de voir la balle sortir correctement de sa main, ce qui rend donc sa balle fronde encore plus efficace. Écoute, tu as vu le nombre d'élats dans le vide. dans le match d'hier, de la part des frappeurs et des yankees.
[00:10:40] Speaker B: C'était tellement gênant.
[00:10:42] Speaker A: Exact. Mais les frappeurs n'étaient pas capables de solutionner. Tu sais, souvent, 90% des lanceurs sortent à peu près dans la même fenêtre. De l'angle de bras, ça sort dans la même fenêtre. Lui, il est en haut de ça. Ça a l'avantage, puis il combine ça avec une rapide à 95 000 à l'heure. Tu es toujours en train, il va te lancer la balle fonde, puis il me surprend avec une rapide. Écoute, ça a fonctionné de toute évidence. Le vrai test pour lui sera probablement lorsqu'il aura fait des 7-8 départs dans le baseball. Là, évidemment, tu comprendras qu'on va avoir compris ce qu'il fait. Est-ce qu'ils seront capables de se réadapter suite à tout ça? Mais pour l'instant, il y a un effet de surprise pour les frappeurs de Yankees.
[00:11:26] Speaker B: Absolument.
[00:11:27] Speaker A: Et lui tire au profit de tout ça. Mais c'est une histoire extraordinaire.
[00:11:31] Speaker B: C'est extraordinaire.
[00:11:32] Speaker A: Il vient juste d'avoir 22 ans.
[00:11:35] Speaker B: C'est un kid, c'est incroyable. Malheureusement, il nous reste une minute pour le reste. Mais on va s'en prendre. Il y a d'autres belles séries. C'est quoi la série qui te fait tripper le plus? C'est-tu «Dodgers» ou «Philly»? Ça serait laquelle à ce moment-là?
[00:11:47] Speaker A: Ben c'est sûr que Dangerous Philly, avec Léo Tani et compagnie, contre Schwarber et Bryce Harper et compagnie. Puis c'était Oscar Mendez qui fout les héros, malgré qu'Oscar Tani a eu un excellent départ aussi. C'est une très très bonne série. Remarque, ce qui se passe dans l'Ouest avec Seattle et les Tigers, ça a été deux matchs très très très serrés. Ce qui est le fun, c'est que les quatre séries nous présentent du baseball très différent, avec des styles différents, on joue différemment. Fait que là, je trouve qu'on expose bien les différentes manières de jouer le baseball dans ces séries.
[00:12:23] Speaker B: Les boss de la MLB sont contents, en espérant que les codes d'écoute sont au rendez-vous. Mais c'est bon ça pour le marketing du baseball, du baseball différent.
[00:12:30] Speaker A: Ouais, mais les bots aimeraient probablement pas voir les Yankees s'en éliminer, on va se le dire.
[00:12:34] Speaker B: Non, non, c'est sûr.
[00:12:35] Speaker A: C'est ça.
[00:12:36] Speaker B: C'est clair.
[00:12:36] Speaker A: Fait que là, tu peux te retrouver dans une série mondiale, Blue Jays-Brewers de Milwaukee.
[00:12:41] Speaker B: Non, c'est ça que tu vas voir.
[00:12:41] Speaker A: Très extraordinaire en termes de baseball.
mais tu comprends que pour la popularité aux Etats-Unis, ça s'éclate. Mais c'est pas grave. Moi, comme fan de balle, je veux voir la meilleure série possible, peu importe le marché.
[00:12:55] Speaker B: C'est très, très bon. Merci beaucoup, Marc. On se reprend.
[00:12:58] Speaker A: Absolument. À bientôt.
[00:12:59] Speaker B: Salut, bye. Super, très bien. Marc Griffin.