Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Et il n'y a pas juste les radicaux et les fachos. Il y a aussi les pas dans ma cour, les emmerdeurs, les « ils font du bruit », les « il y a trop de chars ». Beaucoup d'exemples à vous donner au cours des dernières années. Allons-y avec la mini bonne nouvelle, Don. Ça s'est bien déroulé en fin de semaine. Il y a eu du foot sur le terrain de l'arsenal, donc on n'est pas assez hauts. Finalement, le résultat du référendum, puis la police n'a pas intervenu, rien de ça. Donc ça, c'est une bonne nouvelle. Mais les regards se tournent maintenant vers la ville de Lac-de-Lage, où depuis déjà deux ans, il y a une guerre, ni plus ni moins, entre la ville et l'organisme abus non lucratif Empire 47. Pour nous en parler, je veux qu'on commence dès le départ. Comment ça a commencé, cette chicane-là? Et je sais pas comment ça va finir parce que c'est un conflit légal maintenant. Marcel Bouchard qui est en ligne. Salut, Marcel.
[00:01:01] Speaker B: Salut, comment ça va ce matin?
[00:01:02] Speaker A: Ça va, toi?
[00:01:03] Speaker B: Non, ça va pas bien. Ça va pas bien parce que quand tu passes ta vie à défendre le mouvement et à faire en sorte que les activités soient bonnes pour les familles, pour les enfants, puis que les parents peuvent côtoyer, Puis tu vois un phénomène comme la municipalité de Lac-de-Lage, à côté d'un centre de vélos de montagne, un néo-OSBL, qui, dans le début de la pandémie, a explosé parce qu'il y a eu du monde qui a commencé à aller là. Il y a plus de 100 000 personnes qui vont là. Il y avait un stationnement, il y avait besoin d'un autre stationnement. Mais je dois te dire que les pistes de vélos de montagne sont sur la municipalité de Stonham, OK? Là, il n'y a pas de problème, c'est dans la montagne, c'est un terrain privé. C'est correct, ils font ça là, c'est bien fait. L'environnement, il n'y a aucun problème. Des rapports ont été faits, des études ont été faites aussi. Pas de problème d'environnement. Au niveau, la Ville est arrivée avec un argument en disant, nous autres, on veut pouvoir s'aisir, il y a trop de trafic. Voyons donc! Il y a trop de trafic. T'es au Québec, tu vas encastrer un territoire que tu pourras pas y aller parce que c'est le prétexte qu'on doit passer dans tes rues puis il va y avoir trop de trafic. C'est quoi cette histoire-là? Le stationnement et au niveau de Lac-de-Large, le stationnement P2, ce qu'ils appellent eux autres, et leur chalet aussi, Alors là, il y a eu des poursuites. Moi, je pense que c'est plus une question de vente d'État avec quelqu'un du club, là, entre le maire et quelqu'un du club qui fait le pas, puis qui sont plus capables de se parler, puis le problème n'est pris. Mais là, c'est tout... Ça me fait penser à l'histoire de la marmotte, là. La marmotta, là, qu'on a éliminée, là, où les jeunes allaient, ils l'avaient construite bénévolement, bien là, c'est encore du monde qui va payer pour une histoire de ticu en quelque part qui n'a aucun sens, puis le sens de la communauté, là-dedans, il est où? Il est où? Parce que c'est pas la municipalité en général, les habitants en général de Lac-de-Lage qui se plaignent de ça, là. Attends un peu, là. Ça, il va falloir vérifier ça. Mais là, on est prêts à fermer ça, on veut fermer ça. Hé, ça marche chez un des plus beaux centres de vélo de montagne au Canada. C'est bien fait, c'est bien tenu. Il y a des gens qui vont là avec des familles. Il se fait de la location de vélo. Tu peux stationner, t'arrives, tu t'en vas là. Tu passes pas dans ces gazons de personnes, pour aller là, là. Tu passes dans la rue, là, les rues du ministère du Transport, là.
[00:03:04] Speaker A: On dit que le maire, selon Nouveau et le Journal de Québec qui ont enquêté ça et qui ont bien couvert la situation, le maire Guy Rochette, parce qu'il faut expliquer aux gens qui ne sont pas de la région, l'acte de l'âge, c'est pas Québec, c'est une ville autonome, ils ont un maire, Guy Rochette donc, aurait menacé des citoyens qui ont critiqué sa gestion du présent dossier sur les réseaux sociaux. Donc un autre, moi j'ai raison, tous ceux qui me critiquent ont tort.
[00:03:31] Speaker B: Il est en difficulté avec lui-même, je pense bien, au niveau de son contrôle personnel. À un moment donné, quand tu viens trop fort, tes capacités, c'est problématique. Mais moi, j'ai un problème avec ça. Tu sais, quand tu es rendu à faire de l'intimidation parce qu'il y a quelqu'un qui n'est pas d'accord, on a un gros, gros problème. Ça, c'est parce que tu commences à manquer de vocabulaire et à manquer d'arguments. Fait que là, soit tu sacs ou tu fais de l'intimidation. Ça, c'est une autre façon de réagir. Mais c'est pas ça. Moi, le maire, je m'en fous comme dans l'an 40 du maire. Mais ce dont je ne me fous de pas, c'est nos enfants. C'est notre élève, c'est notre avenir, c'est nos payeurs de taxes qui sont là, c'est les familles qui amènent leurs enfants là, qui se donnent du trou pour sortir les enfants, les mettre sur le vélo, les amener avec eux autres, sortir là-bas, faire la randonnée, faire vivre du positif pour qu'on ait une génération, une civilisation sensée. Bien, Calvance, il y a encore du monde qui trouve le moyen de dire ça n'a pas de bon sens, c'est pas dans ma cour, puis il faut pas que ça fasse ça. Puis ils disent que les infrastructures sanitaires mettent de la pression sur les infrastructures de la ville. Hé! Hé! Hé! Ils ont des chiottes.
[00:04:34] Speaker A: – Les bécosses.
[00:04:35] Speaker B: – Ils ont des bécosses! Ça va même pas dans le lac! Ça va pas nulle part! Voyons donc! Toutes les raisons sont bonnes quand tu veux pas voir ça. Et moi, regarde, ils ont fait un gros fond de mie, ils ont ramassé au-dessus de 100 000 $ pour payer le frais de cours, parce que c'est un OSBL. Mais c'est pas drôle d'être obligé de faire ça, de quêter pour se défendre. Il est où les gens... sont où les gens qui vont défendre ces organisations-là, qui sont communautaires et pour tout le monde? On va travailler, là, bientôt, on va faire du bénévolat pour les gens de la Boucher Généreuse, là. Bien ça, c'est tout du monde qui met... qui vont faire comme... qui font plus que moi. Encore, moi, c'est des peanuts que j'ai à faire pour eux autres. Ils vont faire le beau, puis je jase, J'anime le monde. Mais imagine-toi le monde qui sont là, qui ramassent, puis qui donnent des repas, puis qui aident des gens. Il y en a qui arrivent là avec des belles voitures pour chercher des lunchs, mais ils ont perdu le job il y a deux mois. Ils ont un gros loyer à payer, un gros char à payer, puis il y a un épicerie à faire. Bien, ils font pas une enquête. On les donne à manger parce que, de toute façon, les croceurs vont toujours trouver le moyen de crocer. On s'entend? Mais on leur donne à manger parce qu'on veut aider. Bien, moi, je voudrais qu'on aide ces gens-là, les gens qui veulent bouger. qui veulent élever leurs familles sur le sens du monde, qui, l'hiver, vont aller faire du vélo de montagne-là au lieu de prendre l'avion et s'en aller dans le sud. Ils vont profiter du Québec, de notre nature, de notre environnement. C'est la santé de notre population qui est en jeu dans des infrastructures comme ça. C'est ça, travailler pour la santé. C'est pas construire des hôpitaux. C'est animer des organisations comme ça, qui travaillent, remplies de bénévoles, pour le bien-être, avec une claque dans le dos, puis en disant « merci, t'as fait une bonne job ». Pas avec un maire qui est en maudit parce que ça fait pas son affaire. En plus, il paye des taxes, là. Oubliez pas ça, là. Alors, on voudrait les mettre à la municipalité de son âme. Hé, à ce compte-là, il y aurait plein de centres de ski nulle part. C'est plein de trafic partout.
[00:06:22] Speaker A: Exactement. Hé, il y en a-tu du trafic à Lac-Beauport, qu'à le Relais-Toubin?
[00:06:27] Speaker B: Ben oui, du trafic à son âme. As-tu déjà entendu parler quelqu'un qui s'est plaint de ça?
[00:06:31] Speaker A: Jamais. Ben non, c'est de la business.
[00:06:33] Speaker B: À Lac-Delage, c'est pas comme ça. Fait que là, il faudra faire un chemin dans le bois pour les passer par son âme et les amener là. Voyons donc. Voyons donc. On n'est pas enrichis ici. Les oligarques, on va oublier ça.
[00:06:44] Speaker A: Quel est le message que tu as lancé au maire ce matin?
[00:06:48] Speaker B: Monsieur le maire, mettez votre orgueil dans la poche en arrière. Allez vous parler. Vous êtes dans une société et vous n'êtes pas là pour régler vos problèmes personnels, mais plutôt pour gérer pour une municipalité et faire de l'accommodation. Parce qu'oubliez pas que cette municipalité-là a fait une demande de subventions Je peux pas dire il y a combien d'années. Puis ils avaient inscrit que c'était une subvention à but récréo-touristique, puis ils ont nommé Empire 47 là-dedans régulièrement dans ce rapport-là. Ils ont eu la subvention, ils ont construit la salle avec des douches, ils leur ont interdit l'accès. C'est un peu... C'est un peu, là. Ça marche pas de même. Ce serait le fun qu'un journaliste qui entend ça ce matin, il aille creuser ça, ce dossier-là de salle communautaire construite, là. Ça serait le fun de voir ça, là. Parce qu'en quelque part, c'est tout le monde qu'il faut qui profite de ça. Puis on vit au Québec, c'est dans notre nature, c'est... t'appartiens à tout le monde. Pas la Ville, la Ville n'appartient pas à tout le monde. Mais les infrastructures qu'il y a à côté, c'est nous, SBL. Écoutez, c'est pas quelqu'un qui s'enrichit sur le dos de la Ville, là. C'est quelqu'un qui enrichit nos municipalités en travaillant positivement dans le mouvement pour que nos enfants puis que nos familles soient en forme et en santé. Bon, on dit tabarouette. Alors, le moral de l'histoire, c'est ça. Sois pas malade, puis fais rien. Comme ça, tu dérangeras pas personne, puis quand tu vas réellement, tu vas mourir. On ne se laisse pas mourir, s'il vous plaît. On se lève debout et on encourage ces organisations-là. Merci, Jean-Paul. La dernière fois qu'on a parlé de faire du bruit, ça n'arrête pas de rentrer encore sur ma page. On est pas loin du million de gens qui appuient cette organisation-là. Alors j'espère qu'on va réveiller du monde ce matin, puis ça va dire, écoutez, il faut bouger dans la vie pour être en santé. On a qu'ils font. Ça se fait gratuitement pour nous autres. C'est un OSBL. Les gens vont là, puis c'est bien. Il y a même des patrouilleurs, la sécurité. C'est irréprochable, cette organisation-là. Irréprochable.
[00:08:35] Speaker A: Merci beaucoup. Merci. Bye-bye. Julien Marceau également, qui parle dans le journal. La volonté de Lac-Delage, c'est que nous n'ayons plus d'opérations de leur côté. Mais pour que ça arrive, il faut qu'on ferme.
Gary connaît bien le sujet. T'en as-tu parlé avec lui?
[00:08:56] Speaker C: J'ai entendu Julien Marceau en entrevue avec Jean-Claude la semaine dernière, je pense justement en parler. Puis moi, il y a une question que j'aimerais qu'on pose parce que... Voici un dossier dans lequel tout a été fait et tout le monde trippait, ok? Le maire inclus, tout le monde trippait au début de ce projet-là d'Empire 47. Ça faisait tripper tout le monde. Pis là, soudainement, ça fait plus tripper personne. Ça faisait tripper tout le monde jusqu'en 2023, pis là, soudainement, y'a plus personne qui trippe. Moi, ma question, c'est... Qu'est-ce qu'en pense le Manoir?
Parce que, c'est niaiseux ce que je vais dire là, mais la principale activité économique dans ce coin-là, c'est le manoir. Puis le manoir, c'est une place... C'est une super belle place. Mais le manoir du Lac-de-Lage, c'est une place où les gens vont se faire faire des massages puis relaxer sur une terrasse.
[00:09:45] Speaker A: Oui.
[00:09:45] Speaker C: Est-ce que c'est le manoir qui a dit la circulation, ça trouble la tranquillité?
[00:09:49] Speaker A: Oh! Sur le site du manoir, ça dit s'évader du quotidien.
[00:09:57] Speaker C: Voilà.
[00:09:58] Speaker A: C'est exactement...
Ce que les gars et les filles qui font du basic dans la montagne font. Ils s'évadent du quotidien. C'est sûr que la pression est venue de quelqu'un.
[00:10:09] Speaker C: C'est sûr que ça vient...
[00:10:10] Speaker A: Un payeur de taxes, ou un contribuable, ou un commerce.
[00:10:13] Speaker C: Je pense pas qu'un contribuable ait assez de poids.
[00:10:17] Speaker A: Et le commerce, c'est le principal payeur de taxes du village. La question se pose, on n'accuse personne. La question se pose, puis on lance ça dans l'univers. Si vous êtes dans la gestion du Manoir, si vous êtes propriétaire ou copropriétaire du Manoir, si vous voulez répliquer, toujours disponible, le Messenger de Montréal.
[00:10:36] Speaker C: Je veux juste avoir la réponse à cette question-là. Parce qu'ils sont sur le terrain du Manoir. Le Manoir a dit oui au début.
Mais est-ce qu'il demande à quelqu'un d'autre de faire la job des tassés de là? Je sais pas. Je sais pas.