NICOLA CORTINA: Geneviève Guilbault NE NOUS A JAMAIS RÉPONDU!!!

September 10, 2025 00:10:12
NICOLA CORTINA: Geneviève Guilbault NE NOUS A JAMAIS RÉPONDU!!!
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NICOLA CORTINA: Geneviève Guilbault NE NOUS A JAMAIS RÉPONDU!!!

Sep 10 2025 | 00:10:12

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[00:00:00] Speaker A: Nicolas Cortina, comment ça va? [00:00:02] Speaker B: Ça pourrait aller mieux, par contre, hein? Oui. OK. Qu'est-ce qu'on fait? On veut dire au monde qu'est-ce qui se passe. Et puis ça fait une boule de neige, OK? Mais les problèmes, ils restent, ils sont là pour longtemps, OK? [00:00:38] Speaker A: Mais prenons le temps de raconter, Nicolas Cortina, pour les gens qui ne sont pas familiers avec votre restaurant. Il y a beaucoup de gens de l'extérieur de Québec qui nous écoutent. Parlez-nous de votre restaurant exceptionnel, l'emplacement exact et qu'est-ce qu'on retrouve autour? Un gigantesque chantier de construction. [00:00:55] Speaker B: Parfait. Alors, le restaurant Michelangelo, la place où je suis, je l'ai construit en 1992, et j'ai ouvert le 13 janvier 1993. OK? Un établissement qui rayonne à travers le monde pour sa grandeur, ses services, et puis surtout pour son savoir-faire à l'italienne avec un cavavin unique dans le Québec. OK? C'est évident que c'est une comédie, une icône pour les gens du Québec et les gens de l'extérieur. En 2023, le ministère des Transports nous avait rencontrés pour nous faire part de ce méca-projet, OK, dans lequel on avait dit, vous allez fermer le restaurant, vous allez faire quoi ? Et on avait commencé la discussion pour faire une expropriation totale. [00:01:49] Speaker A: Wow ! [00:01:51] Speaker B: Ils ont arrêté de discuter avec nous. [00:01:54] Speaker A: Est-ce que vous étiez disposé à discuter moyennant le montant, évidemment? [00:02:00] Speaker B: Disons, une expropriation totale. On n'avait pas parlé de montant en ce moment-là. Mais malheureusement, en 2024, le 31 décembre, il y a sorti une loi, qu'aujourd'hui, la loi est toute pour le ministère du Transport. Tu peux pas te poser... Ils arrivent, ils font les choses, et après ça, bien, débrouille-toi, puis... on verra ce qu'il verra. Michelangelo, présentement, c'est un champ de bataille. Des amis à moi ont dit, Gaza, c'est rien à côté de toi, Nicolas. C'est grave, cette situation-là, OK? Et puis, c'est évident que moi, ça fait 53, 52 ans que je suis en affaires. J'ai quelques années sous mon dos et je ne m'attendais pas à vivre cette situation-là. Présentement, de compensation, je n'en ai pas. Ça coûte cher et surtout, Et surtout, j'ai un groupe d'employés, moi. OK, moi, avec le terrain, avec la caravane, je peux encore vivre, mais mes employés, ils ont un job. Et si je les perds, ces employés, pourquoi ils font pas le revenu nécessaire ? Reconstruire ce restaurant-là avec les employés que j'ai, c'est très difficile. Et j'ai peur. Alors, c'est là que mon gris d'alarme... Qu'est-ce que j'ai fait ? Et je parle souvent avec mes employés, pourquoi ? Ils sont proches de moi, c'est des employés fixes. Ils sont pas des employés journaliers, c'est des employés de... C'est la nouvelle équipe de 7-10 ans. Mon équipe de 40 ans est partie, et là, c'est une nouvelle équipe, OK, que j'ai formée, qu'on travaille ensemble. Ils prennent passion au restaurant. Ils m'ont presque détruit avec ces travaux-là. C'est évident que le... [00:03:48] Speaker A: Le ministère des Transports vous a quasiment détruit. [00:03:52] Speaker B: Il nous a détruits, pas seulement moi. [00:03:53] Speaker A: Qu'est-ce que vous avez à dire au nouveau ministre qui sera assermenté, Jonathan Julien? [00:03:58] Speaker B: On a écrit une lettre à la madame qui était ministre avant, pas moi, mais à Chantal Nadeau de l'Aristocrate, qui a les trois hôtels, l'Aristocrate, l'Holiday Inn et le Sepia. OK? Signé par la fenouillère, moi et les galopins. Oui. Pour discuter ensemble. Elle dit que sa priorité, c'était pas nous. Alors, c'est évident, vous voyez, on n'a pas eu les réponses qu'elle voulait. C'est évident que les gens sous le chantier, ils sont gentils avec nous, là. Je veux dire, des gentillesses hors pair. Mais le ministère, lui, au bureau, en haut, et que nous autres, on a des taxes à payer, on a de l'électricité à payer, OK ? On a l'eau à payer, on a les vidanges à payer. C'est des montants d'argent. Écoutez, la dernière... Le 3 septembre, vous savez combien j'ai payé, moi ? 29 846 $ de taxes. Et j'ai pas eu de revenus de juillet ou... OK ? Et septembre, s'annonce la fin du monde. Écoutez, l'électricité, ça coûte cher, vous savez. Le gaz, les employés... Et depuis que. [00:05:17] Speaker A: Bruno Marchand est maire, est-ce que ça vous coûte plus cher en taxes municipales? [00:05:20] Speaker B: Celui. [00:05:26] Speaker A: Qui est à Blanmé, c'est le ministère des Transports. Comment vous a traité Jean-Bièvre Guilbault? [00:05:32] Speaker B: C'est évident que c'est un projet qu'il fallait le faire. Je ne suis pas contre ça. On aurait pu discuter peut-être des fermetures provisoires avec une compensation et puis rester là, dire exactement à chacune quoi sont leurs problèmes, OK? [00:05:56] Speaker A: Parce que l'accès est quasiment impossible, l'accès à votre restaurant. [00:05:59] Speaker B: Mais c'est possible, mais hier, je vais vous donner l'exemple. Hier, il y avait deux clients qui devaient venir sous réservation. C'est des amis que je connais, parce que j'ai beaucoup d'amis, vous le savez. OK ? Il m'appelle, il a dit, Nicolas, je suis pas capable de me rendre. Il a dit, faut être pour la prochaine fois. Même mon fils, que vous connaissez, mon fils, qui est restaurateur, hier, a dit, papa, comment je fais à me rendre chez vous ? Je suis ici, à côté de la pharmacie, c'est l'autre côté, OK ? Où je suis en train de faire le projet La Forêt. OK ? J'ai dit, Rocco, laisse la voiture-là, viens-t'en à pied. OK ? C'est vraiment... Vous l'avez vu aussi par le reportage de TVA... C'est... C'est... [00:06:44] Speaker A: C'est... [00:06:44] Speaker B: C'est... C'est... C'est... C'est... C'est... C'est... C'est... C'est... C'est... [00:06:44] Speaker A: C'est... [00:06:45] Speaker B: C'est... C'est... C'est... C'est... [00:06:45] Speaker A: C'est... [00:06:45] Speaker B: C'est... [00:06:45] Speaker A: C'est... [00:06:45] Speaker B: C'est... Je ne ferme pas et le restaurant, C je ne vais pas le fermer. Seulement qu'à la fin décembre, je vais le mettre en pause quelques mois pour savoir quoi faire après. Les travaux, ils ne finissent pas aujourd'hui. Les travaux se prosèguent jusqu'en 2027. Là, ils finissent le côté du chemin salué. Après ça, ils font le côté gauche. OK? Qui... le chemin qui s'en va à l'aquarium, il n'est pas terminé cette année, il va terminer l'année prochaine. OK? C'est encore pire. [00:07:31] Speaker A: Est-ce que c'est possible que vous puissiez vous mettre sous la protection de la loi de la faillite, un peu comme la fenouillère, qui n'est pas fermée, mais c'est sous la protection de... Non, non, je pense pas. Vous êtes pas là. [00:07:43] Speaker B: Je n'ai pas de gros dettes, de gros fournisseurs. Tu sais, non, je pense pas. Je paie mes fournisseurs à l'heure. D'arrière, j'achète beaucoup moins. Je n'ai pas de clients, alors j'achète beaucoup moins. [00:07:57] Speaker A: Je fais pas de... Êtes-vous ouvert ce midi? [00:08:00] Speaker B: Je suis ouvert tous les midis. [00:08:01] Speaker A: Qu'est-ce que vous offrez ce midi? Faites-nous votre carte du dîner. Question qu'on ait l'eau à la bouche. [00:08:07] Speaker B: Il y a une minute du jour dans laquelle on a une pizza, OK? Il y a des pâtes alimentaires. de fabriquer dans le sous-sol. Nous avons une fabrique aussi dans le sous-sol qui, malheureusement, il travaille juste avec les... On fournit juste aux autres restaurateurs, mais les clients qui venaient chercher la lasagne, la pizza, les sauces, ils viennent plus pour quoi que ce soit, pour se rendre. C'est un autre manque de revenus pour mon usine alimentaire. Pourquoi en bas, dans mon restaurant, j'ai une usine alimentaire qui fournit des restaurants et je vends au public aussi, OK ? La boutique des pâtes, OK ? Ça, c'est... c'est coupé à 90 % la vente au public, OK? Voyez, imaginez-vous. Et ensuite, dans le restaurant, on a le menu du jour, OK, qui est très abordable et avec de la grande qualité, OK? Et c'est... le parking, j'en ai, mais pour se rendre, c'est un peu plus difficile. [00:09:03] Speaker A: On dit que c'est les meilleurs raviolis au monde. [00:09:06] Speaker B: Oui, mais les agnellotti, les raviolis, les tortellini sont tous de fabrication maison. C'est la fabrique la plus importante au Québec de produits, de pâtes alimentaires. [00:09:20] Speaker A: Permettez-vous, en terminant, de lancer un message au nouveau ministre Jonathan Julien. Allez-y, je vous laisse la tribune. [00:09:28] Speaker B: Moi, si c'est un père de famille et qu'il connaît ce que c'est le sentiment d'une personne, je lui demande juste de venir prendre un espresso au Michelangelo. Qu'il parle d'où qu'il soit sans se faire aider, sans se faire aider. Elle dit, amène-moi au Michelangelo. [00:09:44] Speaker A: Merci beaucoup. [00:09:46] Speaker B: C'est juste ça qu'il doit faire. Et puis quand je prendrai un café avec lui, moi, je suis pas là pour critiquer. Je suis pas là... C'est ça, que le progrès, il faut être là et que le coin devienne beau. Moi, je peux pas attendre trois ans. D'ici trois ans, je vais... Après ça, je vais... C'est là, je vais être mort. Hein? C'est tout. [00:10:03] Speaker A: Merci beaucoup, M. Cortina. [00:10:04] Speaker B: Merci. Bonne journée. Au plaisir. Bye-bye. [00:10:07] Speaker A: Bye-bye. C'était mon bon ami Nicolas Cortina.

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