OPEN: Le showbizz québécois est BEAUCOUP TROP GROS POUR LE QUÉBEC!

September 16, 2025 00:16:52
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Sep 16 2025 | 00:16:52

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[00:00:00] Speaker A: Ça commence à crier, là. Évidemment, c'est toujours la même rengaine. Quand il y a un gars, là, au Québec, on crie, on a besoin d'argent, blablabla. Il y a deux textes, ce matin, que j'ai retweetés en commentant. Commencer par celui de l'agacer. Et c'est pas le propos de l'agacer qui est controversé. C'est le fait de souligner quelque chose qui est fondamental. Lagacé écrit que, bon, son constat finalement à Lagacé, c'est que c'est foutu. Au Québec, arrêtez de pleurer. Il y a moins d'argent, il est trop tard, puis il y a des grosses séries. Puis là, Lagacé a suivi des séries, comme on le fait tous, pour constater finalement qu'il y a plus de budget. C'est sûr que moi, je suis Chicago PD. Entre ça puis District 31, il y a une différence. Je donne cet exemple-là. [00:00:53] Speaker B: Et c'est pas le plus gros budget, là. Parce que c'est encore une série qui, à la base, est une série câblée. [00:00:58] Speaker A: C'est ça. C'est pas le plus gros, mais... [00:01:00] Speaker B: Je veux dire, HBO a des beaucoup plus gros budgets par épisode, là. [00:01:03] Speaker A: T'as tout à fait raison. Puis Lagacé donne l'exemple de The White Lotus, qui est tourné, entre autres, à Hawaï, Thaïlande et... à Hawaï, Thaïlande et Italie, donc. Un budget assis entre 48 et 56 millions pour sa troisième saison. [00:01:19] Speaker B: Pas des si grosses crottes d'écoute que ça, là. Le pire, c'est que Wine Lotus, c'est quand même assez marginal. Quand j'ai regardé les chiffres de combien de monde qui a regardé les épisodes, là. Quand on en parle, on dirait que tout le monde regarde ça aux États-Unis, mais c'est genre 2 millions de personnes. [00:01:33] Speaker A: Le sujet est pas là. Le sujet, c'est... « Nous sommes rendus aux limites du miracle télévisuel québécois, celui de faire des merveilles avec des budgets limités. » Écrit Lagacé. Là arrive l'autre paragraphe, et c'est fondamental. Et là, on peut parler de la radio musicale, on peut parler de la télé québécoise, et on peut parler de mon expression, le dôme. Le dôme est craqué. Ça, c'est pas Lagacier qui écrit ça, mais c'est ça que ça veut dire. Et je cite. «De plus en plus de Québécois comprennent l'anglais. La langue n'est plus la barrière qu'elle était à la consommation de contenu anglais. Et puis, à peu près, toutes ses productions ont une version française ou les sous-titres en français. C'est game over. [00:02:23] Speaker C: Ben oui, c'est ça. [00:02:24] Speaker A: C'est le dôme est craqué, les amis. C'est game over and there is no going back. [00:02:31] Speaker C: C'est ça. En gros, ce qu'ils essayent de dire, c'est, fut un temps où les Québécois choisissaient Chopsui au détriment de Friends, ça n'arrivera plus. [00:02:41] Speaker B: C'est très bien dit. [00:02:42] Speaker A: En une phrase, c'est carrément ça. Donc, c'est pour ça qu'année après année, gouvernement après gouvernement, main dans la main avec certains médias, on voulait mettre des entraves à l'enseignement de l'anglais, au fait de « bon, c'est l'anglais, c'est l'ennemi ». N'allez pas apprendre l'anglais, n'allez pas à l'école. Puis ça, ça se met ici encore aujourd'hui avec la CAQ. On veut réduire. On fait un goulot d'étranglement autour des cégeps en anglais. Non, non, non, il faudrait mettre la loi 101 à la garderie. [00:03:13] Speaker B: Alors, il essaie de mettre des freins, mais il est trop tard. [00:03:16] Speaker A: Des freins, oui, il faut maintenir un anglais poche à l'école. Ça, il le disait pas, mais on le voyait que c'était ça pareil. Ceux qui sortent de l'école normale parlent mal anglais. On va faire croire au monde qu'on a des bons programmes alors que c'est faux. [00:03:33] Speaker C: Moi, je pense que l'erreur qu'on fait, c'est d'essayer de faire le même genre de série. Raconter les Filles de Caleb, je dis les Filles de Caleb parce que tout le monde sait c'est quoi, mais raconter les Filles de Caleb, c'est-à-dire une histoire d'époque qui se passait dans le Québec d'époque, avec des expressions d'époque, tu sais, revoir nos grands-parents à l'époque qu'ils étaient jeunes, ce genre de patentes-là, selon moi, tu peux aller chercher un certain succès en allant... [00:04:02] Speaker A: Chez le Boulogne. [00:04:04] Speaker C: Oui, chez le Boomerland, mais tu sais, tu peux avoir aussi, tu sais, des bonnes histoires. [00:04:08] Speaker A: Sacrifice, torieux, torieux. Non, non, c'est ça chez les jeunes. C'est pas ça. [00:04:11] Speaker B: Ils ont fait des sérafins les dernières années. [00:04:13] Speaker C: Je pense que ça crée aussi dans le temps. Tu fais ça plus réaliste, c'est sûr. Mais, tu sais, tu racontes des histoires de chez nous. C'est sûr que si tu y vas dans une série juridique ou une série médicale, tu vas te faire passer. [00:04:25] Speaker A: Ouais, mais Victor Lévi-Beaulieu, il est mort d'âge. [00:04:27] Speaker C: Ouais, je sais. T'as rien de s'en binous. [00:04:30] Speaker A: Du Saint-Ciel. [00:04:31] Speaker C: Ouais. Montadine, c'est passé. [00:04:35] Speaker A: Ah, man! Ça, c'était une belle courbe du légionnaire. Bouscott! Hey, j'avais pas entendu ce mot-là depuis des lunes. [00:04:43] Speaker B: Laissez-leur penser. C'était quoi, une série de Victor Lévis-Beaulieu? [00:04:46] Speaker C: Je pense pas que vous scotte ce soit une série de Victor Lévis-Beaulieu. [00:04:48] Speaker B: Non, non, non, je pense que oui. [00:04:49] Speaker A: On déconne. T'sais, le propos, le propos est là. Le propos est là, puis le texte, c'est bon, c'est pas la gâchée. Je pense que la gâchée met le doigt sur quelque chose. L'autre affaire. L'autre affaire. [00:05:03] Speaker B: Moi je me rappelle au milieu des années 90, il y avait eu un scandale un petit peu autour de ça. La série à un moment donné qui avait les plus grosses cotes d'écoute au Québec, c'était Beverly Hills traduit. Deux ans en retard sur la version américaine en plus. [00:05:19] Speaker A: C'est du plaisir. C'est du plaisir. [00:05:22] Speaker B: C'était léger. [00:05:23] Speaker A: Des belles demoiselles, vous avez besoin d'un autowanneau. [00:05:26] Speaker B: Oh oui. [00:05:27] Speaker A: Oui, c'est sûr. [00:05:27] Speaker B: Jenny Gart. [00:05:28] Speaker A: Des filles, des beaux bonhommes aussi. Oui. [00:05:30] Speaker C: C'était Watatata en Porsche. [00:05:33] Speaker B: C'est ça. Avec du sable. Luke Perry qui avait 42 ans puis qui jouait un adolescent. [00:05:40] Speaker A: Watatata qui était pas un repentini. [00:05:43] Speaker C: Oui, c'est ça. C'est un peu ça. [00:05:46] Speaker A: L'autre affaire, il manque d'argent à culture. Les amis, première observation, la caserne. Avez-vous vu le nouveau théâtre, la caserne? Ah oui! La caserne. [00:06:01] Speaker B: Je sais. [00:06:03] Speaker A: Pour 400 places à peu près. Un théâtre flambant neuf à Québec. Mais là, ça crie famine. [00:06:12] Speaker B: Parce qu'il n'en va plus les écoles. [00:06:14] Speaker A: Voilà. [00:06:16] Speaker B: Ils ont construit un nouveau théâtre et il n'y avait pas de monde dedans. [00:06:19] Speaker A: C'est ça. Toute la culture québécoise, télévisuelle et même radiophonique à certains égards, on ne parle pas de talk radio, on parle surtout de radio musicale et on parle de musique québécoise aussi de ce fait, est assise sur l'incompréhension de l'anglais ou la mauvaise compréhension de l'anglais. Donc l'unilinguisme, si vous voulez, francophone. Ça, c'est en train de s'effriter, je viens de vous le dire avec le texte de Lagacé de ce matin. Qui fait juste constater ce qu'on répète en onde depuis des années. [00:06:49] Speaker B: Mais le reste, c'est 100% artificiel. [00:06:52] Speaker A: Exactement. C'est le serpent qui mange sa queue, c'est l'inceste. C'est-à-dire, on couche, l'éducation couche avec la culture. On paye les commissions scolaires pour qu'ils envoient de force, de force, dans des autobus jaunes, des jeunes, pour faire virer tes out, tes out de marionnettes, que t'as payé. [00:07:14] Speaker B: Prends-les de la base, là. Tu payes pour construire le théâtre, faire une nouvelle salle. Et après ça, tu payes pour envoyer du monde voir les pièces de théâtre. [00:07:23] Speaker A: Voilà. [00:07:24] Speaker B: Fait que c'est 100% artificiel, là. [00:07:27] Speaker C: Mais si je décide de la voir, moi, à piège, j'imagine que tu paierais pas, là. [00:07:29] Speaker B: Non, non, non, on te paye. [00:07:31] Speaker A: Oui, mais... Et aussitôt qu'on coupe un peu dans le nanan, aussitôt qu'on réduit un peu le robinet, si tu veux, et là, ça crie. Et là, j'ai la situation... [00:07:43] Speaker B: On va perdre notre culture. [00:07:45] Speaker A: C'est ça. [00:07:45] Speaker C: On prive les jeunes de culture. [00:07:47] Speaker B: Oui. [00:07:47] Speaker A: Et là, j'ai la situation de Jean-Philippe Joubert. Rien contre le gars. Je cite, là, OK? C'est à Radio-Canada, là. C'est le DG de la caserne. Collectivement... Je cite au mot, là, OK? Collectivement, on a investi des dizaines de millions de dollars dans un bâtiment pour les accueillir. Là, là! Flambeau neuf. Et l'année de notre ouverture, on se retrouve avec une mesure qui est amputée. et qui ne permet pas aux élèves de fréquenter leur lieu. Notre lieu, là. Le théâtre. Ça nous place dans une situation épouvantable. C'est capoté, cette affaire-là, là. Mais c'est tellement clair. Ça nous illustre de manière tellement claire le modèle incestueux du Québec. C'est-à-dire, fait vivre un zou. Oui, le zou enlève les autobus jaunes, l'ours polaire, il mange une fois par jour au lieu de deux fois par jour, là. C'est ça, là. Tout est assis là-dessus, sur de l'artificiel. Les musées, les visites obligées, théâtre de marionnettes en fin de semaine. J'ai rien contre ceux qui aiment les marionnettes, c'était correct, c'est correct, là. Mais théâtre de marionnettes en fin de semaine, vous avez vu ça? Popoulos, Mordicus, je sais pas quoi, là. Poupoulos, Mordicus. Les autres, ils sont assis sur du scolaire, ils sont assis sur de l'artificiel. [00:09:13] Speaker B: La prochaine fois que vous allez entendre, je te fais jouer quelque chose, montre-moi juste la slide. La prochaine fois que vous allez entendre des artistes vous dire ça. [00:09:20] Speaker A: Puis on oublie trop souvent de rappeler à quel point c'est favorable économiquement. C'est d'investir dans la culture. [00:09:28] Speaker B: Non mais on dit c'est 11 milliards de retombées si on finance pas un spectacle de marionnettes. Regarde, j'arrête là, 11 milliards de retombées. La prochaine fois que vous entendez ça, pensez à ce qu'on vous raconte là. comment une bonne partie de la culture québécoise est 100% articiel. [00:09:40] Speaker C: Mais je les comprends pas, ces retombées-là. [00:09:43] Speaker B: Parce que tu mets de l'argent... eux autres, c'est comme les festivals. C'est comme le festival de jazz, mettons, à Montréal. Ils vont calculer que tout le monde qui vient au centre-ville serait pas allé au centre-ville s'il y avait pas eu de festival de jazz. Donc toutes les dépenses qu'ils font, c'est des retombées de festivals. Beaucoup de faux touristes. C'est de la bullshit. [00:09:59] Speaker A: Ben oui, c'est de la bullshit. [00:10:00] Speaker B: C'est des chiffres qui sont gonflés, qui sont montés sur la base de rien. [00:10:03] Speaker A: Faut définir touristes, c'est quoi? Quelqu'un qui va au festival de jazz, qui vient de Val-les-Filles, c'est pas un touriste. Mais eux autres, ils comptent pareil. Tu me suis? [00:10:10] Speaker B: Donc là, tu prends, tu payes, tu payes des comédiens, tu payes du monde pour bâtir le Tinkor, etc. Ces gens-là, ils ont un salaire. Ils dépensent ce salaire-là à l'épicerie, donc ça fait rouler l'économie, donc ça fait des retombées. C'est tout artificiel. [00:10:25] Speaker A: C'est tout artificiel. Du début à la fin. [00:10:31] Speaker B: Ah, il y aurait de l'argent quand même en culture. Tu sais, je veux dire, t'as du monde autour d'un marteau qui gagne leur vie avec des produits culturels pis qui ont pas nécessairement de subvention. Il y en a qui en ont peut-être, là, mais il y en a une bonne partie qui en ont pas. Il y aurait de l'argent qui roulerait quand même en culture, pas de subvention. [00:10:46] Speaker A: Le showbiz québécois est beaucoup trop gros pour le Québec de l'année. C'est ça que ça veut dire. [00:10:51] Speaker B: Clair, clair, clair. [00:10:52] Speaker A: Et là, je veux juste mettre quelque chose au clair. Il y a d'excellents produits québécois, OK? Je veux juste être clair là-dessus. Il y a de la maudite belle télé. D'ailleurs, mon plaisir coupable, je l'avoue, un gars, une fille, j'aime encore ça. Excusez-moi. [00:11:12] Speaker B: Ça vient de commencer l'autre saison? [00:11:13] Speaker A: Non, c'était l'année passée. C'est depuis deux ans. [00:11:15] Speaker C: Il y a une nouvelle saison. Il y a commencé une nouvelle saison hier? [00:11:18] Speaker A: Je le sais. Mais c'est sur Tout.tv, en tout cas, la série de l'année passée. J'aime ça. Moi, Petit, je l'aime. Martin Petit, il est là-dedans. Il est drôle. [00:11:28] Speaker C: Je comprends très bien ce que tu veux dire. [00:11:30] Speaker A: Il a des bons produits, c'est ça. [00:11:31] Speaker B: Que je veux dire. [00:11:32] Speaker A: Il a des bonnes musiques. Je crache pas sur le Québec, je dis juste que peut-être que le constat qu'on se fait à la gang, c'est too much, c'est trop gros. Il y a du monde qui... ont vu leur vie sur 20 ans. Moi, je suis un technicien, je tourne des séries, puis je vais faire ça pendant 25 ans. Mais là, ça s'effoire. TVA a fermé, ils sont rendus tout petits à Montréal. Tu comprends? C'est plus comme avant. [00:11:57] Speaker C: Je boute pas mon plaisir, puis j'en consomme de la culture québécoise, puis j'ai... Il y a des affaires que je trouve quand même assez tripantes. Il y en a d'autres moins. Il y en a d'autres beaucoup moins. [00:12:07] Speaker A: Ben oui. [00:12:08] Speaker C: Tu sais, le show à TVA qui a toutes les soirs d'avocats, Ça pogne. [00:12:12] Speaker B: Je l'écoute pas, mais ça pogne. [00:12:13] Speaker C: Je sais que ça pogne, mais moi, personnellement, je trouve ça pas écoutable. Puis, la semaine passée, j'écoutais Antigang. [00:12:20] Speaker A: Je l'ai pas regardé encore. Je l'écoute plus. [00:12:22] Speaker C: Je l'écoute plus, puis c'est un acteur précis. Il me tombe sur les nerfs. [00:12:27] Speaker A: C'est qui donc qui te tombe sur les nerfs? [00:12:29] Speaker C: Ben là, dans ce cas-ci, c'est le gars qui fait les annonces de Toyota pis qui anime Survivor. C'est parce qu'il joue... C'est Patrice Bélanger, je pense, son nom. [00:12:36] Speaker A: Ah non, moi, l'ombreux, j'suis pas capable. [00:12:37] Speaker C: Parce qu'il joue pareil, comme... [00:12:38] Speaker A: Il joue lui-même. [00:12:41] Speaker C: Il joue pareil comme s'il animait Survivor. [00:12:42] Speaker A: Ouais, il joue lui-même. OK, c'est bon. [00:12:44] Speaker B: J'l'ai pas regardé. [00:12:45] Speaker C: Il joue faux, en fait. Il joue faux. [00:12:47] Speaker B: C'est le gars qui faisait Sucré-Salé. [00:12:48] Speaker C: Ouais, c'est ça. [00:12:49] Speaker A: Donc, il joue comme l'animateur de Sucré-Salé. [00:12:53] Speaker C: Ouais, exactement. [00:12:54] Speaker A: C'est Sucré-Salé de TVA, dedans la série supposément dramatique. [00:12:59] Speaker B: Je sais même pas qui est l'acteur, lui. [00:13:01] Speaker A: C'est un polar, là. [00:13:02] Speaker C: C'est ça. [00:13:03] Speaker A: Ça jure. [00:13:04] Speaker C: Ça a été un tune-out assez gros pour pas que j'y retourne. J'ai pas écouté jeudi, pis j'ai pas écouté hier. J'ai écouté les trois premiers épisodes, pis après ça, j'ai fait OK. Ça me tombe sur les nerfs. Au début, quand t'accroches les affaires, il faut que ce soit presque parfait, quasi parfait. [00:13:21] Speaker A: Êtes-vous d'accord avec moi que c'est trop? On sait trop raconter d'histoires. Les galas, y'en a-tu des galas? Y'en a de la théâtre, y'en a de l'humour, y'en a de la TV, y'en a de le cinéma, y'en a de la musique. Oui, on est une minorité pis on se comporte comme un pays pis c'est correct pis on a de l'authenticité culturelle. Que je salue, pis on en consomme et tout ça, mais... [00:13:44] Speaker B: Il y a beaucoup de fer à croire. [00:13:45] Speaker A: C'est devenu... c'est du fer à croire. Depuis longtemps. Et c'était un géant au pays, au pied d'argile. [00:13:50] Speaker B: L'ADISQ, quand ils ont fait gagner des prix, pis plein de prix, à... La fille de Limoilou, là. [00:13:57] Speaker A: Safia Nolin. [00:13:58] Speaker B: Safia Nolin, pis après ça, ça a été Claude Pellegag. C'est des affaires qui sont ultra marginales. [00:14:02] Speaker A: Non, mais doume. L'ADISQ, ils l'ont échappé. en voulant donner des trophées à tout le monde. Il fut un temps où la disque, c'était au Saint-Denis, à Montréal. Mais là, ils font deux jours de galas alternatifs. [00:14:13] Speaker B: Ben là, les Gémeaux, c'est ça, là. [00:14:15] Speaker A: Si t'as pas de trophée, t'es vraiment mauvais, là. [00:14:17] Speaker B: Hé, les Gémeaux! Le show de Marie-Louise Arsenault à Télé-Québec, ils ont gagné trois Gémeaux. [00:14:23] Speaker A: C'est de l'auto. On est tombés dans la masturbation culturelle, dans l'auto-congratulation. C'est moi, ma chère, j'en ai deux. Toi, t'en as trois. Ah oui, regarde, le rouleau de fil, on en a un. Puis l'autre, aux éclairages, oui, le champion des gélatines, oui, il a mis les bonnes gélatines à la bonne place. Ça devient un peu risible tout ça. Mais c'est ça. Le résultat, vous avez quelqu'un qui crie famine, qui dit « Les commissions scolaires ne viendront pas avec les autobus jaunes ». [00:14:50] Speaker C: Est-ce que c'est possible, une plateforme, parce que c'est un peu niaiseux qu'une place comme le Québec, On a eu différentes plateformes pour aller voir les affaires. [00:14:59] Speaker B: C'est ce qu'on entend de plus en plus dans le milieu. J'en ai entendu un même un des derniers jours dans une entrevue qui a dit, ça n'a pas de sens que... Parce que tous les produits culturels québécois, c'est le gouvernement qui paye pour. Pourquoi le gouvernement n'exige pas, je vous paye pour... Ah, c'était dans l'entrevue avec Guillaume Lepage que j'ai entendu hier. Pourquoi je vous paye, bien vous mettez tout ça à la même place. [00:15:22] Speaker A: Oui. Télé-Québec. [00:15:24] Speaker B: Arrangez-vous, sinon je ne paye plus. [00:15:27] Speaker A: Bon, Télé-Québec, le rapport qui est sorti disait que ça prend 300 millions à Télé-Québec. Oui, mais on n'a pas 100 millions de budget, il faut mettre 300 millions dans Télé-Québec. OK. [00:15:38] Speaker B: J'aurais tendance à dire que la meilleure plateforme, c'est Tout.TV. [00:15:42] Speaker A: Oui, t'as raison. Mais Télé-Québec, je pense qu'il y a des produits qui sont sur Tout.TV. Mais t'as une appli Télé-Québec aussi. [00:15:52] Speaker B: Aussi. [00:15:54] Speaker A: Et t'as Illico, qui a pick-upé, va faire ses affaires à lui. Oui. Ça, à un moment donné, il parler. [00:15:58] Speaker B: Faut Mais laisser on paie pour tout ça, là! [00:15:59] Speaker C: T'as Crave, qui est ta belle, sur lequel t'as le stock de nouveaux. [00:16:02] Speaker B: En effet. [00:16:03] Speaker A: Faut laisser parler, là. [00:16:04] Speaker C: Oui. [00:16:04] Speaker A: Faut se parler parce qu'il y a la cash-out de notre poche. [00:16:07] Speaker C: Puis moi, ce que j'ai pas aimé d'Illico, parce que je l'ai déjà eu, j'la disais, c'est naguère, là. Avant le télétravail, moi j'avais Videotron. Avant que Videotron, l'internet débranche tout le temps chez nous sur le télétravail, c'est ça qu'on avait. Puis j'avais le Club Illico. Puis moi, ce que je reprochais le plus à Illico, c'est quand je veux regarder un film, par exemple un film américain, parce qu'il y en a un, il ne m'offrait pas la possibilité de regarder la version originale. [00:16:31] Speaker A: Je vais préciser une chose, mettez ça. [00:16:37] Speaker B: De ta même place, mais faut pas que ce soit le gouvernement qui gère la plateforme. C'est pas un saclic télé. Non, non. [00:16:44] Speaker A: Surtout pas. Aïe, aïe, aïe. Alors voilà. C'était le petit segment culturel quand même à 6h50.

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