À Québec, le PQ et le PCQ SE PARTAGENT LA CARTE ÉLECTORALE!

September 10, 2025 00:16:54
À Québec, le PQ et le PCQ SE PARTAGENT LA CARTE ÉLECTORALE!
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À Québec, le PQ et le PCQ SE PARTAGENT LA CARTE ÉLECTORALE!

Sep 10 2025 | 00:16:54

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[00:00:00] Speaker A: Aujourd'hui, magistral pièce de théâtre, avec un gouvernement qui est majoritaire, mais qui, s'il y avait des élections, serait pas minoritaire. En fait, serait non existant. Ça fesse quand même. Je pense que c'est du jamais vu dans l'histoire, mais qui suis-je pour évaluer tout ça? On va lui parler à l'instant. C'est le propriétaire gestionnaire, grand analyste des sondages du site QC 125, qui est un site qui amalgame les sondages que vous voyez dans les médias pour analyser tout ça. Philippe Gifournier, qui est en ligne. Comment ça va, ce matin? [00:00:36] Speaker B: Bonjour, M. Moret. Ça va très bien, et vous? [00:00:38] Speaker A: Très bien. C'est jamais vu de partir d'une minorité, d'une majorité, pardon, quand même très forte. Rappelons que la CAQ a eu plus de députés dans cette dernière élection que l'élection précédente. Et là, on se retrouverait littéralement à zéro. C'est presque jamais vu dans l'histoire du Québec. [00:00:56] Speaker B: Dans l'histoire du Québec, oui. Au Canada, c'est arrivé à trois reprises, mais deux de ces fois-là, c'est des années 30, il y a un siècle. En 1987, le gouvernement conservateur au Nouveau-Brunswick a été effacé de la carte, mais ça faisait 17 ans qu'il était au pouvoir et il y avait toutes sortes de scandales de sexe et de drogue. On ne parle pas de la même chose ici. En effet, Avec les chiffres que nous avons depuis des mois, et ça n'a pas amélioré, vous avez vu les derniers chiffres, M. Moret, la CAQ ne gagnerait aucun siège vraisemblablement si une élection avait lieu cet automne et le Parti québécois formerait un gouvernement majoritaire, les libéraux, l'opposition officielle. [00:01:34] Speaker A: Quelle que soit la région, quel que soit le comté, même François Legault ne survit pas à la vague péquiste. [00:01:41] Speaker B: Oh non, oh non, non, non. En fait, les chiffres, on n'a pas de chiffres au niveau des circonscriptions, ça c'est important de le dire, mais lorsqu'on voit un mouvement si important, c'est toujours généralisé, c'est pas localisé. Et donc si on considère que la CAQ en 2022 a obtenu 41 % des voix, des suffrages, et là, présentement, le dernier sondage donne 11 %, et donc ça veut dire que 75 % des CAQistes sont allés ailleurs. Il n'y a aucun candidat qui peut survivre à ça. La CAQ n'a pas de base hyper locale, comme peut l'avoir, par exemple, Québec solidaire ou le Parti libéral du Québec. [00:02:20] Speaker A: Allons dans le détail. Je ne sais pas si vous êtes en mesure de faire des projections à partir des derniers sondages qu'on a. On a eu bac à bac le Palace et hier, c'était le Léger. D'abord, vos observations. Est-ce que ce sont deux sondages qui se recoupent, deux sondages aux résultats quasi identiques? [00:02:38] Speaker B: Il y a-t-il eu un léger hier? Je l'ai-tu rappelé? Je l'ai vu, je l'ai vu. [00:02:42] Speaker A: Même j'ai vu un léger, moi, à LCN. Dans la joute, ils ont révélé un léger. Il y avait le logo de léger. Je ne sais pas s'ils sont trompés, mais dans la joute, hier, en haut, il y avait un encadré léger. Ça, vous ne l'avez pas. On va se concentrer sur la Palace. Parfait. La Palace... Pourquoi sa fesse? Parce que Duhem et son parti sont au-dessus de la CAQ. La CAQ qui est quatrième sur cinq. C'est incroyable. Ça aussi c'est historique. Collé sur cuesse. [00:03:13] Speaker B: Et en fait, si on regarde les chiffres, ça ressemble à ce qu'on avait à la fin des années 90, début 2000, et on substitue l'ADQ de Mario Dumont pour le Parti conservateur d'Éric Duhem. Bon, OK, il reste encore Québec solidaire avec 8 %, ce n'est pas rien, mais le Québec solidaire aussi, ça ne va pas très bien, en chute de 4 points dans ce sondage. Le Parti québécois avec 46 % d'appui chez les francophones, ça, c'est 29 points d'avance sur son plus proche rival. remporterait probablement, regardez la carte de la CAQ en 2022, et remplacer tous les sièges caquistes par des sièges péquistes, et on ajoute quelques libéraux à Laval, dans l'esprit, et autour de Gatineau, et la CAQ ressemblerait à ça. À Québec, et ça c'est particulièrement intéressant, dans la région de Québec, les deux parties de tête, le Parti québécois et le Parti conservateur, partageraient la carte de la grande région de Québec, On pense que, avec les chiffres que l'on a, vers le centre de la ville, ça serait plus le Parti québécois. Dans les couronnes, c'est là où le Parti conservateur est le plus compétitif. [00:04:21] Speaker A: On a deux députés QS ici à Québec, ils survivraient pas à ça, là. Au combo PQ, PCQ, c'est au-dessus de 60 %, les deux ensemble. Donc ça survivrait pas. Ailleurs au Québec, Donc, on se sort de Québec et on se sort de Montréal. C'est bleu royal à la grandeur. PQ, 46 %. Et au deuxième rang, 16 pour Éric Duhem, collé sur les libéraux. Il y a pas d'effet Pablo. On va statuer ça ce matin, là. On le savait. [00:04:55] Speaker B: Bien, je dirais... Je mettrais une nuance à ça. Il y a eu trois sondages en juin, et soudainement, le Parti libéral est parti de 17-18 % à 27-28 %. Et donc, il y a eu un effet Pablo, mais il ne s'est pas poursuivi au cours de l'été. Et donc, c'est nettement insuffisant pour que le Parti libéral redevienne compétitif à ça, entendons-nous. Il y a eu un effet Pablo, mais il est modeste et surtout, il n'a pas duré en vie. [00:05:24] Speaker A: Dur à dire, mais aujourd'hui, Legault veut rebrasser les cartes. Mais le problème, c'est François Legault. C'est-à-dire la marque comme telle, quand la marque est tellement endommagée, comment tu mettrais Jean-Yves Guilbault aux affaires municipales? C'est pas ça qui va changer la donne. [00:05:41] Speaker B: Généralement, non. C'est très rare qu'un remaniement ministériel vraiment ait un effet sur l'électorat. On n'a pas de précédent récent, à part quand le remaniement inclut le premier ministre. On s'entend. Mais là, c'est pour ça qu'on voit aujourd'hui. Mais avec les chiffres que nous avons, est-ce que le suivement est pris? Je fais très attention, surtout avec ce qu'on a vu au fédéral dans la dernière année. Les chiffres peuvent basculer, mais ça doit inclure des changements à la chefferie. Sinon, si M. Trudeau s'était présenté en janvier et avait dit, ah, je vais déplater Christophe Whelan aux Affaires étrangères, il se serait fait défoncer à l'élection. [00:06:19] Speaker A: Et au fédéral, qu'est-ce qui s'est passé avec les projections? [00:06:22] Speaker B: Bien, les projections, finalement, ont été bonnes, mais il y a un an, si je vous permets, on avait parlé ensemble en septembre 2024. Je vous avais dit que Pierre Poilievre se dirigeait vers un gouvernement largement majoritaire et que le Parti libéral serait en compétition avec le NPD pour le 3e acte. [00:06:38] Speaker A: Et là, finalement, c'est Carney qui est arrivé. [00:06:40] Speaker B: Et oui, et il est à un cheveu de la majorité, en plus. Donc, ça peut changer. [00:06:45] Speaker A: Mais vos projections, je ne les ai pas sous la main, les projections du fédéral, mais ça correspondait à la réalité? [00:06:52] Speaker B: Oui, c'était tout près. J'avais les libéraux un peu plus forts en Ontario. Les sondages ont manqué un 2-3 points. Évidemment, 2-3 points en Américaine, ça ne change pas grand-chose, mais 2-3 points en Ontario, c'est une douzaine de sièges. Et donc, la projection, surtout au Québec, était presque parfaite. Les sondages ont été excellents au niveau fédéral. [00:07:09] Speaker A: On dirait que le NPD existe plus. C'est ça le maudit problème des conservateurs si on parle du fédéral. Faudrait que le NPD soit à 15% pour donner une chance à Paul-Yves ou à un autre qui pourrait éventuellement devenir chef du brand conservateur de ce faux filet. La faiblesse du NPD donne du gaz aux conservateurs. aux libéraux, puis les libéraux, étonnamment, dominent encore ce matin. C'est sûr que les gens veulent pas une élection fédérale, même si c'est un minoritaire. On comprend ça, il y a pas d'appétit pour ça. Mais quand même, le Brent, même s'ils ont rien fait depuis qu'ils sont là, le Brent demeure fort. [00:07:40] Speaker B: Le Brent demeure fort, comme vous le dites. Je dirais que Pierre Poilievre a un mot à dire dans tout ça. Dans l'esprit de plusieurs néo-démocrates, surtout des néo-démocrates mous, ceux qui sont des électeurs pivots, M. Poiliev était tellement perçu comme étant toxique qu'ils se sont pincés le nez et ont voté pour les libéraux. Et donc, il faudrait à la fois que M.... peu importe qui est le chef des conservateurs après le vote de confiance de cet hiver, soit perçu comme quelqu'un d'acceptable pour ceux qui ne sont pas des conservateurs. Et ça, c'est un jeu vraiment dangereux pour M. Poiliev. Est-ce qu'il doit adoucir son message sa base pourrait ne pas aimer ça, mais l'électorat, en général, pourrait l'apprécier un peu plus. Donc, vraiment, c'est comme jongler plusieurs pays en même temps. [00:08:29] Speaker A: Est-ce qu'on peut parler de la fiabilité des firmes? Les G, puis les G vont nous sortir les derniers résultats. Effectivement, je veux dire, si on regarde les résultats au fédéral ou au provincial, c'est pas loin de la réalité, pour vrai. Donc là, c'est pas la question, on aime-tu Jean-Marc, les G ou pas. C'est pas ça le point. Le point, c'est que moi, je regarde les chiffres, puis effectivement, c'est proche de la réalité. Mais une firme comme Main Street et Palace, C'est-tu aussi fiable au niveau de, je sais pas, de la réputation? Je connais pas ça. Au niveau de l'échantillonnage et tout. Peut-être nous aiguiller là-dessus. Qu'est-ce qui est le plus fiable? Parce que là, on voit les chiffres et on se rend compte que le PQ tire à 38 % Pallas et léger, 35 %. Donc Pallas, évidemment, il est peut-être plus frais, vous allez me dire, mais Pallas, c'est-tu fiable? Oui, c'est ça. Comment ça marche? [00:09:22] Speaker B: Bien, Palace, c'est une nouvelle firme, mais qui a été fondée par un vétéran des sondages au Canada. Il est basé à Toronto. Palace, j'ai travaillé avec eux depuis deux ans. Ils ont couvert trois élections, la Colombie-Britannique, l'Ontario et le fédéral, et ils n'ont rien raté jusqu'à maintenant. Alors, moi, j'invite tous les auditeurs. Il y a une page sur Québec 125 où est-ce qu'on voit le bulletin de tous les sondeurs au Canada, les belles notes et les moins bonnes notes. et on peut comparer, on peut voir les résultats. Évidemment, vous comprenez que les sondeurs n'aiment pas cette page-là, mais je compare et je retourne dans le temps jusqu'en 2012. Donc, je prends toutes les élections et je compare la performance des sondeurs. [00:10:05] Speaker A: A+, léger, A, Nanos, A, Ipsos, et parmi les pires, c'est des films qu'on connaît pas, mais Incitrix, Research, B-. Écosse, ça m'étonne, B+, je pensais qu'elle était plus forte que ça. Palace, A-. [00:10:22] Speaker B: Écosse était dans le A et il y a eu, je dirais peut-être les cinq dernières années ont été difficiles pour Écosse, donc la cote a descendu. Et Palace, comme vous le dites, A-. C'est encore une nouvelle firme, donc moi c'est sûr que je fais attention. mais je me fie aux résultats. Lorsqu'une femme réussit, elle mérite le meilleur acte. [00:10:42] Speaker A: Comment on réussit à faire un sondage fiable? Il faut que t'aies homme-femme, mettons, une place comme Québec. T'as Québec Centre, t'as Bellechasse, La Beauce... T'arrêtes où ton sondage? T'appelles qui? Il y a plus de téléphone d'impôt auto, c'est du téléphone mobile. C'est Internet. Donc comment tu fais pour jauger ça? Il y a du monde qui répond sur Internet, il y a du monde qui répond pas. Comment, en 2025, on en arrive à être fiable comme firme de sondage? [00:11:10] Speaker B: Donc, l'échantillonnage, avant, il était toujours aléatoire. C'était, on appelait des gens dans leur ligne fixe, puis certains répondaient, certains répondaient pas, mais on arrivait à interviewer assez de personnes pour que ce soit représentatif de la population. Aujourd'hui, c'est plus difficile. Le cas de Palace, il fait des appels automatisés. Et donc, vous répondez, c'est un robot qui va vous dire bonjour, nous sommes Palace Data, nous faisons une étude sur le Québec, et environ 8 personnes sur 10 s'accrochent. Mais il y a d'autres personnes sur 10 qui répondent au sondage. Et donc, ils répondent au sondage, et lorsqu'on accumule suffisamment de données, et on connaît bien sûr les... bon, on utilise des codes régionales pour les régions. Dans le sondage, souvent, on demande la première lettre du code postal, ce qui nous permet de le géolocaliser. Et donc, les sondeurs essaient toujours d'avoir une répartition régionale qui est représentative de la population. Et en gros, c'est ça. On demande, est-ce que vous êtes un homme ou une femme? Quel âge vous avez? Et donc, on enregistre ces données-là. [00:12:11] Speaker A: Est-ce que c'est fréquent de voir dans un sondage hommes et femmes quasiment identiques? C'est ça qu'on a dans le palace, très proche. Les hommes au Québec, désolé... C'est très fort. Le PQ est très très fort chez les hommes, 41%. Chez les femmes, 36%. Est-ce que c'est fréquent de voir si, petit écart, au fédéral, les femmes s'étaient vraiment rangées sous Carnet, il y a beaucoup de femmes qui n'aimaient pas Poiliefre, pour quelque raison que ce soit, on le voyait. Est-ce que c'est fréquent de voir un barème aussi identique entre les deux genres? [00:12:45] Speaker B: Bien, je suis content que vous posez la question parce que c'est une question de pondération. Les hommes vont répondre plus souvent au sondage. Et dans le sondage Palasque dont on parle aujourd'hui, il y a eu 771 hommes et 416 femmes. Donc vraiment plus d'hommes que de femmes, n'est-ce pas? [00:13:04] Speaker A: Donc ça a bien biaisé le sondage en faveur du PQ un peu, ça, non? [00:13:08] Speaker B: Sauf que justement, vu qu'on connaît ce ratio-là, on peut ensuite faire une pondération pour réduire le poids des hommes et augmenter le poids des femmes pour qu'au tout, ce soit 51-40 comme le montre le recensement. Donc ça, c'était une question purement de pondération. Ce n'est pas du tout difficile. Évidemment, on aimerait ça que l'échantillonnage brut soit près de la réalité. mais ça n'arrive presque jamais. Les hommes répondent plus souvent aux sondages que les femmes. Alors on prend le poids des hommes, on le diminue un peu pour que ce soit proportionnel à la population, on augmente ça pour les femmes et le tour est joué. [00:13:38] Speaker A: À 7 h 47 en ce mercredi, si la tendance se maintient, la CAQ est morte? [00:13:45] Speaker B: Si M. Legault persiste et se présente aux élections l'an prochain, je ne vois pas comment la CAQ souffre. [00:13:53] Speaker A: Merci beaucoup, M. Fournier. [00:13:55] Speaker B: Au plaisir, au revoir à la prochaine. [00:13:56] Speaker A: Merci, au plaisir. Au revoir. C'est assez clair. [00:13:59] Speaker C: C'était le fun à entendre comme phrase. [00:14:02] Speaker A: Tu te souviens-tu de Ben Anderon qui disait ça? Si la tendance se maintient, Radio-Canada vous annonce que la CAQ est morte, à moins d'un miracle. Il n'y aura pas de miracle. [00:14:13] Speaker C: Il utilisera possiblement... [00:14:15] Speaker A: Il s'accroche. [00:14:16] Speaker C: ...Un terme autre, genre... On assiste au trépas de la CAQ, de la Coalition Avenir Québec, mais ça va arriver. [00:14:24] Speaker A: Si... T'es casse-quinenne. [00:14:27] Speaker C: Oui. [00:14:28] Speaker A: Quand t'es un proche d'un chef, il y a deux manières de se comporter. Tu sais, parlons de l'amitié. Un vrai ami, il va te dire la vérité. [00:14:40] Speaker C: Ben oui. [00:14:42] Speaker A: Un ami, c'est pas un faux ami nécessairement, mais je veux dire, un ami plus soft va vouloir t'appuyer. En fait, par loyauté, puis je comprends tout ça. [00:14:52] Speaker C: Et il dirait, on abandonne tout ça, on se loue une chaloupe puis on va à la pêche. [00:14:58] Speaker A: Mais tu sais, je reviens là-dessus sur l'amitié. Mettons que t'es vraiment dans le champ, puis tout ça, un vrai chum va te dire « Dan, t'es dans le champ pour ça, ça, ça ». Il va être capable de te le dire à pleine face. Kowski, est-il un lèche-cul ou est-il un vrai de vrai? Si c'est un vrai de vrai, Il faut que je sois capable, en prenant un café, ferme la porte. T'es brûlé, Frank. Faut que tu partes. [00:15:22] Speaker C: Je comprends ton point, mais moi je pense que c'est ni un ni l'autre. Je pense que c'est des jumelles. C'est à moi. [00:15:28] Speaker A: Ils sont dans le bateau puis ils rament ensemble. [00:15:30] Speaker C: Exactement. Les décisions sont prises à deux. [00:15:34] Speaker A: Finalement, il n'y a rien à faire avec ce parti. [00:15:35] Speaker C: Il y a absolument rien à faire. [00:15:36] Speaker A: Il va rester là jusqu'à la fin. [00:15:38] Speaker C: Ils vont couler. [00:15:39] Speaker A: C'est un naufrage. Annoncé. [00:15:40] Speaker C: Ouh! On est en train d'assister à une pièce de théâtre. [00:15:45] Speaker A: C'est-à-dire? [00:15:47] Speaker C: On fait un remaniement ministériel, on joue l'horloge, on fait du temps, puis après les fêtes, François Legault va nous faire un Justin Trudeau. [00:15:54] Speaker A: Mais ça sent pas ça, c'est ça. [00:15:56] Speaker C: Je sais que ça sent pas ça. Je sais que ça sent pas ça. [00:15:59] Speaker A: C'est la seule issue. C'est ça. C'est la seule issue. La seule issue pour la CAQ, c'est qu'ils sachent qu'ils sont au camp. T'es plus tôt qu'à tard, je vous dirais. J'en vise quasiment la limite, parce qu'il faut que tu fasses de la broue après. Course à la chefferie, blablabla. [00:16:11] Speaker C: L'histoire récente... [00:16:11] Speaker A: En avant d'élection, rappelons-le, dans un an quasiment jour pour jour. [00:16:14] Speaker C: L'histoire récente démontre que changer de chef un mois et demi avant une élection, ça peut te donner... Ça donne du. [00:16:19] Speaker A: Gaz, c'est que là on le voit, on l'a vu. [00:16:20] Speaker C: Du gaz pour gagner. [00:16:21] Speaker A: On l'a vu. [00:16:22] Speaker C: Moi je pense que c'est ça qu'ils veulent jouer. [00:16:23] Speaker A: Carné technocrate, pas sexy pour Saint-Seine. [00:16:25] Speaker C: Exactement. [00:16:26] Speaker A: Il a l'air fin, il a l'air propre. [00:16:28] Speaker C: Si mon Jolin Barrette aussi c'est un technocrate pas sexy pour Saint-Seine. [00:16:34] Speaker A: Je sais pas. C'est ça l'horloge. Là, on tombe des candidats. Ça se peut que ce soit un candidat de l'extérieur. Mais le seul moyen de sauver ce parti-là, c'est que ça en aille. S'il est là, c'est condamné. C'est la condamnation à mort. Il vient de le dire. On n'a pas le choix de le croire. Moi, je regarde les chiffres. Francophone, 13 %. Francophone, 13 %.

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