DONALD: Legault se fait huer aux Capitales... ÇA FAIT MAL!!!

September 17, 2025 00:10:37
DONALD: Legault se fait huer aux Capitales... ÇA FAIT MAL!!!
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DONALD: Legault se fait huer aux Capitales... ÇA FAIT MAL!!!

Sep 17 2025 | 00:10:37

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[00:00:00] Speaker A: Donald Charrette. Qu'est-ce qui se passe en ville? Avec Donald Charrette. Salut, Donald. [00:00:12] Speaker B: Oui, bonjour. [00:00:12] Speaker A: Dernier conseil partisan, on peut le dire comme ça, à la Ville de Québec avant le début des élections. La campagne sera lancée ce vendredi. Je dois dire que marchands de la... Il a le vent dans les voiles, mais peut-être que parce que les autres sont mauvais aussi. Ahmad a eu une bonne journée hier, on va lui donner ça, autant quand même imposer la thématique. En même temps, Ahmad est revenu en politique pour contrer le tramway. Bon, il commence à être temps qu'il en parle. [00:00:41] Speaker B: Tout à fait, écoute, la campagne de M. Hamel a connu des ratés depuis le début, on l'a dit, ça a été documenté, il y a eu plusieurs épisodes. Ceci dit, hier, je pense qu'il a imposé le thème, il a imposé le thème du tramway en disant, regarde, il faut stopper les travaux d'ici les élections. Alors il a mis un peu tout le monde sur la défensive. Ils ont été obligés de se justifier. Alors il a ramené le dossier du tramway, c'est une bonne affaire. Puis je vous rappelle, écoutez, un sondage hier dans le soleil, un sondage quand même assez important, 57 % des gens de Québec sont contre le tramway. Puis 42% sont totalement contre le tramway. 42% totalement contre. Défavorable. [00:01:15] Speaker A: — le Oui, camp bien, du non est divisé, Donald. [00:01:17] Speaker B: — Oui. Alors, mais t'sais, il s'est dit, il faut quand même tenir compte, comment l'OMER peut-il continuer à pousser cette affaire-là alors que 57% de ses électeurs disent on n'en veut pas, t'sais. [00:01:24] Speaker A: Il s'en fout. [00:01:25] Speaker B: Puis je vous rappelle, tu sais, quand M. Hamad a dit il faut arrêter, je vous rappelle juste la semaine dernière, la Ville de Québec a dépensé 21 millions pour acheter le terrain de soccer de la Rochebelle. [00:01:35] Speaker A: Oui. [00:01:35] Speaker B: Alors, on détruit le terrain de soccer de la Rochebelle, on le déménage, puis on va passer un tramway à côté de l'école de la Rochebelle. [00:01:41] Speaker A: Oui. [00:01:41] Speaker B: Alors, tu sais, c'est ça les conséquences. On parle de tunnels, on parle de... Alors, c'est ça, le tramway, c'est pas juste un beau grand projet. Ça dérange beaucoup. Et quand le maire dit que le troisième lieu va charcuter Québec, il faut bien se rendre compte que le tramway va charcuter la Ville de Québec. [00:01:54] Speaker A: 10 ans de chaos. [00:01:56] Speaker B: Est-ce que les médias le disent? Toi tu le dis, toi t'as lu. [00:02:03] Speaker A: Le rapport du BAP, toi t'as parlé du tunnel dont il a été question hier. Le tunnel, ça va être un maudit bordel. Tu l'as très bien traité ici, puis peut-être répété les conséquences de ce creuselage-là ridicule. Un tunnel qui est trois pics en passant pour le tramway. Ça, ça n'a pas l'air à déranger grand monde. On rentre à côté du Grand Théâtre, ça débouche. Au parc Jean-Paul-Lally, c'est quoi le creusage du tunnel? Qu'est-ce que ça va occasionner? [00:02:28] Speaker B: En fait, c'est pour contourner la côte d'Abraham. Écoutez, c'est parce que le tramway est tel que prévu. Il n'est pas capable de monter la côte d'Abraham. [00:02:34] Speaker A: C'est trop à pic. [00:02:35] Speaker B: C'est trop à pic. Alors moi, on m'a déjà dit 12 %. Il y en a qui me disent qu'un tramway, ça ne monte pas une côte de plus que 7 ou 8 %. C'est trop lourd. Alors, pour relier la Basse-Ville et la Haute-Ville, il va falloir construire un tunnel qui part grosso modo à côté de... du Hilton, pas loin après la rue Cartier, qui descend et qui va sortir en bas sur la Couronne. Alors, grosso modo, c'est ça. C'est un tunnel de près d'un kilomètre et demi. Et pour ça, il faut évidemment creuser. Et dans les documents de la Ville, à l'époque, on disait qu'il y aurait pour trois ans de dynamitage sous le quartier Saint-Jean-Baptiste. Alors, il faudrait dynamiter. On disait que ce serait l'équivalent de sortir en terre, l'équivalent de 40 000 camions de voyage de terre qui devront être évacués et traités probablement, etc. Alors, t'sais, c'est... Puis juste le tunnel comme tel, on parle de quelque chose qui coûterait à peu près un milliard pour ce petit bout de tunnel-là. Alors, t'sais, c'est quand même énorme. Mais tout ça, pourquoi? Parce que ça monte pas la côte. Moi, je trouve ça ridicule, là, t'sais. T'sais, en 2025, on n'a pas quelque chose qui puisse monter une côte. Puis je vous dirais, je l'étendrai un peu, ça veut dire que le tramway s'entraînerait non plus jamais à l'aéroport. La côte est trop épique. Alors, t'sais, là, il va falloir commencer à choisir les places où... [00:03:42] Speaker A: La côte du Collège Saint-Pény. [00:03:44] Speaker B: Ouais, pis t'sais, dans la montée... [00:03:46] Speaker A: Dans la montée... Pas dans une funiculaire. [00:03:47] Speaker B: Dans la montée Mendel, là, ils sont obligés de faire un très très long viaduc, parce que c'est trois pics, aussi, s'ils partent du Ikea pis là... Ouais, ils vont pas mettre de voiture. Alors, on a une ville à deux étages, pis ce système-là, il est pas adapté, je pense, à la ville qu'on a. [00:04:00] Speaker A: Mais lui, il va de l'avant. J'ai de la misère à décoder ce que va faire Legault. On dit que Legault veut croiser la Ville de Québec, ça, c'est spécial. Trouve le moyen d'aller se faire ruer d'un terrain de baseball. La Ville de Québec veut pas de tramway, lui veut nous rentrer le tramway dans la gorge. Legault fait un peu n'importe quoi. Il fait surtout pic-pic dans le dernier sondage léger de ce matin dans le journal. Je pense qu'on est en mesure de l'entendre, hein? Se faire ruer, nous écrit Dom Dumas sur le Messenger. C'est en orange, Legault en orange, diffusé à RDI ce matin. Le trouves-tu, mon cher? On écoute ça. Et boy ! Comment je vois Donald grimacer? Comment je fais pour aller parler aux auditeurs de Radio-X sans aller à Radio-X? Va au baseball! C'est ça que ça donne. Il l'a eu dans le pâté. [00:04:50] Speaker B: Ça, ça fait mal. [00:04:52] Speaker A: L'as-tu entendu? [00:04:53] Speaker B: Je l'avais entendu, mais pas au soir. Ça fait mal. [00:04:55] Speaker A: T'as grimacé un peu comme si tu étais assis sur une poignée de clous. [00:04:58] Speaker B: Je trouve que ça fait mal pour un politicien d'écouter. M. Legault, depuis son remaniement, il a entrepris de séduire la région de Québec. Il a donné beaucoup d'entrevues, il est allé à la radio. [00:05:09] Speaker A: Il n'est pas venu ici. [00:05:09] Speaker B: Ouais, il a parlé de comment il aimait se manger dans la région de Québec. Puis tu vois que là, il veut que la reconstruction soit partie, il parle de Québec, comme c'était à l'époque, tu sais, la CAQ. Puis là, des culs ont pris naissance dans la région de Québec. Alors tu sais, il veut reconstruire ça, puis là, il a décidé de parler beaucoup, d'être plus présent à Québec. Si on sait ce qui est arrivé hier soir... [00:05:28] Speaker A: Il boycotte Radio X. [00:05:30] Speaker B: C'est un peu mal parti. [00:05:31] Speaker A: Il boycotte Radio X? C'est un no-no. Tu peux pas. C'est pas une question de négociation, c'est une question d'auditeur. On va aller sur des antennes où on va se faire flatter dans le sens du poil. Ben, résultat, vous l'avez. C'est fini pour un logo. Je pense qu'on peut le conclure, selon toi. [00:05:49] Speaker B: Peux-tu ressusciter? [00:05:51] Speaker A: Le remaniement, ça donne à rien. [00:05:52] Speaker B: Non, puis c'est un parti, je pense, qui est en voie de disparition. Alors, c'est-à-dire où ça va aller, ce vote-là. Il va-tu aller avec Pablo ou il va aller renforcer encore le Parti québécois? Moi, je doute de la renaissance de la CAQ. Moi, je pense, son coup de bord du remaniement, ça a pas marché. Alors, il reste pas beaucoup de munitions, pas beaucoup de cartouches à jouer. C'est pas son message inaugural qui va changer des choses. Puis, tu sais, il y a aussi le supplice de la goutte d'eau, la commission galant tous les jours. [00:06:20] Speaker A: D'ailleurs, hier, tu l'as écouté. [00:06:21] Speaker B: Oui, tout à fait. Je le suis pas mal attentivement. [00:06:23] Speaker A: Moi aussi, je l'ai écouté un peu étonnamment. L'ancienne PDG qui était là, Mme Nathalie. [00:06:30] Speaker B: Tremblay qui était là pendant une dizaine d'années. [00:06:32] Speaker A: Elle a admis des choses. [00:06:33] Speaker B: C'est ça qui est un peu difficile à entendre, c'est que là on a caché des informations à la fois aux ministres et même à la Commission des affaires publiques, les élus de l'Assemblée nationale qui étudient les dossiers. Alors, tu sais, il y a un 200 millions qui apparaissait nulle part. Tu sais, parce que quand t'interroges, quand les gens posaient des questions à la SAC à l'époque, ils répondaient qu'il y avait deux choses. Il y avait le coût du contrat et le coût du projet. Autre chose, ils répondaient toujours sur le coût du contrat. Le contrat, il était à 458 millions, il était capé, c'était correct. Alors quand ils disaient combien on est rendu, ils disaient qu'on était à 458 millions et tous les chiffres sont ouverts. Alors que là, il y avait déjà des extras. Et il y avait 800 000 heures quelque part que l'Alliance, les compagnies informatiques, qui réclamaient. Et là, les gens disaient, ben là, qui va payer pour ça? Ils sont allés, la SAC est allée en médiation, dans le fond, devant un arbitre. Et ça a été tranché. Et tout ça a ajouté une facture de 200 millions qui était partagée entre la SAC et l'Alliance. Alors il y a un 200 millions quelque part, mais ça ils l'ont jamais dit. Puis ils n'ont jamais dit non plus qu'ils ont limité ce qui s'appelle la portée. Ça veut dire qu'il y avait trois phases du projet, ils ont éliminé la troisième phase. Alors le projet, il couvrait moins, il coûtait plus cher, mais ils ne l'ont pas dit vraiment, entre autres aux élus de l'Assemblée nationale. [00:07:46] Speaker A: Est-ce que les politicos se sont fait rouler dans la farine par les bureaucrates? [00:07:50] Speaker B: En bonne partie. Ceci dit, ils ont manqué de curiosité et ils auraient pu être plus insistants. Ils auraient pu dire combien c'est rendu aujourd'hui, incluant tout ce qu'on appellerait des extras, ce qu'on appelait les avenants dans ces dossiers-là. Je pense qu'ils auraient pu être beaucoup plus exigeants. Puis, tu sais, il y a eu de sûres affaires là-dedans. Il faut dire, il y a eu la COVID. Bon, il y a eu une campagne électorale. Il y a eu de sûres choses. Mais je trouve que... En tout cas, le témoignage de Mme Tremblay hier, on se dit, ouais, ben là, écoute, je pense qu'il y a quelqu'un qui aurait dû lever la main en disant, écoutez, on va vous donner l'or juste et voici à ce jour combien ça coûte, incluant le 200 millions qu'on a un petit peu... caché en dessous du tapis. [00:08:29] Speaker A: Dernière question, avant ton dessert, on va y aller rondement, lancement officiel de la campagne de Blainé à Lévis aujourd'hui, est-ce que c'est une balade dans le parc pour l'ancien ministre conservateur? [00:08:39] Speaker B: Moi ce que j'en ai vu c'est que M. Blainé est un peu le fils spirituel de M. Laulier. [00:08:45] Speaker A: Même ce M. Laulier c'est sa dauphine. [00:08:48] Speaker B: C'est Isabelle Demers qui est sa dauphine officiellement. Mais tu sais, j'ai eu des rencontres, je pense, il y a quelques mois, puis M. Laulier et M. Bléné se vantaient mutuellement. Il y avait une certaine complicité. Alors est-ce que le parti d'Isabelle Demers va mener une grosse campagne? Puis il y a aussi M. Bonin, là. Alors tu sais, je pense... — J'haïs pas. [00:09:07] Speaker A: Je comprends que c'est un genre de QS, paraît-il, de Lévis. Mais j'haïs pas le gars, honnêtement. C'est un bon communicateur. Regarde, la diversité d'opinion, on prône ça ici, fait que je vais toujours bien le prôner en politique. Il a son point de vue, il a de la gueule, puis on va l'accueillir ici, comme on a accueilli d'ailleurs Mme Demers l'an de semaine. [00:09:25] Speaker B: Oui, mais Mme Demers, elle, son défi, ça va être de se distinguer de l'époque de Léa Houlier, parce qu'elle était très associée. Alors elle, son défi, ça va être ça. Alors écoute, je pense que ça va être intéressant, mais à première vue, disons, M. Blainet, il est plus connu, il a plus de notoriété, alors ça joue en sa faveur. [00:09:39] Speaker A: Le mot de la fin, 10 secondes. [00:09:42] Speaker B: On partit de Mme Freeland rapidement. [00:09:45] Speaker A: Elle partit représenter l'Ukraine, ce qu'elle faisait déjà. [00:09:48] Speaker B: Oui, tout à fait. Puis là, elle va là pour reconstruire. Alors moi, je ne savais pas que la guerre était finie. [00:09:54] Speaker A: Pour reconstruire un chantier de mine, un champ de mine. [00:09:57] Speaker B: Alors qu'est-ce que tu vas reconstruire quand il y a encore des bombardements? Je trouve ça un peu bizarre. Puis là, elle va-tu rester députée ou pas? Ce n'est pas clair. Puis elle va-tu avoir une espèce de... es-tu envoyé spécial? Qui la paye? Qui? [00:10:10] Speaker A: De quelle manière? Où va l'argent? [00:10:13] Speaker B: D'où vient l'argent? C'est quoi son mandat précis? Il faut dire une chose au départ, c'est que Mme Freeland et M. Carney sont très amis. M. Carney est le parrain de ses enfants. [00:10:25] Speaker A: Il a donné une petite table sous l'épaule. [00:10:26] Speaker B: C'est des amis de longue date. Alors je pense qu'ils ont taillé une job sur mesure pour elle. Alors ils lui ont fait plaisir. [00:10:34] Speaker A: C'est bon. Merci.

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