Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Donald Charrette. Qu'est-ce qui se passe en ville? Avec Donald Charrette. Salut Donald!
[00:00:11] Speaker B: Oui, bonjour.
[00:00:12] Speaker A: Il y a un auditeur qui te dit que j'ai absolument rien compris.
[00:00:14] Speaker B: Oui, mais c'est la Sagwind.
[00:00:15] Speaker A: La Sagwind, c'est un personnage. Parce que hier, j'écoutais à RD, Pointe-Price de La Blanche.
Il parlait comme la sagouine, mais j'ai dit ça va faire. C'est la sagouine, on va le faire le maudit montage. J'avais ça dans la tête depuis des mois. C'est drôle là. Mais oui.
[00:00:30] Speaker B: Des fois son accent acadien ressort de M. Leblanc.
[00:00:33] Speaker A: Mais oui. Si vous êtes acadien, encore une fois, c'est parce que là on est dans une ère de surfragilité. Écrivez-moi pas, vous aimez les acadiens, on aime Wilfred.
Je peux pas en nommer d'autres ben ben des Acadiens, mais regarde, on aime le Sagouin, le Blanc, Edith Butler, oui, Pocketville, tout ça, c'est parfait.
Ok. Vicky, deux-trois mots sur elle. Évidemment, c'est tragique pareil. Ce qu'elle vit, c'est des fausses accusations et elle traîne ça. C'est dégueulasse.
[00:01:02] Speaker B: Dans le cas de Vicky Lépine, je pense que ça aurait été simple pour le maire Bruno Marchand à l'époque de dire écoutez là, je m'excuse, j'ai mal interprété vos propos. Bon, j'ai réagi trop vite et je vous présente mes excuses. L'histoire aurait été terminée. Je pense que c'est tout ce qu'elle voulait à l'époque. Mais trop arrogant, il n'a pas voulu aller là et il a comme maintenu un peu son point de vue. Alors, il aurait pu dire écoutez, j'ai mal compris, c'est fini. On n'en parlera plus. Peut-être qu'elle ne sera même pas candidate aujourd'hui.
[00:01:28] Speaker A: Qu'est-ce que ça dit sur Marchand, tout ça? Avec tout le psychodrame qu'on a vécu au cours des derniers jours?
[00:01:34] Speaker B: Ça en dit beaucoup. Ça en dit beaucoup sur lui et sur son équipe. Vous parlez de Pierre-Luc Lachance et d'autres. L'espèce de façon de traiter les citoyens de haut. puis de pas reconnaître des erreurs, puis de dire, regardez, peut-être qu'on s'est trompé. À un moment donné, en politique, tu peux en faire des erreurs, il faut que tu les reconnaisses. Alors c'est l'espèce de climat de suffisance, je dirais, qui venait de lui, puis de ses conseillers.
[00:01:56] Speaker A: Comment tu peux qualifier la campagne jusqu'à maintenant?
[00:01:59] Speaker B: Ben écoute, moi je pense que la campagne est passée dans une nouvelle ère. Je pense qu'on a commencé à changer. On parle plus des vrais enjeux. On énonce l'agressivité, en quelque sorte. Moi je pense que c'est normal qu'il y ait des débats. Il faut faire la nuance entre agressivité et affirmation.
C'est normal de critiquer et il faut que tu vives avec la critique quand tu es sur la place publique, que tu sois un élu, un chroniqueur ou peu importe ce que tu veux, ça fait partie de la game d'avoir de la critique. Mais ceci dit, il faut faire la nuance. Je ne vais pas cautionner les propos orduriers, les propos dégueulasses, on ne peut pas accepter ça.
[00:02:33] Speaker A: Les propos violents, la police est là, neuf heures.
[00:02:36] Speaker B: Mais t'sais, faut pas tomber non plus dans la censure, dans le sens qu'on accepte plus rien, pis on veut plus débattre de rien, alors faut faire attention à ça, pis t'sais, on peut parler du débat d'hier.
[00:02:44] Speaker A: Ben oui, hier, le débat d'hier, le marchand avait l'air d'être bien épouvanté. Les reviennent-tu le tramway? On revient sur le tramway, parce que le tramway y'est pas fait.
On peut l'arrêter, ce maudit projet de fou là. T'en as pensé quoi du débat?
[00:02:55] Speaker B: Ben écoute, moi je suis allé hier soir au débat. D'abord je dois dire que c'est un peu curieux un débat en circuit fermé en 2025. C'est un peu bizarre.
[00:03:03] Speaker A: Amateur! Amateur!
[00:03:05] Speaker B: Fallait être sur place, pas de diffusion sur le web, quoi que ce soit. C'est un peu curieux. Le fait qu'il y ait 6 candidats aussi, ça aide pas beaucoup le débat. C'est beaucoup de monde pour... Puis la formule de dire qu'il y avait des affrontements à deux tirés au hasard, c'est un peu curieux aussi. Puis je voudrais dire une chose, moi je suis allé sur place, il n'y avait pas beaucoup de vrais gens d'affaires là. La salle était pactée de candidats, d'attachés politiques, de conseillers, etc. Alors c'était des salles très partisanes entre guillemets.
[00:03:36] Speaker A: – Pactées de la gang à qui ?
[00:03:37] Speaker B: Ben, tu sais, il y avait du monde de Ahmad, il y avait du monde de Bruno Marchand, il y avait beaucoup de conseillers municipaux par exemple, puis alors il y avait beaucoup de candidats, puis il y avait beaucoup de monde qu'on reconnaissait. Alors moi, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas beaucoup de vrai public de genre. En tout cas, c'est mon constat sur place. Pour le reste, en tout cas, écoute, je n'ai pas trouvé, je n'ai pas été épaté par ce débat-là. Moi, je préfère les débats à deux, trois personnes où il y a des vrais échanges, puis que ceux qui ont des chances d'être élus, maire ou mairesse, sont là.
[00:04:05] Speaker A: C'est sûr qu'il y avait un feu d'artifices hier avec notre débat à Lévis. On comprendra que c'était plus bading badang. L'as-tu écouté?
[00:04:11] Speaker B: Oui, tout à fait.
[00:04:12] Speaker A: C'est sûr qu'il y avait de la cacophonie, mais moi c'était la pleine liberté. C'est ça que je préconisais. T'as-tu appris au moins une couple d'affaires dans le débat d'hier? Les deux se semblent liguer. M. Bonin et Mme Demers semblaient se liguer plusieurs fois contre Blainey. Est-ce à dire que c'est lui qui mène?
[00:04:28] Speaker B: Je pense que oui, puis j'écoutais un peu vos auditeurs hier, et M. Bléné, il a perdu un peu de poing hier, il avait l'air un petit peu moins préparé. M. Bonin est assez solide, même si on n'est pas toujours d'accord avec lui. Mme Demers connaît ses dossiers aussi. Elle est là depuis longtemps, puis je l'ai trouvé assez solide. Alors c'est peut-être M. Bléné qui de temps en temps apparaît un peu plus fragile, mais ceci dit, je pense qu'il est plus connu. Je trouve qu'il y a une belle campagne qui s'arrive suite. Il y a une campagne où on Oui, il y a une belle campagne. Parce qu'on discute des vrais enjeux. On parle de développement, on parle d'usines de filtration.
[00:05:00] Speaker A: Dans le respect, hier, ils sont sortis, Dan était témoin, ils se sont serrés en main. Ils étaient attachés de l'autre bord. On trouvait ça rigolo, ça s'est coltoyé. Il y avait pas de chicane, il y avait pas de « mange la merde, tu m'as brossé !
[00:05:13] Speaker B: ».
[00:05:13] Speaker A: Pas du tout. Ça s'est passé dans un climat sain et ça m'a fait du bien en rapport avec ce qui se passe à Québec.
[00:05:19] Speaker B: Et tu sais, est-ce que, bon, c'est des débats dans le genre « est-ce qu'il faut construire une nouvelle aréna et si oui, est-ce qu'on a les moyens ?
[00:05:25] Speaker A: ».
[00:05:25] Speaker B: Alors c'est des choses municipales intéressantes que j'aime.
[00:05:27] Speaker A: Du positif.
[00:05:28] Speaker B: Alors j'ai trouvé ça le fun. Alors qu'à Québec, on est toujours un peu, c'est toujours un peu curieux. C'est vrai que hier, le tramway a pris beaucoup de place. Trop ? Beaucoup de place, peut-être en cause de la présence d'Anne Guérette, parce qu'elle est passionnée comme elle est, elle en a parlé beaucoup.
[00:05:41] Speaker A: Je te pose la question, soulevée par le légionnaire, est-ce qu'il y avait d'affaires là? Selon le légionnaire, non.
[00:05:46] Speaker B: D'après moi, non, parce que si on élimine les gens qui n'ont pas de chance d'être maire ou mairesse, et Mme Smith avait d'affaires là aussi, est-ce qu'elle a des chances d'être mairesse?
[00:05:53] Speaker A: Elle n'a pas de chance, soyons honnêtes.
[00:05:54] Speaker B: Il y avait des affrontements à deux, alors là tu pourrais... J'sais pas moi, y'a un affrontement entre Anne Gayrette et je sais pas, Sam Hammatt par exemple. Y'avait des affrontements qui faisaient des drôles de mélanges. Alors c'était un curieux débat. Ceci dit, j'ai trouvé que le plus agressif de la gang ça a été Claude Delneuve. Trop. Ben il était extrêmement agressif.
[00:06:15] Speaker A: Il était baveux avec Ahmad.
[00:06:17] Speaker B: L'Ahmad lui a répliqué.
[00:06:18] Speaker A: Qu'est-ce que t'as fait de toi dans la vie à part écrire les speeches de Maman Pauline?
[00:06:21] Speaker B: Oui et je pense que ça a piqué M. Ahmad parce que c'était comme une attaque très personnelle en disant tu ne te rappelles pas que tu étais ministre des Transports. Alors tu sais, il était très agressif parce que lui il faut qu'il se distingue. Il a eu une coupe de... je vais dire que...
Mme Smith, elle a quand même joué son rôle pas pire, puis elle a terminé sur une petite note en disant, à Québec, comment on peut continuer en marchant. En tout cas, elle a fait une allusion à M. Marchand à la fin. Je trouve qu'elle a ramené un bon débat à la fin, puis elle a un peu déstabilisé, je pense, M. Marchand en disant, écoutez, vous ne parlez jamais du lac Saint-Charles, puis du fait que la source d'eau potable à Québec est en train de mourir tranquillement. Vous n'avez jamais parlé pendant quatre ans où vous étiez là. Il a paru un peu déstabilisé puis il a dit ben ça va coûter cher, ça va coûter 400 millions mais on n'est pas rendu là. Alors elle a joué quand même un petit rôle de picasseuse hier.
[00:07:09] Speaker A: Je te pose la question direct. Est-ce que Marchand de Freeride Hier fait un annonce, aucunement challengeé, des chiffres complètement farfelus. 80 000 jobs, attend un peu là, c'est qui qui dit ça? Ils sont ça d'un chapeau, pouf, les médias reproduisent ça intégralement. Aucune contrepartie dans les articles, aucune! Alors que c'est totalement illogique et irresponsable d'affirmer ça. 80 000 personnes qui n'existent pas auraient subitement une job à cause du tramway. Mais c'est quoi cette affaire-là? Déprimer des affaires de même?
[00:07:44] Speaker B: Ben t'sais, écoute, M. Marchand après le débat hier a dit que le tramway va pris trop de place ou à peu près là, mais t'sais d'abord c'est...
[00:07:49] Speaker A: C'est son opinion à lui.
[00:07:50] Speaker B: Ben t'sais pis ça, qu'est-ce que tu veux, c'est le plus gros projet de la ville de Québec que j'ai jamais connu pour s'en voir une élection, fait que c'est normal qu'on en parle.
[00:07:55] Speaker A: 14 stades olympiques.
[00:07:57] Speaker B: Et par ailleurs, comme tu dis, il a fait une conférence de presse hier matin sur le tramway en disant ça va créer 80 000 jobs à Québec.
[00:08:03] Speaker A: Allô?
[00:08:03] Speaker B: Dansienne, t'sais, on est en pleine pénurie de main d'oeuvre, t'sais, on manque de travailleurs dans la construction.
[00:08:08] Speaker A: Y'a des philippins qui m'ont servi un café.
[00:08:10] Speaker B: Ça me rappelait quasiment Robert Bourassa, ses 100 000 jobs. On n'est plus dans cette époque-là. On n'est plus à la recherche d'emplois, on est à la recherche de travailleurs. 80 000 jobs, ça ne tient pas la route. Et là, il dit que ce n'est pas 80, c'est 75 % des 80 000 jobs liés. C'est une balloune. Comment peut-il reprocher à ses adversaires?
[00:08:30] Speaker A: Une balloune qui est imprimée, Donald Sacrifice. Une balloune qui est reproduite et imprimée, sans challenge, et ça vire. Là, ça parle au café. « Oui, regarde, il est bon, 80 000, je vais peut-être voter pour lui. » Ça a de l'influence, ça. Quand tu dis des conneries pis des niaiseries pis que t'es pas challenger, à longueur de semaine, ça te fait une campagne qui est totalement torturée pis biaisée. C'est mon opinion. Toi, t'es boss de presse. Moi, j'étais journaliste quand même pas pire. Un peu, on va se le donner.
On a travaillé dans cette business-là. Il me semble que la base qu'on nous enseigne, c'est d'aller chercher la contrepartie, être contre-vérifié. C'est ça qu'on ne voit pas dans cette campagne-là. J'ai-tu une opinion qui est équilibrée, moi?
[00:09:11] Speaker B: On disait à l'époque que la qualité première d'un journaliste est de douter. Il faut toujours douter. Alors, il faut toujours aller vérifier ce qu'on dit.
[00:09:18] Speaker A: « Trust but verified.
[00:09:19] Speaker B: » Ouais, c'est ça. Alors, t'sais, bon, on me dit ça, on peut-tu aller vérifier, puis donner la contrepartie, puis bon, est-ce que c'est à côté sur des choses solides, là? C'est ça, la job d'un journaliste, c'est d'aller trouver des nouvelles informations. En tout cas, c'est...
[00:09:29] Speaker A: Il est allé souigner « changement climatique » là-dedans encore! Là, ils vont nous blâmer parce qu'on parle de ça, mais il a parlé de ça hier encore, les changements climatiques. On l'a entendu dans l'extrait. La job d'un journaliste, c'est de monter à la colline, puis leur descendre après pour dire au monde en bas ce qui se passe en haut, et non pas l'inverse. C'est ça. Exact.
[00:09:45] Speaker B: Tout à fait. C'est le principe de la pyramide. Est-ce que tu es le porte-parole d'en haut, si tu représentes les gens et tu poses des questions au nom des citoyens? Tu représentes les citoyens.
[00:09:54] Speaker A: C'est sûr que je critique. Je ne sais pas quelqu'un en particulier ou un journaliste en particulier, mais trop souvent, je trouve qu'il y a une job facile marchant. Mais malheureusement, c'est mon impression et c'est l'impression de plusieurs. Comment tu peux qualifier... Regarde, on commençait avec la chance. J'aime ça de donner des notes. La Chance, tu lui donnes quelles notes? Hier, il est venu mettre le genou en terre, mais il n'en coule pas. Quel genre de campagne qu'il y a jusqu'à maintenant, La Chance? On ferait les autres après.
[00:10:20] Speaker B: Monsieur La Chance est très présent. Écoute, moi, je pense qu'il aurait eu intérêt. Il aurait dû nettoyer son ardoise et payer ses taxes municipales.
[00:10:29] Speaker A: Tu fais trop confiance en notre jointe.
[00:10:30] Speaker B: C'est sa version. Il a fait confiance à une adjointe parce que ça rappelle aussi qu'il vit à Lévis. Il essaie de faire oublier ça, mais il vit à Lévis. Il aurait dû nettoyer son ardoise et payer ses taxes à temps. Je vous rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, il y avait une autre erreur de comptabilité. Il avait présenté des états financiers erronés au directeur général des élections. Il avait été obligé de dire que c'est pas de sa faute, c'est la faute d'un comptable qu'on a embauché, qui a produit de mauvais états financiers. Alors c'est des petites maladresses, mais je pense qu'il aurait eu intérêt à nettoyer ça avant la campagne.
[00:11:04] Speaker A: Est-ce qu'il profite des faux pas d'Ahmad?
L'osmose se fait où? Les votes se transfèrent où? Hamad, sa campagne, comment t'as qualifié?
[00:11:13] Speaker B: Ben là, honnêtement, je le trouve un peu plus énergique. Tu disais, toi, qu'il était assez présent, qu'il intervenait pas assez. Il y a eu, je pense, sur.
[00:11:20] Speaker A: Une autre... Oui, depuis le débat Boulevard.
[00:11:22] Speaker B: Boulevard, il y a eu un excellent débat. Moi, je l'ai suivi, c'était bon.
[00:11:25] Speaker A: Il a piqué! Trop gêné en herbe à mon goût, mais regarde, moi-même je fais ça, fait que je suis le con dans le réflexe.
[00:11:30] Speaker B: Oui, mais c'est... Oui, il est gêné.
[00:11:31] Speaker A: Mais il avait pris le pot de... Moi, j'y avais dit qu'il prenait pas des vitamines. Lui, il servirait de bar, il est allé au Costco, il a pris la grosse cruche qu'un clown, pis il est allé les vider dans la bouche.
[00:11:40] Speaker B: Ouais, pis t'sais, écoute... Mais t'sais, moi, dans les questions que M. Hamad a posées, moi, je reviens pas que le maire de Québec connaisse pas le nombre d'employés qu'il a. T'sais, t'as dit, t'as combien d'employés pis c'est quoi ta masse salariale? T'es pas capable de répondre.
[00:11:52] Speaker A: I'm at 2 hours.
[00:11:52] Speaker B: T'as pas gêné en her.
[00:11:56] Speaker A: J'adore. Ça j'ai aimé. Il y a eu un bon débat Hamad.
[00:11:58] Speaker B: Puis tu sais, je suis placoté en tant que M. Fumonger là, je pense qu'il reste 7-8 débats là, dont 3 à l'Université Laval.
[00:12:05] Speaker A: Il peut se démarquer.
[00:12:06] Speaker B: À l'ICN, il y en a un autre. Alors, je pense qu'on arrive dans la partie la plus sérieuse de la campagne. Si M. Hamad était bon à Boulevard, est-ce qu'il peut encore être aussi bon, je le sais pas là. Mais disons que là, il a démontré au moins un peu de nerfs, un peu d'agressivité.
[00:12:19] Speaker A: Ben je te pose la question, puis je vais inclure Velleneuve là-dedans pour être fair. Villeneuve, Lachance et Hamad doivent axer leur campagne sur quoi? On n'est pas au photo finish encore, on n'est pas dans le dernier stretch là, on est rendu, il reste trois semaines. Contre Marchand, parce que c'est lui, la mère au final, c'est lui qu'on veut faire débarquer, le king of the hill, c'est lui. Sur quoi? Est-ce qu'on ramène le tramway beaucoup, beaucoup, beaucoup? C'est quoi les angles d'attaque potentiels?
[00:12:46] Speaker B: Ben tu sais, je pense que le tramway là, les gens savent qu'il y en a trois candidats qui sont contre le tramway pis il y en a qui sont pour. Alors je pense que ce débat-là est pas mal établi.
[00:12:54] Speaker A: Phil Love en parlera pas, il est pour.
[00:12:55] Speaker B: On sait que c'est une élection décisive. Parce que si M. Marchand est réélu, il y a de fortes chances qu'on ait un tremblement à Québec. C'est pour ça que les gens le savent. Je pense qu'il faut ramener beaucoup aussi la gestion de Bruno Marchand depuis 4 ans. Qu'est-ce qu'il a fait depuis 4 ans? C'est quoi son bilan? Autant financier que son bilan économique et son bilan social. Est-ce qu'il a réussi ce qu'il avait promis? Je pense qu'il faut arriver beaucoup là-dessus. On n'a pas beaucoup vu ça depuis le début.
[00:13:22] Speaker A: Les dépenses soulevées par Renault. Il y en aura encore ce midi. Il faut ramener ça. Il y a beaucoup d'exemples de décisions douteuses. Des décisions douteuses de ce régime-là. Et il faut, à mon avis, il faut pas gêner pour Cité Radio-X. On dirait qu'il y a des médias qui sont gênés.
[00:13:41] Speaker B: Cité Radio-X... Là-dessus, je dois dire que Respect Citoyens, entre autres, puis le groupe de Leadership Québec ont fait des études un peu sur le fait que depuis que M. Marchand l'a, les dépenses de la ville ont beaucoup augmenté. Je pense qu'il faut revenir beaucoup là-dessus. C'est quoi l'augmentation des dépenses depuis que l'administration marchand est là? Et dans quel secteur? Je pense que c'est ça que les gens veulent entendre parce que tout le monde paye trop cher de taxes à Québec. Au bout de la ligne, le municipal c'était les taxes municipales. Alors il faut revenir là-dessus. Pourquoi on paye beaucoup de taxes municipales et où on a dépensé cet argent-là?
[00:14:09] Speaker A: Très bon.
[00:14:10] Speaker B: Le mot de la fin. Un petit dessert, on parle justement de subventions, je tiens à en parler un peu. À Québec, il y a un programme de subventions de 20 millions pour les entrepreneurs. Ça c'est de l'argent que le gouvernement du Québec donne à la Ville du Québec. Il donne 20 millions à administrer pour distribuer des subventions. Et au passage, la Ville va chercher 2% de commission. Là-dessus, elle va chercher une cote de 2%. Elle se paye 2 millions pour aller distribuer de l'argent qui vient du Québec.
[00:14:33] Speaker A: Mais voyons-donc, c'est bizarre, c'est une raquette ça?
Non, non, mais c'est ça pareil. C'est quoi?
[00:14:38] Speaker B: C'est des frais administratifs.
[00:14:39] Speaker A: C'est une joke là?
[00:14:41] Speaker B: Non, sérieux. Alors, il reçoit 20 millions chaque année et c'est ce qui fait la politique entrepreneuriale de la Ville de Québec.
[00:14:46] Speaker A: Pour redistribuer 20 millions donnés par le gouvernement de la CAQ, la Ville de Québec se garde une craque.
[00:14:51] Speaker B: C'est ça.
Alors, c'est analysé à l'interne.
[00:14:54] Speaker A: C'est un peu spécial, là. Oui, c'est des courtiers.
[00:14:56] Speaker B: Non, mais ça permet à la Ville de dire, regarde, on s'occupe des entrepreneurs, etc. Mais ce qui est un petit peu curieux, ça, c'est des gens qui m'ont envoyé ça, puis je vais le vérifier, là. Il y a deux employés de la Ville de Québec qui ont parti des business et qui ont tenu des subventions de la Ville.
[00:15:09] Speaker A: Renaud Voynement, il dit.
[00:15:10] Speaker B: Ouais. Alors, écoute, alors, c'est un peu que la chose n'est pas illégale.
[00:15:15] Speaker A: Ça, c'est scandaleux. Pas illégal, mais immoral.
[00:15:18] Speaker B: Alors, c'est des gens qui sont des envoyés de la Ville, qui ont parti d'entreprise à temps partiel, j'imagine, et qui ont reçu 50 000 $ de subvention de la Ville de Québec.
[00:15:26] Speaker A: Qu'est-ce qu'il disait, Arthur? C'est pas tout croche, c'est tout proche.
[00:15:31] Speaker B: Alors, tu sais, ça démontre un certain laxisme à la Ville de Québec. Moi, ça me rappelle un peu, rappelez-vous, Destination Québec, il n'y a pas si longtemps. Alors, est-ce qu'on contrôle les dépenses à la Ville de Québec comme on devrait?
[00:15:44] Speaker A: Merci beaucoup. Merci beaucoup. C'est un dessert succulent. Et c'est que le pot-là a de résistance aussi.