Episode Transcript
[00:00:06] Speaker A: C'est le micro-ondes dont qu'on réchauffe de temps à autre. En fait, c'est les extraits qu'on n'a pas eu le temps de jouer, mais là, tout particulièrement ce matin, c'est quasiment la Légion, c'est-à-dire des nouveaux...
[00:00:16] Speaker B: C'est ça, parce que c'est pas ta réchauffée, c'est... Non, parce que l'actualité foissonne.
[00:00:19] Speaker A: C'est même dans le nouveau.
[00:00:20] Speaker B: Ah oui, regarde, on n'a pas le choix. J'ai fait un montage, carrément, de la spin qui a été donnée toute la journée hier à Radio-Canada concernant Charlie Kirk, Trump, c'est la faute... Ben oui, c'est un peu la faute de qui et tout.
Donald Trump a accusé la gauche radicale.
[00:00:38] Speaker C: Il a quand même blâmé la gauche radicale.
[00:00:40] Speaker D: Ça calme pas le jeu, ça.
[00:00:42] Speaker B: Alors vous voyez, effectivement, les tensions demeurent très vives au lendemain de la mort de Charlie Kirk et le président lui-même n'hésite pas à les alimenter. Il y a Donald Trump notamment qui a accusé les discours de la gauche.
[00:00:52] Speaker E: Radicale d'avoir contribué aux meurtres par balles.
[00:00:55] Speaker B: D'Un de ses fidèles alliés politiques. Et Donald Trump met la faute sur la gauche radicale. Pourtant, on vient de le dire, on ne connaît pas l'identité du tireur, on ne connaît pas ses intentions. Alors Madeleine, que le tireur n'est même pas arrêté, qu'on ne connaît pas son motif et ses possibles affiliations.
[00:01:11] Speaker A: Donald Trump a mis sa mort sur le dos de la gauche.
[00:01:14] Speaker C: C'est Donald Trump qui jette de l'huile sur le feu, puis il continue à être dangereux pour les États-Unis.
[00:01:20] Speaker E: Parce que là, les démocrates ont condamné la violence.
[00:01:23] Speaker B: Ça, il n'y a pas de doute.
Fait que ça c'était l'aspect pis j'ai fini avec ça de manière volontaire. Eux autres c'était que ça. C'est Trump, Trump, Trump, Trump, Trump. Pis ils ont pas tant sur une chose. Trump en effet devrait pas commencer tout de suite à dire c'est de la faute d'eux, on le sait pas.
[00:01:38] Speaker A: Mais le FBI a même de la misère.
[00:01:40] Speaker B: Exact.
[00:01:40] Speaker A: Le FBI ramasse des vidéos de cellulaire pour tenter de comprendre le gars il est rendu où.
[00:01:47] Speaker B: Cependant, de jouer la spin, tsé, Trump met de l'huile sur le feu, tsé, pis c'est juste lui. Le reste n'existe pas, là.
[00:01:54] Speaker A: C'est l'artisan de son propre malheur, et c'est l'artisan du malheur de son camp.
[00:01:58] Speaker B: Exact. Ce que la gauche radicale dit beaucoup aux États-Unis, mais ça, tu as entendu les extraits qu'elle vient de jouer?
[00:02:03] Speaker E: En gros, il essaie de sous-entendre que ça fait son affaire.
[00:02:07] Speaker A: La tendresse a dit ça hier.
[00:02:08] Speaker B: Oui! Que c'est réutilisé, pis là, hey, la suite, elle va être dangereuse, regarde.
[00:02:12] Speaker A: Il va en profiter.
[00:02:12] Speaker B: Je vais même te faire entendre...
[00:02:14] Speaker A: C'est minable.
[00:02:15] Speaker B: Le soir même, là.
[00:02:17] Speaker A: Évidemment, Donald Trump a beaucoup parlé des.
[00:02:19] Speaker D: Ennemis de l'intérieur, puis autre, pendant sa campagne.
[00:02:22] Speaker A: Il s'est engagé, depuis qu'il est au pouvoir, dans une forme de vengeance, de.
[00:02:25] Speaker D: Rétribution, au nom de la loi et.
[00:02:28] Speaker A: De l'ordre, de vouloir envoyer la garde.
[00:02:31] Speaker D: Nationale, notamment dans l'Illinois, notamment à Chicago. En quoi ce meurtre d'aujourd'hui pourrait accentuer, intensifier le discours de Trump ou les.
[00:02:44] Speaker A: Gestes de Trump à l'endroit de certaines personnes. C'est vrai. Dan, c'est une piste de tailgate.
[00:02:52] Speaker E: Oh oui!
[00:02:54] Speaker A: Aux bears!
[00:02:55] Speaker B: C'est parce qu'il était branché avec Azeb, Will D. Gorkis en même temps.
[00:02:59] Speaker A: C'est un extrait qui vient de la bille du Mafia. C'est quelqu'un qui a poussé dans un drum de métal.
[00:03:03] Speaker E: C'est ça, il poussait direct dans le lac.
[00:03:07] Speaker A: Excusez, j'ai rien compris. Ça m'agacait. C'est un trigger en arrière.
[00:03:12] Speaker B: Je pensais que c'était quelqu'un qui lavait.
[00:03:13] Speaker A: La vaisselle, mais la sauce est restée collée dans la poêle.
[00:03:16] Speaker B: Elle disait en gros que Trump allait se servir de ça pour taper sur ses opposants.
[00:03:21] Speaker A: C'est ça.
[00:03:22] Speaker B: Ça c'est soi-même, c'est pas hier, c'est avant hier.
[00:03:26] Speaker A: La tendresse lui dit, il est temps de tourner la page. Imagine, c'est pas pour jouer l'extrême, mais... Il se comporte comme quelqu'un qui n'a vraiment pas le goût de tourner en paix. Puis le gars vient d'être tué! Il vient d'être tué, on n'a même pas trouvé le tireur encore.
[00:03:40] Speaker B: C'est ça. Puis je vous ai joué. Ah, les démocrates ont tous dénoncé la violence. Écoute, t'as quand même le gouverneur de l'Illinois qui est allé dire que justement c'est de la faute de Trump, là. Avec le discours de Trump, t'as de la violence comme ça. Ah oui? Oui, ça c'est la journée même, là. Où c'est arrivé, regarde. Ça au moins ils l'ont dit. Regarde, je ne voudrais pas te les exciter parce que je n'ai trop, mais Anne-Marie Dussault disait « Ah, c'est l'unanimité, puis là, la hargne est en train de monter juste du côté de la droite. » Là, t'as Azeph Valdégorgis qui a fait droit, mais quand même.
[00:04:09] Speaker D: C'est ce que le gouverneur ici de l'Illinois a dit. Il a dit que Donald Trump, indirectement, est responsable avec toute sa rhétorique. Et comme vous, il a rappelé les événements du 6 janvier. Il a dit, on est dans un pays où, finalement, toutes ces personnes-là ont été graciées malgré tout ce qui s'est passé. Donc, c'est lancé un mauvais message. Donc, c'est peut-être le gouverneur ici qui, d'ailleurs, a été critiqué par les Républicains. Il pointait un peu du doigt dans notre champ en disant que voilà, l'OTAN monte, les gens s'en prennent aux armes.
[00:04:38] Speaker A: Résumons ça clair. Beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde, peut-être même beaucoup de monde, de votre entourage, les livers, veulent la mort de Donald Trump. Moi, je vais y aller direct, là. Si Donald Trump est tué à Butler, il y a une horde de Québécois et d'Américains, nécessairement, qui festoient, qui dansent, qui chantent. Vous voyez du champagne qui pop.
Vous voyez des lecteurs de nouvelles qui ricanent. Je vous le dis, là. On l'échappait bien à Butler. Mais si ça, ça arrive, oubliez ça. Il y a beaucoup de gens qui veulent la mort de Donald Trump.
[00:05:23] Speaker B: Il y a un auteur qui m'a écrit ce matin en me disant qu'il y avait un job et quelqu'un qui a dit à la shop. Ils n'ont pas tué le bon. Ben oui.
[00:05:31] Speaker A: Je l'ai raconté, ça.
d'une caisse populaire. J'ai eu affaire à Montréal, à un moment donné, au mois de mars. Fallait que j'aille déposer une patente à Brossard. Même une grosse ville, là, t'sais. Dans la salle d'attente à Brossard. Les gens jasent à visage découvert. J'ai assez hâte qu'il y en ait un qui le tire, lui. C'était même avant Butler, là. C'est au mois de mars, là. Devant tout le monde, là. Pis les gens disent « Oh oui, tabarnak! » Tout le monde est d'accord avec ça. T'sais, y'a personne qui s'est dit « Voyons donc, vous exagérez, là. » Une salle d'attente. Question populaire. Donc c'est dans la tête de tout le monde et dans la bouche, pas de tout le monde, de beaucoup de monde et dans la bouche de beaucoup de monde, il y a ce souhait-là qui est exprimé.
[00:06:15] Speaker B: Je parle de François Legault, changement d'attitude.
[00:06:16] Speaker A: C'est triste, hein, mais c'est ça. C'est... c'est... C'est ça et ça, c'est irrécupérable, non?
[00:06:23] Speaker E: Entre deux référentums pour empêcher les jeunes de faire du bruit, là, on va espérer la mort de Donald Trump.
[00:06:28] Speaker B: Et tiens, je vais poser la question, qui a attisé la haine de cette manière-là?
[00:06:32] Speaker A: Je sais pas d'où ça vient pour vrai. C'est irrécupérable. C'est rendu grave. La banalisation du meurtre aussi. Le vidéo qui se promène. Il y a du monde qui font des t-shirts avec le cou de Kirk éclaté. Il y en a qui font des t-shirts avec ça.
On est rendu dans une autre zone. Je ne sais pas si on peut revenir en arrière. Je pense qu'on ne peut pas revenir en arrière, tristement. Est-ce qu'on peut revenir en arrière et injecter un peu de sens? Un peu de sens commun, un peu de respect collectif, un peu de sens de la mesure.
[00:07:06] Speaker E: Moi, traitez-moi de Momon, si vous voulez.
Mais la vidéo de 12 secondes qui monte sur trois angles différents, l'impact...
[00:07:14] Speaker A: Je l'ai pas partagée.
[00:07:15] Speaker E: Moi non plus, je l'ai pas partagée. Je voulais pas l'écouter. Je l'ai écoutée 10 minutes avant de rentrer en onde hier matin parce qu'il fallait que je la voie. Je voulais pas la regarder. Mais moi, ça me fesse. Hier, à un moment donné, je marchais mon chien puis je pensais à cette vidéo-là. Je voulais pas y penser, mais j'y pensais. C'est des images que j'oublierai jamais.
[00:07:31] Speaker B: Dans l'histoire, il y a jamais...
[00:07:32] Speaker E: Faire des t-shirts avec ça, c'est une maladie mentale.
[00:07:35] Speaker B: Dans l'histoire, je pense qu'il n'y a pas eu de meurtre en direct avec d'aussi bonnes images, d'autant de qualité et d'aussi proche.
[00:07:41] Speaker E: Il y a eu la mosquée de Québec, mais ils ne vous l'ont pas montré.
[00:07:44] Speaker A: Malheureusement, tu as couvert le procès.
[00:07:49] Speaker B: Ça, je suis content de ne pas les avoir vus.
Puis écoute, tant qu'à y être, vu qu'on parle de ça, hier j'avais la réflexion, parce qu'on parlait de tuerie politique, on a souvent été chanceux au Québec. Chanceux dans notre malchance, on s'entend là. Mais t'sais, la mosquée aurait pu avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de morts si l'arme ne sortait pas.
[00:08:09] Speaker A: Beaucoup, beaucoup.
[00:08:10] Speaker B: L'Ortie. L'Ortie, effectivement. Si les députés siègent.
[00:08:13] Speaker A: Si les députés sont pas retardés, c'est ça.
[00:08:15] Speaker B: Ottawa, si les députés siègent.
[00:08:16] Speaker A: Une séance de René Lévesque était retardée. Ottawa, effectivement. Ottawa, il y a Stephen Harper, il y a des conservateurs qui se sont tant fermés dans un bureau.
[00:08:25] Speaker B: La victoire de Pauline Marois, si le gars réussit à rentrer. Il y a plusieurs fois qu'on a passé proche, qu'il y a eu beaucoup de morts, puis que c'est pas... Heureusement, il y a eu des morts quand même à chaque fois, mais heureusement, c'est pas arrivé qu'on ait un nombre de morts beaucoup plus grand.
Je change totalement de sujet, OK? Je t'emmène à François Legault. Hier, Jo Poulain nous a dit que...
[00:08:48] Speaker A: On m'avait dit Jo Hamel, tant que ça.
[00:08:50] Speaker B: Oui, j'ai passé proche. Je cherchais Jo, Jo, Jo Louis.
[00:08:53] Speaker E: Jo Bélanger, qui est venue nous voir hier.
[00:08:55] Speaker B: Jo Poulain nous a dit que ça allait brasser à l'intérieur de la CAQ, et il nous a nommé, entre autres, Maïté Blanchet de Vézina, qui était ministre, qui n'est plus ministre. Et hier, c'est ça qu'elle avait à dire.
[00:09:03] Speaker D: En fait, c'est certain que ma confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée, elle est ébranlée en ce moment.
Je pense avoir livré ce qu'on m'avait demandé avec les orientations qu'on m'avait données. Mais je vais réserver mes commentaires pour le caucus, là. On a une équipe en place et je vais parler à l'équipe en place au caucus la semaine prochaine.
[00:09:22] Speaker A: T'es bien partie, fille?
[00:09:23] Speaker B: Oui. Est-ce qu'elle va rester dans la CAQ?
[00:09:24] Speaker A: Elle, elle m'a bien dit qu'elle est complètement déçue et débinée et qu'elle n'a plus confiance en son chef. Mais je vais me garder le reste pour le caucus. Elle a tout dit devant la caméra.
[00:09:33] Speaker E: De rester, c'est de la naïveté. Ça, c'est maïté.
[00:09:38] Speaker A: Ceci est un message de la Gravel Nation.
[00:09:43] Speaker B: François Legault donnait des entrevues hier à Savard.
[00:09:52] Speaker A: Entre deux, Iron Man, il a fait une entrevue.
[00:09:54] Speaker B: C'est ça.
[00:09:55] Speaker E: Il a eu un brushing cette semaine aussi.
[00:09:57] Speaker A: Un brushing? Pourquoi c'est un brushing?
[00:09:59] Speaker E: Une coupe de cheveux... Comme nous autres. Non, je sais, sauf que lui, il fait de la TV, fait que le monde l'embarque.
[00:10:06] Speaker A: Oui, c'est ça. Lui, il est plus beau que nous autres, ça c'est clair. En tout cas, il court plus vite que nous autres et il court plus souvent que nous autres.
[00:10:12] Speaker B: Il y a une équipe troisième lien, il y a-tu une équipe tramway aussi?
[00:10:15] Speaker A: Est-ce qu'il y a une escouade tramway?
[00:10:17] Speaker E: N'en parlez pas de ça.
[00:10:18] Speaker B: Même chose. Et puis ça va être Jonathan Julien qui va être responsable. Puis les personnes que vous venez de nommer sont autant pour le tramway que le troisième lien.
[00:10:29] Speaker A: Donc ça c'est réglé sur le tramway?
[00:10:30] Speaker B: Les deux projets vont de l'avant, c'est réglé. C'est réglé.
[00:10:33] Speaker E: L'escouette Tramway est sur le payroll de la presse du Journal de Québec, Radio-Canada.
[00:10:38] Speaker A: Oui, les caisses de dépôt.
[00:10:39] Speaker B: Mais là, yes, c'est surtout la spin.
[00:10:41] Speaker A: Hey, Salaberry.
[00:10:42] Speaker E: Salaberry?
[00:10:43] Speaker A: Oui.
[00:10:44] Speaker B: Virage à droite de François Legault.
[00:10:46] Speaker E: La presse parlait d'un virage à droite, puis je dis ça depuis cinq minutes, le virage à droite. Mais M. Legault, quand même, sur le plan idéologique, est davantage de centre-droite déjà. Il est déjà là. Mais est-ce que c'est un virage encore plus à droite, selon vous, Tasha?
[00:11:01] Speaker A: Il lui dit n'importe quoi.
[00:11:02] Speaker B: Il dit n'importe quoi.
[00:11:08] Speaker A: Il dit n'importe quoi.
[00:11:09] Speaker B: Il dit n'importe quoi.
[00:11:12] Speaker A: Explosion des dépenses, ça c'est empirique. Tu peux pas faire mentir des chiffres. Explosion de dépenses.
[00:11:20] Speaker B: Des dépenses et de la taille de l'État. Émilie Foster, ancienne caquiste.
[00:11:24] Speaker D: L'efficacité de l'État, puis la fameuse camisole de force, c'est pas parce qu'on y a pas dit à François Legault. Moi, j'étais députée, puis je l'ai déjà souligné en caucus, puis il y a déjà de mes collègues qui l'avaient souligné. Pensez à la démission, il y a un an presque, jour pour jour, de Youri Chassin, qui disait la même chose. Puis François Legault avait pas de réceptivité. Donc là, à un moment donné, la nouveauté, tout d'un coup, On va repasser là.
[00:11:49] Speaker B: On était dedans, on y en a parlé, ça ne l'intéressait pas. Youri Chassain, une des choses qu'il a dit quand il a quitté, les syndicats, là soudainement ils veulent s'intéresser aux syndicats.
Arrêtez ça, là. Y'arrivera rien dans la prochaine année. Ça ne fait pas partie de l'idéologie de François Legault. Ce n'est pas un gars à droite. Y'a pas de virage à droite de la CAQ. Ça n'arrivera pas. Mais!
[00:12:10] Speaker A: Hier, c'était la tournée du menteur. Non, excusez-moi, j'ai mal lu sur le t-shirt. La tournée du mauvais menteur. C'était un mauvais menteur, là, hier.
Hey, il est venu nous dire, à Lévis, on va construire là, des sous-marins, là. Sous-marins à Lévis! Le seul sous-marin que vous pouvez acheter à Lévis, c'est au Thosaboué, dans le vieux Lévis.
[00:12:31] Speaker E: Oui, c'est ça. Vous avez le choix entre 6 et 12 pouces.
[00:12:33] Speaker A: C'est ça. Tu prends une viande froide, c'est moins cher.
[00:12:36] Speaker B: Puis mettez-le pas dans l'eau, s'il vous plaît.
[00:12:38] Speaker A: Non, non, ça idéalement, tu mets... Non.
[00:12:40] Speaker B: C'Est pas une bonne idée.
[00:12:40] Speaker A: Tu mets pas dans la poêlonne non plus.
[00:12:42] Speaker B: Non plus.
Mais écoute, ça donne quasiment du fiot la Ruba-Gazal. Oui, oui, ils ont évité Ruba-Gazal hier.
[00:12:47] Speaker A: Tellement crédible.
[00:12:49] Speaker B: La gagne de la journée.
[00:12:49] Speaker A: Ben, dans le 8%.
[00:12:50] Speaker B: Oui, mais là, c'est parce qu'il y a un virage à droite de la CAQ.
[00:12:52] Speaker C: C'est pas vrai que tout le Québec a viré à droite. On le voit avec François Legault, qui était supposé être de droite. Il aurait chassé un parti parce qu'il trouvait qu'il n'était pas assez de droite. Donc là, il veut aller là. Le PCQ, on le sait. Le Parti conservateur. Le PQ qui dit qu'il veut réduire les fonctionnaires. Mais des fois, c'est pas toujours clair. Le Parti libéral aussi. Tout le monde vire à droite, mais c'est pas vrai que le Québec a tout viré à droite.
[00:13:21] Speaker E: J'ai entendu cette entrevue-là hier, puis il y a une question, man. La question, c'était est-ce que vous pensez que François Legault a fait le virage à droite pour s'éloigner le plus possible de QS? C'est comme s'il réagissait à Québec solidaire.
[00:13:35] Speaker A: C'est elle qui a été obligée de le dire.
[00:13:37] Speaker E: Non, je pense que c'est plus pour réagir au Parti conservateur.
[00:13:40] Speaker B: Mais minute, c'est quoi la...
[00:13:43] Speaker A: Elles sont-tu dévap' les médias?
[00:13:44] Speaker E: C'est une catastrophe.
[00:13:45] Speaker B: Ça va dire que toutes les parties sont à droite et elles vont continuer à représenter les bonnes valeurs de gauche. C'est quoi les valeurs de gauche versus la droite?
[00:13:54] Speaker C: Il y a encore des gens qui veulent que des enfants, peu importe de quel milieu ils viennent, qu'ils aillent à l'école gratuite. puis qu'ils puissent avoir accès à la meilleure éducation. Il y a encore des gens qui ne veulent pas que seulement ceux qui ont une carte de crédit avec beaucoup d'argent, qu'ils puissent l'utiliser pour aller se faire opérer plus rapidement. Il y a encore des gens au Québec qui ne veulent pas qu'il y ait des personnes qui soient laissées pour compte puis que la classe moyenne s'appauvrisse puis que les riches continuent à s'enrichir. Les riches, les amis de Fitzgibbon.
[00:14:26] Speaker A: Elle a manque de gaz.
[00:14:28] Speaker B: Elle a manque vraiment de gaz.
[00:14:29] Speaker A: Populiste.
[00:14:30] Speaker B: Elle est pas bonne. Populiste.
[00:14:32] Speaker A: Ceux qui ont des cartes de crédit, puis les amis de Fitzgibbon.
[00:14:36] Speaker B: La droite veut pas que les enfants soient éduqués dans les écoles gratuites.
[00:14:39] Speaker E: C'est du vide, là. C'est du vide.
[00:14:41] Speaker A: C'est du gros, gros vide. Ça veut parler de ça avec ce discours-là, vide, populiste, les riches, les riches. Elle, elle fait partie du 1 % avec son salaire de député.
[00:14:50] Speaker B: Oui, assurément.
[00:14:51] Speaker A: Avec les augmentations subséquentes, dont la dernière, d'ailleurs, le salaire des députés qui se raccroche à celui des salaires des hauts fonctionnaires. Les autres, ils se sont pinés sur le trailer dans la loi qui a autorisé les augmentations.
[00:15:05] Speaker B: 140 cette année, 150 l'année prochaine, puis ça, c'est pour les députés ordinaires. Elle est chef.
[00:15:09] Speaker A: En plus, elle, elle n'en parle pas de ça.
[00:15:10] Speaker E: Quand on regarde les... Comment tu appelles ça, là? Tu te présentes en campagne électorale, t'as un papier boutiné, non?
[00:15:18] Speaker B: Le programme?
[00:15:19] Speaker A: Le programme.
[00:15:21] Speaker E: Excuse-moi, je me souviens plus du nom. Quand tu regardes les programmes du Québec solidaire et du Parti conservateur du Québec, là, tu te rends compte que c'est deux partis qui veulent aller exactement à la même place, c'est juste le chemin qui est différent.
[00:15:30] Speaker B: C'est ça.
[00:15:31] Speaker E: Donc elle a dit là où elle veut arriver, c'est là qu'on veut arriver nous autres aussi là.
[00:15:35] Speaker B: Oui.
[00:15:35] Speaker E: Sauf que le chemin pour se tirer en est différent. C'est de ça qu'elle est pas capable de parler. C'est la glorification du vide, Ruben Gazal.
[00:15:42] Speaker A: Ben écoute, madame 8%, et je termine.
[00:15:45] Speaker B: Là-Dessus, Bernard Dreville à l'environnement, qu'est-ce qu'il en pense?
[00:15:48] Speaker C: Mais je suis inquiète. On a entendu M. Dreynville, qui n'a même pas dit qu'il était amoureux de l'environnement. Il n'a pas dit grand-chose. C'est un ministre anti-environnement. Moi, ce que j'aurais proposé à François Legault, c'est d'abolir le ministère de l'Environnement. C'est une claque au visage à toutes les générations dont M. Legault disait qu'il s'en prie. Je me rappelle en 2018, je ne sais pas si vous vous rappelez, il a dit C'est vrai que j'ai oublié l'environnement. Il va falloir que je m'occupe de l'environnement pour être capable de regarder mes deux garçons dans les yeux. Je pense qu'il faut qu'il arrête de regarder ses enfants dans les yeux.
[00:16:19] Speaker B: Il pourra plus. C'est du délit anti-environnement. Lui, il prend des points chimiques.
[00:16:26] Speaker A: Lui, il est contre l'oxygène.
[00:16:27] Speaker B: Oui. Puis les points chimiques, il est dans ça partout. Oui.
[00:16:31] Speaker A: Il est contre l'eau. Il est contre l'oxygène. À fond. Lui, la fin de semaine, il prend du gaz. Il met ça dans le lac.
[00:16:40] Speaker E: Oui.
[00:16:42] Speaker A: T'sais, il va remplir des canistes de gaz, il demande à son garde du corps de remplir des canistes de gaz, il va vider ça dans le lac Saint-Joseph, en fait.
[00:16:49] Speaker E: Il a appelé les pompiers pour se faire débrancher de ses égouts, puis faire brancher ça direct dans le lac.
[00:16:53] Speaker A: Oui, c'est drette dans le lac.
[00:16:56] Speaker B: Écoute, il y avait une émission de...
[00:16:57] Speaker A: Hashtag drette dans le lac.
[00:16:58] Speaker B: Il y avait une émission de propagande quand j'étais jeune qui s'appelait Touf-Touf et polluards. Les polluards, ils pitchaient du pétrole dans l'eau.
[00:17:05] Speaker A: C'est l'enfer.
[00:17:05] Speaker B: Les touf-touf, t'es là pour les arrêter.
[00:17:07] Speaker A: Selon nos sources, Dreville fait ses besoins sur la pelouse.
[00:17:11] Speaker E: Moi j'écoutais Touf Touf et Hector. C'était pas le même genre de film.
[00:17:16] Speaker B: Non, je pense pas. Moi c'est tout ce que j'ai.
[00:17:19] Speaker A: Si vous voyez quelqu'un avec une bédaine, des lunettes qui fait ses besoins sur la pelouse, c'est Dreville la matin. Donc, 9h. On revient.