Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Stéphane Lachance, salut. T'as-tu une réplique à donner?
[00:00:03] Speaker B: Ben écoute, hier, c'est carrément, on a vu qu'on a voulu faire un tournant de spin. On a voulu éluder en tant que tel toutes les allégations qui avaient rapport à son compte de dépenses. Faut se rappeler que Bruno Marchand a dépensé 23 fois plus que Régis Labeaume. Puis là, il a voulu passer ça en dessous et il a sorti les histoires. On a spiné dans le Journal de Québec, samedi, dimanche et lundi, les histoires de commentaires. On accuse bien évidemment Respect Citoyen parce qu'on est le parti qui a le plus de followers, 18 000. Le plus proche est à 3 000. Donc c'est sûr que la quantité de commentaires qui pourrait être plus discutable va être plus élevée chez Respect Citoyen. On a pris les mesures, on a demandé à quelqu'un en tant que tel d'embarquer à temps plein pour faire du nettoyage. On en élimine entre 10 et 20 par jour. Pis moi aussi là, j'en reçois des commentaires là. Je me fais traiter d'obèse très très régulièrement là sur les propos là.
[00:00:52] Speaker A: Mais t'es pas dans le camp du bien!
[00:00:53] Speaker B: Mais non, mais je suis dans le camp du mal.
[00:00:54] Speaker A: T'es pas dans le camp du bien!
[00:00:55] Speaker B: Je suis dans le camp du mal.
[00:00:56] Speaker A: Alors ça c'est... Ah c'est un chroniqueur de Radio-Wire si on le répète, hein? Tiens tiens, complot! Karen qui va écrire ça. Alors qu'on t'a pas reçue en campagne.
[00:01:04] Speaker B: Non.
[00:01:04] Speaker A: Mais elle, elle dit, oh tiens, tiens, chroniqueur régulier durant la campagne. Non, non, fille.
[00:01:08] Speaker B: Je me suis fait même dire, Dominique, je me suis fait même dire hier, parce que moi j'ai repris les propos de Renaud, qui sont généralement pas repris des journalistes, et on m'a dit, ouais, colle-toi pas trop à Renaud Labrecq, là, des fois ses affaires, c'est pas solide, solide. J'ai dit, pardon? Je pense que Renaud Labrecq, si ses choses seraient pas solides, ça ferait longtemps qu'il y aurait eu des poursuites par la tête. Puis à ce que je sache, il y en a pas eu.
Habituellement, Renaud, quand il sort, c'est parce qu'il y a les papiers et il y a des preuves. Alors ça, c'était une spin. Hier, on voulait carrément éliminer l'histoire du compte de dépenses.
[00:01:36] Speaker A: Mais est-ce qu'on veut t'éliminer?
[00:01:38] Speaker B: Là, ce matin, c'est sûr et certain.
[00:01:39] Speaker A: Que... Avec l'histoire Plongeon, c'est l'heure du soleil, l'histoire des taxes.
[00:01:43] Speaker B: Comme par hasard, cette histoire-là arrive la journée du débat. Si vous croyez au hasard, elle est jouée au casino. Alors hier j'ai été informé par le journaliste du Soleil qui avait une problématique au niveau de mon compte de taxes résidentielles. J'ai téléphoné à mon bureau parce que moi c'est mon bureau qui s'occupe de ça, mon adjointe administrative. Elle a fait les vérifications et après vérification et on a un papier de la ville de Lévis que je t'ai amené une copie qui dit que nous avons reçu un paiement électronique de votre part, cependant le paiement a été fait sous un numéro erroné et ne correspondait pas. Tu l'as? Tu l'as devant toi? ne correspondait pas au numéro matricule de votre propriété.
[00:02:20] Speaker A: Ce document, la division des revenus, le Ville de Lévis.
[00:02:23] Speaker B: Exact. Ça par contre, ce que je trouve dommage, c'est que j'ai donné aussi ce document-là, puis je t'ai donné aussi la preuve de quoi j'ai payé le montant.
[00:02:32] Speaker A: Le 16 octobre, paiement 2086, c'est 06.
[00:02:35] Speaker B: Dans l'heure qui a suivi, ça a été payé, puis c'était pas le montant total, c'était une partie. Donc le paiement avait été fait, c'est juste que le numéro matriculier de ma propriété était erroné. C'est mon bureau, c'est mon adjointe. Ce matin, mon adjointe, je vous dirais qu'elle file pas très gros. Il n'est pas question que je la jette en dessous de l'autobus. Au final, je suis responsable.
[00:02:54] Speaker A: T'as-tu l'erreur de te donner la responsabilité.
[00:02:55] Speaker B: De payer les taxes? Ben, je pense que peut-être le personnel, c'est d'ailleurs quelqu'un qui me faisait cette recommandation-là. Je pense que le personnel, peut-être que je devrais m'en occuper personnellement, puis laisser les choses... Ben, t'es conscient que ça.
[00:03:05] Speaker A: Va être réutilisé, hein? Ah oui, il est à Lévis, le candidat de Lévis qui veut être maire de Québec. T'es conscient de ça?
[00:03:10] Speaker B: Je suis conscient de ça, mais ça, de toute façon, on l'entend. Mais écoutez, il fallait qu'ils trouvent quelque chose sur moi. Ils ont rien à dire sur moi. Donc ça, c'est vraiment le premier pavé dans la mort qu'on a depuis le début de la campagne.
[00:03:18] Speaker A: Ben, ils vont faire un journal.
[00:03:19] Speaker B: Oui, mais écoute, j'ai TVA après toi, j'avais Radio-Canada ce matin, mais je vais faire le tour, j'en prends la responsabilité.
[00:03:25] Speaker A: Mais le journaliste a ça dans les mains et il n'en a pas fait mention.
[00:03:28] Speaker B: C'est ce que tu dis. Oui, exactement. Puis les gens au niveau de notre contentieux, au niveau droit, vont vérifier à savoir s'il y a eu manquement à ce niveau-là. Parce que, je veux dire, c'est une erreur. C'est une erreur. Le paiement a été fait, mais le numéro de matricule n'était pas bon. Alors, pis c'est un montant quand même qui était pas énorme, mais on l'a payé. Dans l'heure qui est suivie, on l'a payé. C'est un dossier qui est réglé, pis j'ai pas l'intention de faire déraper notre campagne électorale pour ça. Ça va bien, on a des bons résultats sur le terrain.
[00:03:52] Speaker A: — Les sondages, ça dit quoi?
[00:03:53] Speaker B: — Les sondages, il y a pas de sondage officiel, mais sur le terrain, pis à l'interne en tant que tel, on est en montée. On est en montée, donc... — C'est.
[00:04:00] Speaker A: Pour ça que je commence à parler de toi. Quand un politicien... Puis c'est la même affaire pour un animateur de radio. Quand on lead ou quand on a un momentum, c'est sûr que... C'est comme un sport, je te dirais. Tu sais, une équipe qui est menaçante ou un candidat ou un athlète qui est menaçant, c'est sûr que l'autre bord, on fourbi les armes puis on veut attaquer.
[00:04:22] Speaker B: On l'a vu dans le hockey, on a envoyé cogner du monde, d'importe, des joueurs pendant la nuit pour les réveiller. C'est sûr que moi j'ai pas passé une bonne nuit, je vous cacherais pas, mais c'est pas grave, je vais me maintenir debout. Il y a eu une erreur qui a été faite, c'est pas moi directement qui l'a fait, mais j'en suis responsable et j'en prends la responsabilité. Je m'en excuse, puis on va s'assurer en tant que tel que ça ne se répète pas. Puis comme je l'ai dit, peut-être que je vais changer ma façon de faire. Le personnel, je vais m'en occuper. Mais c'est un dossier qui est réglé.
[00:04:47] Speaker A: C'est une erreur de la Ville de Lévis. Je l'ai le document aussi devant moi.
[00:04:51] Speaker B: L'erreur n'est pas de la Ville. C'est qu'on a mis le mauvais numéro de matricule, puis à ce moment-là, ils l'ont attribué sur le mauvais cadre.
[00:04:57] Speaker A: Moi, je pourrais dire ça. C'est-tu du M2.0, cette affaire-là?
[00:05:00] Speaker B: Non, c'est pas du tout. On n'est pas du tout dans la même chose.
[00:05:02] Speaker A: C'est pas la même affaire du tout.
[00:05:02] Speaker B: C'est pas la même chose. Le paiement, il avait été fait, sauf qu'on a utilisé un immoraux matricule qui était erroné.
[00:05:07] Speaker A: C'est ça.
[00:05:08] Speaker B: Alors, c'est ça qui arrive. Alors, c'est réglé. L'heure qui a suivi, j'ai payé. Puis, je jetterai pas mon adjointe en dessous de l'autonome. Non, non.
[00:05:13] Speaker A: Elle a fait une erreur.
[00:05:14] Speaker B: Elle a fait une erreur. Mais c'est des choses qui arrivent, on est des humains. J'en prends la responsabilité. Je ne mettrai pas ça en dessous de tout ça. C'est ma responsabilité. Est-ce que je vais changer des choses au niveau de ma gestion personnelle? Oui, je vais le faire. Puis de toute façon, je l'ai dit, puis là, ça va se faire probablement d'ici une semaine. La propriété de Lévis, elle va être mise en vente parce que je l'avais dit et que je l'ai fait. La raison pour laquelle... Ah oui, absolument. La raison pour laquelle j'ai acheté une propriété à Lévis, c'est qu'il n'était pas question pour moi de donner mes taxes de bienvenue et mes taxes à Bruno Marchand pour faire un tramway. À un moment donné, il faut être cohérent. Alors, c'est pour ça que j'avais magasiné à Saint-Augustin, à l'ancienne Lorette. J'ai trouvé à Saint-Étienne. Écoutez, je vais faire environ 37 % de profit en trois ans sur une résidence. Je ne peux pas dire que j'ai fait un mauvais deal, mais je la vends la résidence, je vais la vendre, je vais m'installer à Québec parce que je suis un gars de Québec. C'était tout simplement...
On se sert de ça à outrance parce qu'on n'a rien à dire.
[00:06:05] Speaker A: Ça, ça m'a été attaqué de plus en plus.
[00:06:07] Speaker B: Ben oui.
[00:06:07] Speaker A: Parce que j'imagine qu'il y a des, je sais pas, des sondages internes qui.
[00:06:11] Speaker B: Démontrent... Non, non, ça va bien sur le terrain. Les gens, écoute, on est rendu à plus de 400 pancartes de terrain distribuées pour les citoyens. Quand quelqu'un fait le commitment de mettre sa pancarte sur son terrain, il dit à ses voisins et à sa communauté, moi, je vais voter pour cette équipe-là. Alors, je pense que c'est représentatif, puis ça va bien, on continue.
[00:06:29] Speaker A: Stéphane, merci beaucoup.
[00:06:29] Speaker B: Merci de m'avoir permis de m'expliquer.